jeudi 30 novembre 2023

Astucieux

     Et très simple!

   En vue des  folies à venir....

Varia

__  Dérive

__ Tragédies

__ Freinage

__ Enfin!

__ Inattendu         

__ Surveillance

__ Arméniens

__ Le retour

__ Après Orpéa

__ Réindustrialier?

__ Affaire sérieuse

__ Tout s'éclaire (?)

__ Marche arrière

__ Crise allemande

__ Guerre démographique

__ Guerre des clans

__ Relire Hayek

__ Palestine en souffrance

                                  Sorties de crise?...       _________________________________

mercredi 29 novembre 2023

Tous amis?

 Vrais ou faux?

      Pas tous copains....                _______________________________________

L'ami incontournable

Echec de la solution militaire.

      L'auteure québecoise de La Stratégie du choc s'exprime sur le conflit proche- oriental:                         Elle le souligne avec force:  La solution ne sera pas militaire dans le conflit actuel. Sous peine d'embrasement incontrôlable.

       ___Les USA sont, depuis le début, des partenaires privilégiés de l'Etat d'Israël. Malgré des pressions et des tensions passagères. Des relations spéciales se sont installées et l'aide économique et militaire est profonde et durable.  C'est pour cela que l'on peut attendre de Washington qu'il pèse d'un poids spécial sur la politique de Tel Aviv et sur le dossier épineux de la constitution de deux Etats, objectif toujours proclamé, mais devenu dans les faits de moins en moins crédible, surtout avec le développement de l'extrême-droitisation du Likoud en Israël. En tenant compte du lobbysme pro-israêlien aux USA, très actif,  où l'AIPAC a toujours pignon sur rue. L'aide US est considérable. Mais des signes montrent que de plus en plus de jeunes Juifs américains ne sont en phase avec la ligne officielle du pays.___ En tout cas, la position de l'oncle Sam sera décisive dans les temps qui viennent pour contraindre Israël( il en a les moyens) à respecter ses engagements et ses promesses, comme les multiples résolutions de l'ONU, à condition que les objectifs et intérêts à court terme dans la région soient mis de côté.                                     _______ Le papier d'un journaliste israëlien.__ Le point de vue de Dominique de Villepin. __ Voix dissidentes.__ Faits "divers" __ Divergences.________________


