CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT.
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" Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile."
[Thucydide]---------------------
" Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Il y a des jours où on a envie de tout laisser tomber. Par lassitude, par désenchantement. Bref, quand on n'a plus la patate...
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Authentique, racée ou triviale, comme la blonde de beauf. Il n'y a que les brunes généreuses qui font vraiment rêver. Les blondes ont aussi leur séduction. Mais si elle sont parfois surfaites. Et même souvent perfides. Et pas inoffensives.
__ Malgré les nouvelles offensives de l'industrie agrochimique, Les prises de conscience s'accélèrent, notamment dans le Sud-Ouest. __ .Ils n'y a pas que les travailleurs immigrés qui ont un sort pas enviable en Arabie Saoudite Il y a aussi des cadres expatriés pris au piège d'un système sans pitié.
__ Traité transatlantique: Manuel Valls: des progrès, mais encore un effort! Il y a encore des batailles à mener. __ On n'arrête pas le progrès... bientôt un algorithme à votre service à Pôle emploi Faut-il s'en réjouir? Le technopouvoir n'est pas toujours innocent.. __ Après le Brexit, le Texit? Ce n'est pas un gag. Une vieille histoire qui refait surface. _________________
Des hommes et un ballon Mais qu'ont-ils donc à courir ainsi en tous sens après cette malheureuse balle en caoutchouc. En la poussant du pied sans jamais s'en emparer?
Sous les clameurs de gens entassés et bariolés, scandant d'étranges slogans et entamant des chants vindicatifs et parfois des cris vengeurs. Dans les tribunes, on peut utiliser ses mains, mais pas sur le gazon. Sauf deux, Allez comprendre. La logique de cette activité m'échappe, autant que la pelote Maya. Mais comment peut-on être persanfouteux? Il y a vraiment ici en Europe et ailleurs des activités incompréhensibles. Je ne suis pas le seul à le dire. Et ils seraient payés pour faire ça, dit-on. Chez nous, en Amazonie, quand on court, c'est pour quelque chose. Je me suis fait expliquer par mon hôte l'étrange spectacle vu dans la lucarne du salon. J'ai fait des efforts, mais je n'ai pas encore tout compris... ___________________________
Où s'arrêtera-t-elle? La voilà aux portes de l'Europe. Une invasion toute économique. Après l'Afrique, l'Australie, la Grèce, et les divers investissements en Europe, en France notamment. Tout en inquiétant certaines puissances, dont les USA. Un peu partout dans le monde. Malgré ses problèmes de baisse de production et ses péripéties financières, elle fonce vers de nouvelles ambitions commerciales et géopolitiques. Elle avance ses pions, en dépit des critiques.
Si tu veux t'enrichir, construis une route. Alors que sa dette inquiète. Elle a le projet d'une sorte de nouveau plan Marshall à l'Est, dont l'ambition laisse songeur: ..Le président chinois Xi Jinping entamait une tournée
internationale pour promouvoir sa nouvelle route de la soie. Le choix
des pays montre que ses visites tiennent plus de la géopolitique moderne
que d’une évocation de l’histoire ancienne. Il s’est rendu en Serbie,
en Pologne et en Ouzbékistan, en annonçant, au nom du projet "Une
ceinture, une route", des milliards de dollars d’investissements en
routes, voies ferrées, ponts, construits évidemment par des entreprises
chinoises. Au cœur des Balkans, aux portes mais aussi au sein même
de l’Union européenne, la Chine débarque donc avec sa propre version du
plan Marshall américain de l’après-guerre, apportant les
investissements en infrastructures que les Européens n’ont pas su faire
eux-mêmes. Ainsi Xi Jinping
donne à son économie, gorgée de réserves financières mais en panne de
croissance, un nouveau souffle en accélérant son internationalisation et
celle de ses grandes entreprises conquérantes ; il gagne aussi de
nouveaux "amis", ce qui peut être utile au moment où l’Union européenne
débat de l’octroi à la Chine du statut controversé d’"économie de
marché"... Cette stratégie chinoise est payante alors que l’Europe
