mercredi 30 avril 2008

S' émanciper du Dollar...?


Sarkozy incapable de tourner la page du dollar:
"...Comment les Etats-Unis peuvent-ils dépenser 50 milliards de dollars par mois pour leur défense, quand ils ont besoin de la même somme, mensuellement, pour combler leurs déficits de toutes sortes? Parce que le reste du monde (épargnants européens, investisseurs des pays producteurs de pétrole, banques centrales asiatiques) continuent à couvrir ces déficits sans broncher depuis des années.
Ce que Chirac et Villepin dénonçaient n'était que la face émergée de l'iceberg. Mais leur combat venait au bon moment, malgré l'insuffisante compréhension des mécanismes en jeu. En effet, George W. Bush restera dans l'histoire comme le président qui aura poussé à bout les ressources du système mis en place par Nixon, au point de le détraquer. Durant les six premières années de sa présidence, la masse monétaire américaine, tous produits confondus, a augmenté de 20% par an - pour amortir le krach des actifs boursiers, entretenir la consommation américaine et financer les guerres américaines. Depuis le début de la crise des subprimes, on en est à au moins 5% par mois. C'est-à-dire que, sous notre ami W, la masse monétaire américaine aura historiquement triplé. Autant dire que les Etats-Unis ont détruit la monnaie de réserve internationale. Le système ne continue à tenir que parce que le reste du monde, à commencer par la Chine, ne veut pas voir s'évaporer en quelques jours d'immenses réserves en dollars sur lesquelles reposent le financement de son économie. Mais nul ne peut dire ce qui l'emportera, des forces de destruction inhérentes à la politique «néo-conservatrice» (quelle ironie dans cette auto-désignation!), ou des tentatives de stabilisation de la situation par les grands acteurs internationaux...
On saisit le contresens commis par Nicolas Sarkozy lorsqu'il veut resolidariser la France aux Etats-Unis au moment où il faudrait se concerter activement avec la Russie, la Chine, le Japon et les pays pétroliers pour poser les bases d'un système monétaire international assaini..."
- Le dollar sur la défensive ?
- Sur la monnaie
-Monnaie dévoyée ?

mardi 29 avril 2008

Ego-mania

Haïssable, le moi..?

"ET MOI, ET MOI, ET MOI..."(Dutronc )

L'image du moi:
"...(Ce qui change, c’est que vous )cessez de fonctionner à partir de la polarisation émotionnelle de l’ego. Vous n’avez rien à prouver ni à défendre, vous cessez de dépenser de l’énergie dans la poursuite de la gloriole, dans la rumination d’une victime, dans la fuite ou la compensation. Toutes choses qui n’existent que par rapport à une image du moi. Du coup, vous n’éprouvez plus guère d’attirance pour tous les sous-produits sociaux de l’ego. Ce qui est un allègement très sain. Les choses restent les choses, elles font partie du monde des formes, elles sont dans le relatif. Elles se déploient dans l’espace de la Présence. Elles peuvent être pleinement appréciées pour ce qu’elles sont, non pour ce que l’ego peut en tirer, en se servant d’elles comme des faire-valoir. .."
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-Le Marketing de l'EGO -(2-premiers-chapitres).pdf:
Les journaux d’entreprise chantent à l’unisson : “ la satisfaction du client doit être notre obsession. ” "Parce que vous le valez bien!"

-Des citoyens privatisés et infantilisés ?
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-Broch-narcislivre.pdf (Objet application/pdf):LASCH/Michéa>>narcissisme
Les appétits de Narcisse sont
énormes. Il cherche un but, un idéal, une
obsession à embrasser. Il est le candidat
idéal aux fantasmes de richesse, de
puissance, de pouvoir et de beauté*. Mais
dans le même temps, il a conscience que ces
appétits le rongent, qu’ils sont la source de
son insatisfaction permanente. Au fond de
lui, il voudrait se libérer de cette avidité,
trouver une certaine quiétude, un repos.
L’indifférence et le détachement peuvent
permettre à Narcisse de trouver une illusion
de soulagement dans la tempête intérieure
de désirs qui le dévorent. Cette attitude
consiste à « être là tout en étant
essentiellement ailleurs », tenter de se
préserver d’une existence insupportable en
se distanciant de celle-ci, en dissociant sa
vie de sa pensée

La Culture du narcissisme En se proposant de décrire "l'homme psychologique de notre temps" - avec sa peur de vieillir et son immaturité si caractéristique -, cet essai ne donne pas seulement à comprendre les tourments et les contradictions de la vie quotidienne, mais aussi - et surtout - les conditions politiques et culturelles qui en commandent le sens. A savoir, la montée en puissance - et en visibilité médiatique - de ces nouvelles catégories sociales, qui sont liées à la modernisation du capitalisme et dont la fausse conscience libérale-libertaire a fini par devenir l'esprit du temps. Cet ouvrage de Lasch – auteur de référence pour le philosophe Michéa - jette une lumière décisive sur le paradoxe politique le plus étonnant de ces trente dernières années : l'extension à toutes les sphères de la société - à commencer par les médias - d'un esprit de contestation permanente des "valeurs bourgeoises" dont chaque brillante intuition se révèle invariablement n'avoir été que la simple bande-annonce des figures suivantes de l'esprit capitaliste.
-Jean-Claude Michéa

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Bouddhisme et ascèse du moi:
-Le bouddhisme et l'argent (David Loy)
-La religion du marché (David Loy)
-Bouddhisme et pauvreté (David Loy)
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Le MOI : une fiction ?:Le sujet conscient
-Schopenhauer: une pensée unique.
-Existence et vacuité selon Sartre et le bouddhisme zen
- Les désirs de l'ego







Pour une politique monétaire antispéculative


Quatre principes et neuf propositions pour en finir avec les crises financières:
« La crise des subprimes est, ou aura été d’une gravité qui devrait dissuader de feindre l’action une fois de plus, et convaincre d’agir vraiment. C’est-à-dire radicalement. » Frédéric Lordon propose un plan d’action pour défaire la capacité de nuisance acquise par une finance qui s’est autonomisée dans la sphère sociale, prenant ainsi en otage l’activité humaine dans son ensemble au profit d’un secteur ou le court termisme, l’irresponsabilité devant les effets de son activité sont la norme. Cette crise ne doit pas, ne peut pas rester sans suite. Les pouvoirs publics devront procéder à une redéfinition des règles et des produits mis en oeuvre par la finance. En la matière, l’Europe peut agir unilatéralement si nécessaire, car elle a atteint une masse critique qui le lui permet."

-Paul Jorion : Débat autour des propositions de Frédéric Lordon
-La finance folle ne doit pas nous gouverner

lundi 28 avril 2008

Télé : vous avez dit information ?


A quoi sert ce rituel formaté ?

"Pour Pierre Mellet, la forme est ici le fond : conçu comme un rite, le déroulement du journal télévisé est une pédagogie en soi, une propagande à part entière qui nous enseigne la soumission au monde que l’on nous montre et que l’on nous apprend, mais que l’on souhaite nous empêcher de comprendre et de penser..."

