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jeudi 8 novembre 2018

L'essence et l'existence

Philosophiquement non conforme
                                                  Que Jean-Paul Sartre me  pardonne, lui qui évoluait dans des sphères de pensée moins triviale, mais il faut bien le dire: l'essence précède l'existence. Et non l'inverse. 
   Sans l'essence, c'est le néant. Pour être -homo automobilis- il faut faire le plein. 
           Primum vivere...
       Pour beaucoup et...tant qu'il y aura du pétrole.

     Etant donnée la mobilité généralisée, la nécessité d'aller gagner sa croûte de plus en plus loin de chez soi, le manque de transports en commun et ...l'augmentation périodique du précieux dérivé du pétrole, dont le coût varie selon des fluctuations pas toujours très claires, parfois géopolitiques, parfois monétaires, parfois spéculatives, beaucoup de ceux qui rament tous les jours ne peuvent éviter de passer à la pompe, chez Mr Total ou chez BP.
    Tant que les sources d' énergie ne sont pas fondamentalement modifiées, tant que d'autres moyens de locomotion moins onéreux ne sont pas généralisés. Quid des projets macroniens annoncés, notamment pour les banlieues et les campagnes reculées?
    Comme disait Mme Michu, à 1,50 euro le disesel, même les rêves subissent l'inflation.
    Oui, le carburant est cher, mais...
 Le nez dans le guidon volant, on se demande où va l'argent? Question légitime,
                   Mais Sartre avait tout de même raison:
-L'homme existait avant l'essence.
-Il existera après.
-Et il peut souvent s'en passer.
    En tous cas, l'essence, c'était hier...
        Sa naissance est très récente à l'échelle de l'humanité.
            Demain, elle peut faire défaut.
                Après-demain, elle s'épuisera, inévitablement. Le pic est proche, s'il n'est déjà là.
                               Il faut s'y préparer.
                                       C'est bientôt le début de la fin.
          Le peak oil  approche..Même si les violons ne sont pas accordés entre les pessimistes (réalistes?) et les (relatifs) optimistes. En tous cas, c'est inéluctable. L'avenir, c'est demain.
  La transition énergétique, il faut s'y préparer. Et on n'est pas trop bien parti.
            La transition ne sera pas facile. Mais on tarde à en prendre le chemin.
                  Après l'essence, il y aura toujours des hommes...
                      Qui devront réinventer leur avenir, l' énergie étant la base de tout.
   Alors, faut-il alléger la facture pour le consommateur moyen, l'impôt indirect étant le plus injuste qui soit, en préparant sérieusement une transition énergétique raisonnée, sachant que le tout électrique ne peut être une solution généralisable? 
                       La réponse est politique.
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