vacille et que les Etats-Unis affichent un leadership hésitant. Pékin
mêle des éléments de hard power traditionnel, comme en mer de Chine méridionale où se déroule une périlleuse stratégie de la tension autour des zones maritimes contestées, et de soft power à coups de milliards de dollars investis dans des pays d’Asie, d’Afrique et d’Europe
en manque de fonds. Sans oublier la touche culturelle, comme à
Tianshui, qui se prend à rêver d’être, comme il y a deux mille ans, au
cœur de la mondialisation aux couleurs chinoises...." Pékin aura-t-il les moyens de ses ambitions? Quelle est la politique d'ensemble qui guide cette fuite en avant réfléchie? Ce n'est pas exactement un retour à la puissance d'antan... Avec l'axe Pékin, Moscou, Berlin, elle trace sa nouvelle route de la soie. Avec son économie socialiste de marché, qui interroge, dans ses pratiques de darwinisme économique, elle démontre son efficacité, tout en masquant ses fragilités, certains cédant même à l'alarmisme à son sujet. Mais c'est peut-être mal connaître les capacités de rebond d'une puissance sans doute pragmatique, mais bien plus résiliente qu'on ne le pense... ____________________
Tout le monde est pour, résolument pour... Chacun, qu'on n'entendait guère jusqu'ici, y va de son couplet. C'est le temps des yaqua, des fautque... Le Brexit: une chance pour l'Europe? Peut-être, mais pour quelle Europe et à quellesconditions? Questions qu'il aurait fallu poser au début...
Chacun y va de ses commentaires et propositions, parfois affolées, de ses incantations souvent purement rhétoriques ou vides de sens et de projet. Pascal Lamy: "il faut changer de logiciel" Bla bla... François Fillon: "La réforme de l’Europe est une obligation vitale" No panic! M. de Sarnez: "Il faut une Europe plus démocratique et plus politique Pas faux, mais il aurait fallu y penser avant. Comment l'organiser? Mélanchon: "Il faut repartir d’une page blanche» Sensé, mais peut-on maintenant repartir à zéro? Des mesures simplement administratives, contre la bureaucratie, des coopérations militaires ou de surveillance ne suffiront pas à rebâtir un projet "dénaturé", dont la gestion ordo-libérale convenait bien à l'Oncle Sam. Les Chicago boys ont fait école jusqu'à Bruxelles. L'Allemagne ne veut pas d'une solidarité européenne qu'impliquerait même un début de fédéralisme (à supposer qu'il soit possible). La voie ultra-libérale de Cameron lui convenait assez bien ..Même si la gauche allemande commence à se démarquer de Merkel: Il y a un problème allemand.et franco-allemand. Dans un document secret intitulé « La stratégie allemande post-Brexit », révélé vendredi par le quotidien économique allemand Handelsblatt, les experts du ministre des finances Wolfgang Schäuble écrivent que la Commission, la France et l’Italie risquent d’« utiliser l’incertitude du moment pour davantage d’intégration »,
notamment avec un budget de la zone euro ou une garantie européenne des
dépôts bancaires. Une tentation que l’Allemagne devrait combattre de
façon « déterminée », disent-ils.Dans une tribune publiée en mars dans le quotidien conservateur Die Welt et intitulée « L’Europe a besoin de l’influence libérale des Britanniques », Wolfgang Schäuble exprimait déjà ouvertement ses sympathies et ses craintes : « L’Europe
n’a pas seulement besoin de la capacité des Anglais à déclencher des
réformes… L’Europe a besoin de la Grande-Bretagne aussi parce qu’elle
aide l’Union européenne a toujours se souvenir de ses racines libérales
et parce qu’elle considère que la Commission européenne doit fonctionner
comme un organe qui règle les problèmes. » On n'est pas sorti de l'auberge... __________________
Dans les landes du pays nantais, on n'y voit pas toujours clair... Le brouillard s'épaissit dans les sondages.
Dans la zizanie en cours qui obscurcit le paysage, certains semblent avoir une vue plus pénétrante que d'autres. Notre Dame, éclairez-nous sur cette vieille affaire qui ne fait pas l'unanimité! Même parmi les proches du maître du projet, pas toujours soucieux de rigueur et d'économie. Prions , mes frères, en attendant que le brouillard se dissipe!.
