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lundi 31 octobre 2016

L'île mystérieuse

Ils ont voté
                       Ces élections législatives anticipées font suite au départ du premier ministre, poussé à la démission après la révélation de son implication dans le scandale des Panama papers. Les Islandais avaient alors découvert les montages offshore de l’homme politique et de sa femme pour échapper à l’impôt. Mais au-delà du cas du premier ministre, c’est la classe politique dans son ensemble qui est remise en cause dans l’île, secouée par les crises et des difficultés économiques depuis l’effondrement de son système bancaire en 2008.
                Les pirates ont fait un tabac, mais ils n'ont pas vaincu.
                                        Mais les partis traditionnels sont érodés.
         La petite Islande ne cesse de nous étonner, pas seulement au football..
     Une île pour nous encore un peu énigmatique.
                                 Qui revient de loin...
        Effondrée économiquement il y huit ans par une crise qui l'a touchée au coeur, ruinée par des prédateurs financiers qui l'avaient mise à genoux, elle s'est révoltée de manière courageuse et originale, souvent citée en exemple. Elle avait tout compris.
   Elle a fait le ménage, autant qu'elle a pu, et s'est relevée sous l'action d'une intense vie démocratique
             __Une île a la possibilité de nous faire un peu rêver, jusqu'à devenir mythique.
Bien souvent elle  nous intrigue, pour les expériences qui peuvent y être tentées, comme en circuit fermé, loin des vieux continents, comme un espace des possibles.
Pour la Corse, la constitution audacieuse de Rousseau est restée célèbre, au XVIIsiècle.
Cuba fut envisagée au début comme un lieu de régénération révolutionnaire après la corruption de l'ère Batista et l'hégémonie américaine.__
                  Certes, l'Islande n'a rien de paradisiaque. Elles est plutôt austère et rude, dangereuse parfois...
        Mais elle est habitée par un étonnant petit peuple, qui pourrait encore nous apprendre beaucoup.
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dimanche 30 octobre 2016

A en mourir?...

 De la censure à la soumission volontaire
                                  On n'aura jamais fin d'apprendre auprès de ces deux visionnaires:
  __ Orwell a toujours à nous parler sur toutes les formes de novlangue et de soumission volontaire
___Huxley n'a rien perdu de son actualité
                     Il fonde sa dystopie sur l’aspect utopique d’une société-monde profondément anesthésiée par le progrès scientifique et technique de l’an 600 après Ford.
            La fabrique du consentement est de plus en plus sophistiquée et discrète...Le citoyen tend à s'effacer au profit du consommateur.

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             Se distraire à en mourir (par Neil Postman)

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[Merci à O.Berruyer]

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samedi 29 octobre 2016

Duel au sommet...


