Ça va jazzer

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vendredi 31 décembre 2021

Vite fait

__ Evasion au Canada

__  Gaz ou pas?

 __ Exceptionnel Cavaillès

__ Recrutement profs

__ Vichy en cause                       

__ Trumpé!

__ Israël: jusqu'où?

 __ Silence, on tire

__  Et le courant?  

__ Brennilis: indifférence et contexte  ___________________________

jeudi 30 décembre 2021

L'heure des leurres

 La vie est un combat._____Quand les défenseurs sont débordés....Les leurres vaccinaux.

                                        Le corps garde bien des mystères, malgré les progrès accomplis depuis les pionniers de la médecine comme Claude Bernard. En cette période de pandémie, il est soumis de façon exceptionnelle à bien des agressions de la part d'un virus qui change régulièrement de visage et de stratégie, plongeant parfois la recherche médicale dans la perplexité et relançant les explorations au coeur de cette complexe usine chimique qu'est un organisme vivant. Un corps vivant est comme un champ de bataille où se livrent en permanence des combats silencieux parfois incertains, où la médecine intervient occasionnellement, avec ses moyens et ses limites, pour appuyer des forces de défense parfois débordées.   La vie est un combat contre les formes d'agression et de dissolution.     Cette métaphore de la bataille est intéressante, même si elle a ses limites. Elle a au moins une vertu pédagogique. ___Comme dans cet article:

            "La défense de l’organisme humain face aux envahisseurs est sophistiquée. Si vous aimez jouer aux petits soldats de plomb, vous allez adorer l’immunologie, la science qui étudie les mécanismes de nos défenses. Nos soldats de l’immunité emploient des armes destructives comme les anticorps, recrutent de nombreux fantassins ou lymphocytes capables d’exercer un rôle précis selon le type d’armes ou la stratégie de défense qu’ils utilisent. Dans d’autres circonstances, les équipes de surveillance utilisent des espions, les lymphocytes-mémoire, qui possèdent l’identité de l’intrus et pourront tenter de le traquer et de le neutraliser parfois pendant plusieurs années. La découverte de la vaccination permettra, dans certaines maladies, de susciter une véritable réaction de défense au moyen de leurres et d’une scène de combat factice mimant l’intrusion du véritable ennemi.


