...Les Gaulois ♪♫♪ (air bien connu)
Voyage au bout de la pelle et du microscope.
Tous les jours, on en apprend un peu plus sur "nos ancêtres les Gaulois".
Ils sont loin les mythes véhiculés par Lavisse et consorts, quand les événements imposaient la nécessité d'un sursaut des esprits autour d'un roman national bien ficelé.
Un mythe encore parfois naïvement instrumentalisé.
Un récent document, produit sur France5, montre assez bien que depuis quelques dizaines d'années la connaissance historique sur un peuple qui n'a jamais existé en tant que tel, mais comme un ensemble de communautés parvenues à un degré de développement qu'on ne soupçonnait pas et à une activité économique intense et variée, contrairement à tous les clichés. n' a cessé de progresser.
On n'a pas fini de revisiter cette période, au fur et à mesure des découvertes, plus nombreuses qu'on ne pouvait prévoir.
Les sciences et les techniques annexes de l'histoire: archéologie aérienne, fouilles méthodiques, analyse chimique des reliefs de toutes sortes mis au jour ont donné à la connaissance des moyens inédits.
Reconsidérer sans cesse l'histoire qui se fait est une nécessité.
__Pour la compréhension de certaines périodes, surtout celles qui n'ont pas laissé de traces écrites, ou qui ont laissé des indices insuffisants, l'historien est souvent confronté au manque de documents lui permettant d'accéder à une compréhension satisfaisante des événements, des données civilisationnelles, des pratiques sociales et économiques, des changements en général.
L'archéologie, s'enrichissant de méthodes toujours plus élaborées, de techniques toujours plus fines et de moyens sans cesse renouvelés, vient souvent, comme science annexe, donner à l'historien des éclairages nouveaux pour interpréter telle période ou tel aspect d'une époque.
C'est ainsi, par exemple que la compréhension de la vie en Gaule pré-romaine ne cesse de s' amplifier, grâce aux techniques expertes des fouilles méthodiques, aux décryptages des traces matérielles du passé, préservées plus ou moins partiellement.
Elles remettent souvent profondément en question des interprétations parfois naïves ou simplistes traditionnelles, des préjugés sur une époque.
Du coup, on peut dire que l'histoire, surtout ancienne, est régulièrement revisitée, approfondie et corrigée.
Celle de la France, en particulier, de son passé néolithique ou plus récent.
_"Des sols de France, les archéologues rapportent en effet une nouvelle histoire, très différente, souvent opposée à celles des textes et à une historiographie souvent dupe ou complice des idéologies. Celle de notre territoire entier et des sociétés qui l’ont occupé et non limitée à ce dont les textes anciens témoignent. De la préhistoire au néolithique, de l’âge du bronze à l’époque contemporaine, les près de 200 sites de fouilles présentés dressent par de brefs textes et des images un portrait inédit."
L'histoire des Gaulois sort transformée de fouilles organisées dans les trente dernières années, souvent au hasard des grands travaux urbains ou autoroutiers.
Apparaît maintenant un peuple complexe,organisé, hiérarchisé, raffiné, non démuni de moyens...Une image nouvelle, qui bat en brèche les représentations naïves ou tronquées que des siècles d'écriture historienne et de manuels scolaires ont véhiculées.
L'occupation du territoire, le type d'économie, les brassages de populations, la nature des "invasions barbares"...tout prend un nouveau sens à la lumière des reliefs que le passé a laissé plus ou moins bien conservés, par une série de hasards heureux."L’archéologie donne là du grain à moudre à l’anthropologie, à l’histoire sociale et des idées. Pas seulement par les informations sur la vie quotidienne, l’économie, mais aussi les traces des représentations et des idéologies, comme ce glissement, il y a environ 6000 ans des images de la féminité – sexualité, fécondité – vers celles du masculin, de la guerre, de la domination, du pouvoir. Les tombes les plus riches montrent des chars, des flèches, des canines de loup, des signes solaires..."
L'archéologie aérienne, notamment dans la France du Nord, a renouvelé complètement nos croyances concernant l'occupation du territoire pendant la période gallo-romaine.
____Les exemples sont innombrables.
Bavay, la cité de Grand , cité-sanctuaire gallo-romaine, vouée à l'oubli pendant des siècles, ressuscitée maintenant. Le cas de Thérouanne, plus proche de nous, où les fouilles se poursuivent...
Pour le passionné, faute de pouvoir se déplacer, il y a de quoi passer des heures, des journées à explorer virtuellement les données de ce portail sur l' archéologie, à approfondir les différents usages de la documentation archéologique, à s'intéresser aux grands sites archéologiques, dans tous les pays, à découvrir même des civilisations oubliées...
_________________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
samedi 30 novembre 2019
vendredi 29 novembre 2019
Derrière les murs
De mur en mur
Aucun mur ne va jusqu'au ciel et ne dure une éternité.