Point de vue:             « Concernant le Proche-Orient, la seule chose que le Congrès sache faire c’est d’augmenter l’aide à Israël. » M. Lee Hamilton, auteur de cette remarque, sait à quoi s’en tenir : il siège à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants et, comme presque tous ses collègues, vote cette aide sans discuter. Aujourd’hui, plus de 3 milliards de dollars par an sont alloués à Israël, sous forme de dons, à titre d’aide économique et militaire. Ce qui représente près du quart de l’aide américaine à l’étranger et correspond à 700 dollars par Israélien et par an (l’Afrique, à l’exception de l’Egypte, reçoit 2 dollars par personne et par an). L’économie israélienne dépend très largement de cette aide qui couvre le prix de presque toutes les importations du pays et lui permet de continuer à vivre avec le beurre, les canons et les magnétoscopes....                                                       En ces temps difficiles, la solidarité est un des remèdes. Il y a eu un rassemblement en faveur d’un cessez-le-feu et d’une aide humanitaire immédiate, organisé par Jewish Voice for Peace et If Not Now, deux organisations juives qui sont en quelque sorte l’autre lobby juif et qui apportent un point de vue beaucoup plus jeune et progressiste. Il s’agissait de la plus grande manifestation de solidarité avec les Palestiniens organisée par des Juifs dans l’histoire des États-Unis. Il y avait des milliers et des milliers de gens rassemblés devant le Congrès.   ____Mais ce qui a été plus important encore, c’est la désobéissance civile : cinq cents personnes se sont rendues dans la rotonde du Capitole et ont été arrêtées, parmi lesquelles de nombreux rabbins et beaucoup, beaucoup de jeunes gens. Il s’agissait d’une véritable démonstration de solidarité. Le message en était : « Chaque vie est précieuse. » Il s’agissait véritablement d’un message de rejet total des attaques ciblées contre les civils, quel que soit l’endroit où ils vivent. Il ne s’agissait pas de ce double langage que l’on entend au Congrès, à savoir : « C’est l’horreur absolue quand les civils israéliens sont pris pour cible (oui, je suis d’accord avec ça), mais bombardez-les sans aucune distinction s’il s’agit de Palestiniens. » Je crois vraiment que c’était un jour historique. Ce fut un honneur pour moi d’y assister.____Il s’agissait également de soutenir une résolution de cessez-le-feu déposée par la Représentante Cori Bush [Démocrate Montana], mais signée par de nombreux autres membres de ce que l’on appelle le Squad [The Squad est le nom informel d’un groupe composé à l’origine de quatre femmes démocrates élues aux élections de 2018 à la Chambre des représentants des États-Unis, ils sont actuellement 8, 6 femmes et 2 hommes]. J’ai également consacré beaucoup de temps à des réunions avec différents membres du Congrès pour tenter d’obtenir l’adhésion d’un plus grand nombre à cette résolution de cessez-le-feu, ce qui a permis d’obtenir davantage de signatures. La pression a donc vraiment porté ses fruits. Mais c’est encore trop peu. Et l’appel à verser le sang est très, très fort ici. Ce fut une journée riche en émotions.....Cette année, 250 Palestiniens ont été tués, majoritairement en Cisjordanie, en raison de décisions du gouvernement israélien et des attaques des colons. Les médias grand public n’en font pratiquement pas état et Washington n’émet pratiquement aucun commentaire à ce sujet. Et puis nous avons eu cette attaque absolument horrible lancée par le Hamas. Résultat, on nous montre, en boucle, la profonde humanité israélienne – on nous montre des parents longuement interviewés, qui témoignent avec émotion de qui étaient leurs enfants et de la douleur que représente leur perte. Ils ont fermé toutes les voies pacifiques possibles qui auraient permis aux Palestiniens de revendiquer politiquement leur liberté, alors même que la rhétorique politique israélienne devenait de plus en plus sauvagement anti-palestinienne.  Mais ce contraste avec le mépris total pour la vie des Palestiniens est franchement grotesque. Et cela s’est poursuivi même lorsqu’Israël commençait son assaut massif dans toute la bande de Gaza, alors que nous décrivons des bombardements aveugles de zones civiles. Nous parlons de crimes de guerre. Et pire encore, franchement, je pense que le mot « terrorisme » est celui qui vient à l’esprit.               Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de bombardements de Gaza par Israël auparavant, et lorsque les organisations de défense des droits humains mènent des enquêtes concernant ces bombardements, la conclusion à laquelle elles parviennent est qu’Israël s’est livré à des bombardements irresponsables, délibérés et aveugles, sur des zones civiles. Dans certains cas, y compris lors de la grande Marche du retour à Gaza en 2018, des tireurs d’élite israéliens visaient des journalistes, des médecins et des militants qui, de toute évidence, n’étaient pas armés. Le comportement d’Israël témoigne de son mépris pour la vie des Palestiniens.   Et pourtant, le narratif qui prévaut est que lorsque les Palestiniens tuent des civils, c’est parce qu’ils sont des monstres barbares. Et quand Israël le fait, « Oh, ça doit vraiment être un accident parce qu’Israël est bien trop gentil et civilisé pour faire cela intentionnellement. » Cette attitude traduit un niveau de racisme et de déshumanisation des Palestiniens qui, je pense, est très, très choquant pour beaucoup de téléspectateurs et, plus important encore que le seul impact émotionnel, cela nous empêche d’élaborer de meilleures politiques et de faire avancer les choses dans une meilleure voie parce que nous estimons qu’il existe une disparité fondamentale dans l’humanité des personnes des deux camps.  _____Parce qu’en fin de compte, au-delà de cette seule crise, je ne pense pas que nous trouverons une solution militaire à quoi que ce soit. Depuis de nombreuses décennies, Israël pense qu’il suffit de frapper les Palestiniens avec suffisamment de force, de les pressurer et de les confiner avec suffisamment de rigueur pour résoudre le problème, et qu’alors l’Etat d’Israël pourra vivre heureux à tout jamais. À maintes reprises, on a pu constater que cette approche ne fonctionnait pas. Elle ne fait qu’engendrer du côté palestinien le degré de désespoir qui conduit ensuite à une explosion comme celle à laquelle nous venons d’assister.____Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un changement d’approche de la part d’Israël. Cela ne peut se faire que si les Américains font pression pour que l’on accepte le fait que la seule véritable issue à cette situation est celle qui permet aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre protégés, en toute liberté et en toute sécurité. Cela implique de mettre fin au siège imposé par Israël – un système d’occupation et d’apartheid qui a rendu l’existence des Palestiniens complètement invivable....