Avec du blé
Quand la spéculation s'en mêle... ______________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
__ Duo
__ Serviteur
__ Préjugés
__ Limites
__ Huis-clos
__ Discutable
__ Complexité
__ Campagne
__ Détresse
__ Orbanisation
__ IA et guerre
__ Obsolescence
__ Exemplarité?
__ Minimisation
__ Grand bazar
__ Douche froide
__ Colère japonaise
__ Comités Théodule _________________________
Slow down!
Halte à la vitesse! La vitesse qui nous emporte. Celle qui nous agite, nous conditionne, nous stresse, nous enfièvre. Celle qui compromet notre rapport pacifié au présent. à nous- mêmes. L'injonction à la rapidité, au coeur de nos sociétés où aucun instant ne doit se perdre, finit par devenir toxique. Elle rompt le relatif équilibre avec nous-même, comme source d'insatisfaction permanente. "Rien ne sert de courir"...Il importe de se déconditionner à tout prix, au coeur de la frénésie ambiante, si nous tenons à quelques valeurs intimes. La lenteur fait gagner du temps. "Une sage lenteur a raison de la hâte" (Th. de Mégare
"Les seules vérités qui vaillent sont des vérités lentes" (E.Orsenna)Lever le pied, d'urgence!
C'est la règle aujourd'hui dans beaucoup de domaines, devenue une partie de nous-mêmes. Depuis le début de l'ère industrielle. Et cette course dont nous sommes victimes et acteurs à la fois est un cercle vicieux qui nous épuise. Victimes d'un système qui nous pousse à la performance d'une infinités de tâches que nous jugeons indispensables, même parfois dans nos loisirs, nous avons oublié ce qu'est la lenteur. Un autre rythme maîtrisé, pour une sagesse des pas comptés est à retrouver, favorable à la santé, aussi bien physique que mentale. Il y a urgence à ralentir. Sortir de la dictature de l'urgence. Changer de rythme. "La lenteur n’est pas un défaut de vitesse, mais bien plutôt le plus haut degré de résistance à un monde qui s’emballe et cherche à enrôler les hommes dans une course sans fin vers l’accélération."
La vitesse est devenue une dimension de plus en plus présente dans la vie quotidienne de nos concitoyens, à des degrés divers, toujours "pressés par le temps", les rythmes imposés par une vie trépidante, vivant montre en main. même dans les loisirs, où l'échappée psychologique hors des contraintes quotidiennes devient problématique, psychologiquement surtout.Un appétit sans mesure
C'est même une boulimie. Sur la voie d'un empire médiatique. Au service de l'extrême droite. Le groupe Hachette, au riche passé, tombe dans son escarcelle. Il fait partie des princes de la presse. Où s'arrêtera -t-il?...
Vers un basculement?
Dans quelques jours, ce peut être un grand virage aux USA, dans cette campagne électorale su particulière. Une grande crainte dans beaucoup d'esprits. Va-t-on vers le pire? Demolition Man va-t-il être réélu ou contester sa défaite et entraîner, en pire, un nouvel assaut du Capitole? Dans les deux cas de figure, les jours d'après sont redoutés. Les risques de guerre civile sont évoqués. "...Donald Trump a annoncé qu’une fois élu, il procéderait à des purges dans la fonction publique, licencierait tous ceux qui l’ont « trahi » en reconnaissant la victoire de Joe Biden en 2020, et les remplacerait par des fidèles dont la liste est déjà établie. Il a également affirmé qu’il « ne peut pas perdre ». Sous-entendu : il n’accepterait pas sa défaite. Verra-t-on ses partisans envahir les bureaux de vote, se lancer de nouveau à l’assaut du Capitole, mieux préparés cette fois pour affronter la police voire l’armée ? Dans ce pays où circulent près de 400 millions d’armes, où plusieurs présidents ont été assassinés, la question inquiète."
