HORIZONS ET COUPS DE COEUR (ou de gueule)

CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]

Ça va jazzer

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vendredi 30 avril 2021

Fin d'un mythe

     Qui a eu la vie dure                                                                                                              

                   Une croyance tenace arrive enfin sur son déclin aux USA, avec le virage annoncé par le nouveau Président, qui met tout son poids dans la balance, non par dogmatisme, mais par pragmatisme, par simple bon sens. Il rejoint par là les critiques déjà énoncées depuis longtemps par certains économistes d'abord minoritaires, puis de plus en plus nombreux. Même le pape s'y est mis... Un grand mythe reaganien s'effondre: la théorie du ruissellement est un montage idéologique pour que se maintiennent et augmentent les super-profits d'une minorité et que se réduisent le niveau de vie des classes moyennes et que s'installent les inégalités toujours plus fortes. En fait cette croyance répétée dans le milieu des affaires était autoentretenue artificiellement mais démentie tour les jours.                 Biden, après Roosevelt qui est allé beaucoup plus loin dans des circonstances assez différentes, a signé l'arrêt de mort de cette pseudo-doctrine. Il faut relire son discours devant la convention démocrate.  C'est la fin d'un époque d'exubérance des marchés, d'envolée d'inégalités extrêmes. Du moins il faut espérer un retournement rapide et durable de la situation, à partir de ce pari qu'il faut mettre en oeuvre. Les choix politiques ont pris le pas sur l'économie livrée à elle-même, jusqu'à ses pires excès. Mais il faut faire vite. Ce n'est pas une révolution, mais du simple bon sens politique. Il est temps que le 1% des plus riches paient leur juste part....et ils seront encore aussi riches...Ce n'est pas la révolution!  Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

         Le ruissellement a vécu, remplacée par le premier de cordée (version soft).   Ce n'est pas Mélenchon qui le dit, mais l'OFCE ou la Tribune.  L'Unesco, le FMI sonnent aussi le tocsin face à la montée rapide et spectaculaire de la très grande richesse. Pas (seulement) pour des raisons morales, mais économiques. Elle a accaparé 82% de la richesse mondiale créée en 2017   Les élites de Davos ont eu connaissance des chiffres livrés par Oxfam et d'autres organismes.  Et après? Encore faudrait-il analyser les causes...Le grand ruissellement, cette mystification, attendra... L'ère des super-rentiers a encore de l'avenir.  ...le CAC 40 se porte bien, contrairement à l’économie réelle, PME comprises : « Selon les dernières statistiques, les profits de ces ténors sont passés de 59,8 milliards d’euros en 2012 à 73,6 milliards en 2013 (+23%), et devraient atteindre 87,3 milliards (+19%) au terme de cette année », nous apprend encore Dorion.     Pendant ce temps, de l’autre côté de la balance, la situation ne cesse de se détériorer. En 2011 (dernière année connue, les statistiques concernant l’année 2013 ne devant pas être disponibles avant fin 2015), 8,7 millions de personnes, soit 14,3% de la population française, vivaient en dessous du seuil de pauvreté (fixé à un revenu mensuel de 977 euros par mois)....  Alleluia!   Déjà que leur nombre ne cesse de grimper dans les dernières années.  Pauvres de tous les pays, réjouissez-vous! Les élites financières montent au firmament de la haute richesse.  Pas seulement aux USA ou en Europe, mais aussi en Chine. Qui l'eût cru? L'envolée des zélites financières se poursuit; après le petit accroc de 2008, la machine à cash repart à fond la caisse.

                         En vertu de la théorie du ruissellement, vous allez bientôt diminuer, disaient-ils, être de moins en moins nombreux. Jusqu'à disparaître dans...quelques siècles. Etre riche n'aura alors plus de sens.    C'est ma-thé-ma-tique!     D'ailleurs, le bon Mr Guizot le proclamait, comme la clé du développement général, et Mr Macron lui faisait écho il y a peu en s'adressant aux jeunes. Des gens qui voient loi n.    Certains disent que les pauvres, c'est une fiction  ou en tous cas qu'ils méritent leur sort, qu'il suffirait de vouloir, car la richesse se mériterait.  Bienheureux les pauvres!...c'était bon pour le rêveur de Tibériade.  Les temps ont changé. Voici venu le temps des riches, et même des super-méga-riches. Un monde enchanté s'offre à tous. Les exemples à suivre ne manquent pas.  C'est comme une évidence. Il y a de la place pour tout le monde.   La progression est constante, qui donne tous les espoirs. Et puis tous les riches furent d'abord des pauvres, ou des descendants de très pauvres même. Il suffit de relire l'histoire économique des USA au XIX° siècle ou de regarder Dallas.  Pour ceux qui doutent, l'aube d' une nouvelle ère macronienne se lève, l'embellie économique française se confirme. Tous les espoirs sont permis. Get rich! Il n'y a pas que my tailor.
                                        ___Mais, mais...on me dit dans l'oreillette (sans doute un esprit chagrin) que la théorie du ruissellement économique serait du  bidon... | théorie selon la théorie du ruissellement économique nous avons tous à y gagner!La théorie du ruissellement  est une théorie d'inspiration libérale selon laquelle, sauf destruction ou thésaurisation, les revenus des individus les plus riches sont in fine réinjectés dans l'économie, soit par le biais de leur consommation, soit par celui de l'investissement (notamment via l'épargne), contribuant ainsi, directement ou indirectement, à l'activité économique générale et à l'emploi dans le reste de la société. Cette théorie est notamment avancée pour défendre l'idée que les réductions d'impôt y compris pour les hauts revenus ont un effet bénéfique pour l'économie globale. En théorie donc, plus il a de riches et moins il devrait avoir de pauvres, de chomeurs, de petits revenus, d'entreprises en difficulté...ceux ci profitants des dollars qui débordants des gros revenus viendraient arroser le bas peuple...
Or, le taux de pauvreté a encore augmenté en 2015! Et le chomage aussi...quant aux riches, de plus en plus riches se portent de mieux en mieux..;."
    Et puis des pessimistes prétendent que les plus riches coûtent cher. D'autres, que des sommes considérables partent non pas seulement dans le super-luxe inutile et improductif, non pas dans l'investissement économique qui profiterait au plus grand nombre, mais dans les fonds abyssaux et vains de la spéculation-casino auto-reproductrice.
       Le vieux Hugo disait que "C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches"
    Mais c'était au XIX° siècle...
       _________________________
Publié par Etienne Celmar à 09:23 Aucun commentaire:

jeudi 29 avril 2021

Philanthropie de milliardaire

Je donne, donc je suis (très riche...)

                     Ils ont le coeur sur la main, les milliardaires charitables du Nouveau Monde, les nouveaux abbés Pierre de Wall Street ou de la Silicon Valley. Mais surtout ils ont des intérêts bien compris, malgré les dénégations. Une excellente vitrine et une occasion avouée de payer moins d'impôts. Des fondations finalement rentables en terme d'image et de prestige. Le don plutôt que la justice, sensé réparer les défaillances de l'Etat, selon une longue tradition. Charity, oui, mais Charity Business.                                                                                                                            "....Leurs ressources financières sont immenses, car, contrairement à d’autres milliardaires dont la richesse est liée à leurs entreprises, il s’agit principalement de fortunes liquides, issues de l’accumulation des revenus du capital via des sociétés d’investissement – Cascade Investment pour Gates, Quantum pour Soros. Entre 1994 et 2019, Gates et sa femme ont transféré plus de 35,8 milliards de dollars à leur fondation, tandis que leur patrimoine personnel est resté, selon Forbes, à plus de 100 milliards de dollars. Le patrimoine de Soros ne comptait que 8,3 milliards de dollars en 2019, une somme qui a beaucoup diminué depuis 2017, car il a, entre-temps, donné 18 milliards de dollars à sa fondation Open Society, pour établir un fonds de dotation et pour éviter l’impôt. De telles sommes concurrencent et dépassent les budgets de nombreux États. En 2018, la Fondation Gates représentait 8,3 % des dépenses mondiales en matière de santé globale (3,2 milliards de dollars) ; seuls les États-Unis (13,2 milliards de dollars) et le Royaume-Uni (3,3 milliards de dollars) disposaient de budgets plus importants..."                  ____________Les très riches, très, très riches Zuniens ont souvent la main sur le coeur, même s'ils mégotent sur les salaires.    Ce sont les nouveaux partageux. Ils le montrent.    De Rockfeller à Jeff Bezos, ils aiment donner. Mais pas de quoi se mettre sur la paille. Le premier disait: « L'argent me vient de Dieu » ou « faites de votre mieux, épargnez ce que vous pouvez épargner, donnez tout ce que vous pouvez donner. » C'est une tradition presque sacrée au pays où l'Etat est souvent déficient en matière d'aide de toutes sortes. Et puis c'est un investissement.


  La discrétion, qui sied à la générosité, n'est pas le point fort de ces Crésus qui ont pignon sur W.Street.
  La charité n'est pas que religieuse, elle est aussi d'ordre privé et économique.
  C'est pas chez nous que l'on verrait ça. Bernard Arnault, qui n'est pas pauvre, s'est juste fendu un peu pour Notre-Dame.
   Ah! sil y avait plus de milliardaires, il n'y aurait plus de pauvres. Mais ça viendra....(hi!hi!)
  Aux USA, la charité des grosses fortunes est un business comme un autre.
  Le philanthrocapitalisme prend soin de s'étaler au grand jour.
       On peut même être philanthrope de père en fils. On peut ainsi laisser un nom, une réputation et un retour sur investissement intéressant.
     Il n'y a pas que l'ultra-richissime Bezos, ou Madame, dont la fortune équivaut ou dépasse le PIB de certains pays moyens.
    Et il n'y a pas que la "charité" qui est en cause, mais des tentatives pour supplanter l'Etat, jugé désuet, dépassé, pas seulement dans la Silicon Valley, et qui pourtant les a bien favorisées. Et le régime des impôts leur est tellement généreux.
   Autrefois on faisait la charité. C'est dépassé. L'Etat n'assure pas, ou si peu, en matière sociale et sanitaire. Il faut soigner le malade.
        C'est parfois un coup de génie. La charity business peut rapporter gros:  
 David Yermack, dans un article au titre révélateur, « Deductio ad absurdum », a parfaitement documenté dans le cas américain l’absurdité d’un système fiscal permettant que, lorsque de riches PDG donnent leurs actions à leurs propres fondations familiales, ils bénéficient en échange de réductions d’impôt très élevées.    Yermack va même plus loin et démontre que ces dons – qui ne sont pas régulé par la loi sur le délit d’initiés – ont le plus souvent lieu juste avant que le prix des actions de l’entreprise ne diminue. D’après ses résultats, un certain nombre de PDG antidatent de façon frauduleuse les dons afin de pouvoir augmenter les bénéfices fiscaux personnels qu’ils en tirent. Or, non seulement la loi fiscale américaine est telle que ces donateurs bénéficient d’une réduction d’impôt, mais ils n’ont de plus pas à payer l’impôt sur les plus-values auquel ils auraient été sujets s’ils avaient simplement vendu ces actions...