____ Je ne pense pas qu’une réponse militaire puisse s’attaquer à la racine de ce qui a conduit à ces attaques. Je pense qu’Israël crée chaque jour davantage de « terroristes ». J’étais à Gaza en 2008. J’ai rencontré beaucoup de petits enfants dans les ruines. J’ai rencontré des enfants dont les corps avaient été brûlés par du phosphore blanc. Ce sont les jeunes gens d’aujourd’hui. J’ai vu la même chose en Irak après l’invasion. Je pense que les Palestiniens ont un droit – que les peuples sous occupation ont un droit – le droit à la résistance armée, tant que les civils ne sont pas pris pour cible, parce que cela viole les Conventions de Genève, qui sont l’héritage de la Seconde Guerre mondiale. Je ne pense pas qu’une réponse militaire puisse s’attaquer de quelque manière que ce soit à la racine de ce qui a conduit à ces attaques. Nous disposons d’une législation internationale qui est l’un des héritages de l’Holocauste et des autres horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Or, à l’heure actuelle, les responsables israéliens passent à la télévision et balaient tout cela d’un haussement d’épaules. On ne peut pas ignorer le droit international le matin et l’invoquer l’après-midi lorsque c’est Israël qui viole le droit international. Je parle toute la journée des crimes de guerre commis par Israël. Mais le problème avec les crimes de guerre, c’est qu’il faut appliquer les normes, quelle que soit la personne qui les viole. Il ne s’agit pas de dire : « De mon côté tout va bien. Et de ton côté ça ne va pas. » Ce n’est pas comme cela que ça marche.  Nous vivons une période vraiment périlleuse. Mais aujourd’hui, nous regrettons tous notre réaction aux attentats du 11 septembre, n’est-ce pas ? Car, en fin de compte, il s’agissait d’actes criminels auxquels nous aurions pu répondre simplement en les considérant comme des actes criminels et non en menant ces guerres massives qui n’en finissent pas, même si nos gouvernements refusent encore de l’admettre.   Je pense que nous sommes en train de répéter les mêmes erreurs. Je pense aussi qu’à l’instar du 11 septembre, alors que certains membres de l’administration de George W. Bush avaient un projet complet pour redessiner la carte du Moyen-Orient, ils ont saisi leur chance. Nous devons nous en souvenir et penser à des gens comme Benjamin Netanyahu, qui dirige un gouvernement d’extrême droite, qui a ouvertement épousé des principes génocidaires et qui a dit qu’il ne voulait plus s’occuper de Gaza. En fait, ils appellent à un nettoyage ethnique. Ils veulent s’emparer de toute la Cisjordanie, et c’est le moment ou jamais.....De nombreux membres du Congrès m’ont dit aujourd’hui qu’un « cessez-le-feu » était désormais considéré comme toxique. Il est considéré comme une absence de « soutien à Israël ». Et j’ai vu beaucoup de pancartes dans les couloirs qui disaient « Soutenez Israël », ce qui est synonyme de chèque en blanc. Les États-Unis ont fait la même chose après le 11 septembre. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes ! C’est tout simplement un pur test de loyauté.   C’est scandaleux, car ces membres du Congrès américain ne devraient pas soutenir Israël si cela veut dire qu’il n’est mis aucune condition quant aux armes utilisées ou à l’aide éventuelle. Ils devraient se ranger du côté du droit international. La question est donc de savoir comment cela a pu se produire si rapidement.   Je pense que ce que le gouvernement israélien a fait très habilement et très rapidement, c’est de prendre un crime de guerre et de le décrire systématiquement et dès le départ comme un crime de haine, comme étant l’attaque la plus meurtrière contre les Juifs depuis l’Holocauste et les pogroms.  Il ne s’agit pas de minimiser. Je pense que les crimes de guerre sont extrêmement graves. Je pense que les massacres sont extrêmement graves. Mais ce n’est pas ainsi qu’ils ont été décrits. On les a sortis de tout contexte géopolitique et on les a intégré dans un narratif de traumatisme juif fondamental et d’antisémitisme dans le cadre duquel il est impossible, par nature, de raisonner. Je ne vois pas d’autre explication au fait que les gens ont si peur de ne pas se ranger du côté d’Israël. Et ça, c’est de la communication intelligente.                                              Je voudrais juste ajouter un autre élément qui, selon moi, joue un rôle, à savoir que les territoires occupés sont un laboratoire pour ce qu’Israël appelle « la sécurité sans la paix ». C’est la raison d’être des murs, des points de contrôle et du siège. En gros, il s’agit de dire : « Nous n’avons pas besoin de paix quand nous pouvons endiguer ».  Lorsque le Hamas franchit un poste de contrôle arabe, franchit un mur et inflige un tel nombre de pertes civiles, c’est tout le modèle qui échoue. Mais il ne s’agit pas seulement du modèle israélien. Toutes les puissances occidentales, et on peut y ajouter l’Inde, veulent la sécurité sans la paix. Que pensez-vous qu’il se passe à nos frontières ? Nous vivons dans un monde incroyablement inégal qui devient de plus en plus militarisé, de plus en plus surveillé – et une grande partie de cet arsenal, nous l’achetons à Israël. Je pense que cela explique aussi en partie la rapidité avec laquelle toutes les puissances occidentales sont venues affirmer que nous protégerions le dôme de fer. Nous sommes inquiets pour nos propres dômes de fer. Et il est utile d’élargir le débat au-delà d’Israël et de la Palestine.           _____Omar Baddar : Je pense que le deuxième aspect de la question réside dans la manière dont les Républicains utilisent constamment Israël comme un sujet de clivage pour contrer les Démocrates. Ces derniers ne cessent d’essayer de dire : « Non, non, non, nous ne sommes pas anti-Israël. » Les deux partis, dans l’ensemble, soutiennent massivement Israël, au point de dire : « Soutien inconditionnel, faites ce que vous voulez. » On est face à une situation qui a vu la politique israélienne s’orienter de plus en plus vers la droite. Elle est devenue de plus en plus extrême. On pourrait penser que cela briserait naturellement la dynamique aux États-Unis, mais ce n’est pas le cas.  Si les Nations unies tentent de voter contre [Israël], nous interviendrons et mettrons notre veto à chaque fois. Si les Palestiniens s’adressent à la Cour pénale internationale pour tenter d’obtenir que les responsables rendent des comptes, nous exercerons une pression énorme sur la Cour pénale pour qu’elle n’engage pas de poursuites contre les crimes de guerre israéliens. Ils ont fermé toutes les voies politiques pacifiques possibles qui auraient permis aux Palestiniens de revendiquer leur liberté, nous poussant vers un contexte de violence, tandis que la rhétorique politique israélienne est devenue de plus en plus droitière, brutalement anti-palestinienne – et pourtant les Démocrates ne cessent d’être eux aussi poussés de plus en plus vers la droite.  Et puis, quand un incident comme celui-ci se produit, ce n’est pas vraiment une surprise si nous nous retrouvons dans un climat politique dans lequel tout le monde va s’aligner. Même face à une rhétorique littéralement génocidaire et alors même que observons que des actions génocidaires ont commencé à Gaza, nous sommes coincés. Il est franchement exaspérant de s’apercevoir que la conscience politique américaine ne s’éveille pas à un moment comme celui-ci pour dire : « Ralentissez, nous comprenons bien que c’est quelque chose d’énorme. C’est vraiment horrible. Mais priver un million d’enfants de nourriture, de carburant et d’eau n’est pas acceptable. » Cela devrait être un principe incontournable, or il semble bien faire défaut à notre establishment politique.  Je pense que le climat est extrêmement inquiétant et je suis très reconnaissante à des groupes comme If Not Now et Jewish Voice for Peace qui ont donné une voix à ceux qui n’en ont pas et qui sont intervenus. Ce sont des juifs américains progressistes qui disent : « N’instrumentalisez pas notre douleur pour la transformer en arme pour commettre des crimes contre d’autres populations. » C’est ce message qui, je l’espère, réveillera l’establishment politique américain et l’amènera à comprendre que la trajectoire actuelle est profondément moche et inquiétante et qu’elle nous mènera à un désastre total....."   [Souligné par moi]