La chaîne Histoire a rediffusé un document non orthodoxe (du point de vue de Tel Aviv) sur les enjeux du plus grand mur, de 700km construit entre Israël et la Cisjordanie, pour des raisons "officielles" de sécurité.
Des barrières physiques, politiques et psychologiques, concrétisation d'un conflit qui dure, sans dire son nom. Un mur d'incompréhension érigé de sang froid, illégalement. Des villages et des familles palestiniennes sont enclavées, en situation de survie économique.
Dans le pur esprit de Vladimir Jabotinsky __(1)
_______
Certains murs finissent par cèder, d'autres durent, de nouveaux s'érigent (*)
Beaucoup n'ont pas d'oreilles, sourds à la détresse.
Il en reste tant dans le monde aujourd'hui,
Beaucoup à abattre.
__________25 ans après, celui de Berlin reste dans les mémoires (**)
Le mur de la honte est toujours là. Destiné à tomber, comme tous les autres...
Il sont toujours symbole de repli et de faiblesse.
Ne parlons pas des murs d'incompréhension.
Il y en aurait pour des années...
Non, les vrais murs, de béton ou de barbelés, les murs-frontières, ceux qui tomberont aussi un jour...comme les enceintes fortifiées et les citadelles d'autrefois. Qui n'excluent pas les frontières.
Comme le remarque V.Hugo:
« Autour de cette ville, la monarchie a passé son temps à construire des enceintes, et la philosophie à les détruire. Comment ? Par la simple irradiation de la pensée. Pas de plus irrésistible puissance. Un rayonnement est plus fort qu’une muraille. »
La muraille de Chine, le mur d'Hadrien n'ont pas résisté, pas plus que les barrières, plus ethniques, de l'apartheid...
__________
(**) - Toute une histoire...partiellement secrète.
- Une chute programmée?
-Relire le passé... Les conséquences.
_________
(*) "...L’installation de nouveaux murs apparaît caractérisée par une variété de situations et de configurations. Ils sont construits pour renforcer les frontières entre des États ainsi que pour séparer des morceaux de territoire au sein d’un même État – ou d’une ville. Il peut s’agir de tenir en dehors ou d’expulser des groupes ou populations « indésirables », « dangereuses », ou bien d’instituer un territoire sécurisé pour un établissement résidentiel séparé, une enclave, comme le sont les gated communities, les gated towns et autres enclaves. Il faudrait encore ajouter ces autres territoires sécurisés par des murs de béton aussi bien que par des clôtures, des barbelés et, paraît-il, des fossés, où s’installent les établissements de l’industrie extractive globalisée. Il faut relever la variété des matériaux de construction et des formes qui caractérisent ces barrières ; qui sont d’autre part accompagnées par un répertoire de dispositifs de surveillance électronique ou armée, de check points, de zones tampon. Mais le fait d’énumérer cette variété ne réduit pas l’impression qu’il y a là, dans ces « concrétions », des éléments communs, un air de famille, qu’il faut mettre en lumière et étudier. Wendy Brown dans son livre sur les nouveaux murs – jusqu’ici la recherche la plus complète sur ce phénomène – y voit une concrétisation de la mise en question par la mondialisation de la souveraineté des états nationaux, laquelle est devenue « poreuse » ; elle y voit à l’œuvre, dans cette variété, un format commun de construction de l’espace et d’organisation d’une collectivité qui suggère un principe d’ordre différent de celui de la souveraineté. Alain Supiot y a relevé plutôt des indices du principe de suzeraineté. Partant de cela, on peut spécifier et articuler la question de ce qu’ont en commun ces « nouveaux murs »._________________
jeudi 28 novembre 2019
Ailes présidentielles
Présidents volants
Nos présidents adorent les gros navions.
Ça ne vole pas haut, mais ça coûte cher au contribuable.
L'aéroplane fait partie maintenant du train-train présidentiel.
Comme Macron, qui a trouvé le filon. Même pour 100 kilomètres. Même s'il ne s'envole pas...dans les sondages.
A bord pour un oui pour un non. Et c'est bonbon!
Le train, c'est trop lent, trop vulgaire et trop dangereux, avec ou sans pyjama...
Il est fini le temps des trains spéciaux des chefs d'Etat, comme celui des carrosses d'ailleurs, sauf pour la Queen en quelques circonstances.
Jamais sans mon avion est devenu la règle.
Surtout depuis François (le Premier), qui le prêtait souvent à ses copains pour leurs petites folies et qui ne lésinait pas sur les frais de palais. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Closer. Alors...
François (le Second) en fit un usage plus modéré, mais non sans risques.
Mais avec Macron les dépenses s'envolent, avec ou sans Falcon.
Il y a tant d'affaires à régler à l'heure de la mondialisation. Pas seulement diplomatiques.
