Ça va jazzer

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lundi 21 octobre 2024

Ascension vers la culture

 Primum vivere, deinde legere.

               La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. - Jean Guéhenno

Peut être un dessin

Corruption et démocratie

  Le problème est toujours , nonobstant les promesses et les dénis. [Bis repetita]

                                    Un refus d'agrément qui tombe mal, alors qu'il y a encore à faire en matière de vigilance et d'investigation en ce domaine. La hausse se poursuit même, dans divers domaines, sous diverses formes. S'il y a pire ailleurs, il y a encore bien des progrès à faire. La liste est longue des affaires "douteuses" qui ont fait scandale ou qui sont restées impunies. La corruption en général constitue "...un frein  majeur au développement. Détournement des richesses, découragement des investisseurs, confiscation des ressources naturelles, réduction des ressources de l’État, la corruption possède de multiples effets négatifs sur l’activité économique et la légitimité de l’État. Elle fausse la concurrence, favorise l’économie informelle et réduit le consentement à l’impôt. La corruption perturbe l’allocation optimale des fonds et réduit l’efficacité des politiques publiques. En créant des obstacles à une distribution juste et efficace des biens et services, elle altère la capacité de l’État à offrir un service public de qualité, participant ainsi à l’accroissement des inégalités et à la diminution de la confiance des citoyens envers les institutions et les représentants de l’État. Cette confiance est également mise à mal lorsque la corruption atteint les processus électoraux, délégitimant le processus démocratique. De manière générale, la corruption mine l’État de droit et représente un obstacle à la réalisation des droits humains. La corruption favorise le développement de la criminalité, notamment la criminalité organisée, voire du terrorisme et des groupes armés lorsque les fonds détournés viennent alimenter leurs réseaux ou lorsque ces acteurs emploient la corruption pour poursuivre leurs objectifs. Elle est un facteur de crise et de fragilité et possède un impact négatif sur la sécurité et à la stabilité aux niveaux national, régional et international...;"                                                                                                                                                      C'est comme un virus mortel pour la démocratie

       
                                                Il faudrait des livres pour faire l'histoire de la corruption et en décrire l'ampleur, l'état actuel. La liste serait infinie.
     Quand on a parcouru l'étude qu'a menée sur le sujet Antoine Peillon, qui s'est lui-même beaucoup informé ou celle de  Fabrice Arfi, qui lèvent tous les deux un coin du voile sur beaucoup d'affaires connues ou méconnues, on apprend beaucoup mais on est saisi par la surprise et l'inquiétude, voire l'accablement.
      L'ampleur du problème est si grande et si peu d'efforts sont faits pour lutter contre des pratiques qui deviennent toujours plus répandues et profondes, qu'on se prend à douter que l'on sorte un jour de cette véritable pathologie.. Sauf si une véritable révolution des esprits et des institutions se produit...
    Un livre qui devrait être lu et approfondi par tout citoyen soucieux d'information. La lutte commence par là.
   Des affaires récentes nous le rappellent. La France, certes, n'est pas seule concernée et le problème ne date pas d'hier. Par exemple, une grande partie de l'Afrique, l'Ukraine, le Brésil, le Mexique,l' Espagne...pour ne citer que quelques pays.
      Mais  la France n'est pas mal placée.. Elle est même gangrenée comme jamais. Le peu d'efforts accomplis sont bien trop limités.  Et le verrou de Bercy fonctionne avec efficacité. Des enquêtes bridées, une justice dépendante ralentissent ou étouffent nombre d'affaires.
   .Un mal qui mine la démocratie et la vie politique en général
A grande ou à petite échelle, individuelle ou collective, institutionnalisée ou marginale, occasionnelle ou systématique, la corruption est comme une hydre qui tend  à s'étendre si des contre-pouvoirs, des organes de surveillance et de régulation  n'existent pas ou ne fonctionnent pas normalement. Certains pays s'en tirent mieux que nous.
 Les belles déclarations n'y changent rien Les colloques non plus.
     Agir serait mieux
            Ce problème nous concerne directement. En laissant faire dans l'indifférence, en nous laissant aller au fatalisme, nous contribuons à l'affaiblissement de nos institutions, à l'appauvrissement des ressources de l'Etat, à la dégradation de notre propre qualité de vie dans la cité.
                         La vigilance citoyenne doit s'exercer, comme nous y invite certains organismes vigilants et certains organes de presse comme Mediapart/
       Déjà plus de 13 000 signataires ! Signez ici l'appel contre la corruption, ce fléau « qui met l'Etat de droit en péril et installe une insupportable fatigue démocratique », lancé dimanche 19 octobre à Paris par  les journalistes Fabrice Arfi, Benoît Collombat, Antoine Peillon et Edwy Plenel, rejoints par des magistrats, juristes, avocats, policiers, criminologues, sociologues, économistes, anthropologues et philosophes et Roberto Scarpinato, procureur auprès du parquet de Palerme (Italie).