   Très intéressant, non?
        N'y aurait-il pas comme une contradiction entre la notion de démocratie et les idéaux et devoirs de celle-ci, bien comprise? Comme le souligne Robert Reich, la philanthropie à l'américaine, derrière sa face avenante, peut rapporter gros.
         La tradition est ancienne aux USA, que l'on s'appelle Rockfeller, Carnegie ou Buffet.
   Avec une partie seulement de la fortune de Bill Gates (ne soyons pas trop dur et il lui en resterait tant encore pour lui et ses enfants!), on pourrait ouvrir des écoles dans toute l'Afrique et sortir beaucoup de pays du marasme, par des actions bien ciblées, bien organisées. Ce serait aussi une façon de rendre à la société une partie des sommes qu'il a captées par ses pratiques commerciales monopolistiques déloyales .
  Madame Bettancourt ne verse qu'une part très dérisoire de ses revenus à l'Etat au regard d'une personne des classes moyennes, mais elle a aussi "ses" pauvres...et ses oeuvres d'art, qui lui donnent du plaisir et lui fait faire des économies...
   Les cadeaux fiscaux vont rarement dans le sens de l'intérêt général.

        Alors, justice ou charité ?
                   Rien ne change, mais les moyens sont sans doute plus puissants encore aujourd'hui.
     _____  « La richesse concentrée par quelques uns sert bien plus la cause du progrès que lorsqu’elle est émiettée en salaires destinés à faire vivre la multitude » (Carnegie)
        « 98% d’entre eux (les plus fortunés) se sont hissés au sommet à la force du poignet. Je compatis néanmoins avec ceux qui sont restés pauvres même s’ils doivent, d’abord, à leur propre incompétence de n’avoir pas échappé à leur condition." (Pasteur Russel Cornwell). ...AMEN!
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Publié par Etienne Celmar à 08:27 Aucun commentaire:

mercredi 28 avril 2021

Cher plastique

Il est partout

                  Sous toutes les formes. C'est magique, mais c'est toxique   Il pourrit la vie de tous les vivants pour longtemps. Il n'envahit pas que le milieu extérieur terrestre et aquatique, sous des formes finalement microscopiques, sous l'effet d'une lente, très lente et invisible  dégradation.. On le repère maintenant dans le embryons humains à titre de traces.              __Comment s'en débarrasser?  L' exporter loin en Asie a été longtemps une possibilité, même si c'est plus compliqué aujourd'hui, même si aux USA on choisit encore l'Afrique, l'Ethiopie comme dépotoir.             ____L' émission "Sur le front", diffusée dimanche sur France5 montrait toute l'ampleur du problème et des dégâts, pas seulement esthétique ainsi que les limites du recyclage. Cela constitue une menace pour les océans, sous forme de micoplastiques particulièrement, mais ils sont partout.  L'alerte est nécessaire et urgente. Une réaction généralisée des consommateurs s'impose, de manière internationale contre une production et une dispersion qui ne cesse de croître.

            Le bisphénol A particulièrement est omniprésent. Même au coeur de nos organismes. Même dans certaines zônes cérébrales. Un perturbateur endocrinien parmi d'autres que l'on retrouve un peu partout et qui ne peut être sans conséquences sur l'organisme et ses diverses fonctions. Mais le silence est encore très lourd sur ce dossier vital. Les risques sont majeurs sur le long terme.                                                                                                 Les avertissements et les recommandations sont déjà anciens. Les autres produits de remplacement seraient tout aussi nocifs. ___Les plastiques sont partout, jusque dans les profondeurs des océans, mais l'ignorance , le déni et les intérêts industriels sont aussi omniprésents. Ils ne cessent d'augmenter mettant en péril la faune marine, notre milieu vital.

