...Et de légendes
Une longue histoire, à poursuivre.
Qu'il reste encore largement à écrire ou à réécrire
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
...Et de légendes
Une longue histoire, à poursuivre.
Qu'il reste encore largement à écrire ou à réécrire
Cette dette dont on nous parle
Presque tous les hommes, politiques en tête, certains économistes du sérail unissent leur voix à des fins d'avertissement prenant parfois des accents tragiques: il y aurait le feu à la maison. On dramatise à souhait. Certains diront: pour susciter la crainte et la préparation des esprits à des mesures drastiques, les accablant de chiffres que nul ne peur vérifier. Il y a sans doute de cela, dans une certaine mesure. Que notre balance commerciale soit très déficitaire, on s'en doutait, les efforts de réindustrialisation n'ont pas étés à la hauteur, quoique constamment promis. Et nous sommes, comme beaucoup de pays européens, dans une phase dépressive en matière de production et d'exportation. La "mondialisation heureuse" des gourous de l'économie d'une époque n'est plus d'actualité.
______ Comme disait Mr Raffarin, qui mélangeait tout « Moi, j’ai des idées simples (…) c’est de la bonne gestion de père de famille, c’est cela qu’il faut faire. Moi je suis tout à fait favorable à ce que nous puissions, très rapidement, réduire les déficits" Cette référence aux « règles de bon père de famille » a été reprise par Sarkozy lors de la discussion du budget 2005.Pourtant, ce raisonnement apparemment irréfutable est un tissu d’absurdités et de contresens.( M.Husson)-"Il convient de ne pas confondre l’endettement des administrations avec celui du pays pris dans son ensemble : la dette publique n’est pas la dette de la France. La richesse nationale totale comprend les actifs non financiers (biens fonciers, immobiliers, équipements, etc.) détenus par l’ensemble des agents publics et privés, qui représentaient plus de six fois le PIB en 2006, contre quatre fois en 1993. Il faut y ajouter les avoirs nets sur l’étranger (c’est-à-dire la somme de toutes les créances privées et publiques sur l’étranger, moins celles détenues par les agents non résidents sur notre économie), lesquels représentaient 6 % du PIB en 2006. Au total, notre pays n’est donc pas endetté vis-à-vis de l’étranger. Comme le notent Creel et Sterdyniak, « la France consomme nettement moins qu’elle produit et ne vit pas “à crédit”.."_________________Dette publique : la France est-elle en faillite?"...L'essentiel pour juger de la soutenabilité d'une dette, c'est la capacité d'épargne du pays, qui signifie la capacité d'accumulation de richesses par un pays. Or il se trouve que lorsqu'on raisonne selon cette variable de solvabilité, la capacité de l'épargne de la France (20 %) est beaucoup plus élevée que la capacité d'épargne anglaise ou américaine, qui sont inférieures à 10 %.Donc déclarer la France en faillite, compte tenu de son taux d'épargne, serait déclarer la faillite de l'ensemble des pays riches de la planète, qui ont généralement une dette publique au moins aussi importante, et une capacité d'épargne moyenne plus faible..______________________
- Faut-il avoir peur de la dette publique ?:Il a osé
Sans même que ce soit relevé, encore moins contesté.
Le fils de N. Sarkozy fait l'apologie en direct de crimes de guerre sur LCI (ICI). Sans aucune nuances, ni surtout d'empathie minimale concernant les victimes civiles. Contrairement à une certaine presse israélienne (ou ici), concernant Gaza, et les propos de nombreux intellectuels et de journalistes juifs, comme Schiffer, , comme Burg (voir ici) ou Leibowitz et David Grossman, comme l'analyse périodiquement le quotidien Haaretz dans ses colonnes, ou comme le dit Orly Noy.... ___ Voir aussi ___
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Un lobbying pas comme les autres
C'est plus que du lobbying. Ce n'est pas la première fois que des tentatives de décrédibilisation s'efforcent de semer le doute et de répandre la critique sur des sites dits d'informations ou d'alertes qui remettent en cause certains intérêts douteux bien établis et rentables. Comme la plate-forme américaine privée Bonus Eventus qui "a accumulé et partagé des informations personnelles sur des scientifiques et des militants critiques des OGM ou des produits phytosanitaires pour mieux les décrédibiliser, dévoilent « Le Monde » et un collectif de médias.."
