Ça va jazzer

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vendredi 26 juillet 2024

Vive la trêve olymîque!

       L'art de temporiser.

                        Un problème...

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Un plan singulier

 Connaissez-vous Péricles?

        Ce n'est pas celui auquel vous pouvez penser, le célèbre homme politique athénien qui a donné son nom à son siècle. C'est l'acronyme de « Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes. C est une plateforme rassemblant plusieurs initiatives visant à former une nouvelle élite politique et à pousser les idées libéral-conservatrices..."  _  On voit déjà la couleur. A rapprocher du projet bien connu de Mr Bolloré, qui ne fait pas mystère de ses ambitions de donner la parole au RN à travers ses canaux préférés et ayant le vent en poupe.                                                                                                         Pierre-Edouard Stérin, qui a quelques moyens, a le mérite d'être sans complexe, lui qu'on appelle "le saint patron de l'extrême-droite française". C'est clair, presque du Trump. Le parti de Marine ne manque pas de soutiens fortunés. "... "...En 2022le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin avait confié vouloir consacrer l’intégralité de sa fortune au « redressement de la France et à la promotion du Christ ».  On sait aujourd’hui qu’il a aussi « un plan » « pour servir et sauver la France » et « permettre la victoire idéologique, électorale et politique ». Non pas celle du Christ, mais celle « d’un ensemble de valeurs clés – liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne… », contre « les maux principaux de notre pays – socialisme, wokisme, islamisme, immigration ».  Et pour commencer, aussi la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections municipales de 2026. Selon un document confidentiel, rédigé en 2023 par l’équipe de Pierre-Édouard Stérin et révélé dans son intégralité par L’Humanité, ce plan baptisé « Périclès » prévoit « de déployer environ 150 millions d’euros sur les dix prochaines années via le financement ou la création de projets »...     ______    Selon France Info,   "Il a échoué à racheter le magazine Marianne, mais son influence dépasse ses propriétés médiatiques. Le milliardaire français Pierre-Edouard Stérin, fervent catholique et exilé fiscal libertarien, n'agit pas seulement à travers les nombreuses entreprises dont il possède des parts. Ses équipes ont conçu un plan structuré pour faire gagner du terrain à ses valeurs politiques et religieuses conservatrices, à travers les médias et en soutenant des personnalités politiques de droite et d'extrême droite... "    ____ Un plan explicite, plus que celui de Bolloré, qui s'avance plutôt masqué, et une ambition démesurée. Nous voilà prévenus.......                                                                                                                                                                        __________                    

En"...En 2022, le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin avait confié vouloir consacrer l’intégralité de sa fortune au « redressement de la France et à la promotion du Christ ».  On sait aujourd’hui qu’il a aussi « un plan » « pour servir et sauver la France » et « permettre la victoire idéologique, électorale et politique ». Non pas celle du Christ, mais celle « d’un ensemble de valeurs clés – liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne… », contre « les maux principaux de notre pays – socialisme, wokisme, islamisme, immigration ». Et, pour commencer, aussi la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections municipales de 2026 riches soutiens du RN  gggggSelon France-info: "...Il a échoué à racheter le magazine Marianne, mais son influence dépasse ses propriétés médiatiques. Le milliardaire français Pierre-Edouard Stérin, fervent catholique et exilé fiscal libertarien, n'agit pas seulement à travers les nombreuses entreprises dont il possède des parts. Ses équipes ont conçu un plan structuré pour faire gagner du terrain à ses valeurs politiques et religieuses conservatrices, à travers les médias et en soutenant des personnalités politiques de droite et d'extrême droite.  Ce projet, baptisé "Périclès", est présenté en détail dans un document datant de 2023. Son existence a été dévoilée intégralement par le quotidien de gauche L'Humanité, jeudi 18 juillet, et confirmée par les équipes de Pierre-Edouard Stérin auprès de plusieurs médias, dont Mediapart et Le Journal du Dimanche. Voici ce qu'on sait de cette stratégie de "bataille culturelle", comme le présente au FigaroVox Pierre-Edouard Stérin, une des plus grandes fortunes de France, qui doit notamment son succès à la société de coffrets-cadeau Smartbo

jeudi 25 juillet 2024

Points d'histoire

 Ça s'est passé un certain 25 juillet

                      Notamment la naissance du Portugal.  