...Pour la Maison Blanche
                                                       Le processus électoral aux USA est comme une alchimie complexe et anachronique: 
       Les élections sont devenues catastrophiques, désolantes.
            Pas seulement pour les petits cailloux dans la chaussure.
                                                                            Pas très Hillarant.
              Ça en dit long sur la dégradation de l'état politique des USA, en crise profonde.
                   Un processus peu démocratique, manipulé par les lobbies de diverses natures, où aucun problème de fond n'est analysé et soumis au peuple, reproduisant l'hégémonie d'une caste américaine.
      (Pour Benjamin Barber, ancien conseiller de Clinton, "Le plus gros problème d’Obama, c’est qu’en quatre ans, il n’a pas fait grand-chose, même si ce n’est pas complètement de sa faute. Je blâme surtout le système politique américain qui a été créé pour ne pas marcher. Sans une supermajorité au Sénat (100 élus) et au Congrès (435 représentants), n’importe quel Président aurait du mal à faire passer ses projets. Et encore. Il lui faut composer avec les intérêts régionaux qui obligent ses propres élus à prendre des positions contraires parfois aux intérêts de son parti. Ce système a été imaginé au XVIIIe siècle par des gens qui avaient peur d’un pouvoir central trop fort. Du coup, ils ont parié sur le fédéralisme, la décentralisation du pouvoir avec un Sénat très puissant où les petits Etats peuvent bloquer les plans du Président et des régions les plus peuplées ou une Cour suprême qui peut également tout arrêter...", dit-il
   JR Mac Arthur estime que   "Le financement des campagnes américaines est corrompu" et que Obama, produit d'un système verrouillé, est largement une illusion.....
       Du spectacle. Mais du spectacle triste.  
           C'est un grand barnum, où l'inattendu est ordinaire. 
    On a les mêmes à la maison, ou presque.... 
Mais  Il y a eu des antécédents: Les élections américaines de 2016 ont surpris avec l'irruption de candidats « anti-système », le démocrate Bernie Sanders et l'inclassable Donald Trump. Mais rien à voir avec la surprise Roosevelt, effet de la désastreuse politique de Hoover, dans une crise autrement plus profonde et dévastatrice. Faut-il croire que l'Oncle Sam soit au bord du gouffre pour se donner des hommes à la hauteur?
    Il faut remonter à 1828 pour observer une séquence comparable.
C'est la victoire d'Andrew Jackson, que l'on qualifierait aujourd'hui de « populiste », au demeurant l'un des principaux présidents du XIXe siècle avec Jefferson et Lincoln.
     Dans la longue liste des présidents américains,  certains furent  bizarrement élus, notamment le self made-man  Jackson.
                       Une élection complexe
                                              Désireux de garder la mainmise sur le choix du président et de limiter son pouvoir de nuisance, méfiants également à l'égard du vote populaire, les délégués de la Convention de Philadelphie ont imaginé une élection très complexe à deux niveaux :
  1– les citoyens élisent dans chaque État des electors (« grands électeurs ») en nombre égal au nombre de sénateurs et de représentants de l'État au Congrès (aujourd'hui, cela fait un total de 538 personnes, y compris les trois electors du district fédéral de Washington. La majorité absolue est de 270 voix).    L'élection a lieu traditionnellement le mardi qui suit le premier lundi de novembre (désir d'éviter la Toussaint catholique, de faciliter les déplacements des fermiers éloignés du lieu de vote, qui entament leur voyage jusqu'au lieu de vote le dimanche...).
  2– les grands électeurs n'ont mandat que pour une élection. Ils se réunissent à leur tour le lundi qui suit le deuxième vendredi de décembre pour choisir le futur président.__Dans les premiers temps, les grands électeurs étaient libres de leur choix : le candidat qui recueillait la majorité de leurs suffrages devenait président et le second vice-président. Ainsi, en 1796, s'impose une cohabitation difficile entre le fédéraliste John Adams et son vice-président républicain-démocrate Thomas Jefferson. 
  À l'élection suivante, pour éviter la multiplication des candidats, les élus fédéraux des deux partis constituent un caucus (une réunion informelle) et choisissent chacun leur candidat, en invitant les grands électeurs à suivre leur choix.
   Il n'empêche que l'élection de 1800 se solde par une mauvaise surprise : Thomas Jefferson arrive ex-aequo avec le médiocre sénateur de New York Aaron Burr en nombre de grands électeurs ! Il appartient à la Chambre des représentants de les départager. Après 36 tours de scrutin, Alexander Hamilton convainc les représentants de donner la primeur au plus intègre, soit Jefferson. Il paiera de sa vie son intervention : le vice-président Burr le tuera plus tard en duel.
Duel entre Alexander Hamilton et Aaron Burr le 11 juillet 1804, d’après une peinture de J. Mund.
    En conséquence de quoi les candidats à la présidence ne tardent pas à prévenir de qui sera leur vice-président en cas de succès : ainsi peuvent-ils ratisser plus large en formant un « ticket » avec une personnalité d'une région ou d'une sensibilité différente de la leur (par exemple, Ronald Reagan, ancien acteur établi en Californie, choisit un patricien de l'Est, George Bush, comme vice-président).
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vendredi 28 octobre 2016

Du grec, ma soeur?

Du passé faisons table rase!
                                                         Foin du latin et du grec, ces vieilleries...
-____On n'arrête pas le progrès.. Nos zélées zélites en sont convaincues, qui ne jurent plus que par les maths et les sciences... 

       Comme si les uns excluaient les autres.
   Pourquoi passer du temps à  cette lanque donnée à la naissance?
Il faut rendre l'école prag-ma-tique! Des savoirs faire, pas des savoirs. Et le passé ne compte plus.Peu importe qu'on ne sache plus beaucoup écrire et que l'usage des mots laisse à désirer...
    Supprimons les vieilleries! les apprentissages morts...
_____Il faut en finir avec le latin et le grec
    Et  puis, il y a facebook..tout ça..C'est plus cool.