Good Luck! Lever l'ancre est l'opération la plus facile. Surtout quand les amarres sont légères. Le problème est de fixer le cap et de naviguer en des eaux incertaines, celles du grand largeque souhaitait Churchill. De Gaulle avait vu clair quand il voyait Londres comme un sous-marin des USA. Mais, depuis, beaucoup d'eau a coulé dans la Tamise, au pied de la City. Comme pour un pétrolier géant, difficile d'amorcer un virage pour voguer d'après une carte qu'il va falloir redessiner. Louanger ou accabler n'a guère de sens. Un cocktail de raisons les plus diverses et les plus contradictoires ont produit un effet peu surprenant pour les esprits avertis, après les crises chypriotes, grecques, et les autres en sourdine, après les errements accumulés d'une Europe sans autre capitaine que les intérêts particuliers, soumis à la tutelle des marchés, dans une concurrence érigée en principe, contre l'esprit des fondateurs, la productivité à tous prix étant devenu l''objectif essentiel. Un monde hobbesien sous un vernis rousseauiste. Un monde hayekien sous une apparence entretenue d'humanisme kantien et schumanien. Quelles que soient les raisons, bonnes ou mauvaises, des votes anglais, les tares d'une Europe devenue ce qu'elle est n'ont pas échappé, notamment aux plus déshérités des sujets du Royaume. Des fleuves de commentaires se déversent dans le médias sur un événement dont on ne percevra l'importance historique que dans des décennies, sans doute. Ce n'est ni un cataclysme ni un passage anecdotique. Les réactions à chaud sont à prendre avec circonspection. Un saut dans l'inconnu, c'est sûr, une plongée politique dans l'incertitude, ça va de soi. Le pragmatisme intéressé ( un pied dedans, un pied dehors) a connu ses limites. Le vote des britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve, dit gravement notre Président. Le populisme et les extremismes n'expliquent pas tout, servant même de couverture commode, et il reste à se demander comment faire sortir l'Europe de l'épreuve qu'elle s'est choisie depuis les années 80. On entend peu là-dessus J.Delors et P. Lamy. Cette Europe là, de la guerre économique, de la sujetion financière, de l'inertie productive et de la précarité ne pouvait conduire qu'à une impasse. Derrière le bouc émissaire anglais, il y a problème allemand. -(*) [ Dans un document secret intitulé « La stratégie allemande post-Brexit », révélé vendredi par le quotidien économique allemand Handelsblatt, les experts du ministre des finances Wolfgang Schäuble écrivent que la Commission, la France et l’Italie risquent d’« utiliser l’incertitude du moment pour davantage d’intégration »,
notamment avec un budget de la zone euro ou une garantie européenne des
dépôts bancaires. Une tentation que l’Allemagne devrait combattre de
façon « déterminée », disent-ils. Dans une tribune publiée en mars dans le quotidien conservateur Die Welt et intitulée « L’Europe a besoin de l’influence libérale des Britanniques », Wolfgang Schäuble exprimait déjà ouvertement ses sympathies et ses craintes : « L’Europe
n’a pas seulement besoin de la capacité des Anglais à déclencher des
réformes… L’Europe a besoin de la Grande-Bretagne aussi parce qu’elle
aide l’Union européenne a toujours se souvenir de ses racines libérales
et parce qu’elle considère que la Commission européenne doit fonctionner
comme un organe qui règle les problèmes. » °] Dire stop et réfléchir, c'est bien, mais c'est une mutation qu'il faudrait mener, en revoyant la copie depuis le début, en réécrivant tous les traités passés par ruse ou par force. Un vernis de façade ne trompera personne et une béquille de plus ne sera d'aucun secours. Des décennies perdues. Le chantier est immense, demandant de nouveaux plans, une renégociation des traités, dans la perspective de solidarité et de convergences. C'est le Guardian qui donne une des clés des échecs successifs, la source de nos problèmes, pour sortir du piège dans lequel nous nous sommes enfermés. ___________ _- Points de vue____________________________
Tout ça pour ça?! L' extension de l'ouverture des magasins le dimanche devait doper le commerce, être le moteur d'une nouvelle révolution des ventes et mener notre pays vers des lendemains qui chantent. M. Gattaz jouait du violon dans cet hymne à la nouvelle révolution dominicale. Compétitivité oblige. Patatras! Un premier bilan fait apparaître que, sauf exception, l’ouverture du dimanche n'est pas assez rentable pour les commerçants Encore un dogme qui s'effondre. Attendons-nous à apprendre que la loi El khomri n'a pas créé les emplois claironnés à grands coups de trompettes gattazo-élyséennes...