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                                                            ___________________
Publié par Etienne Celmar à 09:09 Aucun commentaire:

mardi 27 avril 2021

Relire Maurice Allais

 A contre-courant

                            Prophète, non. Lucide, oui, dans une grande mesure.
      Même s'il fut récupéré par des mouvements qu'il aurait sans doute réprouvé.
 Maurice Allais mérite une relecture. Surtout à notre époque.
    A l'heure où la mondialisation, telle qu'elle a fonctionné surtout depuis les années 80, commence à être remise en question dans le monde des économistes et des instances politiques, à cause des effets pervers que provoquent l'excès de financiarisation et l'effacement progressif du rôle des Etats et d'une partie toujours plus grande de leur souveraineté, il est opportun de revenir sur la pensée d'un économiste plutôt atypique en son temps et de se demander comment peut nous inspirer une pensée souvent de simple bon sens.
            Et si Allais n'avait pas eu tort?
                                                L'économiste qui nous a quitté il y a quelques années, à la pensés souvent complexe et technique, n'est pas d'un abord toujours  simple ni à l'abri de criques. Mais il fut aussi caricaturé et instrumentalisé.
     On retiendra surtout de lui sa critique de la pensée néolibérale et du Consensus de Washington, produits politiques et économiques de l'école de Hayek, de Friedman et de leurs disciples, notamment R. Reagan, M. Thatcher et de leurs épigones..
    Sa pensée commence, à la faveur d'une crise qu'il pronostiquait, à être considérée comme prémonitoire sur de nombreux points. Elle est en tous cas stimulante.
         Notamment concernant une certaine forme de mondialisation, menée notamment sous la houlette de l'OMC, qu'il lui semblait nécessaire de réformer, comme la place trop belle laissée à des multinationales de plus en plus puissantes mettant de plus en plus les Etats au service de leurs intérêts...
     Naguère, certains, et non des moindres,  finissaient par reconnaître la nécessité d' une mondialisation régulée.
   Car la libre concurrence, dans une mondialisation sauvage et sans principes, faisant une confiance aveugle aux marchés, est source de déséquilibres et de crises. (La Crise mondiale aujourd’hui)
     L’idéologie que j’appelle « libre-échangiste mondialiste » a déjà fait d’innombrables victimes dans le monde entier. Pour une raison simple, empiriquement vérifiée : la mondialisation généralisée des échanges, entre des pays caractérisés par des niveaux de salaires très différents, entraîne finalement partout, dans les pays développés comme dans les pays sous-développés, chômage, réduction de la croissance, inégalités, misères de toutes sortes. Or, cette mondialisation n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable.
       Même à l'intérieur de l'Europe, la concurrence sans convergence ni cohérence, sans protections extérieures minimales, ouverte à tous les vents, favorable à toutes sortes de délocalisations, mène aux impasses que nous connaissons, mettant en péril une construction mal pensée.

                Maurice Allais s'est fait le critique sans concession de la politique économique menée à Bruxelles depuis des décennies et avance des arguments souvent proches du bon sens, que Pascal Lamy et les autres ne voulaient (ou ne pouvaient) entendre..
.       ..Ceux qui, à Bruxelles et ailleurs, au nom des prétendues nécessités d’un prétendu progrès, au nom d’un libéralisme mal compris, et au nom de l’Europe, veulent ouvrir l’Union Européenne à tous les vents d’une économie mondialiste dépourvue de tout cadre institutionnel réellement approprié et dominée par la loi de la jungle, et la laisser désarmée sans aucune protection raisonnable ; ceux qui, par là même, sont d’ores et déjà personnellement et directement responsables d’innombrables misères et de la perte de leur emploi par des millions de chômeurs, ne sont en réalité que les défenseurs d’une idéologie abusivement simplificatrice et destructrice, les hérauts d’une gigantesque mystification...
___ Les adversaires obstinés de tout protectionnisme, quel qu’il soit, commettent une seconde erreur : ne pas voir qu’une économie de marchés ne peut fonctionner correctement que dans un cadre institutionnel et politique qui en assure la stabilité et la régulation.   Comme l’économie mondiale est actuellement dépourvue de tout système réel de régulation et qu’elle se développe dans un cadre anarchique, l’ouverture mondialiste à tous vents des économies nationales ou des associations régionales est non seulement dépourvue de toute justification réelle, mais elle ne peut que les conduire à des difficultés majeures
  .__Le véritable fondement du protectionnisme, sa justification essentielle et sa nécessité, c’est la protection nécessaire contre les désordres et les difficultés de toutes sortes engendrées par l’absence de toute régulation réelle à l’échelle mondiale.__Il est tout à fait inexact de soutenir qu’une régulation appropriée puisse être réalisée par le fonctionnement des marchés tel qu’il se constate actuellement.__Si on considère, par exemple, le cas de l’agriculture communautaire européenne, l’alignement de ses prix sur des prix mondiaux qui peuvent rapidement varier de un à_ deux en raison d’une situation toujours instable n’a aucune justification....Depuis deux décennies une nouvelle doctrine s’est peu à peu imposée, la doctrine du libre-échange mondialiste impliquant la disparition de tout obstacle aux libres mouvements des marchandises, des services et des capitaux....Cette doctrine a été littéralement imposée aux gouvernements américains successifs, puis au monde entier, par les multinationales américaines, et à leur suite par les multinationales dans toutes les parties du monde, qui en fait détiennent partout en raison de leur considérable pouvoir financier et par personnes interposées la plus grande partie du pouvoir politique....La mondialisation, on ne saurait trop le souligner, ne profite qu’aux multinationales. Elles en tirent d’énormes profits.... 
     Une mondialisation généralisée des échanges entre des pays caractérisés par des niveaux de salaires très différents aux cours des changes ne peut qu ’entraîner finalement partout dans les pays développés : chômage, réduction de la croissance, inégalités, misères de toutes sortes. Elle n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable.  Une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, et elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés et de développement économique et social comparable. 
    Il est nécessaire de réviser sans délai les Traités fondateurs de l’Union Européenne, tout particulièrement quant à l’instauration indispensable d’une préférence communautaire. Il faut de toute nécessité remettre en cause et repenser les principes des politiques mondialistes mises en oeuvre par les institutions internationales, tout particulièrement par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).  Au regard de l’ensemble de l’évolution constatée de 1974 à 2004, soit pendant trente ans, on peut affirmer aujourd’hui que cette évolution se poursuivra si la politique de libre-échange mondialiste de l’Organisation de Bruxelles est maintenue.    En fait, toutes les difficultés pratiquement insurmontables dans lesquelles nous nous débattons aujourd’hui résultent de la réduction d’au moins 30 % du Produit national brut réel par habitant d’aujourd’hui. La prospérité de quelques groupes très minoritaires ne doit pas nous masquer une évolution qui ne cesse de nous mener au désastre.  L’aveuglement de nos dirigeants politiques, de droite et de gauche, depuis 1974 est entièrement responsable de la situation dramatique où nous nous trouvons aujourd’hui.  Comme le soulignait autrefois Jacques Rueff : « Ce qui doit arriver arrive. »  Toute l’évolution qui s’est constatée depuis 1974 résulte de l’application inconsidérée et aveugle de l’Article 110 du Traité de Rome du 25 mars 1957 constamment repris dans tous les traités ultérieurs... 
         Pierre Mendes-France s'était lui-même montré, de manière presque prémonitoire, très critique  à l'égard du Traite de Rome le 18 janvier 1957, premier jalon d'un processus mal réfléchi.
     L'idée d'un protectionisme raisonnable  fait son chemin. Mais comment changer le poids des dogmes et le cours des choses? La prise de conscience de quelques uns est bien faible et bien tardive...
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lundi 26 avril 2021