    "...Le latin et le grec, disent-ils, ne font que renforcer les inégalités sociales et bloquent l’intégration républicaine. Ils perpétuent des aristocraties académiques indignes de la démocratie du savoir, et empêchent les collégiens d’accéder aux matières utiles à la vie comme la conduite automobile, l’éducation civique et sexuelle. Litterae non dant panem. Ces langues misogynes réduisent la femme à une harpie ou à une ancillaire. Kakon anankaoion gunè ! Et qui, sur Facebook et Twitter parle latin ? Il n’y a même pas de mot pour désigner Internet en latin. Même les catholiques n’ont plus la messe en latin. Veut-on conserver le privilège ultramontain ? Quant au grec, ses locuteurs ne vont-ils pas sortir de l’Europe, et n’ont-ils d’ailleurs pas abandonné le grec ancien il y a des siècles ? Quod periit, periit !.."
_____Vive le français approximatif et empirique, simple outil de com' et d'échanges pratico-pratiques, le globisch et la programmation! 

                             __Mais pourquoi renoncer à notre ADN?__


Pourquoi donc continuer à enseigner le latin et le grec, se demandent Alain Rey et Gilles Siouffi ?

Vanessa Moley voit dans leur petit livre une contribution originale au débat, instructive mais aussi, ce qui est plus rare, utile.

Les auteurs revisitent les liens parfois inattendus entre le français, le grec et le latin. Ils rappellent que les langues sont aussi le résultat de choix délibérés...

De la nécessité du latin et du grec

  Aux origines de notre langue
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Pour un rattachement de la France...

...A la Wallonie.
                                   Un dernier pays résistait...
                                                                    Non! pas les Bretons, les Wallons.
                        
  On n'aime bien les Canadiens, mais.c'est à revoir.
                          
       Les empêcheurs de mondialiser en rond font parler d'eux. Déjà depuis César...
  
     Paul a parlé, sans peur et sans pression.
             
           Mais pourquoi donc?
     
       Le traité est cousu de fil blanc,

Magnette président?
                                
                     Wallons enfants!...♪♫



__ * Au Canadales lobbys du soja OGM ont déjà dit qu'ils attendaient que l'Europe leur ouvre davantage son marché".... "Il n'y aurait pas de souci si nous avions confiance dans nos agences de régulation. Mais il y a déjà des conflits d'intérêts en Europe. A Bruxelles, les autorités sont déjà sous l'énorme pression des lobbys. Les agences recrutent au sein des industries qu'elles sont censées réguler. Elles travaillent de manière opaque, sans un vrai contrôle parlementaire." Résultat :
"On sait que cette coopération ne mènerait pas à des réglementations de meilleures qualité pour les citoyens.....
____[Dernière nouvelle: Ceci n'est pas une défaite...]______________________

jeudi 27 octobre 2016

Récré

 Casting préélyséen
                                   Pour sortir un peu des maux de tête que donne l'imbroglio autour de la pétaudière de Mossoul (que celui qui a tout compris lève le doigt!), un moment de détente...
       Dans notre tribu en effervescence pré-pré-électorale,  les premiers tests de la plus haute importance nationale n'ont pas été positifs pour tout le monde.
        Pour le candidat Copé, c'est rapé.
             Un séisme dans la presse internationale!
                                                              Mais il ne mangera pas de ce pain là. 
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mercredi 26 octobre 2016

Poutine or not Poutine?