Télévision: de l'info sans infos

La nouvelle censure

Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie.
Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d'information du public.

De l'info sans infos...

Depuis le début des années 90, les journaux télévisés ne contiennent quasiment plus d'information. On continue d'appeler "journal télévisé" ce qui devrait en réalité être appelé un "magazine".
Un J.T. moyen contient au maximum 2 à 3 minutes d'information. Le reste est constitué de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

...et une censure sans censeurs

Toute la subtilité de la censure moderne réside dans l'absence de censeurs. Ceux-ci ont été efficacement remplacés par la "loi du marché" et la "loi de l'audience". Par le simple jeu de conditions économiques habilement crées, les chaines n'ont plus les moyens de financer le travail d'enquête du vrai journalisme, alors que dans le même temps, le reality-show et les micro-trottoirs font plus d'audience avec un coût de production réduit.
Même les évènements importants sont traités sous un angle "magazine", par le petit bout de la lorgnette. Ainsi, un sommet international donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à des images de limousines officielles et de salutations devant un batiment, mais aucune information ni analyse à propos des sujets débattus par les chefs d'états. De même, un attentat sera traité par des micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et témoignages des passants, ou une interview d'un secouriste ou d'un policier.
A ces
insignifiances s'ajouteront le sport, les faits-divers, les reportages pitoresques sur les villages de la France profonde, sans oublier les pubs déguisées pour les produits culturels faisant l'objet d'une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...).

Information destructurée pour mémorisation minimale

Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.
La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.
Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler...

© Syti.net, 1998

-Spécificités du journalisme télévisé

Comment la structure rituelle du Journal télévisé formate nos esprits-Médias - Numéro 6 -Bruno Dumont-Islam, Arabes, Musulmans et Irak à la télévision française : la guerre du Golfe 1990-1991
Stratégies de Manipulation
Messe cathodique...---------------------

l ' ITALIE m'inquiète...



Le succès de la Ligue du nord va contraindre Berlusconi à une radicalisation:

-Recherche Google : ligue du nord

Le succès du parti populiste de la Ligue du nord, l'encombrant allié de Silvio Berlusconi qui a doublé son score aux législatives italiennes, va contraindre le nouveau chef du gouvernement à prendre un virage à droite notamment sur le thème de l'immigration et du fédéralisme fiscal.
"Tout peut changer maintenant. Nous avons à présent la force nécessaire pour faire passer les idées du nord, nous sommes plus forts que jamais", a déclaré mardi dans la Stampa Umberto Bossi, 66 ans, leader de la Ligue du nord.
S'il plafonnait à 4,5% dans le Parlement sortant, le parti xénophobe, autonomiste et anti-européen a doublé son score lundi en recueillant 8,3% des voix au Sénat et 8,1% à la Chambre des députés.

-L'inquiétante poussée de la Ligue du Nord en Italie
- Les affiches électorales de « la Ligue du Nord » italienne
-Berlusconi : les liaisons dangereuses
-Sarkozy promet "une concertation très étroite" avec Berlusconi:

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi (AP)

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi (AP)

Nicolas Sarkozy a adressé, mardi 15 avril, ses félicitations à Silvio Berlusconi, le chef de la droite italienne pour sa victoire aux élections législatives des 13 et 14 avril et lui a annoncé sa volonté d'engager "une concertation très étroite" entre leurs deux pays.
"Je me réjouis de la possibilité qui nous est ainsi donnée d'approfondir encore les liens traditionnels d'amitié et de coopération qui unissent nos deux pays", écrit Nicolas Sarkozy au chef du prochain gouvernement italien dans un courrier rendu public par l'Elysée.
"Mon intention est d'engager avec vous et votre futur gouvernement une concertation très étroite, notamment pour préparer la présidence française de l'Union européenne", qui débute le 1er juillet prochain, ajoute-t-il.
"Alors que nous avons des intérêts convergents sur la plupart des dossiers européens, l'appui de votre pays, partenaire essentiel pour la France, sera éminemment décisif", précise le chef de l'Etat.

dimanche 27 avril 2008

SOUMISSION: fragile humanité ?

Banalité du mal, banalité du bien...
L'égoïsme est-il notre moteur? Qu'est-ce qui nous rend pleinement humains ?
Que se passe-t-il quand s'effondrent les digues sociales ou quand nous sommes soumis à un pouvoir oppresseur? Serions-nous capables de résister à des ordres immoraux ?
-Le livre s'applique à comprendre par quels mécanismes un individu ordinaire peut être amené à s'en remettre à une autorité exigeant de lui des comportements destructeurs. Il montre, exemples à l'appui, ce que deviennent nos valeurs à l'épreuve de situations extrêmes.

---On a pu croire ou espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Définitivement. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité des hommes
entrer dans le mal ? La réponse à cette question devient chaque jour plus urgente. Michel Terestchenko rouvre ici le débat. D'abord, en complétant la démonstration de Hannah Arendt : de même que ce ne sont pas seulement des monstres qui basculent dans l'horreur mais des hommes ordinaires, trop ordinaires, de même, montre-t-il, il n'est pas besoin d'être un saint pour accomplir le juste et secourir des victimes au risque de sa vie. Héros ou salaud ? C'est toujours une petite décision initiale, à peine perceptible, qui décide du côté dans lequel, une fois engagé, on se retrouvera in fine. Mais qu'est-ce qui explique cette décision ? C'est là où l'enquête de M. Terestchenko prend toute son ampleur. En procédant à une reconstitution critique du débat central de la philosophie morale depuis le XVIIe siècle, aujourd'hui relayé par la majorité des sociologues et des économistes, elle montre combien est stérile l'opposition entre tenants de la thèse de l'égoïsme psychologique et défenseurs de l'hypothèse d'un altruisme sacrificiel. Ce n'est pas par " intérêt " qu'on tue ou qu'on torture. Ni par pur altruisme qu'on se refuse à l'abjection. Les travaux qui analysent les phénomènes de soumission à l'autorité, de conformisme de groupe ou de passivité face à dessituations de détresse, invitent à comprendre tout autrement les conduites de destructivité. Tirant les conclusions philosophiques de recherches récentes entreprises en psychologie sociale et s'appuyant sur certains exemples historiques particulièrement éclairants - tel le cas de Franz Stangl, le commandant de Treblinka, ou, à l'opposé, les actions héroïques du pasteur André Trocmé et de sa femme Magda au Chambon-sur-Lignon -, l'auteur propose de penser les conduites humaines face au mal selon un nouveau paradigme celui de l'absence ou de la présence à soi. (4° de couverture)--