Histoire d'O et d'OPA

 Quand deux géants s'affrontent dans un "marigot bien pourri". 

                       En un combat douteux. Un marché biaisé.      ___ Quels actionnaires vont surtout y gagner?               Faut-il confier la gestion de l'eau à des mastodontes internationaux, dont le rendement financier est d'abord l'objectif, la ligne d'horizon?        Certaines grandes agglomérations ont compris qu'il était dans l'intérêt de tous de gérer autrement cette ressource pas comme les autres.  La gestion publique de l'eau revient comme une évidence, en dehors du Water business dans lequel nous somme plongés, comme d'autres pays._L'eau est un bien trop précieux pour être confiée à des entreprises privées, qui la gère surtout en vue du profit et de l'intérêt des actionnaires. Ce n'est pas une marchandise comme les autres.                        L'eau redevient peu à peu une affaire de gestion publique, en dehors de la question purement financière du prix de l'action. Les "villes rebelles" y voient leur intérêt, come Paris. Pour un bien si précieux et universel. Parfois rare.         "...Aujourd'hui, ce sont aux collectivités territoriales qu'incombent le traitement et la distribution de l’eau. Face à une concurrence saine, elles peuvent jouer sur ce levier pour obtenir des prix raisonnables auprès de ces entreprises du secteur privé (à qui elles délèguent la gestion de l'eau). Si un tel "géant" en situation de quasi-monopole voyait le jour, il serait capable d'imposer ses prix auprès des collectivités, et ainsi faire grimper le coût de l'eau, faute de concurrents.   "Les collectivités locales et leurs administrés seraient soumis au bon vouloir d’un groupe dont le monopole est assuré. Quelles garanties de ne pas avoir à payer plus cher tous ces services au quotidien ?", détaille ainsi le député du Nord, Fabien Roussel, auprès de l'association UFC-Que choisir.