Terrible bilan
La guerre civile qui se déroule là-bas semble ne concerner que très peu de monde, surtout quand tous les regards sont tournés vers le Moyen-Orient. Le bilan de la guerre civile en cours est déjà dramatique. Après l'affaire du Darfour, qui n'est pas réglée, loin de là. "...Bien que le Darfour ait connu des périodes intermittentes de réduction de la violence ces dernières années, en particulier pendant la période où la mission conjointe ONU-Union africaine (MINUAD) opérait dans cette région agitée, la situation a pris une tournure drastique avec le déclenchement du conflit en avril 2023 entre les groupes paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) et les forces armées soudanaises. S’adressant au Conseil de sécurité en novembre, Martha Ama Akyaa Pobee, Sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, a déclaré que les hostilités s’étaient « intensifiées » et que le Soudan était « confronté à la convergence d’une calamité humanitaire qui s’aggrave et d’une crise catastrophique des droits de l’homme ».L’escalade de la violence dans la région du Darfour au Soudan fait craindre que les atrocités commises il y a vingt ans ne se reproduisent....De nombreux travailleurs humanitaires ont été tués au Darfour, tandis que d'autres travaillent dans des conditions extrêmement difficiles pour venir en aide aux civils. L'OCHA affirme que le Soudan représente la plus grande crise humanitaire au monde, mais le plan de réponse n’est financé qu’à 33%. Le bureau humanitaire a déclaré que sans plus de soutien, « des milliers de personnes.??" mourront »
___Une année de guerre déjà meurtrière, dans des affrontements ethniques à rebondissements. Les estimations sont effrayantes, dans ce pays depuis longtemps instable, objet de convoitises __ Mais qui s'en soucie?...
Ne nuit pas.
Surtout dans la morosité d'aujourd'hui.
Surtout quand cela vient de haut: «Si aujourd'hui notre niveau de dette est élevé, c'est parce que j'ai sauvé l'économie française» ! (BL)
_________________ Union?
__ Bédoins
__ Pollution
__ Censure
__ Recadrage
__ Impuissance
__ Amazonie
__ Irrecevable
__ Glissement__ Casse-tête
__ Conflits d'intérêts
__ Logique de guerre
__ Europe en panne
__ Marché des pesticides
__ Mots et manipulation ______________________________
Disproportionnée! C'est un euphémisme. La riposte israëlienne au Liban, aveugle et terriblement meurtrière, est en train de créer un nouveau désastre humain, mais aussi prépare les conditions de nouveaux affrontements au Moyen Orient. Une poudrière se met en place, où les responsabilités sont partagées, mais non dans les mêmes proportions. La montée des extrêmes de part et d'autre est de mauvaise augure mal de l'avenir. Comment réparer de telles déchirures, quand rien d'autre que des incantations vaines tiennent lieu de négociations.
Business au berceau
On attend des crèches qu'elles soient des endroits sûrs où les petits devraient être gardés avec attention, nourris, occupés, choyés. par un personnel bien formé à cet effet. Or, il y a un problème dans certains de ces lieux, notamment privés. C'est le journaliste Victor Castanet qui lève le voile sur certains dysfonctionnements où la rentabilité marque surtout la logique de fonctionnement. Les fonds d'investissement ont trouvé une manne de choix.
Il serait temps de ne pas singer les anglos-saxons. de la manière la plus ridicule qui soit, au sein même de nos institutions. "... La dernière étude d’Education First, publiée ce mois-ci, place la France à la 31ème place des pays maîtrisant l’anglais, derrière le Costa Rica, le Nigéria, l’Estonie et l’Argentine. Pas de quoi fanfaronner..."
Vidéo de l’humoriste Karim Duval sur le franglais.
