samedi 1 décembre 2018

Sols en agonie

Des sols qui se dégradent
                             Avec le développement de la culture intensive et de l'agrobuseness, les sols s'appauvrissent.de plus en plus. Notamment du fait de la multitude des produits entrants développés par l'agrochimie, qui contribue à détruire les constituants vitaux essentiels à la vie des sols.
    La monoculture sur de grands espaces, par déforestation, accentue cette régression, de Bornéo à l"Amazonie de la Beauce au Middle West.
  Nous avons oublié que la vie des sols conditionne la nôtre.
       Nous sommes des hommes et Homo vient de humus. Nous  retournerons à la terre, comme humus. Le mot "homo" est lui-même apparenté à "humus",la terre,le sol,le grec "khamai" signifiant "à terre". Les Romains nommaient donc l'homme "le terrestre", par opposition aux dieux (cf. humilité, de même racine).
   Faute d'humilité et de savoir, nous tuons à petit feu ces sols qui vont devenir improductifs, sous les impératifs, non seulement démographiques, mais surtout les exigences de rentabilité et de mécanisation qui les accompagnent.
      L'homme oublie trop souvent qu'il ne peut vivre hors-sol. Sans les vers, notamment, ces laboureurs du sol, ses racines sont bien compromises.
    Le déclin de la diversité est une vraie menace, comme l'indique clairement Claude Bourguignon. 
      Le perte progressive des vers de terre, des insectes et des oiseaux n'est pas anodine.
  Le problème n'est pas seulement chimico-commercial, il est aussi politique.
    L'agriculture biologique pourrait nourrir, à certaines conditions, plus d'homme qu'on ne croit.
A condition que soit revue dans l'urgence la gestion mercantile des ressources agricoles en reconquérant une souveraineté alimentaire, véritable et rapide.
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