                                  Le  monopole ou quasi-monopole qui se met en place est très discutable, pas seulement aux yeux des syndicats les plus modérés. On sait bien quelle est la tendance des prix dans ce cas-là: jamais à la baisse Une affaire qui n'est pas seulement privée, où l'Etat s'est discrètement investi.               __  "....L’attaque lancée par Veolia sur Suez a tout sauf été une opération répondant aux « principes de transparence et d’intégrité du marché, de loyauté dans les transactions et la compétition, ainsi que du libre jeu des offres et de leurs surenchères », pour reprendre la définition de l’Autorité des marchés financiers. Dès le 30 août, jour de l’annonce de Veolia, une mécanique implacable s’est mise en route....Cela s’est confirmé par la suite. Des discussions ont eu lieu à l’Élysée entre Antoine Frérot et Emmanuel Macron dès le début juin 2020. Puis un accord de principe a été signé dès juillet – avant même que Jean-Pierre Clamadieu ait annoncé publiquement son intention de céder sa participation dans Suez –, entre Veolia et Suez, comme l’a révélé Mediapart sur la foi de la consultation d’un document de CSE de Veolia du 28 septembre 2020.     Les salariés de Suez ont assisté impuissants à l’enchaînement des événements. Un premier coup fatal est porté avec la cession des 30 % du groupe détenus par Engie à Veolia. L’opération se ponctue le 1er octobre par une journée des dupes : l’État met alors en scène sa propre impuissance, en organisant la défaite de ses administrateurs, censés avoir été vaincus par les forces supérieures du marché et de la gouvernance « indépendante » des entreprises.   Mais des fuites feront apparaître très vite qu’Alexis Kohler a lui-même participé à cette débâcle en faisant pression sur les administrateurs CFDT pour qu’ils ne participent pas au vote.        Un dernier coup sera porté le 2 avril par l’Autorité des marchés financiers (AMF), menaçant les administrateurs de Suez de poursuites pénales, et faisant pression pour qu’ils s’inclinent. Entre-temps, tous les moyens seront employés, les tentatives de séduction, les manœuvres pour influencer, les pressions, les menaces. « Un marigot bien pourri », dit Wilhem Guette.      L’arrivée de la plainte sur ce dossier « hautement sensible » risque de tendre encore un peu plus les relations déjà très dégradées entre le PNF et le pouvoir, Matignon ayant pris le relais du ministre de la justice pour faire rendre gorge à cette autorité indépendante, trop indépendante,  dont la mission principale est d'enquêter sur les liens entre le pouvoir politique et le pouvoir financier (lire nos articles ici ou là). Elle risque de provoquer une certaine nervosité chez les principaux protagonistes de cette obscure affaire, notamment à l’Élysée : Alexis Kohler fait déjà l’objet d’une plainte déposée par Anticor pour trafic d’influence et prise illégale d’intérêt dans le dossier MSC (voir notre dossier).   Les dirigeants de Veolia, Meridiam, Engie, soutenus par le pouvoir, pourraient peut-être regretter un jour d’avoir voulu pousser leur avantage jusqu’au bout, sans offrir la moindre concession, la moindre issue à Suez. Ils se trouvent aujourd’hui face un corps social du groupe révolté, animé par la stratégie du désespoir, prêt à tout.    « Nous n’avons rien à perdre. Nous avons déjà tout perdu. Par sa complicité, le gouvernement a accepté que Suez qui fait partie du patrimoine industriel du pays soit dépecé par son concurrent », dit Jeremy Chauveau. « Il faut tout remettre à plat, poursuit de son côté Wilhem Guette. La justice peut nous y aider. Mais a-t-on raison de faire confiance à la justice ? Mais si ce n’est pas à elle, à qui ? »....                                           __ Une bataille boursière à connotation  politique.   "....Comme à l’habitude, la victoire de Veolia est saluée comme la création d’« un nouveau champion mondial dans l’eau, les déchets et l’énergie ». À l’issue de l’opération, le groupe devrait totaliser un chiffre d’affaires de 37 milliards d’euros, contre 27 milliards d’euros aujourd’hui, distançant largement son concurrent Suez. Antoine Frérot s’est engagé à maintenir les activités arrachées à Suez pendant quatre ans.    Ainsi se finit cette bataille boursière comme toutes les batailles boursières : par l’argent, les actionnaires de la dernière demi-heure ayant plus de droits que les salariés de toute une vie. Mais pour de nombreux observateurs et connaisseurs du dossier, la bataille Suez-Veolia est loin d’avoir été une pure opération de marché, comme certains veulent le faire croire. À tous les instants, l’État a été présent, non pas comme médiateur, ainsi que le ministre des finances veut se présenter, mais comme partie prenante, ayant délibérément choisi son camp depuis le début : celui de Veolia.    « C’est une opération réussie par complicité politique », analyse un connaisseur des allées du pouvoir. Dans un tweet vengeur, l’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, dénonce « une stratégie à la Poutine ». Cette comparaison avec « l’oligarchie russe » est revenue chez plusieurs interlocuteurs, certains dénonçant « la mise à disposition de l’État au profit d’un clan », d’autres « les menaces et les intimidations dont ont été victimes tous ceux qui s’opposaient à l’opération ».    .... À un moment, vous ne pouvez plus vous battre tout seuls », commente un connaisseur du dossier. « Ce qui s’est passé est indigne de l’État français. Tout l’appareil d’État s’est ligué contre nous. Dans cette bataille, nous avons été seuls, tout le temps », dit Carole Pregermain, porte-parole de l’intersyndicale de Suez...."          __________________________
Publié par Etienne Celmar à 08:44 Aucun commentaire:

dimanche 25 avril 2021

Petit billet

__ La Chine et son covid

__ Inde dans la tourmente

__ On est loin du compte

__ Israël, danger interne

__ Le coût de la santé

__ Etre asiatique aux USA

__ Au nom de l'honneur

__ Israël-Iran  

__ Une solution?

__ Bonne initiative

__ Touche pas à mon pote!

__ Ne pas rire...:  Elisabeth Borne, ministre du Travail  « Je suis une femme de gauche. La justice sociale et l’égalité des chances sont les combats de ma vie. Et c’est en Emmanuel Macron que j’ai trouvé leur meilleur défenseur. » (28/02/2021, BFMTV)

                                            ______________________

Publié par Etienne Celmar à 07:53 Aucun commentaire:

samedi 24 avril 2021

Langues de bois

 Et éléments de langage.

          L'art de ne rien dire ou d'enfumer son public. ....tout en donnant l'impression de dire des choses importantes.

