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dimanche 27 avril 2008

SOUMISSION: fragile humanité ?

Banalité du mal, banalité du bien...
L'égoïsme est-il notre moteur? Qu'est-ce qui nous rend pleinement humains ?
Que se passe-t-il quand s'effondrent les digues sociales ou quand nous sommes soumis à un pouvoir oppresseur? Serions-nous capables de résister à des ordres immoraux ?
-Le livre s'applique à comprendre par quels mécanismes un individu ordinaire peut être amené à s'en remettre à une autorité exigeant de lui des comportements destructeurs. Il montre, exemples à l'appui, ce que deviennent nos valeurs à l'épreuve de situations extrêmes.

---On a pu croire ou espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Définitivement. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité des hommes
entrer dans le mal ? La réponse à cette question devient chaque jour plus urgente. Michel Terestchenko rouvre ici le débat. D'abord, en complétant la démonstration de Hannah Arendt : de même que ce ne sont pas seulement des monstres qui basculent dans l'horreur mais des hommes ordinaires, trop ordinaires, de même, montre-t-il, il n'est pas besoin d'être un saint pour accomplir le juste et secourir des victimes au risque de sa vie. Héros ou salaud ? C'est toujours une petite décision initiale, à peine perceptible, qui décide du côté dans lequel, une fois engagé, on se retrouvera in fine. Mais qu'est-ce qui explique cette décision ? C'est là où l'enquête de M. Terestchenko prend toute son ampleur. En procédant à une reconstitution critique du débat central de la philosophie morale depuis le XVIIe siècle, aujourd'hui relayé par la majorité des sociologues et des économistes, elle montre combien est stérile l'opposition entre tenants de la thèse de l'égoïsme psychologique et défenseurs de l'hypothèse d'un altruisme sacrificiel. Ce n'est pas par " intérêt " qu'on tue ou qu'on torture. Ni par pur altruisme qu'on se refuse à l'abjection. Les travaux qui analysent les phénomènes de soumission à l'autorité, de conformisme de groupe ou de passivité face à dessituations de détresse, invitent à comprendre tout autrement les conduites de destructivité. Tirant les conclusions philosophiques de recherches récentes entreprises en psychologie sociale et s'appuyant sur certains exemples historiques particulièrement éclairants - tel le cas de Franz Stangl, le commandant de Treblinka, ou, à l'opposé, les actions héroïques du pasteur André Trocmé et de sa femme Magda au Chambon-sur-Lignon -, l'auteur propose de penser les conduites humaines face au mal selon un nouveau paradigme celui de l'absence ou de la présence à soi. (4° de couverture)--

Notes de lecture:Terestchenko

-Expérience de Milgram - Wikipédia
L'expérience de Milgram vise à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge légitime et le processus qui mène à un maintien de cette obéissance, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
- Libres discussions sur «l'expérience de Milgram"
-La « banalité du mal » revisitée
- Les complaisantes : Jonathan Littell et l'écriture du mal: Edouard Husson,Michel Terestchenko (les Bienveillantes décrypté)
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- Le suicide collectif de la secte du Temple du Peuple : une explication salutaire de Stanley Milgram
-Peut-on vouloir le mal?(H.Arendt)
-Influence sociale
-Influence psychologie sociale -
- Les sondages à la lumière des expériences de S. Asch sur la pression du groupe
-Grâce à Paul Watzlawick, une approche de l’information qu’on ne peut plus ignorer.
-Conformisme. (Objet application/pdf)
-Des citoyens privatisés et infantilisés ?
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-Peur et répression
-Peur et controle social
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-Étienne de La Boétie: servitude volontaire
-Analyse de la soumission-Beauvois
-Les théories de la "soumission librement consentie"
Servitude libérale -Beauvois (Objet application/pdf
-L'idée libertaire et La Boétie-Beauvois-:
"...La servitude sans contrainte est mise en oeuvre du plus puissant au plus faible, elle est le moteur de tout le système hiérarchique. Du plus pauvre au plus puissant la chaîne de la hiérarchie se maintient, il y a toujours un chef au-dessus du chef. Il existe de fait une certaine solidarité entre le haut et le bas. Cette hiérarchie est acceptée même par les plus pauvres et les plus démuni-es, qui cherchent très souvent à opprimer une ou des personnes plus faibles qu'elles. En procédant ainsi elles ou ils essaient de compenser leur propre soumission en opprimant d'autres humains. Les pauvres et les opprimé-es, se comportant de cette manière, nous font parfois désespérer de l'humanité.L'apport de la psychanalyse montre que l'autorité fonctionne bien parce qu'elle est intériorisée en nous-mêmes. Dominique Quessada nous propose une explication, une hypothèse qui montre que nous échangeons notre servitude sans y être contraint-e contre un nom, une place dans la communauté humaine et une explication qui donne sens au monde. La place du maître se crée sans que nous nous en rendions compte, la vigilance rationnelle que tu as si vaillamment utilisée est en échec.Le processus fonctionne avec des symboles et le regard, les émotions, les rituels. Les signes, les emblèmes, les images ne s'adressent pas à la raison mais au regard et aux affects, tant et si bien que tout semble inconscient et l'est de fait..."
-Dissonancescognitives (Objet application/pdf)
-TOTALITARISME ET DYNAMIQUE DE GROUPE
-Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens(Objet application/pdf)
-Autonomie et dépendances - Jean Zin

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