jeudi 31 janvier 2019

Encombrants

 Et hautement dangereux
                                           Pour longtemps. Et même très, très longtemps.
    La gestion, l'entreposage et l'enfouissement des déchets nucléaires, de plus en plus considérables, posent des problèmes qui deviennent de jour en jour plus aigus. Quel avenir pour les générations qui nous suivent?
  Et il n'y a pas qu'en France que le problème se pose, que ce soit à La Hague, sur le futur site de Bure ou ailleurs.
    L'Allemagne aussi, bien qu'en rupture avec le nucléaire civil, essaie de bricoler des solutions à très long terme. Aux USA, on joue avec le feu.
   Pour quand un vrai débat sur le sujet? 
               L'UE réglemente les bananes, mais pas le le nucléaire. Chaque pays fait à peu près ce qu'il veut en ce domaine, dans la plus grande l'opacité.
   On sait que le Japon d'après Fukushima est confronté à des problèmes d'une grande urgence et d'une grande ampleur, en prenant d'énormes risques, notamment avec les terres irradiées et le problème de l'eau contaminée, selon une ancienne pratique banalisée, mais interdite. Tepco bricole dans l'urgence.
   Certes, nous ne sommes pas (ou pas encore) dans cette situation d'urgence  mais la saturation est là et le problème des piscines de confinement reste entier.Il y a touts sortes de résidus radioactifs
   Le problème du stockage des matières les plus toxiques ne cesse de se poser.
     Le dossier est toujours "radioactif"comme celui de l'état de certains sites.
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-déchet nucléaire france

mercredi 30 janvier 2019

Vers un hiver européen?