      Comme le dit non sans humour un certain bonimenteur, on peut brasser beaucoup de vent avec des paroles, une langage habilement utilisé. Ou se donner un pouvoir par la seule rhétorique habile à manier les mots.
     Par exemple, les éléments de langage font florès sur nos écrans, dans le discours public et dans certains milieux professionnels. Il font partie de systèmes de communication, parfois bien rodés, nécessitant même une certaine initiation et un décryptage pour en comprendre le sens et les enjeux, voire le vide. Souvent réduits aux petites phrases, ils permettent souvent de parler sans rien évoquer de fondamental, voire de brasser du vide, d'affirmer juste une parole en temps voulu, dans une posture déterminée, sans que souvent cela se remarque. Ils sont souvent préfabriqués. Le concept d'éléments de langage est souvent utilisé dans les milieux diplomatiques à des fins particulières.
        La langue de bois, cela s'apprend. Il faut connaître quelques codes. En ayant fait l'Ena ou non. Pour travestir, contourner ou masquer sa pensée.
    A la rigueur, on peut prendre des cours.
        ___Le langage a des pouvoirs ambigüs dont nous pouvons vérifier tous les jours les effets. Elle est aussi bien utilisée pour révéler, dire le vrai, que pour dissimuler et tromper, par des procédés rhétoriques spontanés ou des ruses calculées.
  Parler est rarement neutre, dans les rapports humains, surtout au coeur des questions de pouvoir, quels qu'ils soient. La langue est la meilleure ou la pire des choses, comme disait le vieil Esope.
 Il n'est pas rare que les mots servent à embellir la réalité, à dissimuler ou à détourner le sens, à figer le réel au lieu d'en parler avec vérité, nuances et précision, d'en épouser la complexité.
     _C'est une des fonctions de la langue dite de bois, la xyloglossie, d'usage courant, qui peut avoir diverses fonctions, notamment de travestir la réalité, de l'adoucir, de la nommer selon des usages acceptables pour le plus grand nombre, par des stéréotypes convenus et sécurisants.
   Elle peut prendre des formes très diverses.
 Dans le domaine des rapports sociaux notamment , elle désigne un manière très particulière d'évoquer la réalité.
   Le politiquement correct en est une forme connue.
  Au service d'une idéologie, il contribue à verrouiller un système en neutralisant la critique, en politique, dans l'entreprise ou les codes moraux. Les exemples ne manquent pas.
__Stéréotypé, par habitude, convention ou calcul machiavélique, il est souvent un instrument de domination, comme la Newspeak orwelienne, et demande à être décrypté (avec la distance de l'humour) et démasqué, l'ironie étant la meilleure technique pour ce faire, la critique frontale étant le plus souvent vouée à l'échec.
   La ruse suprême consiste à substituer une langue de bois à une autre
. Les mots sont importants et peuvent susciter le sommeil de la raison, comme son réveil. Ils peuvent être subversifs. Par exemple, l'appellation "citoyen" n'instaure pas seulement en 1789 un simple changement de mots, mais constitue un appel à un changement en profondeur des rapports sociaux et politiques.
          ______________________________
Publié par Etienne Celmar à 08:20 Aucun commentaire:
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Humeurs et humour de toutes couleurs


- Vélovirus
- Restons modestes
- Sur le pied de guerre
- La royauté
- Ne m'appelez pas Président
- Délinquance pondérale
- Virus ultra résistant
- De pape en pape
- Roule ou grève!
- On ne sait pas où on va
- Retraite 2.0
- Personne n'est parfait
- Faute de goût
- Modestes propositions
- Ailes présidentielles
- Black is black
- Macro-incertitudes
- Cliquez pour prier
- Homo ratatinus
- Cochons à la barre
-Macdonaldisation planétaire
- L'Evangile selon Donald
- Back to the Past
- Tant de sollicitude...
- Pas de croissance?!
- Comme j'aime
- Histoires d' O...-pital
- Un sans-culotte culotté
- C'est bien le meilleur
- Reconquista
- Si j'aurais su...
- Rien n'arrête Mr Ping
- Barbe au poil
- Procrastination
- Tout s'explique
- Encore un ver?
- Batifolage
- On en parle
- Benalla, ah! ah!
- J'arrête le vélo!
- Ben OSS117
- Ronds points citoyens
- Civisme topless
- L'essence et l'existence
- Les tribulations de Jean-Claude
- La connerie, son avenir
- Elysée enlisé?
- Boutique élyséenne
- Jupiter et l'horticulteur
- Passé compliqué
- Enfer pour Jupiter?
- Pas si nul que ça!
-Ils sont fous ces Gaulois
- Brigitte en clair
- Abandon
- Pedalo, ergo sum
- On se calme!
- Un putain de pognon
- La paille et la poutre
- Pognon de dingue
- Pas de kawa pour les fatmas
- Tueries US: la solution
- Chers collaborateurs
- Thaumaturgie
- Pauvre cochon!
- Et pont et pont...petit patapon ♪♫♪
- You are fired!
- Miracle en Alabama
- Vandalisme ou trumperie?
- Plantation et plantage
- Echos du Palais
- Pas de chance!
- Ce n'est pas un poisson d'avril
- IL est temps d'investir
- Macron et le loup
- Petit voyage en absurdie
- Le roi du kit nous quitte
- Tout ça pour ça!
- Maussade
- Procrastinez-vous?
- Le ministre et le pizzaïolo
- La 2 CV de Mr HULOT
- Y voir clair
- Cancans du Vatican
- Dieu est-il en RTT?
- Et rebelotte!
- Qui n'aime pas les paradis?
- Cordée en péril?
- Terreur à Washington
- Tempête ...:
- Vie de cochon
- Jamais plus sans mon chien
- En marge
- Pédaler speed and free
- Culottés!
- Barbe chic et choc
- Nobody
- Garder la mémoire
- En avoir ou pas?..
- Vers une assemblée godillot?
- Les tribulations de l' abbé Roux
- Pourquoi pas "Président à vie"?
- Philosophiquement non conforme
- Jeux de mains
- I like!
- Chicken Jail
- Il se veut « jupitérien »:
- Procastinatio
- Riches: une montée "fulgurante"...
- Elle est encore là..
- Familles recomposées
- :Cherche donateur:
- Trouver son chemin
_ Retour au chateau
- L'évangile selon Donald
- Où va-t-on?
- Cuisine pré-électorale
- Débat crucial Outre-Manche
- Barack s'en va:
- Donald à l'école
- Auchan: à fond la caisse!:
- Macronite aiguë?:
- Post-vérité?
- Fessées qui se perdent
- Histoire de chaises
- Christine coupable?
_ La primaire
- Mais, qui va garder le château?
- On a beau dire...
- En rire ou pas
- Facéties préelectorales
- Il Papa, la pizza et the Mc Do
- Hillarant!_