Comme Sarko, il ne prend pas Ryanair, bien moins cher. On se demande pourquoi.
Sarko One bling bling, c'était quelque chose!
Depuis Vincent Oriol et son DC4, on a fait du chemin. Si on peut dire. La caravelle est à la poubelle.
Quel sera pour demain l'avion préféré de nos présidents voleurs volants?
Nos présidents adorent les gros navions.
Ça ne vole pas haut, mais ça coûte cher au contribuable.
L'aéroplane fait partie maintenant du train-train présidentiel.
Comme Macron, qui a trouvé le filon. Même pour 100 kilomètres. Même s'il ne s'envole pas...dans les sondages.
A bord pour un oui pour un non. Et c'est bonbon!
Le train, c'est trop lent, trop vulgaire et trop dangereux, avec ou sans pyjama...
Il est fini le temps des trains spéciaux des chefs d'Etat, comme celui des carrosses d'ailleurs, sauf pour la Queen en quelques circonstances.
Jamais sans mon avion est devenu la règle.
Surtout depuis François (le Premier), qui le prêtait souvent à ses copains pour leurs petites folies et qui ne lésinait pas sur les frais de palais. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Closer. Alors...
François (le Second) en fit un usage plus modéré, mais non sans risques.
Mais avec Macron les dépenses s'envolent, avec ou sans Falcon.
Il y a tant d'affaires à régler à l'heure de la mondialisation. Pas seulement diplomatiques.
Comme Sarko, il ne prend pas Ryanair, bien moins cher. On se demande pourquoi.
Sarko One bling bling, c'était quelque chose!
Depuis Vincent Oriol et son DC4, on a fait du chemin. Si on peut dire. La caravelle est à la poubelle.
Quel sera pour demain l'avion préféré de nos présidents
mercredi 27 novembre 2019
Petite pilule calmante
...Pour soulager le malade?
Ça fait du bien, mais la guérison est loin.
C'est mieux que rien pour l'instant, dira-t-on, mais cela ne règle pas les problèmes de fond, notamment la logique du système hospitalier, son management, tel qu'il s'est mis en place surtout depuis une dizaine d'années.
C'est l'avis de la majorité des personnels de santé, toutes catégories confondues.
Ce n'est pas du tout à la hauteur des attentes
Quand on sait que, par exemple, les infirmières sont parmi les plus mal payées de l'OCDE
La question financière n'est pas la seule. Celle de l'organisation, comme du fonctionnement, est primordiale. C'est le coeur du problème.
_______ "...Les 500000 infirmiers dans les hôpitaux publics en France perçoivent un salaire particulièrement bas, Selon l'Organisation de coopération et de développement économique OCDE. En 2015, il était parmi les plus faibles des 29 pays membres de l’organisation internationale d'études économiques. La rémunération moyenne des infirmiers français est ainsi inférieure de 5% au salaire moyen national. En comparaison, en Espagne, un infirmier gagne 28% de plus que le salaire moyen, le rappelle France info...."
" ...La priorité du gouvernement: ...Son but est de contraindre les hôpitaux à réformer et donc à économiser davantage. En effet, les hôpitaux qui demanderont une reprise de dette devront s’engager, en retour, par contrat avec l’État « dans une trajectoire de désendettement et/ou dans un plan de transformation », indique l’exécutif. On applique donc aux établissements hospitaliers la stratégie que le FMI applique aux pays en crise : pour bénéficier d’une annulation partielle de leur dette, les établissements devront accélérer l’austérité et les mesures d’économies. Et cela n’est possible que si la reprise est partielle. Si elle eût été totale, on aurait fait basculer dans le vert les hôpitaux et on aurait fait disparaître le besoin et donc l’incitation à réformer. On comprend donc mieux pourquoi Bercy a fini par céder sur ce point : c’est pour mieux « tenir » les hôpitaux, les réformer plus vite et in fine mieux encore maîtriser les dépenses de santé.
Comme toujours avec le gouvernement Philippe, les cadeaux n’ont pas d’autres objets que ceux-ci : obtenir l’acceptation des réformes. Du côté des hôpitaux, la méthode est en réalité assez brutale. Du côté des personnels, on espère que les primes saupoudrées et les petites mesures de soutien au secteur feront leur effet et dissuaderont les personnels en grève de rejoindre la mobilisation prévue le 5 décembre. Ce plan d’urgence dans lequel, après huit mois de grève, le gouvernement se rend subitement compte des besoins de l’hôpital n’a pas d’autre fonction. Il s’agit d’abord d’un but politique de désamorçage.