                  Nous, citoyens, journalistes, magistrats, juristes, avocats, policiers, criminologues, sociologues, économistes, anthropologues et philosophes constatons une généralisation de la corruption qui met l’Etat de droit en péril et installe une insupportable fatigue démocratique. Cette menace sur notre République se nourrit certes de la banalité des conflits d’intérêts et des petits arrangements avec la morale civique, mais aussi de la faiblesse croissante des moyens de lutte contre ce dangereux fléau pour la démocratie.
Alors que le chaos politique n’est plus une hypothèse invraisemblable dans la France d’aujourd’hui, les signataires de cette alerte, forts de leurs expériences diverses, appellent les citoyens de notre pays à une mobilisation civique pour faire sauter les verrous institutionnels, culturels, politiques et judiciaires qui empêchent l’efficacité et autorisent le pire. Il est urgent de s’opposer réellement à la corruption.
Des solutions existent : indépendance du parquet, criminalisation de la corruption, suppression de la Cour de justice de la République, recrutement massif de magistrats, de policiers, de douaniers et d’agents du fisc, suppression du “verrou de Bercy” dans la lutte contre la fraude fiscale, réforme du système de déclassification du “secret défense”, réforme de l'article 40 du Code de procédure pénale pour une meilleure protection des lanceurs d’alerte dans la fonction publique, confiscation préventive des biens mal acquis et leur attribution au bien commun (associations, musées ou municipalités), vote d’une nouvelle loi bancaire instituant une séparation véritable entre les dépôts des épargnants et les fonds spéculatifs.
       Les signataires de cette alerte citoyenne s’engagent à développer, avec toutes celles et tous ceux qui les rejoindront, leurs expertise et dénonciation communes de la corruption. Ils continueront de porter publiquement la double exigence de vérité sur les affaires et de vertu régénératrice de la République.
Les signataires invitent tous les citoyens à signer cet appel, sur Mediapart.

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dimanche 20 octobre 2024

Vélo risqué

 Surtout en ville notamment Paris

          Un vrai danger?

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Billet du dimanche

__ Nitrates

__ Evidemment

__ Liban 2006

__ Diplomatie     

__ Durcissement

__ Lobbies US

__ Un tournant?

__ Otan asiatique?

__ Avions électriques

__ Cheval de Troie

__ Sous influence

__ Gafams et Israël

__ Emplois EN

__ Sombre réalité

__ Pouvoir des champignons  

       _____________Revue de presse _______

samedi 19 octobre 2024

Remplacement problématique

 Manque d'enseignants

              Pas simple. Haute tension.


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Où s'arrête le "Grand Israël"?

De Josué à B. Smotrich

     Légendes et instrumentalisation d'hier et d'aujourd'hui. Cynisme et cécité.

          « Tout lieu où ton pied se posera t'a été donné, comme je l'ai dit à Moïse, depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. »