mardi 28 novembre 2023

Point d'histoire

.Souvent méconnu

                      Comment la France, comme les Américains et ls Soviétiques ont recruté des ingénieurs allemands, souvent nazis, à partir de 1945.

   

Une récupération "profitable"

Sans toujours grands scrupules

Une reconversion cachée

Notamment à Vernon

On peut suivre sur LCP ...

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Le grand mythe

Un vieux fantasme, toujours recyclé

                              Il n'est pas nouveau. Il revient périodiquement, le thème du grand remplacement, cher à R.Camus, mais actualisé par E.Zemmour, qui ne cesse de mettre en garde, non sans arrière-pensée sur le fait, selon lui évident, que  « Nous vivons depuis trente ans une invasion, une colonisation, qui entraîne une conflagration »,(C à vous en septembre 2016).   On mise par là sur la peur, dans un contexte de débat souvent faussé sur l'immigration et d'extrême-droitisation de la société. Une banalisation qui n'est pas sans effet en période de crise, dont on connaît bien des antécédents. On en connaît de bien tragiques. Depuis Drumont et Barrès, les choses n'ont guère changé.   


                                                                       "..La. 
théorie du « grand remplacement » aurait pu rester un fantasme d’extrême droite d’autant plus honteux à exprimer qu’il se révèle meurtrier. Suggérant que le peuple français « natif » serait en voie d’effacement par une population arabo-musulmane, le slogan s’est cependant fait une place au cœur du débat politique français. 