Notes de lecture:Terestchenko

-Expérience de Milgram - Wikipédia
L'expérience de Milgram vise à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge légitime et le processus qui mène à un maintien de cette obéissance, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
- Libres discussions sur «l'expérience de Milgram"
-La « banalité du mal » revisitée
- Les complaisantes : Jonathan Littell et l'écriture du mal: Edouard Husson,Michel Terestchenko (les Bienveillantes décrypté)
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- Le suicide collectif de la secte du Temple du Peuple : une explication salutaire de Stanley Milgram
-Peut-on vouloir le mal?(H.Arendt)
-Influence sociale
-Influence psychologie sociale -
- Les sondages à la lumière des expériences de S. Asch sur la pression du groupe
-Grâce à Paul Watzlawick, une approche de l’information qu’on ne peut plus ignorer.
-Conformisme. (Objet application/pdf)
-Des citoyens privatisés et infantilisés ?
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-Peur et répression
-Peur et controle social
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-Étienne de La Boétie: servitude volontaire
-Analyse de la soumission-Beauvois
-Les théories de la "soumission librement consentie"
Servitude libérale -Beauvois (Objet application/pdf
-L'idée libertaire et La Boétie-Beauvois-:
"...La servitude sans contrainte est mise en oeuvre du plus puissant au plus faible, elle est le moteur de tout le système hiérarchique. Du plus pauvre au plus puissant la chaîne de la hiérarchie se maintient, il y a toujours un chef au-dessus du chef. Il existe de fait une certaine solidarité entre le haut et le bas. Cette hiérarchie est acceptée même par les plus pauvres et les plus démuni-es, qui cherchent très souvent à opprimer une ou des personnes plus faibles qu'elles. En procédant ainsi elles ou ils essaient de compenser leur propre soumission en opprimant d'autres humains. Les pauvres et les opprimé-es, se comportant de cette manière, nous font parfois désespérer de l'humanité.L'apport de la psychanalyse montre que l'autorité fonctionne bien parce qu'elle est intériorisée en nous-mêmes. Dominique Quessada nous propose une explication, une hypothèse qui montre que nous échangeons notre servitude sans y être contraint-e contre un nom, une place dans la communauté humaine et une explication qui donne sens au monde. La place du maître se crée sans que nous nous en rendions compte, la vigilance rationnelle que tu as si vaillamment utilisée est en échec.Le processus fonctionne avec des symboles et le regard, les émotions, les rituels. Les signes, les emblèmes, les images ne s'adressent pas à la raison mais au regard et aux affects, tant et si bien que tout semble inconscient et l'est de fait..."
-Dissonancescognitives (Objet application/pdf)
-TOTALITARISME ET DYNAMIQUE DE GROUPE
-Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens(Objet application/pdf)
-Autonomie et dépendances - Jean Zin

OBAMA : déception annoncée ?..

Une candidature (trop) rêvée?...
Rien ne fonctionne aux USA comme nous l'imaginons ici...
Obamamania en question...

Pourquoi Barack Obama doit préparer le monde à une déception:
"...Dans sa déclaration de ralliement à Obama en janvier dernier, le sénateur démocrate Patrick Leahy déclarait:"Beaucoup de gens dans le reste du monde ont perdu leur respect pour l'Amérique et l'espoir que ce pays leur donnait. C'est une tragédie.".Dans tous les articles publiés par les principaux candidats à la candidature, publiés par la revue Foreign Affairs, un des seuls points communs était la nécessité d'améliorer l'image des Etats-Unis à l'étranger. Ainsi, Patrick Leahy:"Nous avons besoin d'un président qui reconnecte les Etats-Unis avec le monde, et reconnecte l'Amérique avec elle-même...
...Cette forte attente pourrait lui nuire aux Etats-Unis. Si les Américains s'attendent à ce que le reste du monde devienne pro-américain en cas de victoire d'Obama, ils risquent d'être déçus!Bien avant le 11 Septembre, les sondages d'opinion en Europe montraient une frustration et une hostilité vis-à-vis de la domination américaine du monde. Et si les Américains perçoivent Barack Obama comme quelqu'un qui cherche à "apaiser" l'opinion mondiale, ils se retourneront contre lui.Voilà donc ce que Barack Obama devra faire, s'il obtient l'investiture démocrate (cela vaut également, dans une moindre mesure, pour Hillary Clinton): préparer le reste du monde à une déception.Oui, c'est valorisant d'être populaire en Allemagne ou en Egypte; oui, la coopération initiale avec les autres membres du Conseil de sécurité sera plus facile que la confrontation; oui, l'Obamamania est en train de sortir des frontières américaines et de devenir un phénomène global.Est-ce une raison de se réjouir? Sans doute, à court terme. Mais, à long terme, Obama décevra le monde de deux manières: soit il finira comme Clinton, c'est-à-dire en ayant à choisir entre la popularité internationale et une réalité difficile; Soit il suivra la voie de John Kerry et perdra face au candidat le moins populaire dans le monde..."

-Recherche Google : obama
-Non, un comité de soutien français à Obama n'est pas inutile
-Élection présidentielle américaine
-Election américaine 2008
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-L'étouffoir à changement d'un « système » non démocratique
-Des candidats investis par Wall Street:
"...La première place du classement des donateurs par le centre revient aux firmes juridiques, aux avocats. Viennent ensuite des retraités dont les revenus sont en rapport avec un confortable patrimoine.Mais si l’on additionne les versements qui viennent des milieux d’affaires, ceux-ci sont loin devant avec plus de 80 millions de dollars. Les sociétés d’investissement, d’immobilier, les services d’entreprises diverses, les firmes du secteur de la santé et de l’éducation, celles de la télévision, du cinéma et de la musique sèment leurs contributions entre démocrates et républicains, de façon nettement plus favorable aux premiers.Les plus grandes banques et leur personnel ont été les meilleurs donateurs privés. On trouve sur la liste Goldman Sachs, Citigroup, Morgan Stanley, Lehman Brothers, JP Morgan. Merill Lynch et le Crédit suisse sont les seuls à avoir penché côté républicain. Tous ont été mêlés de près au drame des crédits hypothécaires.Il faut aussi compter avec les lobbyistes, ceux qui influencent, quand ils n’achètent pas les voix des parlementaires comme l’a révélé le scandale Abramoff. Ils ont préféré Hillary Clinton.Dans cet immense pays où les fonds publics ne permettent pas un jeu égal entre les candidats, pour payer les pubs aux télévisions nationales et locales, les militants qui ne sont pas tous bénévoles, les meetings, les tracts…, les élections sont placées sous les dépendances du marché, ce qui élimine ceux qui ne disposent pas de moyens financiers aussi énormes.

La conclusion appartient à Sheila Krumholz, la directrice exécutive du CRP : « Quel que soit notre prochain président, Wall Street aura un ami endetté à la Maison-Blanche ».

S’il te plaît, dessine-moi l’Amérique…>>>>American parano (Blog JP Immarigeon)<<<

samedi 26 avril 2008

Explosion printanière



Le printemps s'écrivait au XIIIe siècle printans, mot composé de prins et tans, du latin primus tempus : c'est le premier temps, c'est à dire la première saison. On trouve aussi l'expression tens prin. Le mot prin désigne le début, le commencement :
el prin d'esté
, c'est le début de l'étéLe latin primus se retrouve dans le qualificatif prime, employé dans certaines expressions comme la prime jeunesse. Ces mots latins se retrouvent dans l'expression anglaise prime-timeque le monde français de la téloche, qui singe tout ce qui vient d'outre-Atlantique, a repris pour désigner une émission de début de soirée.De la même origine, printanier désigne ce qui concerne le printemps.