Mais l’exécutif atteint là les limites de son exercice consistant à feindre les concessions pour mieux imposer sa « transformation » néolibérale. Car d’une part ce plan « massif et inédit », pour reprendre l’antienne chantée à Bercy, n’a rien de massif, ni d’inédit (il n’est pas nouveau de fixer l’Ondam à 2,4 %), mais il n’a pour autre fonction, de l’aveu même du premier ministre, que d’accélérer le plan « Ma santé 2022 » qui vise à faire beaucoup plus avec des moyens réduits. La faible quantité d’oxygène que le gouvernement accorde à l’hôpital pendant les trois prochaines années ne vise donc qu’à lui permettre de vivre davantage en apnée à l’avenir. La communication et le lyrisme auront bien du mal à dissimuler cette rude vérité...".
__Situation toujours critique. Effets pervers de la dette.
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Ça fait du bien, mais la guérison est loin.
C'est mieux que rien pour l'instant, dira-t-on, mais cela ne règle pas les problèmes de fond, notamment la logique du système hospitalier, son management, tel qu'il s'est mis en place surtout depuis une dizaine d'années.
C'est l'avis de la majorité des personnels de santé, toutes catégories confondues.
Ce n'est pas du tout à la hauteur des attentes
Quand on sait que, par exemple, les infirmières sont parmi les plus mal payées de l'OCDE
La question financière n'est pas la seule. Celle de l'organisation, comme du fonctionnement, est primordiale. C'est le coeur du problème.
_______ "...Les 500000 infirmiers dans les hôpitaux publics en France perçoivent un salaire particulièrement bas, Selon l'Organisation de coopération et de développement économique OCDE. En 2015, il était parmi les plus faibles des 29 pays membres de l’organisation internationale d'études économiques. La rémunération moyenne des infirmiers français est ainsi inférieure de 5% au salaire moyen national. En comparaison, en Espagne, un infirmier gagne 28% de plus que le salaire moyen, le rappelle France info...."
" ...La priorité du gouvernement: ...Son but est de contraindre les hôpitaux à réformer et donc à économiser davantage. En effet, les hôpitaux qui demanderont une reprise de dette devront s’engager, en retour, par contrat avec l’État « dans une trajectoire de désendettement et/ou dans un plan de transformation », indique l’exécutif. On applique donc aux établissements hospitaliers la stratégie que le FMI applique aux pays en crise : pour bénéficier d’une annulation partielle de leur dette, les établissements devront accélérer l’austérité et les mesures d’économies. Et cela n’est possible que si la reprise est partielle. Si elle eût été totale, on aurait fait basculer dans le vert les hôpitaux et on aurait fait disparaître le besoin et donc l’incitation à réformer. On comprend donc mieux pourquoi Bercy a fini par céder sur ce point : c’est pour mieux « tenir » les hôpitaux, les réformer plus vite et in fine mieux encore maîtriser les dépenses de santé.
Comme toujours avec le gouvernement Philippe, les cadeaux n’ont pas d’autres objets que ceux-ci : obtenir l’acceptation des réformes. Du côté des hôpitaux, la méthode est en réalité assez brutale. Du côté des personnels, on espère que les primes saupoudrées et les petites mesures de soutien au secteur feront leur effet et dissuaderont les personnels en grève de rejoindre la mobilisation prévue le 5 décembre. Ce plan d’urgence dans lequel, après huit mois de grève, le gouvernement se rend subitement compte des besoins de l’hôpital n’a pas d’autre fonction. Il s’agit d’abord d’un but politique de désamorçage.
Mais l’exécutif atteint là les limites de son exercice consistant à feindre les concessions pour mieux imposer sa « transformation » néolibérale. Car d’une part ce plan « massif et inédit », pour reprendre l’antienne chantée à Bercy, n’a rien de massif, ni d’inédit (il n’est pas nouveau de fixer l’Ondam à 2,4 %), mais il n’a pour autre fonction, de l’aveu même du premier ministre, que d’accélérer le plan « Ma santé 2022 » qui vise à faire beaucoup plus avec des moyens réduits. La faible quantité d’oxygène que le gouvernement accorde à l’hôpital pendant les trois prochaines années ne vise donc qu’à lui permettre de vivre davantage en apnée à l’avenir. La communication et le lyrisme auront bien du mal à dissimuler cette rude vérité...".
__Situation toujours critique. Effets pervers de la dette.
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mardi 26 novembre 2019
Black is black
Il y a de l'espoir ♪♫♪
Black is back. On n'y échappera pas, au Black Friday.
Revient de nouveau la fièvre acheteuse.
Un mal qui répand la fureur.
Auchan dégaine, Carrefour fourbit ses armes, Amazon prépare ses troupes...
Les zyper-con-sommateurs sont dans les starting-blocks.
Ça va saigner. Alibaba a déjà fait un malheur.
Non, ce n'est pas le vendredi noir de sinistre mémoire.
Mais au contraire celui de la folle euphorie des super bonnes affaires, réelles ou imaginées. Tout le contraire d'une crise majeure. Pour certains du moins. Gros succès garanti. Toutenpromo!