    La question: où va l'Europe? ne cesse de se poser
                                                         Surtout dans cette période inédite où les turbulences sont fortes et ébranlent les structures du fragile esquif dont la consolidation ou même la construction n'est pas encore terminée. Loin de là. (*)
     Ici ou là émergent des critiques et des remises en question d'une gestion estimée défaillante, au sein d'un marché commun inachevé, où le fossé entre idéaux proclamés et réalité de gestion apparaît de plus en plus au grand jour. Ce qui ne sera pas sans conséquences lors des prochaines élections.
    D'un côté, l'un des partenaires veut reprendre ses billes, non sans contradictions, de l'autre les critiques sont acerbes et, malgré les injonctions de Macron, l'Allemagne joue sa propre partition.
    Les forces centrifuges ne jouent plus. Le fragile édifice  semble au bord de la dislocation et on s'aperçoit un peu tard qu'il n'y a pas de peuple européen.             Bruxelles fait fausse route et il va être difficile e de sauver le projet européen;
  Même des fidèles haussent le ton et certains disent, non sans paradoxe apparent, que l'Union tue l'Europe..
    Chaque pays regarde dans une direction différente. 
Macron semble bien seul à prêcher la bonne parole.
    Les défis sont majeurs..
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(*)....L' embellie n’aura pas duré dix-huit mois. À peine sortie d’une crise de dix ans, l’économie européenne est en train de retomber dans le marasme. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a été le dernier à le reconnaître lors de sa conférence mensuelle, jeudi 24 janvier. Les derniers indicateurs économiques « continuent à être plus faibles que prévu, ce qui pèse sur les perspectives de croissance à court terme », a dû reconnaître Mario Draghi, invoquant « la persistance des incertitudes liées aux facteurs géopolitiques, la menace du protectionnisme, les faiblesses des marchés émergents et la volatilité sur les marchés financiers ». Après tant d’autres, il lui a bien fallu admettre que les planètes censées soutenir la croissance mondiale s’étaient totalement désaxés.
    En décembre, le président de la BCE niait encore ces bouleversements. Il espérait alors que la zone euro ne traversait qu’un simple trou d’air et que la conjoncture allait se redresser rapidement. Mais les chiffres continuent à s’empiler et tous disent la même chose : le ralentissement économique en Europe est patent.                    
        La production industrielle européenne baisse, les services ralentissent, les indicateurs d’activité repassent dans le rouge et les dirigeants d’entreprise broient du noir. Sans que le Brexit, les « gilets jaunes » ou l’Italie n’y soient pour quelque chose, même si tous ces éléments ajoutent des facteurs d’incertitude.
       Tous les instituts de conjoncture révisent à la baisse leurs prévisions. Le FMI prévoit une croissance de seulement 1,6 % pour la zone euro en 2019, au lieu de 1,8 % précédemment. Et encore, ces prévisions semblent bien optimistes pour nombre d’observateurs. « Il n’y a rien de positif dans les indices aujourd’hui », note Frederik Ducrozet, économiste au département gestion de fortune de la banque Pictet. Tous notent un ralentissement très net en Europe, mais espèrent encore que la zone euro pourra éviter la récession.
      Si l’Allemagne l’évite, en tout cas, ce sera d’un cheveu. Au troisième trimestre 2018, l’activité économique allemande est devenue négative (– 0,2 %) pour la première fois depuis 2015. Le gouvernement allemand espérait qu’il ne s’agirait que d’une secousse passagère, liée aux difficultés du secteur automobile à s’adapter aux nouvelles normes antipollution.
   Les mois qui ont suivi ont dissipé cette illusion : le moteur allemand est durablement grippé. Au quatrième trimestre, l’économie allemande, selon les premières indications, devrait se situer juste au-dessus de zéro. Ce qui devrait éviter à Berlin d’être en récession technique, déclarée au bout de deux trimestres négatifs.
        La machine exportatrice allemande, qui a été quasiment la seule en Occident, ces deux dernières décennies, à profiter de l’expansion spectaculaire de la Chine, accuse le contrecoup du ralentissement chinois. Malgré les efforts du gouvernement pour maintenir un certain dynamisme économique, l’économie chinoise, après un bond sans précédent historique, semble appelée à marquer une pause durable et pourrait même ne pas éviter la récession. Tous les indicateurs – consommation, immobilier, investissement – sont en chute. La croissance chinoise devrait être la plus faible depuis 1990. Le président Xi Jinping a mis en garde, en début de semaine, tous les responsables du parti communiste en leur annonçant des temps « très troublés ».
    Les industriels allemands voient leurs exportations vers la Chine reculer dans tous les secteurs. Et certains redoutent de ne plus jamais retrouver à l’avenir certains débouchés : les industries chinoises ont beaucoup augmenté en gamme et en savoir-faire. Ils n’ont plus besoin de nombre d’équipements allemands qu’ils savent désormais produire. Ils risquent même de devenir de redoutables concurrents des productions allemandes à l’avenir.
       Mais au-delà de la Chine, c’est tout le modèle mercantiliste de l’Allemagne qui se trouve bousculé, attaqué par un Donald Trump éructant contre les excédents allemands, mais aussi affaibli par une perte de débouchés dans la zone euro, devenue son marché intérieur. « C’est la fin des vaches grasses. Le bon temps où l’État dégageait un excédent budgétaire plus élevé que prévu s’achève », a prévenu, dès le 3 janvier, le ministre allemand des finances Olaf Scholz. En 2018, l’excédent budgétaire allemand devrait encore dépasser les 30 milliards d’euros. Mais rien n’est assuré pour 2019. Le gouvernement allemand, qui tablait sur une croissance de 1,6 % au début de l’automne, ne l’estimait plus qu’à 1,3 % fin novembre. Il a de nouveau révisé à la baisse ses prévisions le 24 janvier : au mieux, la croissance ne devrait n’être que de 1 % cette année.
Mais quand le moteur allemand cale, c’est toute l’Europe qui est entraînée. Tous les pays de la zone euro se retrouvent face aux mêmes difficultés qu’en 2015 : activité stagnante, chute des exportations et sans doute, bientôt, montée du chômage.
     L’Italie est la plus pénalisée. Affaibli par la crise financière dont il ne s’est jamais remis, marqué par la destruction d’une partie de son appareil productif, un chômage de masse et un secteur bancaire malade, le pays subit, en même temps que le nouveau ralentissement économique, les contrecoups des embardées de la coalition gouvernementale dirigée de fait par l’extrême droite de Matteo Salvini. Après avoir enregistré une activité à zéro au troisième trimestre, l’Italie risque de ne pas pouvoir éviter la récession dans les mois qui viennent. Pour 2019, le FMI y prévoit une croissance de 0,3 %, au lieu de 0,6 % il y a quelques mois.
   « C’est une décennie de perdue pour l’Italie », a relevé le premier ministre italien Giuseppe Conte à Davos, soulignant que son pays n’avait toujours pas réussi à retrouver le niveau de croissance de 2008. Ni les réformes du marché du travail, ni les réformes des retraites, ni les autres réformes « structurelles », censées être la réponse européenne à tous les maux économiques et que l’Italie a mises en œuvre jusqu’à l’arrivée de la coalition gouvernementale en mai 2018, ne sont parvenues à inverser la tendance, n’a pu s’empêcher de relever le premier ministre italien, accusé de briser les tables de la loi européennes par un budget excessif....
         À quoi bon dépenser tant de milliards pour de si piètres résultats ? À ce stade, la BCE et les responsables européens ne peuvent plus différer d'affronter quelques questions dérangeantes, posées depuis longtemps par des économistes. Pour certains, les voies choisies par la BCE, qui reposent sur la seule transmission monétaire au travers des banques et du système financier, donc en faisant confiance au seul marché, ne sont pas efficaces. Car l’essentiel des moyens financiers mis à disposition par les banques centrales sont selon eux captés par la sphère financière, contribuant ainsi à alimenter des bulles d’actifs, elles aussi impressionnantes tant sur les marchés obligataires que les marchés d’actions, ou des marchés immobiliers, comme de permettre l’enrichissement sans précédent des grandes fortunes ces dix dernières années. Ce qui contribue à aggraver les déséquilibres économiques et financiers et les inégalités.
        D’autres remettent en cause les choix politiques faits par l’Europe depuis dix ans. Les politiques d’ajustement structurel et de dévaluation interne, devenues les règles d’or dans toute la zone euro, au moment même où il aurait été nécessaire, selon eux, de pratiquer des soutiens budgétaires pour contrecarrer les effets de la crise, ont abouti à une dévitalisation économique de la zone euro, que la seule politique monétaire ne parvient pas à enrayer. Il est donc urgent, disent-ils, de réhabiliter les outils budgétaires.
      Mais pourquoi ne pas utiliser les moyens immenses engagés par la BCE pour investir et financer la transition écologique, pour changer de modèle, plutôt que de les réserver au monde financier et d’essayer de perpétuer un modèle économique à bout de souffle, s’interrogent d’autres économistes, en prônant un QE pour le peuple.
     Toutes ces questions sont légitimes. Pourtant, elles ne semblent pas franchir les portes du conseil de la BCE, encore moins celles des conseils européens. Alors qu’un nouvel hiver économique est en train de s’abattre sur l’Europe, aucun responsable ne paraît décidé à la moindre remise en cause. Au contraire. Il n’est question que de se conformer aux règles édictées, de les renforcer même et de sanctionner les récalcitrants. Dans ses prévisions, le FMI lui-même note que la dégradation économique est liée à une chute de la demande en Europe. Les gouvernements européens, eux, s’en tiennent plus jamais à une politique de l’offre.
       En annonçant la fin des années fastes pour l’Allemagne, le ministre des finances Olaf Scholz a ainsi exclu par avance tout rééquilibrage de l’économie allemande, toute relance de l’investissement public, bien que nombre d’infrastructures publiques soient au bord de la rupture, toute reprise de l’endettement. L’austérité, selon lui, est plus que jamais nécessaire à l’Allemagne comme au reste de l’Europe. On ne change pas une politique qui perd, même si elle fait le lit d’un capitalisme illibéral, de la pauvreté et de l’extrême droite.
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mardi 29 janvier 2019