    Diaboliser Poutine?                                                             [Eléments d'interprétation]
                                             C'est le pire que l'on puisse faire.
         On ne négocie pas avec ses amis ou avec ses proches...Couper les liens avec la Russie ou la clouer au pilori serait contre-performant, lourd de risques.
     Il a raison Vladimir Fédorovski : Il ne faut surtout pas humilier la Russie.
    Quoi qu'on pense de lui et de ses choix politiques ou ce que l'on croit en connaître, à travers une information souvent partielle ou partisane, discutable.
        Poutine est ce qu'il est.
    Personnage controversé, certes, mais on ne peut se contenter de gloser jusqu'au roman sur ce que l'on sait de l'homme et de ses motivations, mais il importe de recadrer la politique russe du moment, qui ne se ramène pas à de la psychologie de bazar, à une imageries people, dans l'histoire récente et les rapports géostratégique du moment.
             L’anti-poutinisme de principe, qui en est encore aux fantasmes de la Guerre froide, est absurde.
      C'est Henry Kissinger, qui n'est pas un enfant de choeur, qui le dit, comme d'autres Américains un peu lucides: il a expliqué à de nombreuses reprises ces derniers mois que « l’anti-Poutinisme » hystérique des Etats-Unis et de la presse américaine, ne constituait nullement une politique mais était en réalité une réponse à l’absence de politique. Il n’y a rien de plus exact. Il le dit dans une interview qu’il a donnée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le 13 novembre. Le niveau de délire de la presse américaine a été bien analysé par Robert Parry, l’un des plus grands journalistes indépendants des Etats-Unis. Il est aujourd’hui tragique de voir que ce discours, qui est une véritable propagande de guerre, envahit les médias en France et en Grande-Bretagne.
        Celui que l'on nomme à tort le nouveau tsar est, dans une large mesure, la produit de l'ère post-gorbatchevienne-eltsinienne et de ses dérives, de son effondrement économique évitable du pays mis en pièces, en coupes réglées, largement encouragée par certaines forces états-uniennes, comme le reconnaît J.Stiglitz, alors à la direction de la banque mondiale, du retournement qui s'en suivit ainsi que la réaction nationale prévisible. Dans le cadre d'une démocratie encore à construire...ON ne peut reprocher à Vladimir P. de n'avoir pas procédé à un certain endiguement de la corruption et d'avoir sorti le pays du marasme des premiers temps.
(On n'oubliera pas que les acquis de la Révolution Française ont mis un siècle à se stabiliser tant bien que mal, avec les régressions autocratiques que l'on connaît..).
       Il n'est pas facile de comprendre vraiment le véritable jeu du Kremlin en Syrie, la vérité étant la première victime de la guerre, au coeur de ses intérêts géostratégiques.. Et que savons-nous, dans le brouillard ( ou brouillage) médiatique et des légitimations officielles, de tous les tenants et aboutissants de ce conflit? Une révolution fomentée en partie de l'extérieur. De toutes façons, dans ce terrible affrontement évitable à multiples bandes, personne n'est innocent, surtout pas les puissances occidentales, surtout pas ceux qui ont, par la destruction de l'Irak, mis délibérément  le désordre dans cette région, qui, au, nom d'un chaos créateur à la Dick Chesney, ont procédé aux démantèlements qui a fait fructifier tous les fondamentalismes, quand ils n'ont pas été instrumentalisés.
    Rien n'est aussi simple que ce qui est diffusé sur nos  antennes pressées et formatées.
        Les USA, via  l'Otan, continuent leur jeu d'encerclement, dans le sillage de la guerre froide, ce qui ne peut qu'irriter la Russie déjà amputée. (*)
      Face à l'hypocrisie et le double jeu occidental, Poutine suit sa logique propre où la mémoire joue son rôle.   " Quand il arrive au pouvoir, présenté par ses promoteurs les oligarques, Berezovsky, Abramovitch et consorts, comme un pantin manipulable, V. Poutine trouve un pays économiquement en ruines. La crise de 1998, provoquée par une insertion trop brutale dans le marché mondial, a été catastrophique pour la Russie. Il a donc hérité d’une situation très compliquée avec une corruption galopante qui perdure d’ailleurs aujourd’hui. Le premier succès de V. Poutine, celui sur lequel il capitalise toujours en réalité, a été de sortir le pays de la crise en reprenant en main les actifs gaziers et pétroliers des oligarques pour les placer sous tutelle de l’Etat, inaugurant une nouvelle période de prospérité. Les Russes lui sont toujours reconnaissants de cela ce qui explique en grande partie sa popularité. D’un autre côté il faut également comprendre que le contrat social russe se fonde sur une délégation de pouvoir absolu contre la prospérité et une certaine forme de grandeur du pays ; c’est en ce sens que V. Poutine peut être vu comme l’héritier tant des tsars que des dirigeants soviétiques. Il se place ainsi dans la droite ligne de ses grands prédécesseurs vus comme les bâtisseurs de la Russie et d’une certaine façon à contre-courant de B. Eltsine, même si c’est lui qui l’a amené au pouvoir."
   Un héritage et une situation complexes  où nous comptons si peu, ccomme le dit Védrine.