                                        Et  la chute du Concorde, ce mythe

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Varia

__ Banalisation

__ Carbonisé

__ Evangélistes

__ Dérégulation

__ Jeux ouverts   

__ Blé écolo?         

__ Stéréotypes

__ Stérin, missionnaire

__ Parler ou se taire

__ Tour menacé

__ Arme de guerre

__ Piratage inédit

__ Hier et aujourd'hui   ______________________

mercredi 24 juillet 2024

Vieillir...

 Le sort commun...

          Qui a ses avantages.  Dans le meilleur des cas.

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Bien ennuyeux...

 ...De ne pas supporter l'ennui.

        Il peut pourtant être créateur, nécessaire pour notre être toujours sollicité jusqu'à la saturation. Un champ de liberté et d'ouverture. Malgré les avis contrastés et la diversité des expériences.                             L'ennui n'est pas mortel. Seul  le virus peut l'être. En période de confinement de fait, plus que jamais. Alors que de longues journées s 'annoncent, où les jeunes et les moins jeunes vont devoir s'organiser autrement, en dehors de toutes les références habituelles, il va falloir repenser le temps en dehors des activités routinières et familières.                                                                                                                                                        Ce qui ne fera pas sans doute sans inconfort, sans désarroi, devant l'espace de nouvelles libertés et exigences qui s'annoncent, plein d'ambiguïtés et d'incertitudes, où il faudra réorganiser ses activités, inventer de nouvelles formes de vie, repenser le temps qui nous est offert et qui nous effraie un peu. Parfois nous panique.

      Pour éviter la difficulté humaine de "rester en place". Comme disait PascalTout le malheur des hommes est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre..."
          Mais le temps, devenu parfois péniblement long peut être  créateur.
            Si l'on rompt avec certaines  exigence de notre temps:
                                     Il ne faut jamais rester sans rien faire, dit-on, L'esprit doit toujours être occupé. 
        L'oisiveté? la mère de tous les vices...répète-t-on.
  L' inaction serait non seulement contre-productive, mais aussi destructrice.