Le piège à gogo va fonctionner à fond. Les cartes-bleues vont chauffer.
Un rituel bien made in USA, après le sacrifice de la dinde, dont le succès ne se dément pas. Toutes les occasions sont bonnes. Il n'y a pas de petits profits.
De quoi mettre provisoirement un terme aux frustrations quotidiennes, du moins pour un temps limité, dans l'euphorie des bonnes affaires à réaliser...La sur-consommation est reine. Les zhypers sont supers.
On se croit roi et l'on est esclave. Les biens nous possèdent.
Pour la citoyenneté responsable, on attendra
Mais des appels à la résistance commencent à se faire entendre pour maîtriser les dérives pulsionnelles et amener à un sursaut responsable.
Black is back. On n'y échappera pas, au Black Friday.
Revient de nouveau la fièvre acheteuse.
Un mal qui répand la fureur.
Auchan dégaine, Carrefour fourbit ses armes, Amazon prépare ses troupes...
Les zyper-con-sommateurs sont dans les starting-blocks.
Ça va saigner. Alibaba a déjà fait un malheur.
Non, ce n'est pas le vendredi noir de sinistre mémoire.
Mais au contraire celui de la folle euphorie des super bonnes affaires, réelles ou imaginées. Tout le contraire d'une crise majeure. Pour certains du moins. Gros succès garanti. Toutenpromo!
Le piège à gogo va fonctionner à fond. Les cartes-bleues vont chauffer.
Un rituel bien made in USA, après le sacrifice de la dinde, dont le succès ne se dément pas. Toutes les occasions sont bonnes. Il n'y a pas de petits profits.
De quoi mettre provisoirement un terme aux frustrations quotidiennes, du moins pour un temps limité, dans l'euphorie des bonnes affaires à réaliser...La sur-consommation est reine. Les zhypers sont supers.
On se croit roi et l'on est esclave. Les biens nous possèdent.
Pour la citoyenneté responsable, on attendra
Mais des appels à la résistance commencent à se faire entendre pour maîtriser les dérives pulsionnelles et amener à un sursaut responsable.
....Directement importé des Etats-Unis, le "Black Friday" pose ses valises en France. Après une arrivée avortée en 2015 (en raison des attentats du 13 novembre), c'est en 2016 que la fête commerciale américaine s'établit dans l'Hexagone. ...Un engouement certain. Comment expliquer ce phénomène?
Outre-Atlantique, le "Vendredi Noir" est célébré au lendemain de Thanksgiving. S'il revêt un caractère symbolique pour de nombreux américains, Thanksgiving ne signifie pas grand-chose en Europe. Pas plus que Black Friday, d'ailleurs. Cette courte période de solde n'a pour autre ambition que de combler un vide du calendrier. Pour les distributeurs français comme pour les distributeurs américains, créer de toutes pièces une fête entre Halloween et Noël était surtout une idée juteuse pour appâter les consommateurs avant les achats de Noël. "Les courses de Noël se font à 60-70% sur les trois premières semaines de décembre. En août-septembre, c'est la rentrée (...). Novembre est un temps mort commercial", explique Laurent Thoumine, directeur exécutif de l'activité de conseil pour la grande distribution chez Accenture. La grande distribution accueille à bras ouverts cette importation américaine : à moins d'un mois des soldes d'hiver, il n'y a pas de petits profits..."
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lundi 25 novembre 2019
Retraites dorées
Et régimes spéciaux
Il y a les régimes" spéciaux "et les régimes très spéciaux.
Le débat sur les retraites continue cahin-caha, souvent obscur, parfois biaisé.
...Le dossier des retraites, comme celui de l’assurance maladie, est un faux débat. Il serait plus approprié de parler de manque de ressources car, en effet, c’est bien cette question qui est posée. Notre salaire différé, composé de nos cotisations, elles-mêmes issues de l’entreprise et de nos salaires, est le seul rempart contre l’idéologie libérale pour une véritable solidarité....
On focalise sur les régimes dits spéciaux, alors qu'ils ne représentent que 3 % des salariés.
Une paille par rapport à ceux dont on ne parle pas et qui ont des retraites en or.
Il y a des retraités (ou futurs retraités) qui feraient mieux de se taire.