         Le retour enforce d'un mythe religieux, depuis la période Sharon et surtout Netanyahou, avec le concours de l'extrême droite israëlienne, comme Ben Gvir: Au nom de la Torah (ici) La Palestine est exclue de tout horizon politique. L'extrêmisme est en voie de gagner, contre l'opinion d'une fraction du peuple israëlien modéré, souvent non croyant. et opposé à une guerre sans fin, une aventure sans perspective. L'histoire de la ville emblématique de Jérusalem est saturée de sens.   "Comment cela va-t-il finir?" demandaient de jeunes Israëliens démoralisés ,en 1970.Ezer Weisman répondait:"Il faut d'abord savoir comment cela a commencé"                                                                                         L'historien Marius Schattner souligne "Le potentiel dévastateur du mélange de nationalisme et de religion, quand brader la moindre parcelle d'Eretz Israël est considéré comme pire qu'une trahison: un sacrilège." (-Histoire de la droite israelienne)Et dans ce contexte, alors que chacun sait en Israël qu'une paix réelle ne se fera qu'au prix de concessions importantes, y compris dans la ville sacrée de Jérusalem, la montée en puissance de ce nationalisme religieux porte en elle les germes des crises à venir.                                                            "On peut imaginer ce qui risque de se passer quand il faudra évacuer non point 8000 colons de la bande de Gaza, mais au moins vingt fois plus de Judée Samarie (Cisjordanie), territoire avec lequel le lien religieux et historique est beaucoup plus fort, émaillé qu'il est de lieux saints traditionnels comme le Caveau des patriarches à Hébron, ou redécouverts depuis 1967, sans compter le Lieu saint par excellence, le mont du Temple à Jérusalem, site de l'Esplanade des mosquées.Par delà l'attache à des lieux aussi sacrés, la question se pose de savoir pourquoi la religion juive, dans sa version dominante en Israël, se prête à une telle alliance avec le nationalisme le plus extrême... "                                                                                             Marius Schattner rappelle justement qu'une telle alliance n'est pas inhérente au fait religieux, et cite le regretté professeur Yeshayahou Leibowitz (1903-1993), figure intellectuelle et religieuse majeure, resté célèbre pour avoir pronostiqué dès 1967 qu'Israël commettait une erreur capitale en décidant de profiter de sa victoire militaire pour occuper durablement les territoires palestiniens. Une partie des clés se trouvent effectivement dans l'histoire. Mais aussi dans les compromis historiques noués à la naissance de l'Etat juif en 1948, et qui expliquent pourquoi, jusqu'à ce jour, il n'existe toujours pas de constitution en Israël....                                                                    ___ " Si la coalition entre ultranationalistes laïques et religieux au pouvoir en Israël est inédite, l’imaginaire messianique a commencé à prospérer dans le pays bien avant 2022. Dès les débuts du sionisme, un discours emprunté au religieux doit conférer un supplément de légitimité au projet. Cette rhétorique convoque des termes tels que « Terre promise » et des espérances juives bimillénaires de rassemblement des exilés. Malgré l’athéisme de la majorité des pionniers sionistes. Malgré leur dédain à l’égard des juifs religieux — « arriérés », « passifs » — qu’ils souhaitent remplacer par des juifs rationnels, volontaires et travailleurs, aptes à reconstruire la nation juive en terre d’Israël. Libéraux ou ultraorthodoxes, les religieux voient l’émergence du projet sioniste comme une trahison de la tradition. Ils dénoncent une instrumentalisation du judaïsme au service d’une religion nationale. L’universitaire Amnon Raz-Krakotzkin évoque à cet égard un messianisme laïque : « C’est parce qu’ils sont au cœur du mythe sioniste laïque », estime-t-il, que messianisme et nationalisme se renforcent aujourd’hui en Israël. « Les colons n’ont rien inventé. Leur position n’est pas différente de celle des sionistes laïques, ils vont simplement au bout de ses conséquences logiques. » Pour cet historien et d’autres avec lui, le sionisme apparaît comme un détournement des concepts fondamentaux du judaïsme, dont ceux d’exil et de rédemption. Car « l’essence du judaïsme est l’idée que l’existence est un exil ». Celui du peuple d’Israël après la destruction du second temple, que la tradition présente comme la conséquence d’un écart vis-à-vis des préceptes divins : « À cause de son iniquité (…) la maison d’Israël avait été exilée » (livre d’Ézéchiel 39:23). Mais dans cette relégation, les Juifs doivent observer les commandements de la Torah et, par leurs bonnes actions, réparer le monde. L’éloignement a donc aussi une dimension spirituelle — un autre historien, Yakov Rabkin, le présente comme un « état (...)"                                                                                                                                                   _________Aux USA, "...Il n’y a aucun débat sérieux et loyal à propos de la Palestine et d’Israël dans la sphère médiatique, ni dans tout autre cercle culturel, politique et religieux américains. S’il se trouve que l’histoire actuelle est débattue, alors, elle l’est dans un langage imaginé, non réel, presque complètement à coté des réalités de la Palestine et d’Israël, fondée pour une grande part sur une étroitesse d’esprit, dans un discours apocalyptique religieux qui, depuis des décennies, se retrouve le point de départ accepté de la plupart des politiciens, même de ceux qui se déclarent faussement des libéraux. Entre les deux discours, celui des fantasmes absurdes des religieux et celui des flagorneries des politiciens, il y a sans doute assez de place pour un autre récit. Malheureusement, cet espace est lui aussi encombré d’idées culturelles erronées, de partis pris institutionnels et de confusions délibérées, introduits et insufflés par les producteurs de médias, les experts et autres fabricants de la culture populaire américaine.Jusqu’à ce que les gardiens de la culture américaine ne soient sérieusement contestés, la Palestine continuera de représenter, dans l’imagination américaine, une bataille entre le bien et le mal, une « Terre sainte » qui doit être arrachée des mains de ceux ont pu en être propriétaires, à une certaine époque, mais qui « n’ont rien à y faire sauf de la profaner ».                                                                    La question se pose chez certains à Tel Aviv: Le Liban fait-il partie du territoire promis à Israël ?  Par Mark Fish ( Jerusalem Post (archive), 25 septembre 2024):  " Les versets de la Torah véhiculent des messages profonds que nous pouvons interpréter avec perspicacité pour notre vie quotidienne. Le rabbin Shay Tahan, Rosh Kollel [directeur d'un établissement d'enseignement talmudique] de Shaarei Ezra à Brooklyn, New York, ouvre gracieusement les portes de cette compréhension. Le récent conflit au Liban soulève l'éternelle question des frontières septentrionales de l'Eretz Yisrael [Terre d'Israël] biblique. Où exactement Hachem [Dieu] a-t-il défini ces frontières, et sommes-nous tenus de conquérir ces régions ? Les mitzvot [commandements] de terumah [donation d'une partie des récoltes] et de ma'aser [dîme] s'appliquent-elles à ces terres comme faisant partie d'Eretz Yisrael, ou sont-elles considérées comme en dehors des frontières ?   La Torah fournit des directives claires concernant les régions que nous avons l'ordre de conquérir et de prendre possession de la terre. Au cours de la dernière génération, l'expression « Grand Israël » est devenue prévalente. Elle est parfois utilisée dans des discussions politiques ou religieuses sur les frontières idéales ou futures d'Israël, souvent dans le contexte d'aspirations messianiques ou sionistes. Certains l'interprètent comme un appel au rétablissement des frontières bibliques d'Israël. Toutefois, la signification de ce concept varie, allant d'interprétations symboliques ou spirituelles à des revendications géographiques littérales.