Robots en tous genres

Robots des villes et robots des champs.
                                                                Le numérique est aussi dans le pré.
                 
      Les robots n'ont pas fini de nous étonner. Pour le meilleur ou pour le pire.
   En agriculture, pour l'instant à modeste échelle, ils pointent leur nez, pour s' occuper, avec une précision millimétrique et leur puissance de calcul, de certaines tâches traditionnellement dévolues à l'homme.
     Pas sûr que celui-ci y retrouvera son compte, du moins au début,  la main d'oeuvre agricole ne cessant de se réduire,  la standardisation amplifiée risquant de favoriser surtout l'agriculture industrielle et les investissements élevés, la concentration plus marquée des exploitations agricoles.
             La technologie de pulvérisation constitue un bon exemple où l’on peut éviter que ce qui est pulvérisé ne parte dans l’environnement ou tombe en dehors des zones à traiter avec des panneaux récupérateurs par exemple.
On estime qu’avec la technologie les pulvérisateurs peuvent maintenir l’efficacité des traitements tout en réduisant dans une fourchette de 20-40 % les quantités épandues.
Pour autant on voit que cela ne remet pas en cause le besoin de traiter ; cela peut même justifier de ne pas explorer les voies alternatives permettant de ne pas traiter ; c’est ce que les scientifiques appellent le verrouillage technologique autour des pesticides.
Le numérique agricole a largement été mis au point dans d’autres secteurs industriels et il tend à imposer la standardisation et l’optimisation dans des conditions bien maîtrisées.
Le risque c’est donc que le numérique accompagne des avancées d’ordre technologique renforçant la productivité et, se faisant, autorisant à couvrir les déficits de main d’œuvre, poussant au gigantisme des fermes et des élevages, donc renforçant la dépendance à la technologie.
         Comme chez Naïo technologie
           Pour l'agriculteur de demain. Enfin, ce qui en restera...
            Une agriculture hi-tech, qui ne néglige pas les drones, pourrait être demain, à certaines conditions, prometteuse.
   Pas seulement en France. 
         En Australie, par exemple, l'Université de Sydney a développé un étonnant robot, baptisé LadyBird. Cette machine totalement autonome fonctionne grâce à l'énergie solaire et circule dans les rangées de plantations pour surveiller et analyser les plants. Ce robot a déjà passé avec succès de nombreux tests réalisés dans des champs de légumes mais se contente de surveiller la « bonne santé » des cultures et plantations. Grâce à ses nombreux capteurs, senseurs et caméras, il détecte rapidement d'éventuelles anomalies (présence de mauvaises herbes, animaux nuisibles, croissance trop faible) et avertit l'exploitant agricole qui peut ainsi prendre immédiatement les mesures appropriées
Mais les chercheurs australiens ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin et travaillent déjà au développement d'autres types de robots agricoles, capables non seulement de surveiller les cultures mais également de récolter ou de désherber sans intervention humaine. Ce type de machine est d'ailleurs déjà utilisé dans les vignes, avec le robot VitiRover, un étonnant petit véhicule à quatre roues chargé de tondre la végétation autour des ceps de vigne....
Pour être encore plus efficaces, ces robots agricoles sont de plus en plus souvent assistés par des drones qui permettent d'obtenir des vues aériennes très précises des cultures et de détecter pratiquement en temps réel les nombreux types de problèmes susceptibles d'affecter ou de diminuer la productivité agricole.
Ces nouveaux robots agricoles commencent également à être utilisés dans la fertilisation et permettent de réduire de manière très sensible l'utilisation de produits chimiques. Aux États-Unis, les producteurs de maïs du Middle-West commencent ainsi à utiliser un nouveau type de robot spécialement conçu pour fertiliser les champs de maïs et mis au point dans le cadre d'un projet de recherche de l'Université Carnegie Mellon.
Dans la culture du maïs, il est en effet crucial de parvenir à coordonner parfaitement l'apport d'engrais et le rythme de croissance très rapide de cette plante. Le problème est que, lorsque les tiges de maïs dépassent une certaine hauteur, il devient impossible de recourir aux tracteurs sans provoquer des dégâts. C'est à ce stade délicat qu'intervient le Rowbot, un petit robot à quatre roues motrices, capable de fertiliser, pour un coût moyen de 25 $ l'hectare, une bonne soixantaine d'hectares de maïs en une seule journée. La généralisation de ce nouveau type de robot devrait contribuer à réduire très sensiblement les doses d'azote en début de saison, qui polluent les cours d'eau lors de fortes pluies
                                     Pour les robots des villes, les choses sont un peu plus avancées, compliquées et ambiguës et elles nous interrogent fortement, pas seulement sur leur envahissement, mais sur leurs conséquences au niveau de l'emploi, la "destruction créatrice", chère à Schumpeter, risquant de ne plus jouer son rôle.
       Nous ne sommes qu'au début d'une robolution qui n'a pas fini de nous étonner et de nous questionner.
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lundi 28 janvier 2019