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Les lobbies ont encore gagné Jusqu'à quand? Le désaccord sur l'interdiction des herbicides continue, mais le rapport de force n'est pas encore en faveur de ceux qui ont pris conscience des dangers de produits hautement toxiques, pas seulement pour leurs utilisateurs. Le glyphosate de Monsanto divise l'Europe, Plus d'une centaine de produits ont été retirés en France, mais rien n'est joué. Les puissants lobbbies continuent leurs pression pour faire pencher la balance en leur faveur, malgré les résistances de certains pays, organisations, associations et particuliers directement concernés par les effets des herbicides diffusés encore à haute dose. Bruxelles va donc autoriser à nouveau la vente et la diffusion de ce que certains ont appelé la peste de nos campagnes, dont on retrouve des traces parfois importantes jusque dans nos villes et... les urines de nos parlementaires! L'association Monsanto-Bayer prévue ne serait pas une bonne nouvelle. On sait, depuis les études de M. Robin, que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides: L'agrobusiness ne peut plus nier les effets de ces produits. Diverses publications, à la suite de l'étude de M.Robin, le soulignent suffisamment. La mobilisation des agriculteurs victimes n'est pas encore suffisante pour amorcer un tournant.décisif, pas seulement dans les consciences individuelles et les témoignages. Les incidences familiales commencent à être mieux connues. Le bombe sanitaire n'a pas encore révélé tous ses pouvoirs de nuisances. Il est temps de sortir de certains errements agricoles. _______________
Il monte, il monte Comme un soleil d'Orient. Sourire candide, main sur le coeur, tel un Amazon de nouvelle grandeur. Mais, fait rarissime pour un Chinois conquérant qui ne voudra jamais perdre la face, il sort de sa caverne, se met à table et reconnaît ses erreurs. Ce Baba-cool en a trop fait, dit-il. IL passe à confesse publiquement, mais sans aller jusqu'à s'autopunir. Trop d'argent (deuxième fortune de Chine), trop de soucis. Sincérité ou fausse humilité, dans une subtile stratégie commerciale? Plus modeste en tout cas que l'Alibaba du Qatar. C'est pas demain qu'on verra B. Arnault avouer les soucis que lui cause sa fortune..