Le printemps a remplacé l'ancien français primevere (variante premevaire, primevoire). Ce mot vient de la forme latine tardive prima vera, construite d'après la locution primo vere : au début du printemps. L'italien, l'espagnol et le portugais ont conservé cette origine pour désigner le printemps : primavera.

En français, on a conservé ce mot pour désigner la fleur de primevoire, parce qu'elle fleurit au début du printemps. Elle porte aujourd'hui le nom de primevère. Ne peut on trouver plus beau symbole pour fêter le début du printemps ?
Le nom latin (botanique) de cette fleur est primula. C'est aussi le terme utilisé en italien, en espagnol (prímula).
Le latin utilisait ver (génitif : veris), d'où l'adjectif vernalis : printanier qui a donné en français vernal. Ce terme s'emploie surtout dans le domaine de l'astronomie : le point vernal, c'est l'équinoxe de printemps.
ver sacrum, c'est la consécration du printemps.
Chez les Romains, l'équinoxe ne désignait pas le début du printemps mais le milieu de la saison : le printemps romain commençait donc vers le 8 février.


primevère ou primula
L'allemand utilise Frühling composé à partir de früh (tôt, de bonne heure) : ce terme est l'équivalent allemand de prime.L'anglais est plus poétique : springtime (autrefois springing time) formé à partir de spring : la source, du verbe to spring : bondir, jaillir. On emploie spring pour désigner aussi bien la source que le printemps : springwater, c'est l'eau de sourcespring flowers, ce sont les fleurs printanières.Ce terme a remplacé le mot lent (de lengthening days : allongement des jours) qui désigne aujourd'hui le carême (période qui s'étend du mercredi des cendres à Pâques).Deux expressions :

to spring in the existence : naître (surgir dans la vie)
to have spring fever : être amoureux (avoir la fièvre du printemps)

Elle court, elle court, la fièvre du printemps...Elle chante, elle chante, la rivière insolente...

(Lexicologos)



vendredi 25 avril 2008

C.Enderlin: un journaliste exposé

Un correspondant de presse entre deux feux...Français et Israëliens , il subit des critiques de part et d'autre, mais reste ferme sur certains principes d'éthique journalistique (« À partir du moment où un correspondant de presse commence à travailler en tenant compte des réactions éventuelles que son information va susciter, il est fini ».C.E.)

--Par le feu et par le sang---
(Amazon.fr: Par le feu et par le sang)
(Video Charles Enderlin 'Par le feu et par le sang' )

"Ce récit vivant, haletant, raconte l'histoire du combat des militants sionistes de Palestine en vue de la création d'un Etat indépendant, depuis les années 1930 jusqu'à la fondation d'Israël en 1948. Il est fondé sur une enquête de l'auteur auprès des derniers témoins de cette aventure, des sources indiscutables et de nombreux documents inédits.Trois acteurs principaux : l'Angleterre, qui exerce un mandat sur la région depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les Arabes (c'est ainsi que l'on nomme les habitants palestiniens) et les Palestiniens (c'est sous ce nom-là que l'on désigne alors les Juifs de Palestine...). La lutte sera sauvage. En vertu de la Déclaration Balfour, prévoyant la fondation d'un Foyer national juif sous le mandat britannique, les militants sionistes poussent leur avantage dans la région, suscitant la révolte des Arabes. Plus tard, lorsqu'éclate la Deuxième Guerre mondiale, l'Irgoun (la principale organisation nationaliste juive) se scinde en deux. La majorité rejoint les Alliés dans le combat contre l'Axe, une minorité poursuit la lutte antibritannique et recherche l'entente avec le Reich. A partir de 1944, toutes les organisations paramilitaires juives (Haganah, Stern, Irgoun) participent à l'action armée contre les Arabes et l'occupant anglais. C'est évidemment le coeur du récit. Attaques contre les postes de police et les bases militaires britanniques, multiplication des attentats, destruction de l'hôtel King David, massacres et explusions en tous genres... : l'Etat d'Israël sera fondé par le feu et par le sang.On a un peu oublié que nombre de leaders politiques israéliens furent des terroristes dans leur jeunesse (Menahem Begin, Yitzhak Shamir, etc.). Ce livre raconte aussi leur histoire."

-Charles Enderlin - Wikipédia
-Charles Enderlin, chroniqueur averti du Proche-Orient
- Charles-enderlin (son blog)
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-Quand Israël favorisait le Hamas.
-Spécial Israël : Une naissance « par le feu et par le sang »,
-Charles Enderlin et le petit Mohammed
-La haine envers Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem
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- USA: contre-lobby juif...
-C.Enderlin: un journaliste exposé

Notre terre : pour un sursaut ?


Alternatives au productivisme aveugle sur une planète en péril ? Fin d'un libéralisme économique sans vision d'avenir?
Comment (re)penser l'avenir?...
Des questions plus que des réponses...

(Photo:Spitzberg 1918>2002)

Il n’y a pas d’alternative !
"...Avec notre entrée dans l’ère de l’information, de l’écologie et de l’unification du monde qui en résulte, nous vivons sans doute un des plus grands bouleversements que l’humanité a pu connaître, périodes de rupture où les idées changent, où d’anciennes évidences se renversent, où les esprits s’égarent et l’incertitude domine. Les anciennes idéologies et les réponses qu’elles donnaient se révèlent complètement inadaptées à notre nouvelle situation. Tout est à repenser, mais il y a de nombreux écueils sur le chemin. Il faut bien avouer qu’il n’y a pas de solution simple car nous sommes ici face à un problème particulièrement difficile et complexe....

Au niveau le plus immédiat, la hausse du pétrole a pu servir d’élément amplificateur, comme au moment du premier choc pétrolier et de l’émergence des premiers mouvements écologistes, mais, aujourd’hui, ce qui motive l’hégémonie idéologique de l’écologie, c’est d’abord le réchauffement climatique qui s’accélère. Il faut d’ailleurs souligner que la période est un peu moins favorable à cette prise de conscience, malgré les mauvaises nouvelles qui s’accumulent, dès lors que nous connaissons temporairement un léger refroidissement dû à La nina. On voit notre difficulté à se projeter dans le long terme et notre sensibilité extrême à l’immédiat !Plus fondamentalement, sans doute, l’écologie s’impose du fait de la globalisation elle-même et du caractère global des problèmes qu’elle provoque. C’est notre destin planétaire commun qui nous rassemble, mais c’est aussi la conséquence de l’ère de l’information qui nous relie et nous fait connaître l’étendue des dégâts, conscience du négatif du progrès ainsi que du déchaînement des sciences et des techniques, avec leur puissance démesurée qui peut se retourner contre nous ; quand le temps est venu d’une post-modernité ou modernité réflexive qui est aussi le temps d’une société post-industrielle. L’écologie politique n’est pas tant un nouveau paradigme ou de nouvelles valeurs, ce n’est pas l’amour de la nature, mais l’accès (difficile) à un nouveau stade cognitif, celui d’une conscience planétaire et de la responsabilité de nos actes envers les générations futures. .."