 Mais malgré les injonctions et les pressions, nul n'y échappe  Le sentiment passager du vide, de l'incomplétude peut être un tremplin.
     C'est l'état d'esprit le mieux partagé du monde, même s'il peut être pesant.
                        Sous des aspects les plus variés. Depuis l'ennui occasionnel de l'enfant à l'école jusqu'à celui, durable et profond, du vieillard aux jours tristes et routiniers.
       L'ennui ordinaire, non pathologique, tout nous pousse et nous incite à le combattre, surtout au coeur de nos sociétés marchandes de "loisirs", qui jouent en permanence sur l'hyper ludique et incite à l'hyperactivité comme remède à l'ennui, jusqu'à occuper l'esprit démesurément, jusqu'à abolir tout recul critique et tout élan créateur.
  Le trop-plein est devenu notre monde.  L'ennui est le plus souvent déconsidéré, associé parfois au temps perdu, à la paresse, qu'il faudrait pourtant parfois réhabiliter, comme l'a fait Lafargue en son temps
    S'il n'est pas pathologique, dépressif et paralysant, l'ennui ordinaire, souvent bien opaque, peut être un excellent tremplin pour une recherche, un nouvel élan, une création.
    C'est pour cela qu'un enfant qui s'ennuie n'est pas toujours à réprimander, au contraire. L'hyperactivité à laquelle il est incité n'est pas la voie meilleure pour lui, au contraire.
     Moravia en a fait de l'ennui une sorte de donnée existentielle, motrice d'une écriture... pas du tout ennuyeuse. (*):
     Certes, elle est ambiguë, et parfois stérile ou invitant à l'excès.
            Mais on comprend qu'elle puisse être l'objet d'éloges, dans certaines conditions.
  L'ennui  n'est pas seulement dans nos états d'âme, il peut être engendré par notre milieu, répétitif et sans relief ou trop conforme, malgré la diversité apparente. On peut s'ennuyer de tout, partout, même au cours d' une croisière aux Caraïbes. L'ennui naît des profondeurs de nous-mêmes.
___________Laissez les enfants s’ennuyer n'est pas toujours une mauvaise chose, laisser son esprit vagabonder et peut-être inventer, au milieu de tant de sollicitations ou d'activités imposées, qui neutralisent toute créativité.
      Philippe Duverger rappelle utilement que l’école n’est pas faite pour être divertissante, qu’un certain ennui y est inévitable, rigueur et concentration, qui y sont de règle, s’opposant au zapping imposé par la société. Mais n’est-ce pas précisément au cœur de ce zapping, entouré des objets de jouissance que sont ou que peuvent être les objets numériques, que l’ennui va le plus clairement peut-être manifester sa qualité d’affect subjectif et sa valeur symptomatique de refus ?
..... l’ennui n’est pas un phénomène nouveau dans l’institution scolaire, (que) seuls les comportements qui lui sont associés ont changé, et que les élèves qui, aujourd’hui, savent s’ennuyer poliment, n’ont aucun problème avec l’école !
                             Oui, le droit de s'ennuyer peut et doit être revendiqué, contre toute propention à saturer toujours et à tout prix l'existence, à ne plus laisser de place pour la respiration libre des facultés, surtout de l'imagination.
    Inséparable de la condition humaine, il se révèle fécond chez maints écrivains, comme Flaubert, Proust, Pascal, Beckett, Moravia, Cioran....


      . Montaigne relève que l’écriture est un remède contre l’angoisse de lire. La lecture est en effet inséparable de l’ennui. Plus précisément, elle se pratique sur fond de vacuité : sur ce fond sans fond que Flaubert appelle « marinade ». Mais de quel ennui est-il question ? C’est selon. C’est pourquoi une  généalogie de la notion est ici nécessaire.
   Sénèque distingue l’ennui du chagrin. Ce dernier a généralement des causes précises, comme la douleur. L’ennui est plus vague et plus insidieux. Dans les Lettres à Lucilius, Sénèque voit bien que l’ennui peut aller avec l’agitation, et donc peut être une « activité oisive » : un divertissement impuissant à guérir de l’ennui. Comme remède à l’ennui, Sénèque propose l’activité qui remplit la vie, mais une activité sans se projeter dans l’avenir, une activité d’ici et pour maintenant. Parmi ces activités peut se situer l’écriture, non pas comme divertissement, non plus comme recherche esthétique (une création qui ne serait pas tout à fait une activité), mais comme art de s’appliquer dans l’effectuation des choses. Comme art, aussi, de gérer son emploi du temps. Car l’ennui, comme état de « plein repos » (Pascal), est le fond de la condition de l’homme. Quand l’homme est en repos, il repose sur quoi ? Sur rien. D’où la nécessité de se détourner du repos – d’un repos comme gouffre, d’un repos sans fatigue qui n’est alors qu’une chute. Corollaire inquiétant : si l’homme ne doit jamais être en repos, ne doit-il jamais faire retour sur soi ? L’état de réflexion serait en lui-même  source d’angoisse, de rupture de l’élan vital, d’acédie et d’ennui. C’est contre cette conception pessimiste – la lucidité inséparable de la dépression – que s’élève le janséniste Nicole. « L’ennui, soutient Nicole, touche l’âme quand elle est privée de cet aliment indispensable que sont pour elle les pensées » .