Ce terme fait référence aux frontières bibliques de la Terre d'Israël, telles qu'elles ont été promises au peuple juif dans différentes parties de la Torah. Il est souvent associé à la terre décrite dans l'alliance avec Avraham (Brit Bein HaBetarim), qui s'étend du « fleuve d'Égypte » (interprété par certains comme le Nil ou un fleuve plus petit dans le Sinaï) à la rivière Perat (Euphrate). Cette vaste région comprend des parties de l'Israël d'aujourd'hui, la Cisjordanie, Gaza, le Liban, la Syrie, la Jordanie et l'Irak.  Lorsque Hachem a promis à Avraham Avinou [notre ancêtre Abraham] la terre d'Israël lors de la Brit Bein HaBetarim [alliance avec Abraham], le pasuk [verset] dit (בראשית טז) : « En ce jour, Hachem fit alliance avec Avram, en disant : À ta descendance, j'ai donné cette terre, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. » À la fin de la Parshat [section de la Torah] Ekev, Hachem nous dit qu'il nous accorde toutes les terres que nous allons conquérir à l'intérieur des frontières mentionnées. Au nord, la Torah déclare : « Tout lieu que foulera la plante de ton pied sera à toi, depuis le désert et le Liban, depuis le fleuve — l'Euphrate — jusqu'à la mer occidentale, qui sera ta frontière. » Cette promesse du Créateur place clairement le Liban dans la Terre promise d'Israël, ou ce que certains appellent « la Terre d'Israël complète » ou « le Grand Israël ».