-La fonte des glaces du pôle nord.
-Développement durable ou décroissance soutenable ?

La croissance économique : exigence impérative ou illusion dangereuse ?

"Toute personne croyant qu'une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste"(K.B.)

-Comment penser l’écologie ?

-Serons-nous l'exception ?
-Addiction au pétrole: l'impasse ?
- Changer d'imaginaire politique ou Comment sortir du mur ?

jeudi 24 avril 2008

Crise au Pentagone


Dedefensa.org

-Dedefensa.org: le complexe et son avenir:

Le constat général est résumé par une phrase, qui mesure la chute vertigineuse de la puissance US depuis 2001. Cette phrase (extraite de l’éditorial du 7 janvier), dont nous nous permettons de souligner en gras le composant essentiel, pourrait aller dans les deux éditoriaux tant elle constitue, comme un lien entre les deux analyses, une conclusion symbolique fondamentale. Elle mesure à elle seule le destin des ambitions US dans l’évolution de l'aventure irakienne. Elle donne la mesure du constat d’incapacité et d’impuissance de l’initiative politico-militaire qui a constitué l’essentiel de l’effort hégémonique des USA depuis le 11 septembre 2001. Elle a à la fois une résonance technique et matérielle, à la fois une résonance politique et presque philosophique, – puisque, effectivement, la direction américaniste a intimement lié ses ambitions politiques les plus hautes aux capacités militaires de la puissance américaniste, – entérinant ainsi, au travers de cette simple phrase, l’échec de la guerre américaniste. Elle mesure la profondeur de la chute de la puissance américaniste par rapport aux illusions que nous avons tous entretenu à l’égard de cette puissance, lorsqu’on a à l’esprit que l’on parle de l’Irak comme test suprême de cette puissance, un pays de 25 millions d’habitants, sous-équipé et à la dérive lorsque les USA l’attaquèrent:
«No matter how the administration and Congress evaluate the outcome of this year’s surge of forces, no matter what sort of pullout schedule, resolutions or amendments Congress passes, no matter what President Bush vetoes and regardless of whether Congress overrides, the U.S. is no longer capable of sustaining the effort it has poured into Iraq since 2003.»...

...La crise de la puissance militaire des USA est sortie des accidents de conjoncture pour entrer dans le domaine de la crise systémique. La tragédie de cette situation est connue; elle tient dans le fait qu’on ne sait absolument plus quel remède pourrait bien être apporté. Aujourd’hui, la politique de sécurité nationale des USA, dont la puissance repose sur leur capacité militaire à soutenir et à mener une telle politique, évolue dans le chaos le plus complet, dont l’élément budgétaire est certainement le plus paradoxal. Jamais le Pentagone n’a eu autant d’argent et n’a connu aussi peu de restrictions dans ses exigences budgétaires, et cette situation en cours depuis 2002 a eu pour effet extraordinaire d’aggraver la crise plutôt que de commencer à la résoudre. Une observation significative de cette situation est le fait que l’augmentation des dépenses R&D depuis 2000-2001 a conduit, officiellement selon les calculs cités par AW&ST, à une augmentation parallèle du gaspillage, fraudes, etc., 3 à 4 fois supérieure en pourcentage: les “coûts” en gaspillage dans tel ou tel budget militaire augmentent 3 à 4 fois plus vite que l’augmentation dont “bénéficie” ce budget..."

Alliance Atlantique : nouvelles missions ?

--Dedefensa.org: PAGES DE RECHERCHE SUR L'OTAN--
( recherche:tapez Otan)
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L'Alliance atlantique, cadre de l'hégémonie américaine
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-L'OTAN après la Guerre froide : L'élargissement des missions
-Les Etats-Unis sont-ils une menace pour l’Europe ?,
"...Pour jouer son rôle, l'Europe devrait se différencier (de la politique us en trois point essentiels: son projet diplomatique ne peut être que celui d'"une puissance militaire sans ambition impériale". Il s'ensuit une modification sensible de son rapport à l'oTAN . L'union des Européens a éclaté à propos de la guerre en Irak.Lla menace de guerre contre l'Iran présente les mêmes risques. En deuxième lieu, la stratégie européenne de recours à la force doit se différencier des concepts américains de destruction et avancer une stratégie de neutralisation..Enfin , l'Europe pourrait disposer de son propre système d'évaluation de crises et non plus dépendre des renseignements américains.." (Pierre Conesa)>>>(LES MÉCANIQUES DU CHAOS - Pierre CONESA)<<< -La « guerre au terrorisme », nouvelle mission de l’OTAN
-Sarkozy veut sa part du choc des civilisations
-Comité de Surveillance OTAN
-Geopolitique du renseignement
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-Organisation du traité de l'Atlantique Nord - Wikipédia
-Recherche Google : otan

mercredi 23 avril 2008

Moscou-sur-Léman...


Après Londongrad...

La Suisse, discrète terre d'accueil des milliardaires russes:
"...'Le classement des 300 personnes les plus riches révèle la présence en Suisse d'une dizaine de Russes dont le patrimoine dépasse les 60 millions d'euros. Au total, ils pèsent plus de 25 milliards d'euros. Pétrole, aluminium, fertilisants, la plupart ont profité de la chute de l'URSS pour acquérir des participations dans les entreprises privatisées et faire fortune grâce aux matières premières.Ces nouveaux millionnaires apprécient la Suisse pour sa sécurité. Contrairement à Moscou, ils n'ont pas besoin de vivre sous protection rapprochée sur les bords du Léman. Souvent les hommes d'affaires installent à l'abri en Suisse femme et enfants, pendant qu'eux-mêmes continuent de s'occuper de leurs activités en Russie..."

- Le nombre de milliardaires russes a presque doublé en un an
- Google : milliardaires russes
-Voyage dans la nouvelle russie:
« Le mode de vie, les salaires n’ont rien à voir avec ce que les gens connaissent dans les grandes villes de Russie. Un véritable fossé s’est creusé. En province, le salaire moyen tourne autour des 75 euros alors qu’il est de plus de 490 euros dans la capitale », estime pour sa part Lev Goudov, directeur de l’institut de sondage Levada. Ces difficultés de vie ont conduit à une perte des valeurs sociales dans la société russe comme l’entraide, la solidarité. Actuellement, on remarque une augmentation de l’agressivité, accompagnée d’une montée du cynisme. Les Russes se font les chantres du « chacun pour soi » où l’individualisme prime sur le collectif. « Chez les jeunes cette évolution des mentalités est plus marquante. Dans tous les sondages, ce qui vient en tête de leur priorité c’est le désir de gagner énormément d’argent. Aujourd’hui, l’individu lui-même ne se fixe aucune limite », remarque le sociologue Lev Goudov. Une méfiance sociale s’est développée, les gens sont solidaires mais avec leurs proches.