Pascal, de son côté, ne considère pas que les divertissements suppriment les côtés positifs de l’ennui que sont le sentiment de la gravité des choses et de la fragilité de notre être dans le monde. La légèreté du divertissement n’est pas une faute : elle protège, et c’est tant mieux, contre l’excès d’angoisse. C’est au fond une  forme de lucidité que de rechercher le divertissement. Il faut savoir « être superficiel par profondeur », comme Nietzsche le disait des Grecs. En d’autres termes, pour Pascal, c’est parce que l’ennui a sa place, mais ne doit avoir rien que sa place, que le divertissement a aussi sa place....

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(*) ...Son ennui, on l’a dit, n’est pas le contraire de l’amusement ou du divertissement. Il est insuffisance, voire carence totale de réalité. Il ne vient pas de l’intérieur mais d’un manque de rapports avec l’extérieur, d’une incommunicabilité radicale entre le sujet et le monde, d’une impossibilité ontologique à établir un lien quelconque entre les choses et lui: «La sensation de l’ennui naît en moi de l’impression d’absurdité d’une réalité insuffisante, c’est-à-dire incapable de me persuader de sa propre existence effective»....

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mardi 23 juillet 2024

Cessez le feu!

Trêve olympique, a-t-il dit 

       Déposer les armes

                 Parenthèse politique.     Et après?...

                         Celle de Jupiter.    Comme en Grèce.

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Alimentation mondiale

Et concentration croissante

                   Une poignée de multinationales contrôle l'essentiel de la commercialisation des produits agro-alimentaires dans le monde. ".... Elles dictent dans une large mesure les conditions dans lesquelles sont produites, transportées, transformées et commercialisées les matières premières agricoles qui terminent dans les aliments et denrées, agrocarburants ou textiles du monde entier. La position dominante de ces sociétés sur le marché ne se limite pas à des étapes spécifiques des chaînes de valeur comme la culture ou la transformation. De plus en plus, elles sont présentes à plusieurs étapes et bénéficient ainsi d’une influence croissante sur notre système agroalimentaire. Des millions d'agriculteurs et agricultrices et leur personnel agricole ont extrêmement peu de pouvoir face à elles et ne peuvent quasiment rien contre les conditions de travail déplorables et les risques sanitaires en vigueur dans de nombreux pays. Cette asymétrie des pouvoirs s'accompagne d’une répartition très inéquitable de la création de valeur. Alors que de nombreuses entreprises engrangent des milliards de chiffre d’affaires, la plupart des producteurs et productrices perçoivent un revenu insuffisant pour vivre..."                        ___Cinq méga entreprises dominent la quasi-totalité de l 'approvisionnement alimentaire dans le monde. Le géant Cargill a su depuis longtemps se rendre indispensable. Une multinationale qui prospère, ignorant les frontières, dont la philanthropie n'est pas le point fort. Les compagnies agro-alimentaires exercent des pressions sur la production, la distribution et les prix, en mettant souvent en question la souveraineté alimentaire.                         " Dans l’avenir, le dérèglement climatique perturbera profondément la production d’aliments, de telle sorte que ces derniers deviendront sensiblement plus coûteux. Ce terrible état de choses sera mécaniquement amplifié par la concentration du capital dans le secteur. En effet, la marginalisation croissante de l’agriculture paysanne correspond à l’avènement de firmes géantes transnationales pilotant des chaînes de valeur aux dimensions intercontinentales. Aujourd’hui, cinq entreprises – Archer Daniels Midland (ADM), Bunge, Cofco, Cargill et Louis Dreyfus Company (LDC) – dominent la quasi-totalité de l’approvisionnement alimentaire dans le monde, et par conséquent influent fortement sur les prix de vente. Par exemple, ces multinationales maîtrisent environ 80 % du commerce mondial des grains..."                Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que lorsqu’un oligopole, formé d’une poignée de compagnies, contrôle un marché aussi vital que l’alimentation de la majorité des habitants de la planète, il en résulte inévitablement une tendance à l’élévation du niveau des prix d’équilibre, au détriment des consommateurs.  [ Voir: L’inflation alimentaire, entre cynisme et désillusions ]     