"Publicité, ministères, grandes administrations, conseils régionaux… les anglicismes ont envahi tous les champs lexicaux. On est loin de l’injonction gaullienne intimant de stopper « l’emploi exclusif de l’anglo-saxon ». Quand Clairefontaine, marque bien connue des écoliers, vend son slogan « September is coming » tout en revendiquant son ancrage économique français, on se gratte la tête. Idem quand Roche Bobois évoque son « French art de vivre » ou Michelin son « motion for life ». À la tête du Conseil de l’éthique publicitaire, le sociologue Dominique Wolton s’agace du ridicule assorti à la prétention de certains slogans pour lesquels « il semble impossible de justifier le non-usage du français, particulièrement lorsque ceux-ci s’adressent aux Français et plus encore lorsqu’ils émanent d’entreprises hexagonales ». Malgré les efforts de la loi Toubon, qui fête ses 30 ans, les termes anglo-américains pullulent dans la publicité, le commerce et l’entreprise. Mais il y a plus grave. L’Académie française, qui a publié un rapport sur le sujet, désormais disponible en librairies – N’ayons pas peur de parler français (Plon) –, dénonce une présence massive et nouvelle du franglais dans « le langage des responsables des institutions » Une "modernisation" dérisoire
Les Français sont en train d'être "managés" rapidement , insidieusement. Sous prétexte de "modernisation". Cela ne date pas d'aujourd'hui et le phénomène restait dans des limites acceptables. Toutes les langues participent à des échanges linguistiques au cours de leur histoire, mais là on assiste actuellement à un mimétisme accéléré, généralisé, encouragé par le business ambiant et certaines élites américano-centrés, un tropisme étrange, qualifié de ridicule par ceux qui nous jugent, même sur les bords de l'Hudson. Ce n'est plus seulement: parlez-vous franglais? Tous doivent s'y mettre pour ne pas être jugés has been. Il suffit de parcourir les rues d'une ville pour s'apercevoir que les rues sont bourrées d'anglicismes plus ou moins douteux. Même Paul Bocuse s'y met allégrement. Mais où va-t-on?... L'anglomanie domine, au fur et à mesure que notre langue s'affaiblit, que son apprentissage se réduit. Le globish se répand à grande vitesse. Ce qui stupéfierait un Québecois. François 1er se retournerait dans sa tombe. Le Général aussi. Si encore on utilisait un anglais de bonne tenue, modérément, à l'égal des autres, même au sein du Conseil de l'Europe, ce serait un moindre mal, mais c'est tout le contraire qui se produit: un mauvais globish sans retenue et à tous propos fleurit dans tous les domaines, pas seulement commercial. Dans les aéroports, on comprendrait, mais dans le commerce de base notamment, c'est l'envahissement, voire la colonisation. Même chez mon coiffeur et mon chauffagiste... Le globish business est partout.. La loi Toubon, c'est pas tout bon. Les barrages symboliques ont cédé. Un dispositif qui a largement échoué dans la course à la mondialisation sans frein sous hégémonie anglo-saxonne. La loi linguistique du vainqueur s'est imposée, ou plutôt des sous-produits. Pourtant ce n'était pas inéluctable. Les résistances canadiennes le prouvent. ________ "....En 1994 cette loi était passée pour « protéger le patrimoine linguistique français ». Déjà, le Conseil Constitutionnel en avait limité la portée au service public. Vingt-sept ans après, elle est tellement inefficace que notre future carte d’identité sera bilingue, et le globish bourgeonne dans bien des communications de nos services publics, sans même parler du secteur privé. La France a donc besoin d’une nouvelle loi pour rétablir le français comme seule langue de communication de notre pays...." Globish is fun. Il est partout, même là où il n'a pas lieu d'être, et gagne du terrain tous les jours., cet anglais rétréci à quelques centaines de mots, qui est a mille lieues de la langue-mère, fine et complexe. Utile dans certains usages techniques et professionnels, il devient en dehors parfois du plus haut ridicule dans ses usages quotidiens de plus plus fréquents, se voulant sans doute une pratique de la plus haute modernité.
"... What did you expect ? », « what else ? », la gamme « make up » de l’Oréal : lentement, mais sûrement, la langue anglaise gagne du terrain sur notre territoire, dans tous les domaines. Slogan publicitaire, noms de produits ou de magasins, noms des films. A quand le coup d’arrêt ?
Il est sacrément paradoxal de constater que depuis le vote de la loi Toubon, insidieusement, mais sûrement, notre belle langue perd des parts de marché dans notre espace public national.
"..;Tout le problème vient du fait que cette progression, aussi certaine soit-elle, est lente, et donc peu spectaculaire. Pourtant, pour qui parvient à se souvenir de la situation d’il y a 20 ou 30 ans, la situation s’est largement dégradée. Nous allions faire nos courses dans des Atac ou des Champion, et non des Simply Market ou des Carrefour Market. Le nom des films était presque toujours traduit dans la langue de Molière. Relativement peu de produits avaient des noms aux consonances anglo-saxonnes.