Illustration 1

Un exemple de carte du « Grand Israël »

   Le Ramban [Rabbin Moshe ben Nahman, dit Maimonide, ayant vécu au XIIIe siècle de notre ère] écrit que le Liban se trouve à l'intérieur des frontières d'Israël et ajoute que nous avions l'obligation et le commandement de le conquérir. Le Sefer Yehoshua [Livre de Josué] commence avec Hachem parlant à Yehoshua [Josué] et répétant le commandement ci-dessus : « Chaque endroit que ton pied foulera t'a été donné, comme je l'ai dit à Moshé [Moïse], depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. »  La tribu d'Asher [une des 12 tribus d'Israël] est principalement associée à des régions comprenant des parties du Liban. Après la conquête de la terre sous Yehoshua, les tribus ont établi leurs territoires, Asher s'étendant dans les régions adjacentes au Liban. Le texte décrit les frontières de la tribu d'Asher, en détaillant des sections de frontières et des listes de villes, dont certaines sont des villes frontalières marquant les limites de la tribu. Dans l'héritage de la tribu d'Asher se trouve la vallée d'Acco, au nord du mont Carmel, dont le point le plus septentrional est la ville de Sidon.

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Carte du « Nouveau Moyen-Orient » présentée par Netanyahou à l'ONU, sur laquelle la Palestine n'existe pas   ______________________L'extension de la Terre d'Israël à d'autres territoires, comme dans le concept du « Grand Israël », a plusieurs implications halakhiques [juridiques]. Celles-ci concernent principalement les commandements liés spécifiquement à la terre, connus sous le nom de mitzvot hateluyot ba'aretz [commandements de la Torah qui ne s'appliquent qu'à la terre d'Israël, et principalement liés à l'agriculture et à la gestion des terres]. Voici quelques-unes des principales implications halakhiques :  1/ Mitzvot dépendant de la terre : Certains commandements agricoles ne s'appliquent qu'à la terre d'Israël, tels que : - Shmitta : l'année sabbatique où la terre doit se reposer tous les sept ans. - Terumot et Ma'aserot : la dîme donnée aux Kohanim [prêtres], aux Lévites et aux pauvres. - Orlah : l'interdiction de manger les fruits des arbres pendant les trois premières années de leur croissance.                                                                                                          L'élargissement des frontières d'Israël impliquerait l'extension de l'obligation d'observer ces mitzvot dans les territoires nouvellement inclus. 2/ Deux jours de Yom Tov [fêtes juives] : Il existe une différence entre ceux qui vivent à l'intérieur des frontières d'Israël, qui observent un jour de Yom Tov, et ceux qui vivent à l'extérieur, qui en observent deux [pour s'assurer de célébrer la fête au bon moment, le calendrier lunaire dépendant de l'observation visuelle de la nouvelle lune]. Par conséquent, si la terre devait s'étendre jusqu'aux frontières plus grandes d'Israël, cette distinction s'appliquerait. Selon la halakha qui suit le Ritva [Rabbin Yitzhak ben Moshe, éminent commentateur du Talmud, XIIIe siècle] (Ritva, Rosh Hashanah 18a ; Soucca 43a) en désaccord avec le Rambam [Maimonide] (Rambam, Lois de la sanctification du mois, 5, 9-12).  3/ Habitants et peuplement : Selon certaines opinions, vivre dans les frontières bibliques d'Eretz Yisrael peut être considéré comme une mitzvah. L'élargissement des frontières d'Israël pourrait accroître l'obligation pour les Juifs de s'installer et d'habiter ces régions.   4/ Voyager en dehors du pays : Il est interdit de quitter les frontières d'Eretz Yisrael si l'on y réside, sauf pour apprendre la Torah, se marier ou gagner sa vie. Par conséquent, les résidents peuvent se rendre dans ces territoires supplémentaires s'ils sont conquis.  5/ Guerre et conquête : Le concept de milchemet mitzvah [guerre commandée] inclut la conquête de certains territoires promis dans la Torah. Si de nouvelles terres sont identifiées comme faisant partie des frontières bibliques, il peut y avoir des discussions halakhiques sur l'obligation de les conquérir et de les coloniser.    Le fleuve Perat, communément identifié à l'Euphrate, traverse plusieurs pays, dont la Turquie, la Syrie et l'Irak, avant de se jeter dans le golfe Persique. Dans le contexte biblique, l'Euphrate est souvent mentionné comme une frontière importante dans les promesses faites au peuple juif concernant la terre d'Israël.   Si l'on regarde une carte, on est stupéfait de voir à quel point ce fleuve s'étend vers le nord et à quel point la Terre d'Israël est vaste. Bien que nous ne soyons peut-être pas en mesure de la récupérer entièrement à notre époque, Hachem nous la rendra certainement bientôt ".. [Alain Marshal  _______________________

vendredi 18 octobre 2024

Pièges à clic

    Danger!