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__ Il fallait s'y attendre: Après Orlando, le Congrès américain rejette toute restriction sur les armes Il faut défendre les intérêts de la NRA, qui finance aussi les élus. Le pire sera toujours possible.... __ Italie : les raisons de la défaite de Matteo Renzi Municipales : le populisme à la conquête du pouvoir, Du boulot à Rome pour Virginia. __ La qatarisation de la France continue: La maison de couture Balmain vendue au Qatar __ Inattendu: Et si la solution était la dette perpétuelle à taux zéro..? Après les débats sur le revenu universel... __Les migrants, une chance pour l’économie allemande ? __ Alerte sur les dangers du travail de nuit pour la santé __ La solitude néolibérale « L’économie est le moyen. L’objectif est de changer les âmes », avoua un jour Margaret Thatcher, qui disait aussi: La société n'existe pas (Il n'y a que des individus et la marché) D’un certain point de vue, Thatcher a raison : les rapports sociaux
définis par le néolibéralisme façonnent l’âme humaine, induisent la
naissance d’une nouvelle économie psychique dont tous les spécialistes
s’accordent à dire qu’elle se distingue par un sentiment inédit de
solitude. D’après l’OMS, la dépression serait la quatrième cause mondiale de
handicap, et la deuxième dans les pays industrialisés aujourd’hui soumis
aux gouvernementalités néolibérales. En 2020, elle pourrait devenir, à
l’échelle planétaire, la première cause de maladie chez la femme et la
deuxième chez l’homme. Un constat partagé pour les psychiatres et les
psychologues cliniciens, notamment ceux qui exercent dans des
établissements publics et qui accueillent chaque jour, au plus près de
la vie, des gens en souffrance morale grave, des gens proches de s’en
aller. ____________________
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme Le bon Lavoisier, qui avait lu Anaxagore, pouvait-il prévoir toutes les incidences futures de ce principe universel? Le pipirecyclage semble devoir connaître un destin prometteur, énergétiquement utile. Se soulager pour pouvoir se chauffer, se guérir...eh oui! C'est possible.. Il existe bien des caca-bus à Bristol. Elémentaire, mon cher Watson.... Voilà bien des raisons de faire tomber quelques tabous. ___________________________
On en parle... De temps en temps. De loin.Sans trop savoir... En évoquant timidement les tiraillements entre le FMI et Bruxelles sur la question de la dette. On repousse encore la poussière sous le tapis...en masquant le tout par des querelles d'experts dûment missionnés.
Dette largement illégitime, dont on sait qu'elle ne pourra jamais être remboursée et sur laquelle il faudra bien trouver une compromis sans tuer le pays sous tutelle financière et continuer à le livrer au pillage économique. Pour les banques, pas de problèmes. Pour le reste... le désastre continue. C'est l'enfer ordinaire. Les choses semblent se détendre et l’étau se desserrer.
Néanmoins, il faut tout de même y regarder de plus près en distinguant
les indicateurs financiers – relatifs à la dette – des indicateurs
économiques – relatifs à la situation réelle du pays – et en regardant
le jeu des acteurs. L’enfer grec n’est pas pavé que des bonnes intentions de ses créanciers qui persistent à appliquer les mêmes recettes, soit des politiques d’austérité d’une rare rigueur ; il est
noyé par la complexité de la situation qui en fait oublier sa tragédie... Selon Eurostat, la dette publique représente encore 176,9 % du PIB grec
et s’élève à 312 milliards d’euros (dernier trimestre 2015). En
réalité, ces niveaux stagnent depuis le dernier trimestre 2013 et,
malgré les efforts consentis, la dette reste à des niveaux élevés.... Est-ce que la Grèce peut rembourser sa dette ? Le PIB grec a connu un
recul de 0,5 % au premier trimestre 2016. Recul encore plus fort que
prévu, alors que le PIB de la Grèce a reculé de près de 26 % depuis le
début de la crise de la dette. Derrière ces chiffres – rarement
observés !–, des réalités tragiques. Les jeunes s’expatrient
massivement, le taux de suicide et la pauvreté ont explosé… La baisse du
PIB est bien une destruction de richesse économique, sociale et
démographique. Alors qu’il est encore exigé une réforme des retraites et
des privatisations et que le solde public primaire est positif, les
politiques d’austérité ont déjà prouvé toute leur inefficacité après
6 ans de saignées dans l’économie grecque sans réussites ni
améliorations.