                  Les défenseurs sont nombreux. Ce sont d’abord les cellules circulantes du sang, les leucocytes et les lymphocytes. Il y a aussi, fixés dans leur citadelle pour une mission de surveillance parfois très longue, les macrophages et les cellules dendritiques. Parmi les leucocytes, leurs grades et leurs fonctions sont différents, leur costume aussi, reconnaissable par coloration, lors d’une prise de sang et d’une analyse hématologique. Les plus nombreux sont les polynucléaires neutrophiles, dénommés souvent « poly neutro » sur votre feuille d’analyses. Ce sont des gendarmes mobiles capables de migrer depuis le sang vers le foyer d’infection où l’arrivée d’intrus microbiens est détectée. Ils encerclent et neutralisent l’adversaire.                        ____Ensuite on trouve les polynucléaires éosinophiles. Ils sont impliqués dans les réactions allergiques, et s’en prennent surtout aux parasites qu’ils détestent. Enfin, il reste les lymphocytes, un groupe d’élite à part, avec plusieurs niveaux de compétences. Il s’agit soit de lymphocytes B soit de lymphocytes T. Les B relèveraient plutôt de la marine : ils libérant des anticorps qui sont des sortes de torpilles, tandis que les T font penser à des fantassins partant en campagne dans les tissus. Quant aux monocytes, ce sont de jeunes apprentis fraîchement appelés qui attendent leur lettre de mission et circulent dans le plasma avant de recevoir l’ordre de rejoindre le champ de bataille dans l’organe qui leur a été assigné.                                           Ces combattants disposent de toute une gamme d’armes variées. Il y a des balles classiques, des engins d’encerclement comme les macrophages, et aussi des lances incendiaires responsables d’une activation de l’inflammation : les cytokines. On trouve aussi des torpilles comme les anticorps neutralisants libérés par les lymphocytes B, et parfois des missiles sol-air comme certaines immunoglobulines libérées dans les bronches et les muqueuses. Enfin n’oublions pas ceux qui utilisent des mines, c’est-à-dire les lymphocytes tapis dans les ganglions, prêts à immobiliser l’ennemi. Parfois, le commandement suprême situé dans la moelle osseuse recrute aussi des tueurs professionnels : il s’agit des lymphocytes T « tueurs ». Il n’y a pas encore d’armes nucléaires mais il existe des armes chimiques surtout libérées par les macrophages. D’autres armes plus sournoises sont utilisées par les espions ou contre-espions, les lymphocytes T régulateurs dont les méthodes sont parfois peu orthodoxes.   Il s’agit des phagocytes, dont celles qui agissent en première ligne de la défense : les globules blancs, et les macrophages contenus dans tous les organes. Elles captent et digèrent les microbes au niveau du site d’infection et ensuite nettoient les débris et les cellules mortes issues de l’inflammation. Elie Metchnikoff, bactériologiste russe, décrivit pour la première fois le mécanisme de phagocytose en 1882.                            Nos grands-mères déjà utilisaient l’eau de javel pour tuer les bactéries et les virus : mais nos cellules l’avaient découverte bien avant elles ! Les phagocytes qui mangent les bactéries les détruisent en produisant deux substances chimiques fortement bactéricides : l’eau oxygénée et l’acide hypochloreux, qui n’est autre que le constituant actif de l’eau de Javel.                                   À l’endroit d’une piqûre au bout du doigt, 3 signes sont révélateurs d’une inflammation, au lieu précis où se livre une bataille contre les intrus. C’est rouge, car les vaisseaux sanguins sont dilatés par les signaux d’alerte libérés par les gendarmes locaux. Ensuite, ça gonfle, car la paroi des vaisseaux laisse passer de l’eau et des lymphocytes permettant de préparer la défense sur le terrain. Ça fait mal : c’est dû à l’activation des détecteurs sensitifs, qui sont sensibles à la pression qui augmente localement sous l’effet de la dilatation des vaisseaux. Ces détecteurs cutanés alertés envoient alors au cerveau un signal qu’il « traduit » sous la forme d’une perception douloureuse localisée à l’endroit où siège l’inflammation.                                           Notre système de défense utilise des anticorps, qui agissent un peu comme des torpilles. Il s’agit de grosses molécules libérées par les lymphocytes B. Elles peuvent se déplacer dans tout le courant circulatoire et agir à une grande distance. Certaines sont munies de 2 charges : les IgG, d’autres de 5 charges, les IgM. Les IgM sont plus destructives, elles sont produites lors d’une infection récente. Une fois les macrophages prévenus de l’infection, ceux-ci sont capables aussi d’envoyer des missives sur la sévérité du combat en direction d’autres organes, eux aussi impliqués à terme dans la lutte contre l’ennemi.            Il existe environ 800 ganglions lymphatiques, de la taille d’un pois chiche, répartis dans l’ensemble du corps. Ils se comportent comme de minuscules casernes qui préparent leurs combattants – les lymphocytes T et lymphocytes B – à l’action. On y trouve aussi des gradés : macrophages et lymphocytes T mémoire. En cas de détection de bactéries ou de virus circulant dans le système lymphatique, les ganglions s’activent et gonflent. Le médecin parle alors d’une adénopathie, signe d’infection localisée à leur voisinage. Ces ganglions détectent des débris de la bataille, les antigènes, qui sont autant d’indices ou de restes d’armes provenant de l’ennemi.                                                                           Différents types de lymphocytes complètent notre arsenal de défense. On connait les lymphocytes T tueurs, qui agissent souvent seuls, prêts à dégainer furtivement en cas de rencontre d’une cellule étrangère. Il y a aussi des lymphocytes T « régulateurs ». Ceux-là veillent à éviter que se produisent certains événements rares : des opérations de sabordage de certaines unités qui détruisent leurs propres soldats et conduiront aux maladies auto-immunes, où les combattants détruisent les propres cellules d’un organe, quand le « soi » est confondu avec un « autre » hostile et se détruit lui-même. Enfin, il existe des cellules T « mémoire ». Il s’agit de quelques vieux combattants rescapés d’une bataille terminée qui finissent comme réservistes. N’ayant pas oublié leurs réflexes, ils sont capables de se remobiliser et de reprendre le combat jusqu’à plusieurs années après l’infection.                                 La vaccination est un moyen efficace de tromper nos défenses… pour mieux les renforcer. Il s’agit d’introduire dans le corps un faux-microbe, c’est-à-dire un virus ou une bactérie inactivée : il ou elle garde son uniforme de combattant étranger et est donc reconnu comme un intrus hostile par les sentinelles de notre défense, mais en réalité ses armes sont inoffensives. En cas d’intrusion ultérieure d’ennemis du même type, mais cette fois offensifs et bien armés, les lymphocytes et les macrophages, les ayant déjà rencontrés, sauront immédiatement les repérer et identifier la menace. La vaccination adoptée dans le monde entier, depuis les travaux de Jenner puis de Pasteur a permis de combattre la variole, qui sévissait depuis au moins 3000 ans, et qui fut déclarée complètement éradiquée en 1980. Elle a bien sûr été utilisée contre beaucoup d’autres maladies, notamment la rage, et aujourd’hui la Covid.  Les mécanismes de nos défenses utilisent des armes nombreuses et une organisation de combattants complexe. L’équilibre entre la surveillance des intrus et l’action défensive est délicat. Il peut y avoir des débordements en cas d’excès de la réponse devenue pro-inflammatoire. De façon silencieuse, elle peut alors aboutir à une dégradation de plusieurs organes : os, articulations, vaisseaux sanguins. Le surpoids, si courant actuellement dans beaucoup de régions du monde, est un facteur de risque du dérèglement pro-inflammatoire des macrophages, qui peut conduire à l’apparition de maladies cardio-vasculaires."     (Merci à l'auteur)   ______

mercredi 29 décembre 2021

Moderna et les autres...