Pour la grande masse, ce n'est pas l'opulence et cela ne va pas s'arranger
Dans son numéro du jeudi 21 novembre 2019, Le Point révèle le coût des ex-Premiers ministres français. Et, ô, surprise ! Ce n’est pas donné. “3,6 millions d’euros : c’est le montant des moyens alloué par l’Etat en 2018 aux anciens Premiers ministres”, affirment ainsi nos confrères. “La députée LREM de l’Aisne Aude Bono-Vandorme vient d’obtenir, grâce à une question posée au gouvernement, le détail de cette somme. Si on exclut le coût de la sécurité, on arrive à un total de 1.010.661 euros, soit 101.000 euros en moyenne par ex-locataire de Matignon (ils sont dix).” L’hebdomadaire précise par ailleurs : “Le plus coûteux pour le budget de l’Etat est Bernard Cazeneuve, qui n’est pourtant resté à Matignon que cinq mois”... Et coûte près de 143.408 euros. Viennent ensuite, dans l’ordre : Jean-Pierre Raffarin (117.995 euros), Dominique de Villepin (110.808 euros), François Fillon (103.304 euros) et Jean-Marc Ayrault (102.420 euros). Lionel Jospin, Edith Cresson, Manuel Valls et Edouard Balladur, de leur côté, coûtent tous moins de 100.000 euros (entre 96.307 pour le premier et 69.106 euros pour le dernier). Le Premier ministre le moins cher ? Alain Juppé, avec 60.454 euros...
Ils peuvent envisager leur vieux jours avec sérénité..
Il y a les régimes" spéciaux "et les régimes très spéciaux.
Le débat sur les retraites continue cahin-caha, souvent obscur, parfois biaisé.
...Le dossier des retraites, comme celui de l’assurance maladie, est un faux débat. Il serait plus approprié de parler de manque de ressources car, en effet, c’est bien cette question qui est posée. Notre salaire différé, composé de nos cotisations, elles-mêmes issues de l’entreprise et de nos salaires, est le seul rempart contre l’idéologie libérale pour une véritable solidarité....
On focalise sur les régimes dits spéciaux, alors qu'ils ne représentent que 3 % des salariés.
Une paille par rapport à ceux dont on ne parle pas et qui ont des retraites en or.
Il y a des retraités (ou futurs retraités) qui feraient mieux de se taire.
Pour la grande masse, ce n'est pas l'opulence et cela ne va pas s'arranger
Dans son numéro du jeudi 21 novembre 2019, Le Point révèle le coût des ex-Premiers ministres français. Et, ô, surprise ! Ce n’est pas donné. “3,6 millions d’euros : c’est le montant des moyens alloué par l’Etat en 2018 aux anciens Premiers ministres”, affirment ainsi nos confrères. “La députée LREM de l’Aisne Aude Bono-Vandorme vient d’obtenir, grâce à une question posée au gouvernement, le détail de cette somme. Si on exclut le coût de la sécurité, on arrive à un total de 1.010.661 euros, soit 101.000 euros en moyenne par ex-locataire de Matignon (ils sont dix).” L’hebdomadaire précise par ailleurs : “Le plus coûteux pour le budget de l’Etat est Bernard Cazeneuve, qui n’est pourtant resté à Matignon que cinq mois”... Et coûte près de 143.408 euros. Viennent ensuite, dans l’ordre : Jean-Pierre Raffarin (117.995 euros), Dominique de Villepin (110.808 euros), François Fillon (103.304 euros) et Jean-Marc Ayrault (102.420 euros). Lionel Jospin, Edith Cresson, Manuel Valls et Edouard Balladur, de leur côté, coûtent tous moins de 100.000 euros (entre 96.307 pour le premier et 69.106 euros pour le dernier). Le Premier ministre le moins cher ? Alain Juppé, avec 60.454 euros...
Ils peuvent envisager leur vieux jours avec sérénité..
Clémentine Autain était l'invitée du "8h30 franceinfo", samedi 23 novembre 2019. La députée LFI de Seine-Saint-Denis a notamment réagi aux propos d'Emmanuel Macron sur les régimes spéciaux. Le chef de l'État déclarait à Amiens vendredi 22 novembre que "cette mobilisation est avant tout la mobilisation de salariés d'entreprises qui relèvent de régimes spéciaux, donc c'est une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux". Une déclaration qui, pour Clémentine Autain, est une "invitation à aller manifester". La députée de LFI affirme que cette réforme des retraites concerne au contraire l'ensemble des salariés : "On part des régimes spéciaux, qui représentent environ les retraites de 3% des salariés, (...) pour toucher à l'ensemble du régime des retraites (...) Le régime par points, cela veut dire qu'au bout du bout, nous aurons des retraites plus basses, tout le monde",
Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
S'obstiner sur les mêmes bases, c'est risquer la sortie de route, comme dit l'ami de Macron, futur retraité très doré, qui vise à temporiser.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Ce déficit n'est-il pas largement construit au cours des années passées?
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Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
S'obstiner sur les mêmes bases, c'est risquer la sortie de route, comme dit l'ami de Macron, futur retraité très doré, qui vise à temporiser.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Ce déficit n'est-il pas largement construit au cours des années passées?
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dimanche 24 novembre 2019
Deux ou trois mots
__ L'Evangile selon Trump
__ Soins problématiques.
__ Il est des évidences!..
__ C'est ballot.
__ Les inégalités aux USA se creusent toujours.
__ Hôpital de la charité ou charité pour l'hôpital.
__ Il était temps d'en parler.
__ Il y a des retraités qui feraient mieux de se taire.
_ Maths: il fallait s'y attendre.
