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mercredi 11 septembre 2019

Cochon à la barre

Accusé, levez-vous!...
                               Il fut un temps, pas si lointain, où les cochons et autres animaux faisaient parfois les quatre cents coups ou même de mauvais coups.
   Toujours prêts à leurrer les humains et à les offenser, pourtant leurs généreux nourriciers. Ces ingrats parfois ne se gênaient pas, profitant de la liberté relative qu'on leur accordait, à  statut parfois privilégié. De vraies têtes de lard et parfois ils mordaient, les cochons!
   IL fallut intervenir. Pas question de jouer les Chicken run ou la ferme des animaux, façon Orwell.
   Toute faute mérite sanction Il ne faut pas laisser de délits impunis.
Qui aime bien châtie bien.
     Fallait pas rigoler avec les lois humaines, toutes imparfaites qu'elles étaient, que l'on soit cochons, mouton, dindon ou même bourdon.
   Depuis ils se sont assagis et ne méritent plus la vindicte populaire.
  Oui, au MA, les hommes ne badinaient pas avec nos amis les bêtes, du moins avec certaines, portés au larcin, même les porcins.
    Il fallait les punir après un procès en bonne et due forme.
Cochon, qu'avez-vous à dire pour votre défense? On y mettait les formes, même si cela se terminait souvent en eau de boudin.
  Oui, il fut un temps où des procès d’animaux avaient lieu. On ne badinait pas avec les incartades animalières.:    Excommuniés! Foi d'historien!
  On vous raconte tout...
     Une pratique qui n'a pas tout à fait disparu, si l'on en croit ce fait divers récent relevé en Israël, où un chien peu orthodoxe fut condamné à la lapidation.
           Ces vielles pratiques heureusement sont abandonnées. Nous sommes plutôt portés à les réhabiliter, voire à les idéaliser. Mais le mystère de l'animalité nous dépasse et nous perturbe.
   L'ambivalence est grande, même dans notre rapport aux animaux domestiques et le seul l'utilitarisme domine trop souvent.
Il existe une masse de cochons qui vivent l'enfer:

       Too manies american pigs!
  Les braves cochons de chez nous n'en reviendraient pas, eux qui ont encore une vie à peu près humaine, pas trop cochonne, sauf en certains lieux et dans certaines conditions où l'on a américanisé, taylorisé la production.(On ne dit plus élevage)
 Pareil pour les vaches.
   Même dans l'usine picarde à mille vaches, on est loin d'atteindre ces sommets.
      Dans certains Etats des USA, c'est l'horreur et ils sont vraiment...emmerdés!
                 Et tout ça, pour quelle bidoche?

 Il serait temps de valoriser l'animal, de sortir de l'anthropomorphisme et de l' instrumentalisation de ceux que François d'Assise appelait "frères".
       La fascinante biodiversité animale nous laisse trop souvent indifférents. elle qui détermine largement notre vie et notre survie.

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