Angela et Alexis

 La grande réconciliation?
                                           Ils se sont rencontrés.Est-ce à dire qu'ils ont réglé les problèmes?
    Une certaine presse tend à nous présenter les choses ainsi: le passé serait oublié, l'absolution donnée, Athènes serait enfin sortie du pétrin, grâce à ses efforts surhumains et exemplaires.
    Elle serait sauvée, tirée d'affaire, grâce à la troïka et la purge imposée, surtout sous l'impulsion de Berlin et de son impitoyable ministre Schaüble, depuis congédié.
        Angela est venue dire sa reconnaissance à l'ambigu Tsipras. Surtout d'avoir surtout sauvé les banques...allemandes, entre autres. Comme certains le reconnaissent au FMI.
    Une nouvelle sainte alliance serait maintenant créée.         Sous haute tension quand même.
       Les voilà ami-ami.
    L'élève a été bien obéissant. Mais à quel prix!
 Si, sur un point ou sur un autre, il y eu quelques améliorations, la précarisation et le chômage atteignent encore des sommets.
  La majorité de la population est exsangue.Devenue fataliste, elle survit comme elle peut.
Et rien n'est résolu sur le fond. Surtout pas la dette, l'objet principal du délit.
    On a oublié l'origine de la crise
  A part ça, tout va très bien, Madame la Chancelière...
          Non, la Grèce n'est pas "sauvée", même s'il elle va un peu moins mal après avoir été obligée de brader ses bijoux de famille.
   Il a fallu passer sous les fourches caudines des règles européennes, dont Giscard faisait le pari qu'elle pourrait les suivre malgré les profondes disparités en matière économique.
     Les tensions restent fortes et le problème de la dette ne sera jamais résolu,ce qui ne soucie pas les banquiers.
         La potion imposée n'a eu que peu d'effets.Malgré quelques signes positifs, on est loin du compte.
     Un étalement de la dette est obtenu, certes, mais rien n'est résolu et les banques vivent des jours heureux.
       Le temps fait oublier un processus complexe et une histoire plus compliquée que celle que l'on raconte aujourd'hui.
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dimanche 27 janvier 2019

Batifolage

* Ça s'améliore pour eux.
        *Quand le grand nous lâche.
             * Trop jeune ou déjà vieux?
                  *Business Travel.
                       * L'humour de Nicolas.    
                             * Ne pas confondre terre sans gens et Jean sans Terre.
                                    * Bien fait pour sa Google!...
                                          * L'art de l'adaptation
                                                          *Un show pas très chaud.            
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samedi 26 janvier 2019

Médicaments: ruptures de stocks

Il y a pénuries et pénuries...
                                            Celles qui sont l'effet de circonstances et celles qui sont les produits d'un système, en partie organisées. Largement par intérêt. 
       La pénurie sporadique actuelle de certains médicaments est de celles-là, aux dépends surtout des pays les moins favorisés.