 Les surprofits des laboratoires pharmaceutiques           

            Je ne suis pas "antivax". J'ai reçu ma troisième dose, plus par prudence, par raison, que par conviction intime, faisant confiance à une majorité de spécialistes fiables de la santé. _______Mais, il va bien falloir en parler et en reparler encore.... L'industrie pharmaceutique est une activité privée, extrêmement concentrée et rentable, non contrôlée par les Etats, les pouvoirs publics, et qui vivent (et comment!) des dépenses de ces Etats en matière de santé publique. Une santé qui n'a pas de prix, mais qui a nécessairement un coût.  Nous sommes tous concernés.     Les actionnaires y font des profits comme nulle par ailleurs, surtout en cette période d'aide publique pour la production des vaccins, les Etats faisant souvent de le surenchère entre eux, aux  dépends des pays les plus pauvres. Il n'y a pas un secteur de l'activité de production qui ait un tel niveau de rentabilité. C'est le moment d'investir dans le secteur, disent les conseillers financiers...  Il est temps que les Etats mettent leur nez dans cette jungle et réagissent, de manière concertée.                                                                                    ___C'est un quotidien économique, habituellement modéré, La Tribune, qui tire lui aussi la sonnette d'alarme, se faisant le porte voix de plusieurs organisations de santé ou humanitaires, et qui fait un rappel sur des engagements pris mais non suivis d'effets:                                               " La "People's Vaccine Alliance", qui compte parmi ses 80 membres l'association Oxfam et le programme Onusida, exhorte les géants pharmaceutiques à lever immédiatement les brevets protégeant les vaccins anti-Covid. La coalition dénonce les bénéfices faramineux engrangés par les grands laboratoires, alors que seulement 2% de la population des pays à faibles revenus sont vaccinés. "Il est indécent que quelques entreprises empochent des millions de dollars de bénéfices chaque heure, alors que seulement 2% des personnes dans les pays à faible revenu ont été entièrement vaccinées contre le coronavirus", a déploré Maaza Seyoum de la branche africaine de People's Vaccine Alliance et African Alliance. Cette organisation a fait un calcul à partir des résultats financiers des trois géants pharmaceutiques qui dominent la vente de vaccins anti-Covid. Selon elle, Pfizer, BioNTech et Moderna engrangent un profit combiné de 65.000 dollars par minute grâce à leurs vaccins contre le Covid-19. Le trio réalisera des bénéfices avant impôts de 34 milliards de dollars cette année, soit plus de 1.000 dollars par seconde (ou 93,5 millions de dollars par jour.)      Après des résultats déjà spectaculaires, Pfizer et Moderna avait décidé d'augmenté le prix de leur vaccin contre le coronavirus dans le cadre d'un accord avec l'Union européenne. Le vaccin Pfizer est alors passé de 15,5 euros à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 euros à 21,5 euros.          Ces groupes pharmaceutiques ont amassé des profits massifs en vendant l'immense majorité de leurs doses à des pays riches, aux dépens des nations moins développées qui restent très faiblement vaccinées, déplore l'association. De leur côté, AstraZeneca et Johnson & Johnson vendent pour l'instant leurs vaccins à prix coûtant.     L'alliance déplore aussi qu'en dépit d'un financement public de plus de 8 milliards de dollars, Pfizer, BioNTech et Moderna ont tous rejeté les appels à transférer la technologie des vaccins à des producteurs dans des pays à faible revenu par l'intermédiaire de l'OMS, "une mesure qui pourrait augmenter l'offre mondiale, faire baisser les prix et sauver des millions de vies".          La People's Vaccine Alliance, qui compte parmi ses 80 membres Oxfam et Onusida, exhorte aussi les géants pharmaceutiques à lever immédiatement les brevets protégeant les vaccins anti-Covid, via une initiative de l'Organisation mondiale du commerce, autour de laquelle les tractations continuent.     Et l'inégalité vaccinale a un coût mondial, estimé à 2.300 milliards de dollars en 3 ans. Selon le centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), les deux tiers de ces pertes seront subies par des pays émergents, faute d'un taux de vaccination élevé, ce qui va ralentir leur rattrapage économique avec les pays plus développés, alimenter la pauvreté et augmenter le risque de troubles sociaux dans ces zones...." 