Lors des primaires organisées par Les Républicains (LR) en 2021 en vue de l’élection présidentielle, Éric Ciotti n’a pas hésité à le reprendre à son compte. Durant la campagne elle-même, c’est un de ses propagandistes les plus zélés, . .."                                                                               Hélas! le racisme ne se cache plus. ___ Trouver enfin le bon diagnostic_____         ______________                                                                                                               

La...LA théorie du « grand remplacement » aurait pu rester un fantasme d’extrême droite d’autant plus honteux à exprimer qu’il se révèle meurtrier. Suggérant que le peuple français « natif » serait en voie d’effacement par une population arabo-musulmane, le slogan s’est cependant fait une place au cœur du débat politique français.    Lors des primaires organisées par Les Républicains (LR) en 2021 en vue de l’élection présidentielle, Éric Ciotti n’a pas hésité à le reprendre à son compte. Durant la campagne elle-même, c’est un de ses propagandistes les plus zélés, Éric Zemmour, polémiste devenu candidat pour le parti Reconquête, qui a cherché à l’imposer comme un enjeu du

L " La théorie du « grand remplacement » aurait pu rester un fantasme d’extrême droite d’autant plus honteux à exprimer qu’il se révèle meurtrier. Suggérant que le peuple français « natif » serait en voie d’effacement par une population arabo-musulmane, le slogan s’est cependant fait une place au cœur du débat politique français.   Lors des primaires organisées par Les Républicains (LR) en 2021 en vue de l’élection présidentielle, Éric Ciotti n’a pas hésité à le reprendre à son compte. Durant la campagne elle-même, c’est un de ses propagandistes les plus zélés, Éric Zemmour, polémiste devenu candidat pour le parti Reconquête, qui a cherché à l’imposer comme un enjeu du scrutin.  C’est pour décrire « la normalisation d’une idée folle », en identifiant ses agents et en examinant leur argumentation, qu’Alain Roy, directeur de la revue littéraire L’Inconvénient au Québec, a publié Les Déclinistes (Les Éditions écosociété, 2023).___ Ce spécialiste de littérature français, qui vit à Montréal, passe en revue les ouvrages de Renaud Camus, Alain Finkielkraut, Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté, Michel Houellebecq et Michel Onfray. « Chacun à sa façon, écrit-il, ces livres véhiculent le message catastrophiste et islamophobe qui sous-tend la théorie du grand remplacement. »... Le Suicide français (Albin Michel, 2014) d’Éric Zemmour. Quarante chapitres déclinent l’idée d’un sabordage de la nation française depuis Mai-68. Mais dans le livre, beaucoup de fragments font l’analyse d’un recul de la France sur l’échiquier mondial en remontant au XVIIIe siècle, ou à la guerre froide, ou à la réunification de l’Allemagne… Autant de phénomènes qui n’ont rien à voir avec Mai-68. Au fond, Zemmour lui-même présente des arguments contraires à sa thèse, sans le remarquer et sans en tirer aucune conséquence : ça laisse pa____Il est aisé de démonter la théorie du « grand remplacement », ne serait-ce que sur le plan démographique. Comment ses colporteurs s’arrangent-ils avec les faits ?Les données sont tout simplement balayées du revers de la main. La chose est particulièrement manifeste chez Renaud Camus, selon qui il faut se fier à ce que nos yeux voient de la réalité. C’est absurde : on ne peut pas voir 67 millions de Français, on ne peut pas se promener dans toutes les rues de France. Camus et les autres se situent sur le terrain de la post-vérité. Idée déjà ancienne:  "...Le fantasme d'une "submersion migratoire" est plus ancien que les écrits de Renaud Camus. Il est déjà très présent à la fin du XIXe siècle dans les courants nationalistes et antisémites. En 1886, dans La France juive, le journaliste d'extrême droite Edouard Drumont évoque une "véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime, mais cohésive", rappelle Le Monde (article abonnés).  Le chantre du nationalisme français, Maurice Barrès, répand de son côté l'idée selon laquelle "l'immigration juive va modifier la substance même du peuple français", explique à franceinfo le politologue Jean-Yves Camus, codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean-Jaurès. Si Maurice Barrès n'utilise pas l'expression "grand remplacement", il évoque en 1900 dans un article, "l'envahissement de notre territoire et de notre sang par des éléments étrangers qui aspirent à soumettre les éléments nationaux".   La notion d'un changement de population prend surtout de l'ampleur après la Seconde Guerre mondiale "dans des cercles néonazis", rappelle Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extrême droite. Des groupes d'anciens Waffen-SS, dont le Français René Binet, diffusent l'idée raciste d'une destruction de l'Europe "blanche" par l'arrivée d'immigrés venus d'Afrique. Au cours du XXIe siècle, les courants identitaires reprennent ces thèmes en "extrayant l'argumentaire antisémite pour le faire seulement mythe mobilisateur raciste et islamophobe", analyse Nicolas Lebourg dans un billet pour Mediap

lundi 27 novembre 2023

Les bonnes oeuvres

Du couple Drahi.