     On en parle dans les pharmacies.
                Depuis 2008, les ruptures de stock de molécules considérées comme essentielles ont été multipliées par dix en France. Le résultat de choix industriels visant le seul profit, sous le regard d’un État spectateur.
   Quel est le point commun entre le vaccin DTP (diphtérie-tétanos-poliomyélite), obligatoire pour tous les nourrissons, les anticancéreux 5-FU ou Vincristine, le Sinemet, qui permet de contrôler les symptômes de lamaladie de Parkinson, ou encore l’antibiotique bien connu de tous les parents, l’amoxicilline? Tous ont été, ces dernières années, victimes de «ruptures de stock» ou de «tensions d’approvisionnement», termes polis utilisés par l’Agence française du médicament (ANSM) pour décrire les pénuries de molécules auxquelles sont confrontés de plus en plus de malades aux guichets de leurs pharmacies.
    Une personne sur quatre aurait déjà été touchée par ce phénomène «récurrent et massif», indique une enquête rendue publique la semaine dernière par France Assos Santé, collectif qui regroupe 80 associations de patients et d’usagers. Des ruptures qui concernent, dans plus d’un cas sur trois (36%), des vaccins, mais aussi, donc, des anti-infectieux, des traitements pour les maladies du système nerveux (épilepsie, Parkinson), des médicaments contre le cancer, l’hypertension, les problèmes sanguins ou les allergies…
     La liste de ces molécules indisponibles s’allonge chaque année (elle a bondi de 30% entre 2016 et 2017, selon l’ANSM), devenant un véritable phénomène structurel, et non plus une anomalie, dans notre système de santé.
«En dix ans, le nombre de ruptures de stock de médicaments dits “à intérêt thérapeutique majeur” a été multiplié par dix. D’environ 50 en 2008, on est passé à 530 en 2017. C’est spectaculaire», pointe Alain-Michel Ceretti, le président de France Assos Santé. Une envolée qui ne doit rien à la malchance. «En 2008, les ruptures observées pouvaient éventuellement s’expliquer par des événements indésirables liés à la fabrication. Aujourd’hui, les causes sont bien structurelles, liées aux choix des industriels», accuse le représentant des malades.
       Ces choix? Une production de plus en plus mondialisée et concentrée sur un petit nombre d’usines. «Près de 40% des médicaments finis commercialisés dans l’UE proviennent de pays tiers», pointe ainsi l’Agence européenne du médicament. De même, 35% des matières premières utilisées dans la fabrication des médicaments en France dépendent de seulement trois pays: l’Inde, la Chine et les États-Unis. Une situation de «perte d’indépendance sanitaire préoccupante» pour la France et l’Europe, a convenu, en octobre dernier, un rapport du Sénat consacré au sujet. «La cause numéro 1, c’est la financiarisation de la production de médicaments, appuie Alain-Michel Ceretti. Pour la Bourse, le médicament est une industrie comme les autres, qui doit dégager du profit, et donc rationaliser au maximum. Ce qui veut dire deux choses: délocaliser la production dans des pays à bas coûts et travailler avec le minimum de stocks.» Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’à la moindre difficulté, la pénurie s’installe. Parfois, pour longtemps. En 2017, la durée moyenne des ruptures constatées pour les médicaments considérés comme essentiels était de quatorze semaines, vingt-cinq pour les vaccins. Pour le Sinemet, du laboratoire MSD (Merck), les malades de Parkinson devaient se préparer à… sept mois (!) sans leurs cachets, à compter de septembre dernier, pour cause de mise en conformité de l’usine de production, aux États-Unis.
      Tant que l'industrie pharmaceutique sera aussi puissante et si peu contrôlée, tant qu'elle aura le contrôle, notamment sur la formation médicale continue, tant que le monde du secret sera la norme de sa production et que les affaires y seront si florissantes, on voit mal ce qui pourrait changer sur le fond. Aux dépends des patients et de leurs besoins, souvent urgents.
            ... Alors que le Parlement examine le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, Basta ! et son Observatoire des multinationales, en partenariat avec le collectif EurosForDocs, lancent les « Pharma Papers » pour mettre en lumière la toile d’influence tissée par les laboratoires pharmaceutiques, à coups de millions d’euros, autour de la profession médicale et des législateurs.
   Le premier volet de notre dossier « Pharma papers », publié le 13 novembre, dévoile les rouages de cette influence. Sur les médecins d’abord : en six ans, les firmes pharmaceutiques ont versé plus de 3,5 milliards d’euros aux professionnels de santé exerçant en France ! A titre d’exemple, Sanofi dépense 7 millions d’euros par mois auprès de professionnels de santé en France, et MSD France 2,8 millions ! A quoi correspondent ces rémunérations ? Quels médecins sont concernés ? Influencent-elles les avis et prescriptions rendus par tel cardiologue ou cancérologue émérite ? Rendent-elles les généralistes plus perméables aux discours marketing des laboratoires ? Les députés médecins qui co-président la Commission des affaires sociales de l’Assemblée sont-ils sous influence alors que se sont ouverts les débats sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale ?
      Des dizaines de millions d’euros sont également dépensés en lobbying à Paris, Bruxelles et Washington pour défendre les intérêts – privés – des grands labos. Rien qu’à Paris, leurs dépenses de lobbying sont dix fois plus importantes que les moyens que peuvent mobiliser les associations représentant les malades...
         Une impressionnante machine à cash:Les 10 plus grands labos pharmaceutiques du monde ont enregistré des profits cumulés de 71,5 milliards de dollars en 2017.
       Des profits hors-norme. De loin l'industrie la plus profitable.
         Une machine à influencer très puissante. Des multinationales souvent opaques.
               Des géants parfois très peu scrupuleux, jouant parfois avec notre santé.
                   Les pharmapapers sonr édifiants à ce sujet.
       Un dossier déjà ancien et lourd.
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vendredi 25 janvier 2019

