jeudi 28 avril 2022

Mais où s'arrêtera Musk?

L'élan d'Elon: no Limit!

                      Pas seulement dans le ciel étoilé , mais aussi dans les affaires, les très grosses affaires. Un business plus juteux que celui de Jeff Bezos.  Où s'arrêtera son ambition, son  appétit tous azimuts? Il file plus vite qu'une fusée. L'étoile brillera-t-elle longtemps dans le ciel du plus juteux busines? Méga patron et influenceur, il veut tout changer, pour le peuple...                              Il revendique une "liberté d'expression" absolue, ce qui en soi peut paraître séduisant, mais ce projet cache pas mal d'ambiguïtés, voire de dangers. Certains s'en réjouissent: "...L’annonce ravit la droite conservatrice américaine, qui reproche régulièrement aux entreprises de la Silicon Valley de favoriser les démocrates. Le sénateur républicain Jim Jordan, par exemple, a salué « le retour de la liberté d’expression » sur la plate-forme, tandis que la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, connue pour ses positions conservatrices, a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand jour pour être conservateur sur Twitter » et qu’il était « temps que Twitter devienne ce qu’il est censé être : une plate-forme numérique ouverte à toutes les opinions ».  En France aussi, certains se réjouissent de l’événement, particulièrement à l’extrême droite. « Le rachat de Twitter par Elon Musk : une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression ! Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté ! », a par exemple écrit Florian Philippot, président des Patriotes et ancien bras droit de Marine Le Pen...(...une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression !Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté !"  )

                  Que veut dire une liberté d'expression "absolue"? Un mythe, un projet libertarien, où la notion de régulation, de contrôle démocratique n'a pas de sens et où les algorithmes des réseaux sociaux ne sont pas neutres.       Un projet "inquiétant » , même si c'est largement mythique, voire partisan.   "... Il faut bien comprendre qu'il existe deux conceptions de la liberté d'expression. La première, plutôt américaine, est radicale : la liberté est au-dessus de tout, ce qui signifie que tout point de vue, quel qu'il soit, peut être exprimé dans l'espace public. Y compris, donc, un point de vue raciste, xénophobe, antisémite ou la diffusion d'une fake news. La deuxième conception, plutôt européenne et française, est qu'il y a des limites légales à ce qu'on peut dire dans l'espace public.  La plupart des patrons des entreprises de la tech américaine, y compris Jack Dorsey [le fondateur et premier CEO de Twitter, qui a quitté la direction fin 2021, Ndlr] pensent que la liberté d'expression doit être totale. C'est pour cela qu'ils combattent l'idée que les réseaux sociaux sont des médias responsables des contenus qu'ils diffusent, et qu'ils se montrent si réticents à les modérer. Mark Zuckerberg [le fondateur et patron de Meta qui comprend Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, Ndlr], Jack Dorsey, ou encore les dirigeants de Google/YouTube, estiment que leur plateforme est un outil technique avant tout. Pour eux, leur rôle est simplement de mettre en relation les utilisateurs, grâce à des algorithmes qui mettent en avant des contenus liés à leurs centres d'intérêts...."                                                                                Le touche-à-tout ne manque pas d'ambitions, comme certains rêveurs californiens: il veut s'envoler vers les cieux du transhumanisme, refonder l'humanité en modifiant ses capacités cérébrales. Rien que ça!...Souriez, vous êtes (presque) sauvés!.. 😎 ____________



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