En dehors des différents dispositifs et acteurs de la dette, la crise
grecque nous rappelle que la problématique économique fondamentale
demeure la croissance et comment la générer. Et non le pilotage
d’indicateurs financiers – qui n’en sont que les résultats. Or, la
baisse des revenus de près de 30 %, des dépenses publiques, la
destruction des infrastructures – entre privatisations et abandons –,
les ressorts de la croissance ne sont pas en mesure d’être activés. Qui pour investir, consommer ? Plus grave encore : les structures,
nécessaires à la pérennité de la croissance, sont touchées. Entre les
atteintes démographiques, l’instabilité politique, la montée de
l’extrême droite, la crise des migrants et le rapprochement avec la
Russie, la Grèce connaît des heures troublées qui, en dehors des
inquiétudes qu’elles peuvent suscitées, ne peuvent favoriser un climat
économique favorable. À moins d’un nouvel allègement et d’un changement de politique,
l’optimisme ne peut être de rigueur. La Grèce n’en a pas fini de
traverser l’enfer. Souhaitons qu’elle n’atteigne pas les deux derniers
cercles de l’enfer de Dante, celui des trompeurs et celui des traîtres. À
moins que ce ne soit déjà fait… La BEC, de son côté, a confirmé qu'elle n'hésite pas à être le bras armé des créanciers. Le 4 février 2015,
la dérogation avait été levée sur la conviction de la BCE que la Grèce
ne voulait plus suivre le programme de la troïka. Cette décision était
hautement contestable. Certes, l'usage des bons d'Etat n'est permis que
lorsque ces États sont notés en catégories d'investissement par les
agences de notation reconnues par la BCE. Lorsqu'un pays est « sous
programme », la BCE accorde une dérogation en considérant que le pays
est sur le chemin du retour à une meilleure notation. Mais le 4
février 2015, la Grèce n'était pas hors du programme. Le gouvernement
grec avait indiqué vouloir renégocier les termes du programme, mais ce
dernier a été renouvelé le 20 février jusqu'au 30 juin 2015. La
suppression de la dérogation était une décision politique qui visait à
provoquer une panique bancaire et à faire plier le gouvernement grec. La
BCE jouait donc clairement dans le camp des créanciers en faisant
dépendre le système bancaire grec de l'ELA, fil fragile et remis en
question chaque semaine. Après l'annonce du référendum le 29 juin, le
gel de l'ELA a provoqué la fermeture des banques et le menace explicite
de la BCE d'exclure la Grèce de la zone euro. In fine, c'est bien cette
action qui a fait céder Alexis Tsipras. Après
la décision de ce dernier le 13 juillet 2015 d'accepter les conditions
des créanciers et la signature d'un troisième mémorandum en août, la BCE
a décidé d'attendre pour rétablir cette dérogation, ce qui repoussait
encore davantage l'inclusion de la Grèce dans le programme de rachat de
titres. C'était évidemment s'appuyer sur une méfiance entretenue par
l'Eurogroupe pour faire accepter toujours plus de mesures au
gouvernement grec. La BCE, en ne bougeant pas, maintenait le « nœud
coulant » en place depuis le 4 février 2015. Cette stratégie d'appui aux
créanciers de la BCE vient d'être confirmée ce jeudi 2 juin par Mario
Draghi. L'attitude de l'institution
de Francfort demeure cependant problématique. Au niveau de la zone
euro, la BCE tente avec raison de dynamiser la croissance et de lutter
contre la déflation. Or, la Grèce est un pays en récession et en
déflation. L'exclure du QE et placer des conditions de politiques
déflationnistes à l'accès des banques au taux normal de refinancement
n'a économiquement aucun sens. C'est donc que la raison de ce
comportement n'est pas économique, mais politique et qu'une telle
attitude serait impensable avec un pays d'une plus grande taille de la
zone euro. La BCE sanctionne donc, sous couvert d'un respect prétendu
des règles, la Grèce pour l'exemple et établit, elle, si fière d'être la
seule institution « fédérale » de la zone euro, un « deux poids, deux
mesures » qui pose problème en terme d'égalité des États membres de
l'Union monétaire. ____________________
A vos selfies, les filles! Certains pourraient parler de pulsions pathologiques. Je me photographie dans ma baignoire, tu te photographies avec le Pape.. Elle se photographie au côté de Hollande ou de Ronaldo Et le tout fissa sur les réseaux sociaux. Génial! J'existe ici et maintenant, devant la Tour Eiffel, la reine d'Angleterre. Pixellsé à jamais. Je suis là, j'y étais...Autophoto, comme on dit au Québec. Vive moi! L'abus de selfies peut être dangereux pour la santé.. Pas toujours shaming, selon certains.Mais symptomatique quand même d'un narcissisme qui atteint des sommets. Attention , danger! Un selfie en traversant la rue, trop proche d'une crevasse spectaculaire ou d'un tigre même inoffensif....