Comme du pain blanc

Bon comme du pain blanc, 
                  disait-on souvent pour vanter les qualités d'une personne.
 Mais le pain, même blanc, est-il encore de qualité? Qualité gustative et nutritive.
    Que serais-je sans pain...♪♫♪
         A quel boulanger se vouer?
              Comment ne pas se laisser rouler dans la farine?
 On est dans le débat. Le pain digne de nom, bien cuit, bien pétri, à la farine saine, serait de plus en plus rare. Sans parler des pains industriels, dont les vendeurs ne sont que des cuiseurs pressés.
   Avec les Paul, les Marie, etc... qui ont pignon sur grandes surfaces, c'est compliqué, malgré l'apparence.  On s'y perd un peu, derrière les arguments publicitaires
   C'est peut-être plus sûr avec François
       Même si l'on n'est jamais absolument certain de la qualité du blé, de sa provenance, même sans traces de pesticides avérées.
     Quelle farine, quelle cuisson, quel temps de repos de la pâte, pour avoir un vrai bon pain, pour ne pas être victime de marchands de pain pressés, qui "cuisent en une heure", mal formés, pour ne pas se faire rouler dans la farine?
      Peu importe si l’on achète son pain quotidien dans une boulangerie dite artisanale ou dans une grande chaîne : la différence est quasi inexistante. Dans la majorité des cas, les farines utilisées proviennent en effet des moulins qui les fournissent aux points de vente "prêtes à utiliser" (ce qui signifie qu’elles contiennent déjà des substances controversées).
        On compte souvent 14 additifs par baguette
"Pour une baguette blanche, pas moins de 14 additifs sont autorisés ! Leur nombre peut être encore plus élevé dans les pains spéciaux… Et le pain étant vendu en vrac, il n’y a pas d’obligation d’étiquetage. Impossible, donc, de savoir ce qu’il contient vraiment." Et si dans les baguettes blanches et les "traditions" les substances indésirables restent en deçà des seuils réglementaires, cela n’est pas le cas pour les pains spéciaux. Autorisés, ils sont néanmoins "soupçonnés d'entraîner des effets secondaires", "à partir d'une certaine quantité ingérée".
     Le goùt se perd. On s'habitue à la malbouffe, dans ce domaine comme dans d'autres. il ne suffit pas du label bon ou bio. Il faut y regarder de plus près. Ça ne mange pas de pain...
       Panem et circenses. Du pain d' abord. On oublie  l'importance qu'il a eu au cours de l'histoire des hommes, depuis ses modestes débuts au néolithique.           
      Sans pain, c'était la misère ou la révolution. La Révolution dans certains cas. La misère, bien souvent.
                                                C'est long, un jour sans pain...
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jeudi 24 janvier 2019