             Dans la grande 'industrie, les dysfonctionnement et les conflits d'intérêts ne manquent pas. L'industrie pharmaceutique n'échappe pas à la règle.   D'autant plus qu'elle est florissante et qu'elle jouit d'une clientèle quasiment captive,  dans le cadre de la politique des Etats en matière de santé.     On a déjà beaucoup évoqué les pratiques peu orthodoxes de certains labos pharmaceutiques et, régulièrement, depuis la fin de la guerre, des scandales éclatent, de l'affaire de la thalidomide à celle du Médiator La puissance du lobby des labos a déjà souvent été mise en cause, par des institutions, même gouvernementales ou médicales, mais aussi par des particuliers. Tout le monde est malade en puissance et peut être confronté à des prescriptions de médicaments peu fiables, franchement inutiles ou défectueux, voire dangereux.     L'industrie pharmaceutique n'est pas une industrie comme une autre et devrait être mieux encadrée par la puissance publique, comme il est souvent rappelé, souvent en vain.     Le sociologue Q. Ravelli vient de remettre à jour cette nécessité en analysant, de l'intérieur, le fonctionnement des dessous de l’industrie pharmaceutique , tel qu'il a pu l'observer sur le terrain, pointant l'abîme existant entre le discours, au nom de la santé, et la pratique, qu'il ne manque pas d'analyser.        Il s'attache surtout à la question si discutée aujourd'hui des antibiotiques et notamment de la Pyostacine D'où le titre de son ouvrage: La stratégie de la bactérie.  Malgré ses manques, ses imperfections, ce voyage au cœur de l’industrie pharmaceutique est d'un grand intérêt et devrait réveiller les instances officielles qui souvent s'assoupissent... Les conflits d'intérêts sont si nombreux et souvent si masqués que ce contrôle est une tâche de tous les instants. De plus les labos ont des stratégies très élaborées et savent résisterDe plus, dans cette industrie aux profits parfois exorbitants, quoi qu'elle dise,  les prix  sont fixés  de manière obscureAlors qu'on nous répète régulièrement que les pratiques des labos sont contrôlées, on est encore loin du compte,  d'énormes progrès restent à faire, leur intrusion subtile dans la formation et la pratique médicale reste à  dénoncer encore. Même si c'est pire ailleurs...    Le malade n'est pas un consommateur comme un autre.
        *__Lire aussi: Covid: une mine d'or pour les laboraroires. ____ La grippe profite à l'industrie pharmaceutique. ______ Les poids lourds de Big Pharma.___________________________

mardi 28 décembre 2021

Ça s'est passé un 28 décembre

            Entre autres événements, la loi Neuwirth est votée.

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La fatigue s'installe

La fatigue n'est plus ce qu'elle était. 

         Avec son cortège de symptômes multiformes. De rebonds en rebonds, la pandémie revient, sous des formes imprévisibles, déconcertantes, prenant de court les meilleurs épidémiologistes. La lumière, entrevue à certains moments, s'estompe une nouvelle fois. La lassitude s'installe, sapant les projets même  diffus, nous rivant aux perspectives à court terme, mettant à mal nos projections dans le futur, sans lesquels aucune vie digne de ce nom ne peut vraiment se construire. La lassitude sourde, la fatigue généralisée, comme une nébuleuse paralysante, deviennent comme la norme avec laquelle il va falloir vivre encore sans doute assez longtemps.

         Il est difficile de cerner la notion de fatigue et d'en donner une définition. C'est d'abord un ressenti qui peut être de tonalités différentes. Quand on se plaint (ou non) de fatigue ressentie (ou non), on ne sait pas toujours ce que l'on vise et on a parfois bien des difficultés à la décrire, encore plus à en saisir les causes. Sauf pour la fatigue physique, dite "bonne fatigue", qui suit une activité physique assez longue et intense.     Mais il y a des fatigues plus indéterminées, qui affectent surtout le psychisme, des dimensions plus intimes, sur lesquelles il est plus difficile de mettre des noms.    Et c'est là qu'il y a des déterminations historiques et culturelles qui jouent à notre insu. La fatigue du paysan du Moyen-Age, ou plutôt son ressenti, n'est pas celle du déprimé d'aujourd'hui, accablé pas ses tourments intimes ou par le poids et la durée d'une solitude comme celle que nous pouvons vivre dans le contexte de la covid. La fatigue purement physique est de moins en moins au premier plan aujourd'hui. Il y a la fatigue et la perception de la fatigue. Et il existe des fatigues intimes dont les origines peuvent être très diverses, pouvant parfois passer pour imaginaires aux yeux des autres.