« Les conditions pour de larges bouleversements sociaux rappellent celles connues à la veille d’octobre 1917. À l’époque, l’écart entre les 10 % des plus riches et les 10 % les plus pauvres étaient alors de 25. Aujourd’hui il atteint 41 », note pour sa part Natalia Tikhonovna."

-Dix éclairages sur la société russe
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-Comment déposer de l'argent sur mon compte en Suisse ?Un site accueillant...

La Suisse bloque à tous les niveaux

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Pornographie de la violence ?...


Spectacle ambigü de la violence...

Guérir le mal par le mal? Le mal du siècle: la banalisation médiatique de la violence...
---------Les medias persistent dans leur orgie d'images brutales.
Haneke veut en écoeurer le spectateur dans "Funny Games" "et l'inciter à y réfléchir...en montrant"la souffrance des victimes, le détachement des tortionnaires, forcer le public à s'interroger sur ce qu'il voit et pourquoi.." (Télérama)

- Cinéma : Michael Haneke revient sur les lieux du crime
"...Mon but était de faire prendre conscience au spectateur de sa part de responsabilité dans ce jeu. Le principe est le même pour celui qui se branche sur Internet. Si vous regardez la violence, vous la cautionnez. On est d'abord coupable de notre regard. Si on voit mon film jusqu'à la fin c'est qu'on en a besoin!..."
-Michael Haneke:
"...C'est surtout dans la représentation de la violence que le cinéaste innove, sans la styliser ni la rendre spectaculaire. Sans inclinaison à la parodie ou à l'exubérance, la barbarie apparaît dans la progression dramatique de chacun de ses films de manière structurelle. Elle est d'ailleurs souvent plus suggérée que véritablement montrée, manifestée sans effet grandiose et réalisée sans justification narrative, ce qui rend sa mise en scène plus sèche et brutale. De manière implacable, le réalisateur cherche sans cesse à mettre le spectateur dans une situation d'inconfort, brisant ses attentes traditionnelles et sa manière de percevoir ou de recevoir une œuvre cinématographique. Voulant également provoquer chez lui des réactions vives et émotives, Haneke tente de l'interroger dans sa fonction et ses responsablités de "témoin" face aux scènes exposées, lui assénant des questions d'odre socio-politique, historique, culturel ou moral sans jamais lui apporter de réponses clairement établiesLes thèmes récurrents de ses films sont :
  • Une critique dirigée contre les médias de masse.
  • Une dénonciation de la culture du divertissement et du spectacle (télévision, jeux vidéos) et de la manière dont celle-ci banalise et promeut la violence de manière quotidienne et ordinaire.
  • Le refus ou l'incapacité de communiquer directement avec l'autre. (Wiki)
-Ecran Noir - Michael Haneke
-Michael Haneke : chevalier de Troie
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-Violence.Mediatique(Objet application/pdf)
-Voyeurisme
-Pulsion scopique
-Le trou du regard
-Tisseron (Objet application/pdf):images violentes

Multinationales et agriculture

Contrôler les semences , c'est contrôler la production agricole...

CRISE ALIMENTAIRE :«Il faudrait déjà que les paysans aient accès aux graines!»
Des ONG accusent: quelques multinationales trustent les semences et le font payer cher aux paysans du Sud.

"Qui veut récolter doit semer... La nécessité de préserver la souveraineté alimentaire est revenue en force dans le débat après les émeutes de la faim. Si on ne peut pas produire de tout partout, des voix s'élèvent pour que les pays puissent diversifier leurs ressources alimentaires, en comptant pour cela sur leurs paysans et leurs semences.
Carin Smaller, responsable du bureau de Genève de l'ONG américaine «Institute of agriculture and trade policy» (IATP) plante le décor: «Les deux-tiers des pays du Sud sont dépendants de leurs importations agricoles et soumis à la volatilité des prix du marché mondial. Il faut les aider à «produire local, régional et national» pour mieux résister.
La Banque mondiale, qui répète pourtant que la solution à la crise alimentaire est un «nouvel accord commercial», reconnaît dans son rapport sur le développement 2008 que «l'agriculture à petite échelle est un moyen puissant pour sortir de la pauvreté». Sauf qu'au départ de la chaîne de production alimentaire, côté semences, la tendance est aussi à la concentration et à l'uniformisation.
Et que sur ce terrain, les pays du Nord poussent ceux du Sud à signer des accords qui leur lient les mains et augmentent le coût de leur agriculture. Illustration avec la brevetabilité des plantes...«De plus en plus de paysans dépendent de cette agriculture industrielle et doivent acheter les semences, les pesticides et engrais qui vont avec, aux Cargil et Monsanto. Or, cette agriculture a un coût largement lié au prix du pétrole. Le prix des graines a augmenté, celui des fertilisants aussi (de 20% l'an dernier) parce que le prix du pétrole augmente», commente Carin Smaller de l'IATP. Et nous revoilà dans une problématique au coeur de la crise alimentaire: le prix des produits agricoles dont l'augmentation profite en bout de chaîne aux mêmes multinationales. Cette logique de la sélection par la rentabilité tend aussi à réduire la biodiversité, explique le représentant d'Oxfam: «En Inde, 30 000 variétés de riz étaient cultivées au début du siècle. Aujourd'hui, dix variétés seulement poussent sur les trois-quarts des rivières indiennes.»

"Monsanto représente 90% des OGM cultivés dans le monde. Elle a racheté un grand nombre de compagnies semencières pour y parvenir. Et les semences constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire. C’est cela qui fait sa puissance. Contrôler les semences c’est, à terme, contrôler la nourriture du monde. C’est le projet hégémonique de Monsanto."(http://lalettredejaures.over-blog.com/article-18183809.html)


Agriculture : small is beautiful

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-Comment Monsanto vend les OGM
-Monsanto, la semence à scandales

mardi 22 avril 2008

Rêves de pauvres ?