__Le Père Noël ne s'appellera pas Amazon.
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__ Soins problématiques.
__ Il est des évidences!..
__ C'est ballot.
__ Les inégalités aux USA se creusent toujours.
__ Hôpital de la charité ou charité pour l'hôpital.
__ Il était temps d'en parler.
__ Il y a des retraités qui feraient mieux de se taire.
_ Maths: il fallait s'y attendre.
__Le Père Noël ne s'appellera pas Amazon.
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samedi 23 novembre 2019
Dans l'Nord
Y a pas qu'des corons ♪♫♪
Un ville parfaite, une cité idéale, ça n'existe pas.
Mais une agglomération qui tend à l'amélioration de la qualité de vie de ses habitants, pour le présent et l'avenir, on peut en trouver.
Notamment au coeur de l'ancien pays minier, il y a peu en déshérence, se distingue un élu dynamique aux idées bien arrêtées, qui voit loin.
Là où on ne l'attend guère. En plein coeur du pays des corons, encore largement défavorisé, après la saignée des années 80, on assiste à un début de renouveau limité, le chômage étant encore à un niveau élevé.
Loos est une ville à part dans la région, qui a déjà un pied dans l'avenir, s'efforçant de l'inventer sans tapage jour après jour. Des projets écologiques qui marchent.
Les habitants entrent peu à peu dans la dynamique inaugurée de manière volontariste par un maire pédagogue, quelque peu visionnaire, dont on commence à parler, même au-delà du pays minier.
Une dynamique nouvelle se met peu à peu en place dans cette cité modeste et encore défavorisée, qui contredit la fatalisme généralement attribué aux populations de l'ancien pays des gueules noires, qui ne renient pas leur passé mais s'engagent sur de nouvelle voies, exemplaires.
___
- On vient parfois de loin, voire de très loin...
- Faire un saut à deux pas.
- Non loin, on peut visiter.
- Un peu plus loin...
Un ville parfaite, une cité idéale, ça n'existe pas.
Mais une agglomération qui tend à l'amélioration de la qualité de vie de ses habitants, pour le présent et l'avenir, on peut en trouver.
Notamment au coeur de l'ancien pays minier, il y a peu en déshérence, se distingue un élu dynamique aux idées bien arrêtées, qui voit loin.
Là où on ne l'attend guère. En plein coeur du pays des corons, encore largement défavorisé, après la saignée des années 80, on assiste à un début de renouveau limité, le chômage étant encore à un niveau élevé.
Loos est une ville à part dans la région, qui a déjà un pied dans l'avenir, s'efforçant de l'inventer sans tapage jour après jour. Des projets écologiques qui marchent.
Les habitants entrent peu à peu dans la dynamique inaugurée de manière volontariste par un maire pédagogue, quelque peu visionnaire, dont on commence à parler, même au-delà du pays minier.
Une dynamique nouvelle se met peu à peu en place dans cette cité modeste et encore défavorisée, qui contredit la fatalisme généralement attribué aux populations de l'ancien pays des gueules noires, qui ne renient pas leur passé mais s'engagent sur de nouvelle voies, exemplaires.
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- On vient parfois de loin, voire de très loin...
- Faire un saut à deux pas.
- Non loin, on peut visiter.
- Un peu plus loin...
vendredi 22 novembre 2019
Langue de bois
L'art de ne rien dire ou d'enfumer son public.
....Tout en donnant l'impression de dire des choses importantes.
Comme le dit non sans humour un certain bonimenteur, on peut brasser beaucoup de vent avec des paroles et des éléments de langage habilement utilisés.
La langue de bois, cela s'apprend. Il faut connaître quelques codes. En ayant fait l'Ena ou non. Pour travestir, contourner ou masquer sa pensée.
A la rigueur, on peut prendre des cours.
___Le langage a des pouvoirs ambigüs dont nous pouvons vérifier tous les jours les effets. Elle est aussi bien utilisée pour révéler, dire le vrai, que pour dissimuler et tromper, par des procédés rhétoriques spontanés ou des ruses calculées.
Parler est rarement neutre, dans les rapports humains, surtout au coeur des questions de pouvoir, quels qu'ils soient. La langue est la meilleure ou la pire des choses, comme disait le vieil Esope.
Il n'est pas rare que les mots servent à embellir la réalité, à dissimuler ou à détourner le sens, à figer le réel au lieu d'en parler avec vérité, nuances et précision, d'en épouser la complexité.
_C'est une des fonctions de la langue dite de bois, la xyloglossie, d'usage courant, qui peut avoir diverses fonctions, notamment de travestir la réalité, de l'adoucir, de la nommer selon des usages acceptables pour le plus grand nombre, par des stéréotypes convenus et sécurisants.