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Sur le plan politique, il semble bien que, sous couvert d’Union européenne et d’immigration au Royaume-Uni, le référendum apparaisse comme un combat entre David Cameron et Boris Johnson, un duel fratricide entre un eurosceptique pur et dur et un eurosceptique modéré ou « contrarié ». Le référendum sur le « Brexit » dérive donc en un plébiscite portant sur le futur titulaire du poste de premier ministre, la crise politique en découlant ayant pour victime Cameron s’il perd cette élection.
Si le parti conservateur risque d’accentuer sa scission, le parti travailliste est déjà divisé, car il est également traversé par un clivage pro et anti-Brexit, le leader du Labour, Jeremy Corbin, qui a voté « non » lors du référendum du 5 juin 1975 alors que le « oui » l’a largement emporté, se retrouvant piégé face à ses propres contradictions.
Sur le plan territorial, la question posée aux Britanniques soulève celle du devenir du Royaume-Uni dans l’hypothèse d’un « Brexit ». Le pays restera un territoire insulaire, mais le tropisme – pour ne pas dire le nationalisme – anglais incarné par le « Brexit » est susceptible de reposer avec davantage d’acuité la question de l’indépendance de l’Écosse. Les Écossais sont nettement favorables au maintien du Royaume-Uni dans l’UE ; ils avaient même demandé à ce que le résultat du référendum soit calculé en appliquant une double majorité, ce qui leur a été refusé par le gouvernement britannique....
Comme promis le 13 mars 2016 par Nicola Sturgeon, chef du gouvernement écossais, un second référendum sur l’appartenance de l’Ecosse au Royaume-Uni n’est pas à exclure. Les institutions de l’Union seraient alors amenées à prendre position sur l’appartenance d’une région d’un État membre ou ancien État membre à l’Union… Ce qu’attend vraisemblablement la Catalogne !
Le « Brexit » aura également des répercussions en Irlande du Nord, qui ne serait alors plus membre de l’Union, ce qui n’irait pas sans rappeler les nombreuses années d’affrontements et de tensions en Ulster entre l’IRA et l’armée britannique. La réapparition d’une frontière extérieure de l’Union et d’une partition de l’Irlande ne seront pas sans conséquences, les Irlandais du Nord se demandant logiquement s’ils n’auraient pas alors intérêt à s’unir à l’Eire. Ainsi, non seulement le Royaume-Uni risque l’amputation de son territoire, mais également de contraindre l’Union à un saut dans l’inconnu.....« La réponse est non. Rappelez-moi la question ? »...
...L' élargissement, complété par le marché unique, répondait à une constante de la diplomatie britannique visant à substituer à l’union douanière originelle des Six une grande zone de libre-échange dont l’hétérogénéité économique en ferait un nain politique. On voit la contradiction entre la vision des promoteurs de la Communauté qui aspiraient à une « union toujours plus étroite » par approfondissement des liens politiques, avec en ligne de mire un certain degré de supranationalité, et celle de la Grande-Bretagne : liberté des échanges, élargissement, donc risque assumé de dilution politique. On pouvait ainsi considérer qu’après l’élargissement de 1986, la Communauté commençait à évoluer dans le sens voulu par les Britanniques...
* Laurence Parisot: «Un écrivain à succès [...] ne fait travailler personne» A-t-elle son certif? * .Emmanuel Macron: en cas de « Brexit » : « On est dedans ou dehors »: Bien vu, mais le Royaume peut avoir un pied dedans et un pied dehors.. * Erdogan condamne la répression policière en France Il n'est jamais sorti à Ankara.... * M.Vallsfait l' éloge du système grec Une visite à Athènes s'impose... * Nadine Morano: la gare du Nord, c'est l'Afrique Bamako à nos portes...Gare! * Antoie Boutonnet, responsable de la lutte-anti-hooligans,ne fait aucun constatd d'echec dans le domaine de la sécurité. Tout le monde le sait... * Valaud-Belkacem: le "père de famille" Hollande a raison de nous parler comme à "ses enfants" Merci papa!