La grande braderie

Bijoux de famille.
                              Depuis des décennies, on fait mine de s'étonner dans notre pays de la situation dégradée de l' emploi, cherchant en vain des remèdes de toutes sortes, accumulant plans sur plans, qui ont déjà montré leur inefficacité et leur nocivité, notamment dans la compression, la stagnation, voire la réduction des salaires.
    Plus d'un économiste sérieux, ne niant pas les problèmes liés à l'emploi, et notamment à la formation, ont vu dans ce mantra un moyen de détourner l'attention sur une question de fond, en vogue partout, mais particulièrement dans notre pays depuis des décennies: la désindustrialisation à marche forcée d'une partie toujours plus grande de nos grands groupes industriels (mais pas seulement), leurs rachats dans des conditions  douteuses, souvent pour un "redressement", souvent prétexté, qui mène, après opération de dégraissage, à une   revente lucrative, les actionnaires,les fonds de placement faisant la loi.
     Tous les pays le font plus ou moins, mais pas avec la même inconscience ou la même imprudence que nous. 
    Le livre de Laurent Izard le rappelle avec précision. On peut en feuilleter gratuitement et utilement tout un chapitre essentiel (chez Amazon).
     La récente affaire Alstom, qui nous privé de la  maîtrise d'une production essentielle, tombé dans l'escarcelle de General Electric, qui ne tient déjà plus ses promesses, nous le rappelle et devrait  nous alerter.
     La désindustrialisation de la France continue à aller bon train, aux dépends de l'avenir de l'emploi et de notre place dans les nations qui comptent.
     L'auteur nous le rappelle: dans l'industrie, la débandade est totale. Alcatel n'est plus. Arcelor a été vendu à l'indien Mittal Steel, Alstom démantelé entre General Electric et Siemens. Et puis, il y a Rhodia, Pechiney, Thomson, etc. . La liste est si longue qu'elle ferait oublier que même de plus petites entreprises, comme Marionnaud ou Cerruti, n'ont pas été épargnées.
 ....chaque année, la liste des entreprises françaises cédées à des groupes étrangers se rallonge....
       Le constat de cette dépossession accélérée est d’autant plus douloureux qu’il vaut pour les secteurs d’activité les plus divers : de l’immobilier de prestige parisien racheté par les princes du Golfe aux terres agricoles du centre de la France ciblées par les investisseurs chinois, partout, on fait face au même phénomène.
     La France vit désormais au quotidien la cession de ses richesses privées et publiques, tandis que nos dirigeants continuent de déplorer, comme s’il n’y avait pas de lien de cause à effet, les délocalisations toujours plus nombreuses…
           L’enquête de Laurent Izard montre l’urgence d’une situation qui conduit, lentement mais sûrement, à la perte de notre indépendance et à l’instabilité sociale. Rien n’est irréversible et une réorientation de nos politiques publiques est possible. Encore faut-il être conscient de la gravité du problème et de ses conséquences pour notre pays.
           Sous les coups de boutoir de la mondialisation-financiarisation généralisée, sans frein ni contrôle minimum, et de l'effondrement des règles et du rôle de l'Etat, le grand marché mondial contribue, parfois à grande vitesse, à la désindustrialisation de certains pays, comme la France. Souvent avec le consentement  de l' Etat. Un libre échange qui ressemble fort parfois à une guerre économique, où tous les coups sont permis, où le plus fort et parfois le moins scrupuleux impose sa loi, comme dans l'affaire Alstom récemment, où Macron semble avoir joué un rôle, qui prive la France d'un de ses outils fondamental en matière nucléaire
     Et l'on parlera après cela d'absence de compétitivité, mettant en cause essentiellement les niveaux de rémunération,les salaires, sans regarder ceux des plus riches actionnaires et des dirigeants des grandes entreprises, qui frisent parfois la prédation, comme les revenus de C.Goshn révélés depuis peu.
    Certes, nous ne sommes pas les seuls à céder le meilleur de nos biens, rentables de surcroît, comme les autoroutes, dans une vision à court terme, mais nous sommes parmi les plus laxistes, les plus naïfs, les plus inconscients, les moins soucieux de l'avenir qui se construit aujourd'hui.
  Les recettes traditionnelles ne serait plus d'actualité.
        Les incantations traditionnelles ont montré leurs limites. La réindustrialisation reste purement verbale.
  La braderie continue, au nom de choix douteux, entraînant fatalement dans son sillage la machine à broyer, qui mène nécessairement à l'exclusion, à la précarité et à l'explosion des dépenses sociales.
      Un cercle vicieux rarement reconnu par les hommes politiques, s'employant à culpabiliser les chercheurs d'emploi disparus...
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mercredi 23 janvier 2019

On en parle


Ach! Aachen
                  Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine... ♪♫♪
                                            Pas plus que le leadership en Eurozône
    A Aix la Chapelle (Aachen), ce n'est pas l'amour fou, mais il faut bien se revoir de temps en temps dans ce haut-lieu carolingien, malgré die deutsche Austärität, malgré nombre d'intérêts divergents. (Merkel se tourne plutôt à l'Est, au gré des affaires)
Mais boire une bonne Löwenbrau n'a jamais fait de mal, en éludant les problèmes européens, à part quelques effets rhétoriques.
  Il n'y aura pas de bisous
       Tous les deux sont affaiblis et pourront au moins se consoler mutuellement, dans un entre-soi confortable.  Un coup d'épée dans l'eau?
       Nein! le rattachement de l'Alsace-Lorraine à la RDA n'est pas à l'ordre du jour.
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Davos morose
                      Pas rose...
              IL y a de la neige cette année au congrès. C'est bon pour le ski.
      Car la grand messe cette fois-ci n'a pas le succès d'antan.
  Certains boudent, à l'Elysée comme à la Maison Blanche. Trump a délégué XI Jinping.