Elle peut prendre des formes très diverses.
Dans le domaine des rapports sociaux notamment , elle désigne un manière très particulière d'évoquer la réalité.
Le politiquement correct en est une forme connue.
Au service d'une idéologie, il contribue à verrouiller un système en neutralisant la critique, en politique, dans l'entreprise ou les codes moraux. Les exemples ne manquent pas.
__Stéréotypé, par habitude, convention ou calcul machiavélique, il est souvent un instrument de domination, comme la Newspeak orwelienne, et demande à être décrypté (avec la distance de l'humour) et démasqué, l'ironie étant la meilleure technique pour ce faire, la critique frontale étant le plus souvent vouée à l'échec.
La ruse suprême consiste à substituer une langue de bois à une autre.Les mots sont importants et peuvent susciter le sommeil de la raison, comme son réveil. Ils peuvent être subversifs. Par exemple, l'appellation "citoyen" n'instaure pas seulement en 1789 un simple changement de mots, mais une changement en profondeur de rapports sociaux et politiques.
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....Tout en donnant l'impression de dire des choses importantes.
Comme le dit non sans humour un certain bonimenteur, on peut brasser beaucoup de vent avec des paroles et des éléments de langage habilement utilisés.
La langue de bois, cela s'apprend. Il faut connaître quelques codes. En ayant fait l'Ena ou non. Pour travestir, contourner ou masquer sa pensée.
A la rigueur, on peut prendre des cours.
___Le langage a des pouvoirs ambigüs dont nous pouvons vérifier tous les jours les effets. Elle est aussi bien utilisée pour révéler, dire le vrai, que pour dissimuler et tromper, par des procédés rhétoriques spontanés ou des ruses calculées.
Parler est rarement neutre, dans les rapports humains, surtout au coeur des questions de pouvoir, quels qu'ils soient. La langue est la meilleure ou la pire des choses, comme disait le vieil Esope.
Il n'est pas rare que les mots servent à embellir la réalité, à dissimuler ou à détourner le sens, à figer le réel au lieu d'en parler avec vérité, nuances et précision, d'en épouser la complexité.
_C'est une des fonctions de la langue dite de bois, la xyloglossie, d'usage courant, qui peut avoir diverses fonctions, notamment de travestir la réalité, de l'adoucir, de la nommer selon des usages acceptables pour le plus grand nombre, par des stéréotypes convenus et sécurisants.
Elle peut prendre des formes très diverses.
Dans le domaine des rapports sociaux notamment , elle désigne un manière très particulière d'évoquer la réalité.
Le politiquement correct en est une forme connue.
Au service d'une idéologie, il contribue à verrouiller un système en neutralisant la critique, en politique, dans l'entreprise ou les codes moraux. Les exemples ne manquent pas.
__Stéréotypé, par habitude, convention ou calcul machiavélique, il est souvent un instrument de domination, comme la Newspeak orwelienne, et demande à être décrypté (avec la distance de l'humour) et démasqué, l'ironie étant la meilleure technique pour ce faire, la critique frontale étant le plus souvent vouée à l'échec.
La ruse suprême consiste à substituer une langue de bois à une autre.Les mots sont importants et peuvent susciter le sommeil de la raison, comme son réveil. Ils peuvent être subversifs. Par exemple, l'appellation "citoyen" n'instaure pas seulement en 1789 un simple changement de mots, mais une changement en profondeur de rapports sociaux et politiques.
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jeudi 21 novembre 2019
Retraite en retrait?
Cailloux dans la chaussure
Rien n'est simple dans le chantier annoncé tambour battant.
Une déjà vieille histoire, reprise à nouveaux frais.
Mais on dit le chef de chantier déjà épuisé. A moins que ce ne soit une subtile manoeuvre.
Et voilà que grand père s'y met, ajoutant à la confusion. Il y a du tirage dans l'air.
Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Un déficit construit?
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Rien n'est simple dans le chantier annoncé tambour battant.
Une déjà vieille histoire, reprise à nouveaux frais.
Mais on dit le chef de chantier déjà épuisé. A moins que ce ne soit une subtile manoeuvre.
Et voilà que grand père s'y met, ajoutant à la confusion. Il y a du tirage dans l'air.
Le projet semble sans fin et risque fort, s'il aboutit, à être profondément inégalitaire.
Si une part de redistribution-solidarité était remplacée par des fonds de pension, comme en Hollande, ça ne manquerait pas d'inquiéter. On voit le risque et on l'a vu en 2008. Fonds de pension, pièges à cons?
La voie allemande semble impensable.
Ce n'est pas le rapport du COR qui va éclaircir le problème, soulignant l'aspect purement comptable de certaines analyses, et venant embêter le gouvernement.
Un déficit construit?
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