           Mieux vaut savoir...

                 Ne serait-ce que pour les Fake news et ça.

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Champignons vedettes

 C'est la saison!

          Un monde si divers.  Quand nous cueillons des champignons, nous reconnaissons ceux qu'il faudra choisir et qui finiront à la casserole ou en accompagnement souvent délicieux. Mais on ne naît pas cueilleur de champignons, on le devient. Un minimum d'expérience, de conseils, de connaissance est nécessaire, dans ce monde foisonnant et si divers.    __Ce monde qui ne se ramène pas a ceux que récoltons dans les bois ou les près à différentes saisons. C'est un univers bien plus large, souvent microscopique. Certains nous colonisent. Ils jouent un rôle fondamental dans la nature. Comme pour les microbes, il y a les "bons" et et les "mauvais", les auxiliaires de la vie et ceux qui peuvent la mettre en péril, voire la détruire. Un monde souvent encore inconnu et varié, qui pose encore bien des problèmes aux spécialistes qui vont à la cueillette des concepts pour comprendre leur organisation et leur fonction. Ils savent qu'ils sont vieux comme le monde... Ce qu'on peut dire c'est que sans eus, il n'y aurait pas (eu) de vie possible.

____La mycologie n'a pas fini de nous surprendre. Une alliance ancestrale  indispensable à la vie des sols, des arbres, des hommes. Un monde foisonnant, qui ne se ramène à ce que l'on voit, à l'expérience empirique.               Un monde autrefois si mystérieux que l'on ne s'étonnera pas qu'il peuplait contes et légendes....
  __ Des fonges malins?       
        Merci les champignons!
     
      


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jeudi 17 octobre 2024

Quand la nature flamboie

                                                                    Magie d'octobre

Pour les yeux, un festival.



         Dans les Vosges ou ailleurs

                   Trop vite passé...


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Question de justice

     Pour la justice

                 Dans la crise et la cacophonie actuelles où chaque ministre réclame son bout de gras dans les coupes au rabot qui vont se mettre en place, il en est un qui se sent bien placé pour réclamer une absence de réduction de son enveloppe. Avec raison. Le budget alloué à la justice est en effet, depuis longtemps, notoirement insuffisant, comparativement aux autres pays d'Europe. Malgré quelques réformes récentes "...La France y consacre seulement 72,53 euros, contre 82,15 euros en Italie, 87 en Belgique, 87,90 en Espagne, et même 111,86 au Royaume-Uni ! L’Allemagne, qui appartient au groupe supérieur (PIB par habitant au-dessus de 40 000 euros), y consacre quant à elle 140,73 euros.Même en part de budget de l’État, la France est à 0,21 % contre 0,31 % en moyenne..."   Le Sénat, dans plusieurs rapports, s'est fait l'écho de notre retard dans ce domaine. Sans parler de l'état de nos prisons.... 


                                                                                                                                              ____   Il est temps de r
éparer une institution malade, aux moyens notoirement insuffisants, très en retard sur le reste d'autres pays comparables, lui donner les capacités d'un fonctionnement normal, rapide, efficace, remédier aux lenteurs justement critiquées,  qui dénaturent l'institution.          8% d' augmentation du budget qu'on a réduit drastiquement au cours des ans, c'est moins que rien, mais il y aura lieu de continuer dans ce sens pour rattraper un retard considérable.                                                                                                             Il faudra de temps...De l'institution, il fut surtout demandé du rendement jusqu'ici. La qualité et l'efficacité n'étaient pas les priorités. au nom des sacro-saintes économies, de l'austérité proclamée, du désengagement progressif de l'Etat.      Voilà ce qui fut exigé de l'institution, surtout depuis le début des années noires de l'austérité, malgré quelques ajustements passagers mais superficiels.   Comme à l'hôpital, comme dans les facs, qui reçoivent moins que les grandes écoles...comme dans toute la fonction publique où l'esprit du public management a été érigé en norme.          Avec comme conséquences unepénurie de moyens (jusqu'au manque de papier et, plus grave, de personnels, avec un grand nombre de dysfonctionnements, une accumulation des dossiers en retard, un fatigue parfois extrême et inévitablement une certaine culpabilisation face aux tâches surhumaines.