           Vigarello, spécialiste de l'étude historique des moeurs et des sentiments, insiste sur ce point dans un ouvrage récent, où il s'efforce de montrer "...comment ce qui semble depuis toujours ancré dans les chairs s’inscrit aussi, au fil des siècles, dans les consciences, les structures sociales et leurs représentations, jusqu’à se redéployer et nous atteindre au plus profond. »    Une étude d'un concept multiforme, dont la généalogie s'impose. Les fatigues dites chroniques, souvent complexes à déterminer prennent souvent le pas sur les autres plus classiques, plus somatiques. Les souffrances particulières dues à certaines conditions de travail, à un management parfois brutal, à une lassitude sans nom ne sont pas toujours évoquées ou reconnues, comme le reconnaît C. Dejours.   _________________________________

lundi 27 décembre 2021

Baba système

Ah! Nouna... hélas!

                 Le dispensable animateur artificiellement surmédiatisé continue son jeu ambigü. Tant qu'il y a du buzz, le spectacle continue, d'un niveau qui afflige. Il en faut pour tous les goûts, diront les plus tolérants laxistes.   Sauf que ce n'est pas tout à fait innocent. S'il n'était qu'un bateleur, le barbu, ce serait déjà triste. Le pire est qu'il attire dans sa nasse certaines figures du show biz et de la politique et s'ingénie à faire monter la pression dans son émission, pensée plus qu'on ne croit.....                                                                                             Le danger semble dérisoire, mais n'est pas là où on le croit. Il faut lire entre les lignes. Ce n'est pas si innocent.      "...Les clowneries du géant du PAF révèlent quelque chose de notre époque...Depuis une décennie, les réseaux sociaux ont bouleversé le rapport à la réalité. Le monde d'Internet est bruyant, et ce bruit ne s'arrête plus. Par les réseaux, il est devenu assourdissant, masquant raisonnements et argumentations ; il ne laisse aucun répit, une tendance en chassant une autre à un rythme effréné. C'est l'univers de Hanouna : fils de son époque, il s'y (com) plaît comme un poisson dans l'eau. Sa « communauté » – les fameux « fanzouzes » – lui donne un sentiment de puissance et de légitimité. L'ambiguïté est là : il se pose en porte-parole – le titre de son livre est emblématique, Ce que m'ont dit les Français – des internautes, mais presque par définition ceux-ci sont volatils, le plus souvent anonymes et difficiles à quantifier. Pourtant Hanouna se réfugie à l'envi derrière le « on dit sur les réseaux » pour aborder absolument tous les sujets, rendant ironique, voire cynique, le slogan qu'il fait reprendre en chœur par le public à la fin de chaque émission : 

          Réduction de le non-pensée au même dénominateur. Mais ce n'est que de la télé....dit-il.  Il sait aussi se faire le bouffon de Bolloré, sur la chaîne du "patron", et créer le buzz à tous prix en recherchant l'excentricité à outrance. Avec des intérêts masqués: privilégier la démarche zemmourienne, qui est aussi celle de son protégé. Une question de priorité, de déséquilibre de traitement, de fausse objectivité... Toutes les opinions se vaudraient: suprême confusion, qui s'inscrit bien dans l'air de temps, au service d'intérêts masqués.                                                      "....Il n'est jamais simple de publier à charge sur Hanouna : peurs – souvent irraisonnées – de son influence médiatique, de ses humeurs tempétueuses, de ses puissants protecteurs... C'est qu'en une décennie d'existence télévisuelle, son ascension a été irrésistible. Il s'est rendu incontournable, jusque dans les débats politiques et sociétaux, et tous les avenirs lui semblent désormais possibles. Et pourtant, aucune étude sur le fonctionnement même de ses émissions n'a cependant été réalisée. Surprenant paradoxe, quand on comprend à quel point Hanouna symbolise un changement complet de société depuis deux décennies : rejet de toute verticalité, omniprésence des réseaux sociaux, triomphe de l’infotainment, fin annoncée de la télévision... Alors qu'il fait paraître un livre au titre symptomatique "Ce que m'ont dit les Français", il est temps de se demander, à la manière du Roland Barthes des "Mythologies", ce que Hanouna dit de la France du XXIe siècle. Car en dépit de ce qu'il clame rituellement à la fin de chaque émission, la télé ce n'est pas que de la télé !...."_________

...

samedi 25 décembre 2021

Ça vient de se passer...

 Mieux que le Père Noël...

          James-Webb: Mission spatiale et spéciale avec Ariane et la NASA

                                   A suivre....

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vendredi 24 décembre 2021

Ça s'est passé un 24 décembre

                On retiendra: lancement de la première fusée Ariane

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No comment...

 

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jeudi 23 décembre 2021

Ça s'est passé un 23 décembre

 Notamment... l'élection de René Coty.

            Fin de la République "ordinaire"

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Vous avez dit souveraineté?

     Indépendance et lobbying.