                                                                                                                                            "... C’est ainsi que, dans un passé récent, ADM, Bunge, Cargill et LDC ont accru leurs marges de façon pour le moins marquée. En comparant les profits record de ces mastodontes en 2022 avec la moyenne de leurs bénéfices durant la période 2016-2020, on note une augmentation de 300 % pour ADM, 280 % pour Bunge, 250 % pour Cargill et 280 % pour LDC.Pour mémoire, la Russie et l’Ukraine représentent 30 % des exportations de blé dans le monde. En tout état de cause, des troubles géopolitiques dans cette région ne pouvaient, dès lors, qu’orienter les cours à la hausse. Dans le cas russe, on pourrait éventuellement suspecter derrière certaines hausses des prix une volonté de déstabiliser le marché alimentaire de l’Union européenne.." [Lire aussi: « L’alimentation ne peut pas être utilisée comme arme dans une guerre »]                                                                                            Une course en avant facteur de déséquilibre mettant en péril l'alimentation mondiale. De redoutables défis. La question est politique au sens le plus large et le plus universel.
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lundi 22 juillet 2024

Traverser la rue

Quoi de plus facile?  

     Un jeu d'enfant

               A-t-il dit....                            JO obligent

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Le journaliste et le robot

                     Le journalisme, le vrai, l'authentique, a-t-il encore un avenir, au vu du développement foudroyant de l'intelligence artificielle et particulièrement de ses sous-produits que sont les applications comme chat GPT et autres, qui font une percée fulgurante  dans certains domaines où on ne les attendait pas ou pas si vite, comme dans la création cinématographique notamment. Les organes de formations de l'opinion, ou ce qu'il en reste, vont-ils devenir asservis à des systèmes qui leur dicteront leurs recherches, leurs investigations, voire leurs contenus, à partir d'agences de presse sans âme et sans analyses, au servie d'une presse essentiellement lucrative, hyper-concentrée, réduite, mercantile, où la logique essentielle est le bon retour sur investissement. Dans le pire des cas.


             On peut le craindre et certains parlent déjà de réduction drastique d'effectifs, de "journalisme augmenté", partageant l'opposition des producteurs californiens qui redoutent l'effondrement de la qualité, au nom de la vitesse et de la quantité des économies Le vrai journaliste risque de pâtir bientôt d'une course à la productivité et de voir se réduire encore la réflexion et l'investigation, qui peut souvent se révéler longue  et coûteuse pout traiter sérieusement un dossier de poids. La logique du développement de la presse française est déjà celle d'une hyper-concentration et d'une uniformisation, pour ne pas parler souvent de conformisme et de prise de parti masqué ou affiché, qui sauront tirer parti sans état d'âme des nouvelles technologies aux dépends de l'analyse pertinente, approfondie, pluraliste de l'information . L'heure des grands journalistes d'information semble bien morte..." ...L’intelligence artificielle (IA) est en passe de transformer radicalement le monde du journalisme et de l’information. Comment assurer l’indépendance éditoriale si des modèles de langage opaques régis par des intérêts privés sont utilisés par les rédactions ? Comment garantir l’intégrité de l’information lorsque la majorité des contenus du Web sera générée par des IA ? Comment empêcher la fragmentation de l’espace informationnel en une multitude de flux alimentés par des robots conversationnels ?..."             Va-t-on ver une sorte d'uberisation du journalisme. "...Comme d’autres travailleurs, les journalistes subissent l’externalisation de leurs tâches et le nivellement vers le bas de leurs conditions de travail. À force d’encourager la production d’articles standardisés, attendus, recopiés sur des dépêches d’agences, les entreprises de presse ont facilité le remplacement des rédacteurs par des exécutants mal payés. En attendant les robots…                              Des spécialistes tirent la sonnette d'alarme "Faire l'opinion" ou contribuer à l'éclairer, de manière approfondie et nuancée, demande bien des qualités, une éthique  et un professionnalisme, qui ne s'improvisent pas et ne peuvent être délégués aux robots
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