        Charité militaire et légéreté fiscale  Nul n'est parfait! _____


       Les voyages forment la jeunesse. Il faut bien vivre, tenir son rang! Et tenir la barre dans la tempête.    ________________

Black Friday

 Black is back!

Mimétisme marchand.et hameçonnage

                                       Il est souvent de bon ton, surtout en certaines périodes, comme celle du Black Friday, de fustiger le consumérisme parfois débridé de nos sociétés. Or, il faut introduire ici des distinctions et des nuances. Quelle type de consommation? Consommation pour qui? A-t-elle son sens en elle-même ou n'est-elle pas d'abord l'effet d'un certain type de production? Un effet et non pas une cause. Comme le remarquait un intervenant sur la Cinq hier soir, c'est la production qui crée les besoins, qui sophistique à l'infini ceux qui sont naturels et nécessaires, qui en invente sans cesse de nouveaux par des incitations largement inconscientes, comme le préconisait déjà Bernays à son époque, à l'aube de l'American Way of live. Le marketing (même vert), sans cesse renouvelé) en est devenu  le moteur de fonctionnement. La jouissance et la frustration permanente sont les ficelles du système, dans une optique uniquement court-termiste. L'aboutissement: une sous-citoyenneté infantilisée, une solidarité en miettes, des générations du tout-à-l'ego.                                                                                                               ______C'est le temps de la fièvre acheteuse, habilement créée par le système et les médias à son service. Si certains peinent à terminer leurs mois et comptent leur derniers euros, d'autres se laissent happer par le fièvre acheteuse. Acheter pour exister, c'est ce à quoi nous pousse un système productif et ses relais marchands. Je consomme, donc je suis. Tout nous pousse à trouver le sens de notre vie dans l'acte marchand et dans la différenciation sociale qu'il confère: consommer, c'est se distinguer. Pas seulement pour les voitures et les objets aussi luxueux qu'inutiles. L'image de soi en dépend. Le narcissisme est fondateur. C'est le rush, annonciateur de futures ruées frénétiques.

    Les centres commerciaux préparent l'ambiance, chauffe le public (favorisé, surtout), en vue du grand Noël des superprofits.   Amazon a ouvert le bal. Les autres suivent par mimétisme marchand.                             Mon grand-père paysan, qui vivait presque en autarcie, consommait très peu, dans les rares magasins du village ou de la ville voisine. Un costume pouvait durer quasiment une vie, comme une paire de chaussures neuves, qu'on faisait réparer régulièrement. En dehors de cela, quelques biens de consommation courante qu'on ne produisait pas à la ferme.

      Avec le capitalisme marchand, devenu hypertrophié, à partir des années 70, nous sommes entrés dans un ère de consommation généralisée, voire d'hyper-consommation. L'acte d'achat est devenu central dans beaucoup de vies, sans relief ni idéal, voire désespérées, permettant d'oublier, dans des temps considérés comme forts, d'excitation fiévreuse. la banalisation de la vie.
    Acheter, toujours acheter est devenu un leitmotiv, qui finit par envahir les vies jusqu'à la saturation, du moins pour les plus favorisés. On prépare les futures orgies de Noël.
    L'acte d'achat est devenu souvent une fin en soi, les vrai besoins étant passés au second plan, comme les plaisirs authentiques et simples et la satisfaction étant toujours compromise dans une fuite en avant qui n'a plus de sens..

    Cette hyperconsommation a ses temps forts, comme le jour du Black Friday, où les promotions réelles ou factices attirent le chaland, donnant aux prix une valeur de plus en plus problématique.
    C'est la chasse individualiste à la promo, devenue facticement une urgence. Y aller avant les autres ou contre les autres s'il le faut. Les fauves sont lâchés.
   Les valeurs consuméristes ont pris le dessus, stimulées par une publicité de plus en plus habile et persuasive. Bernays avait ouvert la voie.
   Le mimétisme marchant, prenant parfois des formes extravagantes, finit par miner les existences en tuant le désir.

  Les "vedettes" ouvrent le bal par leurs folles dépenses, qui renforcent les frustrations.
    C'est le piège, la drogue dure, qui peut miner une vie.
 C'est une fuite en avant illusoire, mettant en péril les conditions de survie de notre planète.
   La dictature des consommateurs qui répond à celles des producteurs et des marchands, qui ont toujours un temps d'avance, n'est pas sans conséquences sur notre futur proche.
   Mais qui s'en soucie?
Certains font de la résistance et réfléchissent à une vie juste raisonnable, frugale même, mettant en accord leur vie et leurs principes. dans une consommation responsable Ils sont trop   minoritaires encore.
  Le mythe du client-roi a la vie dure.
       Et le citoyen dans tout cela, dans l'ère de l'individualisme engendré par les marchands d'illusions?