                                     Le retour à la souveraineté, à une souveraineté raisonnable, on en parle, mais de quelle manière? Contre les effets de la mondialisation "heureuse" que certains gourous néolibéraux nous ont vanté sans nuances et sans freins depuis des décennies, un retour de balancier semble se dessiner enfin, pour un retour à une maîtrise raisonnable et raisonnée des affaires de la nation, surtout en matière économique, parfois décisives. Les récents événements  incitent à le faire, notamment en matière industrielle. Quand, par exemple, dans le secteur du médicament, la production dépend de la fabrication d'un pays étranger, cela pose un problème. Il en est ainsi de beaucoup d'autres produits. Il suffit de rappeler l'affaire Framatome. Céder aux dures lois des marchés internationaux, sans frein, sans horizons est plus qu'une erreur...Si l'autonomie économique absolue est un rêve qui peut s'avérer ruineux, le libre échange tous azimuts peut rendre nos dépendances mortelles.                                                                             _____Mais les décisions nationales peuvent être biaisées par le jeu de lobbies puissants qui agissent en toute impunité à Paris comme à Bruxelles. Certains organismes commencent enfin à en dénoncer les effets pervers, qui mettent en péril certaines décisions jugées indépendantes. mettent en garde contre des « liaisons dangereuses ». "...Elles redoutent l’intrusion d’intérêts privés dans la décision publique à Bruxelles, alors que vont se négocier, en 2022, « plusieurs législations cruciales pour l’avenir de l’Europe », sur l’urgence climatique, la santé ou les fonds de relance, avec, à la clé, d’importants financements publics..."   _ Autre aspect de ce mélange des genres, de cette confusion d' intérêts: "...les aller-retours de conseillers qui vont alternativement défendre des intérêts privés ou (en théorie) l’intérêt général. « Par exemple, un conseiller en énergie à la représentation française à Bruxelles a travaillé pour TotalEnergies. À l’inverse, d’anciens conseillers en énergie de la représentation occupent désormais des postes stratégiques chez Engie et ArianeEspace à Bruxelles », précise le rapport. La France a aussi accepté de faire sponsoriser sa présidence par deux entreprises automobiles : Renault et Stellantis (qui possède Peugeot et Citroën). Elles fourniront des véhicules électriques ou hybrides à la présidence française. En échange de leur parrainage, les logos des sponsors sont affichés sur les sites officiels, leurs produits et services pourront être promus auprès des décideurs et hauts fonctionnaires...."                                                                                             Le rôle des lobbies ne faiblit pas, faussant des décisions se voulant neutres et conformes à l'intérêt général. Des groupements d'intérêts privés, quel que doit le domaine, sont toujours plus puissants qu'on ne le croit et savent se faire discrets, pour orienter les décisions dans le sens de leurs intérêts souvent à court terme.  Les exemples surabondent.     _____ Seules les décisions d'ordre politique, considérant le seul intérêt public à long terme, peuvent faire infléchir certaines options économiques qui compromettent un peu plus la santé publique et l'avenir de notre milieu naturel, surtout à l'heure où le rapport alarmant du Giec nous incite à des reconversions rapides et radicales.     Les plus puissants lobbies agissent dans l'ombre pour tenter d'influencer , souvent avec succès, les décisions prises au plus haut niveau des institutions nationales ou encore européennes. Même contre les normes signées au plus haut niveau, les intérêts privés primant sur l'intérêt général.  

                    "...Certaines des industries  les plus polluantes d’Europe ont déjà exprimé leur opposition à des mesures clés et, contrairement à leurs homologues du mouvement écologiste, elles disposent de ressources financières importantes et de formidables armes de lobbying qu’elles peuvent utiliser à leur avantage.  le principal groupe de lobbying européen de l’aviation, Airlines for Europe, insiste sur le fait qu’il soutient les objectifs climatiques généraux de l’UE, il a averti après la publication du plan par la Commission que « des taxes européennes mal conçues ne récéderont pas les émissions.. (notamment) l’Association du transport aérien international (IATA), un autre groupe industriel, s’est dit encore plus explicite quant à son opposition à la levée de l’échappatoire. Le jour du déploiement du plan climatique, il a publié un communiqué de presse surmonté du titre « La taxe n’est pas la réponse à la durabilité de l’aviation ». Les deux sont des forces avec lesquelles il faut compter à Bruxelles. Selon des informations accessibles au public, Airlines for Europe a dépensé plus de 1 million d’euros en efforts de lobbying auprès des responsables de l’UE l’année dernière, tandis que l’IATA a dépensé plus de 900 000 euros de 2019 à début 2020. Les membres individuels des groupes ont également dépensé beaucoup pour amasser leurs propres armées de lobbying. L’avionneur Airbus a dépensé plus de 1,75 million d’euros en lobbying auprès de l’UE en 2019, l’année de ses dernières divulgations disponibles. La compagnie aérienne Air France-KLM, quant à elle, a doublé ses dépenses de lobbying au cours de l’année dernière, déboursant plus de 900 000 euros alors qu’elle négociait avec succès un énorme plan de sauvetage de 10 milliards d’euros des gouvernements Français et néerlandais qui nécessitait le feu vert de la Commission européenne. La compagnie aérienne allemande Lufthansa a dépensé plus de 300 000 € en lobbying auprès des responsables de l’UE, tandis que le géant des bas coûts Ryanair a déboursé plus de 200 000 €, selon leurs dernières divulgations annuelles.  Le plan climatique de l’UE verrait également le secteur du transport maritime perdre son exemption des droits sur les carburants – une mesure qui a déjà ébranlé le lobby de l’industrie. Dans une déclaration à la suite de la publication de la proposition, les associations d’armateurs de la Communauté européenne ont fait valoir que « la suppression de l’exonération fiscale actuelle pour le carburant n’est pas une voie cohérente à suivre ». Le groupe, qui a déclaré plus de 500 000 euros de dépenses de lobbying dans ses dernières divulgations, a déclaré qu’il « attendait avec impatience un dialogue étroit avec les décideurs politiques de l’UE pour s’assurer que les ambitions climatiques sont respectées et que la compétitivité du transport maritime européen est préservée...»                                                                                                                       D'autres lobbies dépensent des sommes faramineuses pour faire pression sur diverses institutions, nationales ou transnationales, notamment dans le domaine des énergies fossiles, pour faire annuler certaines dispositions ou les retarder le plus possible, influencer les votes. Le problème du pot de fer contre le pot de terre reste d'actualité....._____________________