L’art de faire rêver les pauvres

"Dans le modèle marxiste, le travailleur est invité à se défaire de la mentalité servile et autodépréciative qui lui interdit de comparer son sort à celui des nantis pour revendiquer sans complexes le partage des richesses ; en même temps, il s’identifie à ses semblables, salariés ou chômeurs, nationaux ou étrangers, envers qui il éprouve empathie et solidarité. Le génie de la droite a été de renverser ce schéma. Désormais, le travailleur s’identifie aux riches, et il se compare à ceux qui partagent sa condition : l’immigré toucherait des allocations et pas lui, le chômeur ferait la grasse matinée alors que lui « se lève tôt » pour aller trimer… Son ressentiment est ainsi habilement dévié de sa cible légitime, et l’on voit s’enclencher un redoutable cercle vicieux : plus ses conditions de vie se dégradent, plus il vote pour des politiques qui les dégraderont encore ...
Chacun étant incité par le matraquage médiatique à se penser environné de flemmards, de parasites et de voyous qui veulent le saigner à blanc, au propre comme au figuré, il ne peut désormais cultiver que des espoirs strictement individuels. Il n’imagine pas changer les règles afin d’améliorer le sort commun, et, pour cela, s’allier avec d’autres, mais seulement tirer son épingle du jeu. « Chacun aura sa chance », clamait le président de la République au soir de son élection ; « chacun pour soi », en somme (« et Dieu pour tous », comme on s’en apercevra quelques mois plus tard à l’occasion de ses voyages officiels au Vatican et à Riyad). Il est secondé en cela par la culture de masse, qui brode d’infinies variations sur un thème auquel nos cerveaux ont développé une accoutumance pavlovienne : celui de la success story. Success story du gagnant du Loto. Success story de l’entrepreneur « parti de rien ». Success story des acteurs, des chanteurs, des sportifs ou des mannequins, à qui l’on fait raconter en long et en large comment ils ont été « découverts », comment ils ont persévéré sans se laisser décourager malgré les déconvenues de leurs débuts, comment ils vivent leur célébrité et leur soudaine aisance financière..
Car le natif de Neuilly-sur-Seine est persuadé qu’il ne doit son ascension qu’à sa propre ténacité : « Quand j’étais jeune, je pensais tout est possible. Tout m’était contraire, mais je pensais tout est possible . » En affirmant que seul le « mérite » gouverne le destin des individus, la droite naturalise l’ordre social : les riches comme les pauvres étant intégralement responsables de leur condition, les élus peuvent en toute bonne conscience s’en laver les mains. Rien d’étonnant si ce cap idéologique s’est rapidement avéré un peu difficile à tenir : il porte en lui la négation même de la politique, dont les noces avec le show-business sont celles de la carpe et du lapin, etc..."

Pourquoi les pauvres votent à droite

Propos récents de Barack Obama (jugés non politiquement corrects par Hilary Clinton):
"« Dans ces petites villes de Pennsylvanie, comme dans nombre d’autres petites villes du Midwest, les emplois se sont volatilisés depuis maintenant vingt-cinq ans, et rien ne les a remplacés. Ils ont continué à diminuer sous les administrations Clinton et Bush, et chacune de ces administrations, l’une après l’autre, a affirmé que ces communautés allaient se régénérer, mais ce n’est pas ce qui s’est produit. Il n’est donc pas surprenant que ces gens soient en colère, qu’ils s’accrochent aux armes, ou à la religion, qu’ils développent une hostilité envers ceux qui ne sont pas comme eux, ou qu’ils accusent les immigrés, ou le commerce international, afin de donner un sens à leurs frustrations. »

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Storytelling à la française ?
-Où sont les privilèges?
"...je dis STOP: ne nous laissons pas avoir ! Le but de cette maneuvre d’opposition généralisée est de faire gagner une plutocratie dans laquelle on va retrouver un bon nombre de politiques - majoritairement de droite et d’archi droite - qui émargent dans les cercles financiers également , ou qui y ont leurs petites entrées (vacances en yatch, déjeuner au Fouquet’s, vacances à 200 000 euros la semaine payées par des copains PDG, apartemetns à prix réduit, au hasard). On y trouvera aussi les 500 familles les plus riches, les capitaines d’industrie et des affaires, bref la cour du prince d’aujourd’hui.Et qui seront les perdants ? Dans un premiers temps on s’en prendra à une minorité érigée en bouc émissaire (au hasard encore les regimes spéciaux de retraite, si "injustes") puis on attaquera les autres catégories progressivement, avec, faut-il que nos concitoyens soient TF1-isés pour ne pas le voir un alignement sur le moins disant social et les plus mauvaises des conditions de travail..." (Ronny sur Agoravox)


lundi 21 avril 2008

Impuissance européenne ?


Face aux défis énergétiques, le constat d’impuissance de l’Union Européenne
"« La construction européenne (...) a conduit à limiter strictement les interventions des Etats membres dans les secteurs qu’ils jugent « stratégiques », sans parvenir pour l’heure à dégager une définition claire des « intérêts stratégiques européens » en matière économique. » L’économisme d’inspiration néolibérale qui sert de credo aux institutions européennes et l’indispensable culture du consensus requise à Bruxelles, ont relégué le politique à la portion congrue. Adepte suiviste du dogme selon lequel le marché allait apporter des solutions à tout, contrainte par nature à rechercher le plus petit commun dénominateur - tout en en faisant croître celui-ci sans cesse de 15 à 25 puis 27, l’Europe s’est imprudemment privée de la possibilité de conduire une politique volontariste pilotée par les pouvoirs publics, au moment même où celle-ci devient plus urgente que jamais sur les fronts de l’énergie et du réchauffement climatique. Nécessité faisant loi, ces faiblesses structurelles commencent à être perçues. Mais dans le monde de concurrence énergétique acharnée qui se dessine sous nos yeux, il est déjà bien tard."

- La Puissance ou la Mort : L'Europe face à l'empire américain ?
-La Politique de l’impuissance:
"...Ce qui nous menace, c’est l’avènement du « tyran bienveillant ». De dérégulation en privatisation, de mondialisation en recul de l’État, le sentiment prévaut en effet que la volonté collective démocratiquement exprimée serait aujourd’hui désarmée face aux logiques incontournables du marché. La crise politique, le malaise diffus qu’expriment les bouffées de populisme, ou encore l’absentéisme sans cesse plus marqué trouvent ici leur origine. Il n’y aurait plus, dit-on, qu’une seule politique possible, qu’un seul modèle imaginable. C’est cette illusion ou cette manipulation que dénonce Jean-Paul Fitoussi dans ce livre. À ses yeux, ce n’est pas le marché, ni même la mondialisation qu’il s’agit de combattre, mais l’idéologie, qui transforme ces réalités modernes en autant d’alibis pour justifier l’affaissement de la volonté politique. C’est paradoxalement sous la plume d’un des plus brillants économistes, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques, qu’on trouvera cette ardente défense de la politique et de la démocratie."

Triomphe de la pensée unique ?


Susan George : Comment la pensée devint unique
"Le catalogue des idées reçues qui exercent leur hégémonie sur les politiques publiques et qui, grâce au suivisme des médias, envahissent les esprits n’est pas plus « naturel » qu’un autre : le néolibéralisme, resucée simpliste de doctrines du début du dix-neuvième siècle, a commencé, dans l’indifférence générale, à se construire de toutes pièces au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais quelques décennies plus tard, grâce à l’intelligence stratégique de ses promoteurs, à des centaines de millions de dollars de financements et malgré les résultats généralement désastreux des mesures qu’il a inspirées , il est devenu le socle de la pensée unique." (Susan George)

-La pensée unique
-La Dictature de la Pensee Unique (Comment la droite récupère une notion à son service...)
-Friedrich von Hayek, pape de l'ultra-libéralisme

Addiction au pétrole: l'impasse ?