D'autres, comme Carlos , sont retenus pour des affaires urgentes.
La vicomtesse de Lagarde vient prêcher la bonne parole
  Il faut remonter le moral des troupes. Mais elle casse l'ambiance
    Certains ne croient plus au capitalisme reaganien et l'Europe ne leur parle plus.
On dit que certains redouteraient même une crise prochaine.
  Bref, le moral est dans les chaussettes, mais certains mettent le paquet quand même.
      Et puis on peut skier et s'attarder le soir dans les hotels de luxe pour siroter un cocktail.
            Comme d'habitude...
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mardi 22 janvier 2019

Benalla: ah! ah!

Très drôle.
,               Un grand comique est en train de naître.

            Tout va bien pour lui, le beau ténébreux, l' homme de confiance.
                                        On ne manquera pas son dernier skesch, hilarant.
          Il n'a pas fini de nous amuser.
   Mais qui a découvert un tel talent? 
          Qui sait entretenir ce grand flou savant.
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Toujours plus haut

 Ils seraient seulement 26
                                 Au dire d'une récente étude d'Oxfam, largement relayée et peu contestée, du moins sur l'essentiel. 50, ce serait déjà pas mal...
    Ils seraient un tout petit nombre qui détiendrait la moitié de la richesse de l'humanité

     Ils ont doublé en nombre depuis 2008. Comme quoi la crise n'a pas fait que des malheureux...
      Il reste des progrès à faire dans cette fulgurante et jusqu'alors inédite ascension. ..En France comme ailleurs.
   Certains mettrons ça sur le compte du mérite personnel, comme c'est courant Outre-Atlantique, faisant des moins fortunés, voire des plus pauvres les responsables de leur destin.
    L'explosion est en fait largement planétaire, même si les USA détiennent encore la palme du succès comme ...de la précarité et de la pauvreté relative, malgré un chômage claironné comme réduit.
    Certes les injustices, ce n'est pas nouveau. Naguère nous avions nos deux cents familles, mais la surabondance savait se faire moins tapageuse et n'atteignait pas de tels sommets hyper-himalayens.
      Un poignons de dingue, disait quelqu'un.
       Christine Lagarde, qui ne gagne pas le smic et touche du FMI autour de 400000 euros (de quoi voir venir...) commence à sonner d'alarme. Sans doute y voit-elle un risque pour l'économie mondiale. En dehors de toute considération morale, trop de richesses concentrées, c'est un risque pour l'économie  et un facteur de nouvelle crise. Facile à comprendre.
   Les actionnaires  se paient la part du lion, font monter à la hausse les salaires des dirigeants, aux dépens de la rémunération des travailleurs. Il y a peu, on préconisait la répartition suivante pour une saine gestion et pour se prémunir de risques; la règle des trois tiers.
    L' évasion fiscale connaît des sommets, malgré les quelques règles toujours, annoncées comme imminentes. L'harmonie fiscale en Europe n'est pas pour demain, chaque pays revendiquant se part de gâteau.
     22 janv. 2018 - Les inégalités de revenus et de richesses dans le monde étaient au sommet... En 2017, la fortune des plus riches a augmenté de 1.000 milliards de ...
    Par exemple, Jeff Bezos, le patron d’Amazon (112 milliards de dollars en 2018, soit 98,5 milliards d’euros), 1 % de sa fortune correspond au « budget de santé de l’Ethiopie », insiste Oxfam.
     D’une manière générale, la fortune des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards de dollars en 2018, soit au rythme de 2,5 milliards par jour, alors que celle de la moitié la plus pauvre de la population de la planète a chuté de 11 %.
     ...Si la tendance était inversée, la plupart des gouvernements auraient suffisamment de ressources pour financer les services publics", a souligné l'ONG qui estime que "la richesse est tout particulièrement sous-taxée". Elle a ainsi précisé que sur un dollar d'impôt sur le revenu, seulement quatre centimes proviennent de la taxation de la richesse. Selon Oxfam, qui estime que les plus riches cachent au fisc 7.600 milliards de dollars (6.680 milliards d'euros) "les 10% les plus pauvres paient désormais des impôts plus élevés en proportion de leurs revenus que les plus riches" dans certains pays comme le Brésil ou le Royaume-Uni.....
      Mais qui sont les vrais assistés?

   On a perdu le sens de la valeur, ainsi que des valeurs.
   Les rudiments d'une gestion économique équilibrée se sont envolés.
        Et il n'y aura pas de guerre des pauvres. comme à une époque.W. Buffet le proclamait triomphalement: la guerre des classes, c'est nous qui l'avons gagné. Il avait le mérite de la franchise.
    Le politique seule, mais renouvelée,  peut réparer ce qu'une certaine économie néolibérale rapace a détricoté.dans la logique d'une finance devenue folle .
       La France: un cas à part?
   Revenir à quelques principes rooseveltiens de bon sens serait déjà un premier pas...
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