mercredi 22 décembre 2021

Ça s'est passé un 22 décembre

 Naissance de l'Académie royale des sciences.

            "...Le 22 décembre 1666, Colbert réunit une quinzaine de savants dans la Bibliothèque du roi, rue Vivienne, à Paris. Parmi eux figure un étranger, l'astronome et physicien hollandais Christian Huygens.  Ils ont reçu de Louis XIV mission « d'avancer et favoriser la science pour l'utilité publique et la gloire de son règne » et constituent donc l'Académie des sciences de Paris.    Elle est inspirée de la Royal Society fondée six ans plus tôt à Londres et mieux encore de l'Accademia dei lincei (« Académie des lyncées »), fondée en 1603 à Rome et reconnue comme la plus ancienne académie des sciences.

            Ainsi le XVIIe siècle sera-t-il aussi le Grand Siècle des Sciences.   Trois ans plus tard, l'académie prend le nom d'Académie royale des sciences et reçoit ses premiers statuts, à l'imitation de l'Académie française fondée plus de trente ans plus tôt. L'une et l'autre font aujourd'hui partie de l'Institut de France..."   _________

Le luxe et le nécessaire

 Champagne!  👍😍

                            La bourse ou la vie (décente);____La Bourse se porte bien. Très bien même. C'est Challenge qui le dit. Pour l'instant...Elle n'est qu'un révélateur, mais elle parle d'elle-même, elle est symptomatique d'une euphorie que l'on n' attendait pas vraiment, malgré les fluctuations et les variations d'un pays à l'autre. En France on peut sabrer le champagne. Noël est bien là, mais pas pour tout le monde....

                       "  ...Le choc provoqué au début de 2020 par l'épidémie de Covid-19 et les confinements en série à travers le monde n'ont finalement été que de courte durée. Dès la fin du mois de mars de cette même année, les cours ont commencé à remonter, et, dès le mois d'août, la bourse américaine battait de nouveaux records. En dépit de quelques phases de repli, le mouvement s'est poursuivi en 2021. Le 17 décembre, la Bourse de Paris enregistrait un gain de 24,7% depuis le début de l'année, ce qui la classe en bonne position par rapport aux autres bourses européennes et même par rapport à la bourse américaine, dont les trois principaux indices enregistrent des progressions un peu plus faibles: 23% pour le S&P 500, 15,5% pour le Dow Jones et 17,7% pour le Nasdaq Composite . Si l'on regarde dans le détail, on constate que l'année n'a pas été excellente pour tout le monde dans les pays développés, avec une hausse limitée à 4% pour le Nikkei 225 au Japon, ni dans les pays émergents, notamment en Chine, avec un indice CSI 300 des grandes valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen qui recule de près de 5%. Mais, globalement, la liste des pays où la bourse est en hausse, et souvent de façon très nette, dépasse largement celle des pays où elle a baissé. Le nombre de milliardaires, qui avait déjà fortement augmenté en 2020, devrait avoir encore progressé cette année... les actions et l'immobilier. Ce qui a pour conséquence d'«accroître les inégalités patrimoniales et l'enrichissement immérité, de transformer les économies en économies de spéculation», ainsi que le constate l'économiste Patrick Artus..".... il est probable que les valeurs des actions vont rester attrayantes, au moins dans les prochains mois, tant que les entreprises continuent d'annoncer des résultats bénéficiaires conformes aux attentes, voire supérieurs à elles...."                                                   ____Restons prudents quand même. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel....et les bulles sont toujours menaçantes.                                                                                                       __ ___Les performances des produits de luxe sont particulièrement spectaculaires. "Les résultats de ces derniers jours sont tirés par la performance de quelques poids lourds, qui profitent d’un contexte favorable. Les géants du luxe tricolore, par exemple, bénéficient de la ruée des ménages aisés en Chine ou aux États-Unis : une fois le plus gros de la pandémie passé, ces derniers se sont précipités dans les boutiques (ou sur les sites Internet) des grandes marques, pour le plus grand plaisir d’Hermès ou de LVMH. Le groupe de Bernard Arnault a ainsi vu son cours de Bourse grimper de près de 35 % depuis..."