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dimanche 26 novembre 2023

Manque de savoir-vivre

   Pas gêné!... Abimer une belle chaise du salon!😠

                                                            _______________

Vu de haut

__ Hallucinant!

__ Et les règles?

__ Grand écart

__ L'avenir?

__ Défiscalisation           

__ Morne plaine

__ Gros doute

__ On attend

__ Lithium chez nous

__ Alzheimer: causes?.

__ Paralysie israëlienne

__ Complexité gazaouie

__ Autre réalité

                      ______ Revue de presse  ____

                                                                       _______Mieux vaut en rire...(!)

samedi 25 novembre 2023

Espoirs et désespoirs israëliens

                A l'heure où Bibi sape les derniers fondements démocratiques du pays, en donnant la parole à ceux qui déclarent que les Palestiniens n'existent pas, en engageant le pays dans une tragique impasse...


....Certains résistent encore par la plume ou l'action, en Cisjordanie ou ailleurs: un rabbin s'obstine, la presse critique est menacée, Zeruya Shalev dit son désarroi, une victime surmonte la soif de vengeance...et Barnavi ouvre une porte( symbolique).      ______________________

IA:un vrai tournant?

Gros remous  dans le secteur de l'IA 

          Ou tempête dans un verre d'eau? En en attendant d'autres, toujours hautement commerciales.

         La recherche dans le domaine très prometteur de l'IA et de ChapGPT, qui part en flèche, est mise met en  émoi le petit monde de la Silicon Valley    . La liste des limites, des biais et des dangers de l'IA, dans certains domaines d'application,  commence à être mieux connue. Les risques sont mieux cernés, même en haut-lieu. C'est déjà ça. La crise en cours pose même des problèmes inédits. Les usages malveillants de ce nouvel outil en plein développement, dans les domaines les plus variés, commencent à être clairement dénoncés.    Un régulation à le hauteur des enjeux est expressément  demandée. Mais il ne suffit pas de le dire. Il faut légiférer, avant qu'il ne soit trop tard. C'est dire que le problème ne peut pas être que technique, mais est clairement politique, comme le fait savoir Bruxelles, par la voix de Thierry Lebreton.  Affaire à suivre. La guerre est déclarée, le business étant au coeur de la logique du système et de la concurrence féroce. 


                                                                                                                           "... Le succès foudroyant de Chat GTP  et la montée en puissance en accéléré d’autres technologies ont convaincu un grand nombre de groupes high tech que cette période est révolue. Tous souhaitent avancer au plus vite dans la phase industrielle, dans le développement de masse, sur tous les terrains, de ces technologies. Sans se préoccuper des dégâts ni des effets pervers qu’elles peuvent causer dans les sociétés. Mais la mainmise de facto de Microsoft sur une des sociétés les plus avancées de ce secteur ne pas va être sans conséquence. Les géants du numérique n’ont guère envie de laisser le champ libre à leur concurrent au risque de lui assurer une domination comparable à celle qu’il avait aux premiers temps de l’informatique avec le système d’exploitation Dos. Et ils ont toutes les ressources financières pour s’y opposer. Déjà Google ambitionne – comme OpenAI d’ailleurs – de concevoir une puissance de calcul, trouver les technologies qui pourront concevoir, fabriquer, exécuter, contrôler sans intervention humaine. Plus que jamais, les milliards vont commander. [Martine Orange]                                                                                             ______  Les propos de Asma Mhalla méritent d'être entendus sur ce sujet.                                                                                                                                                                      Protéger les créateurs
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vendredi 24 novembre 2023

Folie du monde

Faut-il le dire avec Shakespeare ?...

             Dans Hamlet:   " Une histoire racontée par un idiot, pleine de fureur et de bruit, et qui ne signifie rien."...

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LEROY LADURIE est parti

 Emmanuel nous a quittés

                 Mais son oeuvre reste Il a beaucoup compté dans ma formation, ce pionnier, ce défricheur, parfois loin des sentiers battus.         L'histoire des hommes et celle du climat sont indissociables, sur le long terme surtout. Il est bon aujourd'hui de le rappeler.                                                                                              Il a fallu du temps pour prendre conscience de ce qu'il est convenu d'appeler "l'urgence climatique", devenue aujourd'hui  un impératif catégorique, malgré quelques dénégations individuelles à la Trump et de ses acolytes conservateurs et affairistes, malgré les inerties des institutions internationales et les doutes entretenus sciemment par les grands groupes industriels. On commence à mieux faire la différence entre les modifications climatiques, classiques et normales, sur le court terme et les grandes tendances actuelles, s'inscrivant dans un temps relativement court, dans celui du développement industriel surtout depuis deux cents ans.   On prend de mieux en mieux conscience surtout, que notre histoire et ces évolutions climatiques sont intriquées profondément, parfois sur le court terme. Surtout depuis les études de l'historien Leroy Ladurie, qui a ouvert la voie de manière très documentée..   