''Peu à peu, il devint impossible d’échanger avec quiconque
__ Toutoutax
__ Précariat__ Légalité?
__ Doute
__ Additifs
__ Censure
__ Risque
__ Suspect
__ Inégalités
__ Démographie
__ Catacombes
__ Survivalisme
__ Foot foutu?
__ Chers toutous
__ Santé mentale
__ Poste nourricière
__ Prévisions économiques
___ Les dires de Agnès __ Ça continue... L'OMS confirme._ Une "fracture mondiale"
Une guerre oubliée
Oubliée, mais importante
"...Bien que les forces soviétiques ne soient pas parvenues à traverser la défense finlandaise, ni l'Union soviétique ni la Finlande ne sont sortis du conflit indemnes. Les pertes soviétiques sur le front étaient énormes, et le prestige international du pays en a souffert. Pire encore, les capacités de combat de l'Armée rouge ont été remises en question, encourageant la prise de décision par Hitler de déclencher l'opération Barbarossa..." (Wiki)
La chute
Les pôôvres! Les voilà écartés peu à peu de l'espace politique. Provisoirement? Une chute de plus de 70% en deux ans. Après des années où ils avaient pignon sur l'Elysée et différents ministres. "...Dans le détail, le nombre de missions commandées par les ministères n’a en réalité que peu évolué : 4 682 en 2023, contre 4 854 en 2021. Mais leur coût moyen a sensiblement diminué, passant de 55 931 à 15 686 euros, et contribuant à alléger considérablement la facture pour les finances publiques.." Encore un effort! Nos ministres vont pouvoir commence à penser par eux-mêmes, sans aides externes, en faisant des économies... Il est proche le temps où l'Etat déléguait certaines de ses fonctions régaliennes. Comme si des hauts fonctionnaires n'étaient plus en capacité d'assumer certaines missions essentielles, dans certains domaines-clés comme la santé, l'éducation, etc..; faisant confiance au domaine privé, que l'on charge de gérer ou de mettre en place certaines réformes de fond, surtout dans ce contexte de crise à l'hôpital et à l'école, entre autres. Place à des cabinets de conseil, français mais surtout étrangers, chargés d'introduire de nouvelles méthodes managériales, supposées efficaces, sur le modèle des entreprises privées. Le gouvernent actuel a recouru maintes fois à ces cabinets, à grands frais, et continue à le faire, malgré les dénégations officielles, ce qui pose la question des rapports entre l'intérêt public et certains intérêts privés et met à mal la spécificité de l'intérêt général ainsi que la perméabilité actuelle de l'Etat aux méthodes et aux intérêts du monde des affaires. Le New public Management devient la règle. On pense notamment aux dérives de l'affaire Mackinsey, plusieurs fois pointées notamment par la presse et le Sénat. "...En France, ce nouveau processus ne commence véritablement que dans les années 1990 avec l’introduction des « cercles de qualité » et l’essor de « l’économie de la certification », par le biais d’acteurs divers qui contribuent à la lente légitimation du New Public Management. L’influence du sociologue des organisations Michel Crozier en amont de cette période est considérable, tant dans la presse qu’auprès des politiques. Il préconise – comme nous l’avons montré en étudiant son rapport corédigé avec Joji Watanuki et Samuel Huntington pour la Commission trilatérale – le « remplacement du technocrate par le consultant ». « Aujourd’hui encore, du ministère de l’Éducation nationale à Bercy en passant par le ministère de la Santé ou de la Justice, de grands projets ont été élaborées par ou avec des cabinets de conseil. »... L'Etat n'assume plus certaines de ses plus hautes fonctions. Manque de compétences ou plutôt recherche de solutions libérales, qui ont pourtant souvent montré leurs limites et leurs intérêts sonnant et trébuchant? Des "abus" reconnaît enfin B. Lemaire, manieur de litotes. Ils étaient partout, pendant longtemps, surtout sous le macronat. Sans doute oeuvrent-ils encore. Leurs "conseils" étaient bien loin d'être neutres, purement techniques. Quand on réfléchit sur un nouveau système scolaire ou hospitalier, il est sûr que les arrière-pensées ne sont pas absentes. Les enjeux sont énormes à ce niveau. Les dérives présidentielles ont déjà été dénoncées plusieurs fois. Même la très conservatrice Cour des Comptes s'y est mis. Comme le Sénat. Faute avouée....peut-elle être pardonnée? Notre Bruno a lâché le morceau: oui, il y a bien eu abus. L'Etat s'est déchargé de certaines de ses fonctions importantes en faisant confiance à des cabinets de conseil privés, qui ne travaillent pas pour rien et qui n'aiment guère être contrôlés, même dans des matières sensibles comme l'éducation ou la santé, voire plus...C'est une enquête du Sénat qui a officialisé les soupçons. Mais s'agit-il seulement d'"abus"? C'est le principe même de l'interférence du public et du privé qui est en question. Que deviennent les fonctions régaliennes quand des cabinets, dont le profit est le moteur, sont sollicités ainsi. C'est plus que de la négligence ou de la facilité, c'est une illustration (de plus) que l'intérêt général n'est plus une référence absolue, que l'Etat faillit, une forfaiture.
____ Le phénomène a duré, même après les critiques sénatoriales La consultocratie s'est prolongée. Depuis le temps que la pratique s'était installée! Il ne s'agissait pas seulement de conseils techniques occasionnels... Les Infiltrés, traite de la question plusieurs fois débattues de la place et du pouvoir des firmes de consulting (le plus souvent anglo-saxonnes) qui se sont immiscées au coeur de l'Etat et de beaucoup de ses administrations, surtout depuis les années 1990, dans les sillage des dogmes néolibéraux de R.Reagan et M.Thatcher, selon lesquels "l'Etat est le problème". Ce que les fonctionnaires de l'Etat français faisaient et savaient faire a été peu à peu délégué à des officines privées, même dans le domaine de la santé, pour repenser les normes et réorganiser la logique de la "gouvernance", plus proche de celle du domaine privé. Avec le souci prioritaire de l'efficacité à courte vue et de l'économie prétendue..alors que ces organismes privés sont grassement payés, pesant lourdement sur les finances publiques. "Depuis vingt ans les consultants se sont installés au cœur de l'État. Gestion de la pandémie, stratégie militaire, numérisation de nos services publics...: les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. L'État a payé pour se dissoudre. Ce livre relate ce suicide assisté. C'est l'histoire d'un putsch progressif, presque rampant, sans effusion de sang mais qui, de l'intérieur, a changé la France. Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au cœur de l'État. Gestion de la pandémie, stratégie militaire, numérisation de nos services publics... : les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. On les retrouve même au cœur de nos services de renseignement. L'histoire de cette infiltration n'a jamais été racontée. Et cette prise de pouvoir encore moins démocratiquement approuvée. Les choses se sont faites par acceptations ou résignations successives. Il ne s'agit en rien d'une conspiration. L'État a été parfaitement consentant. Il a payé pour se dissoudre. Et dépense chaque année toujours plus pour s'effacer. Ce livre relate ce suicide assisté." ____Les principaux cabinets comme Mc Kinsey, contribuent fortement à mettre l'Etat en mode start-up, avec la bénédiction de hauts fonctionnaires acquis à la cause, notamment avec l'impulsion sarkozienne et de E. Woerth. ____________________________
Malgré une cohabitation souvent problématique en ville.
Surtout à Paris et ses "sauvages"
Un vrai danger?
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