           Le sénateur McGovern met en garde son pays contre toute tentative de mésinterprétation et de diabolisation à l'encontre d'une Russie supposées encore agressive, comme au temps de Reagan, qui avait temps besoin de cet ennemi.
          La Russie est bien que plus proche de nous culturellement qu'on ne dit.  La réduction simplificatrice et la diabolisation de nos si proches voisins revient périodiquement en force. Comme il est dit:  il y a eu peu de discussions intelligentes à propos de ces risques dans les grands médias américains ou même, apparemment, dans les salles du pouvoir à Washington. On dirait un somnambule marchant vers un abîme."
  Le pire serait de se couper d'un peuple si proche, en attendant des jours meilleurs, des institutions plus conformes à nos traditions héritées de 89.
       Mais les hydrocarbures sont, encore une fois, l'enjeu masqué de l'affrontement. 
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       (*)  Comme le dit Stephen Cohen:
1)  La décision d’étendre l’OTAN jusqu’à la frontière même de la Russie:  ça n’a aucun sens de dire que Poutine a violé l’ordre de l’après-Guerre-Froide en Europe. La Russie a été exclue de l’ordre de l’après-Guerre-Froide en Europe du fait de l’expansion de l’OTAN. La Russie a été repoussée « quelque part au-delà » (au-delà d’une zone de sécurité). La Russie insistait: « Procédons à un arrangement de Sécurité Pan-Européenne comme Gorbatchev et Reagan le proposaient. » Les expansionnistes de l’OTAN dirent : « Ceci n’a rien de militaire, c’est une question de démocratie et de libre échange, ce sera bon pour la Russie, avalez le poison et souriez ! » Et quand les Russes n’avaient pas le choix, dans les années 1990, ils l’ont fait; mais lorsqu’ils sont redevenus plus forts et se sont retrouvés dans la possibilité de choisir, ils ont cessé de subir en silence.
  La Russie commença à se défendre, comme l’aurait fait tout dirigeant russe qui aurait été sobre et qui avait le soutien de son pays. Je ne dis pas ça pour rire. A la fin, Eltsine pouvait à peine marcher. Il a été poussé hors de la présidence, il n’a pas démissionné volontairement. Mais le fait est que n’importe qui aurait pu prédire cette situation dans les années 1990 – et certains d’entre nous l’ont fait, souvent et aussi fort qu’il nous était permis.
  2)  Le refus de la part des Etats-Unis de négocier au sujet des missiles de défense: les missiles de défense sont maintenant un projet de l’OTAN. Ceci veut dire que les installations de missiles de défense, sur terre ou sur mer (celles sur mer étant les plus dangereuses) font maintenant partie de l’expansion de l’OTAN et de son encerclement de la Russie. La défense anti-missiles fait partie de ce système de défense. Les Russes sont absolument certains que ce sont leurs capacités de représailles nucléaires qui sont visées. Nous disons : « Oh, non, cela concerne l’Iran, cela ne vous concerne pas. » Mais allez donc vous entretenir avec Ted Postel à l’MIT [Massachussetts Institute of Technology]. Il explique que les missiles de défense des dernières générations sont des armes offensives qui peuvent frapper les installations russes. Entre-temps, nous accusons la Russie de développer à nouveau des missiles de croisière; et ils ont recommencé à le faire parce que nous sommes retournés à une course aux armements « œil-pour-œil, dent-pour-dent, » pour la première fois depuis nombre d’années.
  3)  Le fait de nous mêler des affaires intérieures de la Russie au nom de la promotion de la démocratie:  en plus de financer les programmes d’ « opposition politique » du National Endowment for Democracy partout en Russie et en Ukraine––êtes-vous conscients du fait que lorsque Medvedev était Président de Russie et que Mme Clinton et Michael McFaul procédèrent à leur merveilleuse « réinitialisation, » (c’était un jeu diplomatique truqué, si vous en regardez les conditions), le Vice-Président  Biden se rendit à l’Université d’Etat de Moscou et déclara que Poutine ne devait pas retourner à la Présidence. Il le lui répéta ensuite à la figure. Imaginez Poutine venant ici dans les semaines à venir et disant à Rubio ou à Clinton d’abandonner la course pour la Présidence!
  Reste-t-il encore des lignes rouges quand il est question de notre attitude envers la Russie ? Avons-nous le droit de dire et de faire tout ce que nous voulons ? Ceci s’étend à tous les domaines, et certainement à la politique. La Maison Blanche ne peut simplement pas se taire, harcelée comme elle l’est par les lobbies anti-russes accrédités et les médias dominants. Nous croyons tous en la démocratie, mais que cela nous plaise ou non, nous ne pourrons pas imposer la démocratie à la Russie; et si nous pouvions le faire, nous ne serions peut-être pas contents des résultats produits.
  Alors posez-vous la question, y-a-t-il une position sur la Russie qui devrait être prudemment repensée, dans l’après-Paris? Et la Russie aurait-elle à tout le moins quelques intérêts légitimes dans le monde ? Et si oui, lesquels ? Qu’en est-il de leurs frontières? Ont-ils des intérêts légitimes en Syrie?
  4)  Mon dernier point est un espoir prescriptif (avant Paris, je ne pensais pas qu’il y avait d’espoir du tout). Maintenant il y existe encore une chance de réaliser le partenariat perdu avec la Russie...
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mardi 25 octobre 2016