Les charges de travail s'alourdissent, ce qui n'est pas sans répercussions sur un certain nombre de personnels, croulant sous la charge et parfois au bord du burn out...

        __ Un document diffusé sur LCP, la chaîne parlementaire, pointait un certain nombre de ces dysfonctionnements. et sur la souffrance au travail spécifique qui affecte les plus exposés.
                           La Justice est injustement traitée:
   Le budget consacré à la justice est descendu au 35ème rang européenLe nombre de procureurs pour 100.000 habitants est l'un des plus faible d'Europe: 2,9 pour 100000 habitants... et la France est un des rares pays où la performance du juge est primée.
 On se demande parfois comment ça peut quand même fonctionner.
           Cahin-caha. Malgré tout. Avec des bouts de ficelle parfois.
    Avec si peu de moyens..
Même si l'importance des dotations n'est pas toujours en soi un gage de qualité.   Mais leur déficience n'est pas sans conséquences dans son fonctionnement normal. 
        Ce n'est pas d'aujourd'hui que date le malaise au Palais.
 L'état des lieux est préoccupant depuis longtemps.
     C'est de notoriété publique.
Une institution sinistrée, 
    Une sous-dotation qui explique bien des lenteurs, bien des dysfonctionnements. 
        La lamentable affaire d'Outreau ne s'explique pas que par une succession d'incompétences. Les très maigres moyens alloués à la traque de la corruption, de la grande fraude fiscale et de la délinquance financière sont notoirement connus...(*) Ce sont des sommes considérables qui manquent au budget de la France.... Autre chose que la petite délinquance!
...La France consacre 58 euros par an et par habitant à sa justice, c'est-à-dire deux fois moins que l'Allemagne (le modèle tant vanté par ailleurs…). Avec 86 euros par an et par habitant, l'Espagne dépense également largement plus que l'Hexagone. C'est aussi le cas du Royaume-Uni (79) ou encore de l'Italie (72).
Un autre indicateur intéressant est le nombre de magistrats par habitants. Là encore, la France est largement sous dotée : on y recense près de 11 juges professionnels pour 100 000 habitants (en tenant compte des juges administratifs), contre 24 en Allemagne, 18 au Portugal, 15 en Belgique
      L'institution est dans la misère. 
    La Commission européenne pour l'efficacité de la justice (CEPEJ) publie son rapport d'évaluation des systèmes judiciaires européens après une enquête effectuée auprès de 45 pays membres du Conseil de l'Europe. Les chiffres ayant servis à ce rapport sont ceux arrêtés fin 2012.

 Ce rapport est accessible en cliquant sur ce lien : http://www.coe.int/t/dghl/cooperation/cepej/evaluation/2014/Rapport_2014_fr.pdf . Selon ce rapport, la France est au 37e rang (sur 45) en matière de budget du ministère de la justice. Le gouvernement français et l'Assemblée national allouent 61 euros par habitant pour le service public de la justice, contre 114 euros en Allemagne ou 89 euros en Belgique.
La classement de la France selon le critère du nombre de magistrats par habitant place le pays très en dessous de la moyenne des 45 pays du Conseil de l'Europe.
La France n'a que 10,7 magistrats du siège pour 100.000 habitants contre 11,2 en Italie, 24,7 en Allemagne, ou 19,2 au Portugal, la moyenne européenne étant 17,41.
Cette misère magistrale est encore plus dramatique pour les magistrats du parquet puisque la France ne dispose que de 2,9 magistrats du ministère public pour 100.000 habitants contre 6 en Allemagne ou 7 en Belgiqu
La déshérence de la justice française est tout aussi inquiétante s'agissant des fonctionnaires puisque la France n'en compte que 33,2 pour 100.000 habitants, alors que la moyenne pour les 45 pays du Conseil de l'Europe est de 53,8.
Cette situation dégradée de la justice française est bien connue et elle est ancienne. La corruption a de l'avenir...
                
 Ne parlons pas de l'état des prisons...notre scandale
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mercredi 16 octobre 2024

Plus ou moins...

 Les plus favorisés en priorité, c'est logique....

                 On n'est pas les seuls...

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