          Selon OXFAM La fortune des 10 Français les plus riches est désormais supérieure de presque 100 milliards à celle des 490 autres grandes fortunes françaises ! Un constat similaire à celui que nous dressions un an après la pandémie : entre mars 2020 et mars 2021, les milliardaires français ont gagné 170 milliards d’euros– soit deux fois le budget de l’hôpital public français, la troisième plus forte progression après les Etats-Unis et la ChinePas de quoi se réjouir quand on sait qu’un Français sur 8 a besoin d’aide alimentaire pour vivre. Nous ne pouvons pas accepter que ces deux mondes coexistent, c’est insoutenable dans tous les sens du terme.   Cet enrichissement exceptionnel n’est pas le résultat de la main invisible du marché, ni le fruit d’un talent rare mais bien le résultat de choix politiques et notamment du renflouement des marchés financiers dès les premiers jours de la pandémie.   Ces inégalités indécentes sont inacceptables et rappellent encore une fois l’urgence d’une fiscalité plus juste. Si le gouvernement s’est jusqu’à maintenant toujours opposé à une contribution exceptionnelle sur le patrimoine des 1% les plus riches, il ne peut pas être insensible aux chiffres révélés par Challenges. Emmanuel Macron peut encore changer de braquet ! Comme en Argentine, en Nouvelle-Zélande, et peut-être bientôt aux Etats-Unis, la France doit être au rendez-vous de l’Histoire. »                                                                            Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en un an, selon le classement à paraître jeudi du magazine Challenges, qui a dénombré 109 milliardaires français cette année, contre 95 l'an dernier. Il y a dix ans, en 2011, le nombre de milliardaires français était de "seulement" 51. Et dans la première édition de ce palmarès en 1996, Challenges n'en dénombrait que 16.   Le classement est dominé pour la cinquième année consécutive par Bernard Arnault, le patron de LVMH, première capitalisation boursière d'Europe. La forte reprise du luxe au second semestre 2020, porté par l'Asie, a fait s'envoler les cours de bourse des géants du secteur dont LVMH (Vuitton, Dior...) et Kering (Gucci, Saint Laurent...), et donc le patrimoine de leurs dirigeants actionnaires.     Selon le magazine, qui a effectué son calcul en fonction des actifs professionnels des personnalités entre juin 2020 et juin 2021, le montant de la fortune des 500 plus riches du pays "tutoie désormais les 1.000 milliards d'euros". "Ce sont les plus fortes progressions annuelles jamais enregistrées par notre palmarès, mis en place en 1996", a indiqué Challenges.    Symbole de cette envolée des patrimoines professionnels, la fortune minimale pour intégrer le classement des 500 plus riches de France ne cesse de progresser. Il faut désormais détenir au minimum 180 millions d'euros de patrimoine professionnel, contre 60 millions d'euros en 2011 et 14 millions en 1996.    La fortune de Bernard Arnault bondit de 57% sur un an    Comme chaque année depuis 2017, quand il a dépassé l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, Bernard Arnault et sa famille sont en tête, avec une fortune estimée à plus de 157 milliards d'euros. Une progression de 55 milliards d'euros, soit 57% par rapport à juin 2020. "Cette hausse représente, à elle seule, un quart de la progression des valorisations de l’ensemble de notre palmarès", souligne Challenges.   Le PDG de LVMH a même été quelques heures en mai l'homme le plus riche du monde, devant l'Américain Jeff Bezos (Amazon), au gré de l'évolution des cours qui font varier leur fortune en temps réel. "Les crises nous rendent plus forts", avait déclaré fin avril Bernard Arnault en commentant les bons résultats financiers de LVMH, numéro un mondial du luxe....😎"      ___Merci Bernard

     __Vive la société d'héritiers! Encore un effort!...😟__________

mardi 21 décembre 2021

Ça s'est passé un 21 décembre

__________Entre autres: un événement majeur, le plébiscite de Napoléon III... après le Coup d'Etat.

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