Tout le monde sait ça

C'est bien connu:

*   Mieux vaut être footballeur que prix Nobel.

*  Qui n'a pas une Opel est un raté.
             Qui n'a pas une Rolex a manqué sa vie.

*  On est sauvé! On a une bonne note.
           Mais, il y a un mais...et puis...
 
Les migrants de Calais: une affaire bien gérée.


*   Israël a toujours respecté les résolutions de l'ONU.
                  Critiquer la politique israëlienne, qui n'a pas de lobbies, c'est être antisémite...
                              Comme critiquer la politique américaine, c'est être antiaméricain...cqfd.

*   Les profs ne travaillent pas assez.

*   Barroso est le seul en conflit d'intérêts au sein de la Commission.

*  La Deutsche Bank est en pleine forme.

*  Les statines sont indispensables.
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lundi 24 octobre 2016

L'enfant et la pomme

Des délicieux fruits rouges, le temps est bien passé...



                  Voici le temps de la pomme                                                  [photo personnelles- cliquez]
     Voici le temps de la pomm   
      Il y en a à vendre,..des rouges et des banches...♫♪
         Pas besoin d'être chevalier pour croquer une pomme
                     Pas la grosse, pas toujours recommandable.
        Mais la petite, naturelle, riche en symboles de vie. 
              Le fruit par excellence, goûté, célébré..
            Des vraies pommes (sans pesticides)
.     Elles sont excellentes pour la santé, dit mon docteur.
            Quoique... leur consommation peut parfois s'avérer dangereuse.
   A qui se fier? 
      La pomme du paradis n' a pas bonne presse.
           Demandez à Eve...
     Il paraîtrait tout de même qu' elle va rapporter à l'Europe..
             Non, c'est une blague.
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dimanche 23 octobre 2016

Il Papa, la pizza and ze Big Mac

Pizza del Papa
Habemus McDO!
       Place St Pierre,  gronde une sainte colère.
        De ce satanique projet, la Curie n'a cure.
          Vade retro!  McDo  ne passera pas! disent les autres ensoutanés. Il faut chasser les marchands du temple!   
   Quoique...ça peut rapporter gros. Les saintes finances ne sont pas bonnes et la sacrée banque est au bord de la crise..Pas très catholique...
            La tentation est grande...
    Mais, dans l'enceinte sacrée, les cardinaux  voient rouge.
     François, lui, aimerait de temps en temps sortir, avec les copains, sans chichi ni soutane, pour manger une bonne pizzaarrosé d'un Lacryma Christi..
      Il sait en donner autour de lui, surtout aux pauvres
                    Un vrai papa pizza!
    Lui, il préfère la napolitaine.
             Mais l'Argentin ne cracherait pas sur un Big Mac.
   L'envie lui vient souvent de faire le mur,  murmure-t-on,  pour en déguster un.
                                                   Habemus McDo!
     Ce pape nous étonnera toujours. Il ne fait rien comme les autres (papes).
                                       C'est un pape-à-part.
Pour faire le ménage dans la maison, il lui faut manger, et du bon.
     Il fut un temps où François (mieux connu comme Pancho le fouteux, fan de San Lorenzo, condamnant le foot-business, et le capîtalisme- du bout de ses lèvres pies-) était un fervent des stades et un croqueur de fugazzetas.
                                       Libérez François du Vatican! Amen...
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