La fin du monde tel que vous l’avons connu

"...Cette cure de désintoxication est notre seule planche de salut. Une diminution drastique de notre consommation d’énergies fossiles, pétrole mais aussi charbon et gaz, est vitale pour la survie de la planète. Les combustibles fossiles représentent aujourd’hui 80% de l’énergie mondiale. Si la consommation de ces énergies continue à croître de 2% par an, comme elle le fait en moyenne depuis 1970, les émissions de CO2 seront telles que la température planétaire aura grimpé de 5 degrés au moins en 2100, et de 10 à 20 degrés en 2200 !. ... Imaginons que la question climatique n’existe pas. L’humanité devra de toutes façons consommer moins d’énergies fossiles avant la fin du XXI° siècle. Contrairement à ce que nous croyons souvent, le stock disponible n’est pas extensible à l’infini et il faut à la planète des millions d’années pour faire du pétrole ou du charbon. Ce sont les opérateurs pétroliers eux-mêmes - souvent plus conscients du problème que les politiques ou les média- qui le disent. Selon Shell, la production pétrolière commencera à décliner vers 2025. Total parle lui de 2020..." (JM Jancovici)
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- Pétrole : le grand bluff ?
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-"Les enjeux planétaires du pétrole"
-. Les enjeux de l'energie - Cite des Sciences
-Géopolitique du pétrole
-L'enjeu du pétrole
-Aux origines de la nouvelle crise pétrolière

Soins publics, soins privés


Le plan hôpital de Sarkozy basé sur le rapport Larcher a pour but non dit de miner l'hôpital public.:
"..La vérité est que les hôpitaux publics, dont le budget total dépasse 54 milliards d’euros, présentent à eux tous un déficit de 200 millions, soit 0,4 % du budget. Et pour l’essentiel, il s’agit de régularisations de comptes antérieurs, que le nouveau système de financement à l’acte les a contraints à effectuer d’un coup Au demeurant, qu’est-ce que le déficit d’un hôpital public ? Montre-t-on du doigt le déficit des routes ou celui de l’armée de l’air ? Et parle-t-on de déficit à propos des médicaments, dont le coût annuel, qui dépasse maintenant 32 milliards d’euros, s’accroît beaucoup plus vite que la dépense hospitalière ? Mais le mot est lâché, et il porte. Dénoncez les déficits des uns, et tous les regards se tournent naturellement vers l’excédent des autres....Les autres ? Quels autres ? Mais les cliniques privées, bien sûr. Chez elles, il n’y a guère que des excédents, qu’on appelle « profits » et que se partagent leurs actionnaires. Gérons l’hôpital public comme les cliniques privées et les excédents apparaîtront par surcroît. Y a qu’à ! Comme le disait Nicolas Sarkozy à Bordeaux, « un hôpital performant est un hôpital qui apporte sa contribution au rééquilibrage de l’assurance maladie »..."

-L'hôpital public tué à petit feu par la privatisation:
(Auteurs : André Grimaldi : Chef du service de diabétologie-métabolisme du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (Paris) ; Thomas PAPO : Chef du service de médecine interne, coordinateur du pôle médecine de l’hôpital Bichat (Paris) ; Jean-Paul VERNANT : Chef de service d’hématologie, coordinateur du pôle d’onco-hématologie (Pitié-Salpêtrière).

"..C’est sur ce fond de pénurie, au moins relative, qu’a lieu le débat récurrent sur le « trou de la Sécu ». Pour une part, il s’agit d’un faux débat car les comptes de la Sécurité sociale dépendent non seulement des sorties, mais aussi des rentrées financières. Or le déficit de la branche maladie – 6 milliards d’euros cette année – s’explique largement par le manque de recettes, le chômage entraînant une diminution de celles qui proviennent des cotisations sociales. Ce fait conduit à réfléchir à de nouvelles options moins aléatoires et moins inégalitaires. En effet, à chiffre d’affaires identique, les entreprises employant beaucoup de personnel sont pénalisées par rapport à celles qui en emploient peu. De plus, le gouvernement pratique largement les exonérations de cotisations patronales, sans rembourser intégralement à la Sécurité sociale les dettes induites.
Enfin, de nombreux revenus échappent aux cotisations. Président de la Cour des comptes, M. Philippe Séguin a calculé que, si les stock-options étaient normalement assujetties aux cotisations sociales, elles fourniraient 3 milliards d’euros, soit la moitié du déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale en 2007 [3]. En effet, le budget de cette dernière n’obéit pas aux lois du marché. Le déficit dépendant des dépenses mais aussi des rentrées, c’est-à-dire des moyens alloués par l’Etat, le budget résulte finalement d’une décision politique [4].

La France dépense 11 % de son PIB pour la santé – un taux voisin de celui de l’Allemagne, du Canada et de la Suisse ; moins important que celui des Etats-Unis (16 %) ; plus que celui du Royaume-Uni (9 %). Il paraît réaliste de penser que la part de la production de richesse nationale consacrée à la santé devrait continuer à augmenter pour atteindre, en France, 15 % en 2025.

Il s’agit là d’un choix de société. Les partisans du libéralisme n’ont d’ailleurs pas d’objection à cette augmentation de la part du PIB consacrée à ce secteur. Ce qu’ils contestent, c’est que ces sommes considérables échappent à la loi du profit. Il est de ce point de vue très frappant que les économistes et les politiques qui fustigent les gaspillages engendrés par les prescriptions inutiles ou les arrêts de travail abusifs n’aient rien à redire concernant trois secteurs de dépense importante.

D’abord, le gaspillage de l’industrie pharmaceutique, qui consacre environ 25 % de son chiffre d’affaires au marketing, alors que le marché de la santé n’est pas un marché comme les autres : il est en grande partie socialisé, puisque largement financé par la Sécurité sociale..."
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Labos d’analyses. Les fonds de pension prêts à débarquer
-Ethique et valeurs médicales dans un monde marchandisé -
-Desinformation_medicale
-Assurance maladie : Ni privatisation, ni étatisation
-Commission des comptes de la sécurité sociale - 2007
-Remboursements : 4 milliards d'euros de transferts potentiels aux mutuelles
-Résistons aux faux remèdes de la privatisation dans la santé !

- Les réformes hospitalières:

"En tant qu’ancienne déléguée médicale, j’ajouterais que le montant de la promotion auprès des médecins- FMC= Fomation médicale Continue assurée et financée par les laboratoires pharmaceutiques, repas, séminaires, visite médicale, publi-information dans Impact’Medecin, le Quotidien duMédecin et les parutions spécialisées,parfois petits voyages - en Psychiatrie et Cardiologie spécialités qui génèrent beaucoup de profits - - , bref que tout cet argent dépensé pour faire prescrire est le double de celui dépensé pour la recherche..
Que les anciennes molécules performantes mais ne générant pas assez de profits sont éliminées du marché au profit de molécules beaucoup plus chères et intégralement remboursées par la Sécurité sociale car le discours de la prévention de récidives en cardiologie - ex d’une boite de statine à 92€ pour une semaine- est un sujet sensible très instrumentalisé.

Encore une chose, les tarifs de remboursement par la sécurité sociale sont négociés entre l’état et les Laboratoires commercialisant ces molécules.Les études étant bien entendues réalisées - comme pour les OGM- par les entreprises mêmes qui les commertcialiseront sans contre-étude contradictoire...." (Mélanie)

-La santé version américaine en France pour 2012 ?