_
Alertez B. Bardot.!_
_
Il a raison, Gérard:
- Les pauvres exagèrent
- So smart!:
- Economies faciles
-
Toujours plus haut
- Tabarnak!
- Etrangeté
- Suffit pas d'être blonde
- Urinothérapie
- Audaces rhétorico-politiques
- Mettez un tigre dans votre smartphone:
- Sans blagues!:
-Bac: l'art d'enfiler les perles
- A tu et à toi
- Humour et politique:
- Brunus Imperator
- Oh-rage!..
- L'habit ne fait pas le ministre
-
Cumulards:
- L'art du défilé:
- Normal!:
- Inépuisable!
- Elle n'en manque pas une!
-
Brocantes présidentielles
-
Jeanne à toutes les sauces:
- Siné: dernière envolée
- C'est ballot!
-
Enquête à "Ménard-ville"
- Police de la croûte:
- Coiffure élyséenne:
- Histoire de brasseurs
- Les pôvres!
- To be or nor to be (happy)
- Paléo et néo-crétinisme
- Pommes trop chères
- Demain je me mets à l'élevage
- Histoire à dormir debout
- Te plains pas..
- Mea culpa
- C'est grave, docteur?
- Mourir cher?
- Histoire à dormir debout
- Pause pipi, c'est fini?
- Le retour des druides
- Petite pédagogie du fouet
- Art hors-sol
- Panique à Passy
- Postures
- Merci pour le séjour!
- Question de standing
- Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?
- Quand on partait de bon matin...
- Pas de kawa pour les fatmas
- Hibernatus 2
- Le bonheur est dans le sable
- Erreur de casting
- Les soucis de Valéry
- Demain peut-être...
- Blanche-Neige au Qatar
- Cachez-moi ces nus!
- De si belles pommes!
- S comme...
- Et mon câlin?
- Relooking
- La bécane de Christiane
- De si belles pommes!
- Cachez-moi ces nus!
- Sarko neuf
- Vodka de la résurrection
-
La belle et les Monsignori
-
Pamela chez les mangeurs de foie gras
-Brève bafoulle au Trés-Haut
- Pour une bonne année
-
Grosse fatigue
-Mange pas ci, mange pas ça...
-
Des millions d'amis
-
Toussaint: les saints sont à la fête
-
Humeur d'août
-
Boss de Davos
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Cher Président!
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Gourou de chez nous
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Dangereux vélo
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Sport o no Sport?
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Cachoteries bancaires
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Cons anciens et nouveaux
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Les plus riches coûtent cher
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Ultima verba
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Rien...ou si peu
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Vieux banc
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Ils s'y préparent!
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Do it yourself
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Désespérer le peuple
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Lettre à Elise
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Pourquoi pas le dimanche?
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8 euros pour un dentier
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Un mal étrange
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Scepticisme et ciconspection
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Valse des régions
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Ménage linguistique
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Armes: spéciale braderie
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Chouette, la philo!
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Les barbares à Zemmour
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Les pompes de la discorde
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Purge grecque
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François au FMI?
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Google en-pire
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Précarité: règime normal?
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La faute aux pauvres
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Un ex-ministre au poil
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C'est décidé, je reste!
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Les vaches!
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Avoir la patate
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La faucille et le goupillon
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Tous des singes !
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(Sans) horizons et coup de ...blues
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Marre d'être gentil!
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Le retour des blaireaux
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Quand Jésus tweetait...
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De foire en foire
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Stop aux taupes!
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Etienne Celmar
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La curiosité est mon plus vilain défaut, le non-conformisme, ma ligne de conduite et l'humour, mon arme préférée.
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Les choix subjectifs, appuyés tout de même sur de nombreuses lectures, ne manquent pas, mais l'esprit humain est ainsi fait que la neutralité pure ne peut être qu'un mythe. Ne pas choisir est encore un choix, surtout en matière sociale et politique.
Il va se soi que je ne prends pas toujours à mon compte l'entièreté des documents sur lesquels je m'appuie, mais j'assume.
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