                                                                              L'étude approfondie de différentes époques historiques montre l'importance de transformations climatiques sur le long terme surtout.   Longtemps on les a dissociées. L'événementiel et les modifications climatiques longues ou ponctuelles ne semblaient ne rien avoir en commun. Comme si on avait affaire à deux aspects différents, deux dimensions hétérogènes. On parlait du temps occasionnellement, en passant, comme si le problème du climat, du moins sur la longue durée, était réservé aux seuls climatologues. Les deux dimensions suivaient des chemins parallèles.     Or, peut-on comprendre une bonne partie de la préhistoire sans recourir à l'éclairage climatique: les migrations africano-européennes, les premières apparitions de l'agriculture après la dernière glaciation, le "petit âge glaciaire" après le réchauffement global en Europe au tout début du Moyen-Age; sans compter les aventures historiques qui tournent court, faute de prévision de certains aspects climatiques, comme l'aventure napoléonienne mise en échec par l'hiver russe et plus tard, la déroute nazie aux portes de Moscou?  Le "général hiver" avait tranché..                     _____Aujourd'hui la question du climat nous saute cruellement à la figure. Par une prise de conscience tardive, nous obligeant à des choix douloureux au vu des impacts majeurs de la "course au progrès" sur le milieu naturel. C'est une forme de sidération qui nous affecte devant le grand basculement qui nous attend, dans une incertitude souvent paralysante. Que sera notre histoire demain, quelle géopolitique nouvelle se prépare?,...Nous sommes au seuil de grandes mutations, à n'en pas douter.    L'homme et le climat sont des partenaires indissociables, pour le meilleur ou pour le pire. Ce n'est pas un problème à courte vue de météo. Ce n'est pas seulement et surtout une question de cadre de vie, mais de vie tout court, de conditions matérielles d'existence (ressources alimentaires, environnement thermique vital...)

              A première vue donc, on voit mal ce que le climat a à voir avec le déroulement de l'histoire et particulièrement avec le déclenchements de conflits.   Les vicissitudes météorologiques ont tout à voir avec la nature tandis que les événements historiques  semblent ne relever que de la volonté, des désirs, des passions humaines et des concours de circonstances.
  Mais ces deux aspects du réel ont plus de rapports qu'on ne le croit.
                        La nouvelle histoire, depuis Braudel, a mis l'accent progressivement sur les interactions entre nature et histoire, notamment Leroy Ladurie.
  On a émis et confirmé l'hypothèse de l'importance d'un phénomène climatique majeur comme un des éléments déclencheurs de la Révolution Française. 
 L'historien du climat ne s'intéresse pas seulement au climat mais à ses conséquences humaines. Les aléas climatiques ont souvent des incidences sur l'histoire des hommes. Pour remonter aux origines africaines, cela relève de l'évidence.
  Les émeutes de la faim des dernières années  sont multicausales. Mais les variations aberrantes des marchés ne sont pas seules en cause..
     La climatologie donne des lumières, mais qui ne peuvent pas être suffisantes, quand elles interviennent.
Pas de causalité directe, mais des corrélations parfois évidentes
    Le climat ne peut être considéré comme une cause mécanique, uniquement déterminante, mais comme une donnée incontournable pour comprendre certains changements de fond, par exemple au niveau de l'agriculture et des habitudes alimentaires, donc des progrès futurs, mais aussi des événements qui ont changé le cours des choses , comme le passage des Huns sur le Rhin gelé ou la défaite de l'armée allemande confrontée à l'hiver russe...
_________          Dans le cas syrien, des études récentes ont montré, pour expliquer en partie la naissance du conflit syrien, que:
      Entre 2006 et 2011, la Syrie a connu la plus longue sécheresse et la plus importante perte de récoltes jamais enregistrée depuis les premières civilisations du Croissant fertile . Au total, sur les vingt-deux millions d’habitants que comptait alors le pays, près d’un million et demi ont été touchés par la désertification , ce qui a provoqué des migrations massives de fermiers, d’éleveurs et de leurs familles vers les villes . Cet exode a attisé les tensions provoquées par l’afflux de réfugiés irakiens qui avait suivi l’invasion américaine de 2003. Pendant des décennies, le régime baasiste de Damas a négligé les richesses naturelles du pays, subventionné des cultures de blé et de coton nécessitant beaucoup d’eau et encouragé des techniques d’irrigation inefficaces. Surpâturage et hausse démographique ont renforcé le processus. Les ressources hydriques ont chuté de moitié entre 2002 et 2008. 
L’effondrement du système agricole syrien résulte d’un jeu complexe de facteurs dont le changement climatique, une mauvaise gestion des ressources naturelles et la dynamique démographique....      _________