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mercredi 16 décembre 2009

Nicolas et Angela



Relations ambigües

Chien et chat...

Sarkozy entdeckt Deutschland


"Alors que la polémique fait rage sur la présence ou non de
Nicolas Sarkozy, le 9 novembre 1989, lors de la chute du mur à Berlin, et que Nicolas Sarkozy devrait dire ce lundi soir sur TF1 tout le bien qu'il pense du couple franco-allemand, on se rappellera que l'actuel président a déjà eu quelques difficultés avec l'histoire de l'Allemagne...En effet, en 2007, lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait provoqué une polémique chez nos voisins, en comparant la France "terre des droits de l'Homme" et l'Allemagne qui avait inventé le totalitarisme.À l'époque, même le journaliste de Libération, Jean Quatremer, en avait parlé sur son blog. Daniel Schneidermann aussi dans une chronique." (Le Post)

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"
Les Français et les Allemands doivent devenir des frères.

La fraternité des deux peuples doit devenir

quelque chose d’élémentaire [...].

Il est clair que nos intérêts se rencontrent

et se rencontreront de plus en plus.

Elle a besoin de nous autant que nous avons besoin d’elle."

Charles de Gaulle,____________

-Pourquoi cette obsession de Sarkozy avec l'Allemagne ?:

"Lors de sa conférence de presse, lundi, Nicolas Sarkozy a fait plusieurs fois allusion à l'Allemagne, « notre plus grand ami et concurrent » (« notre plus grand » s''appliquant aussi à « concurrent »). Pourquoi s'obstine-t-on à parler de l'Allemagne comme de notre « concurrent », plus de 50 ans après la naissance de la communauté européenne ?__Parce que l'Europe n'existe pas encore dans les têtes des dirigeants français. La région Rhône Alpes parle-t-elle de l'Ile-de-France comme d'une concurrente ? Les hommes politiques allemands parlent-ils de « notre plus grand concurrent, la France » ?-Tantôt l'Allemagne est citée comme étalon de comparaison, voire comme modèle. Lorsque l'Allemagne prend la même initiative que la France, c'est forcément un gage de qualité. Surtout quand l'Allemagne arrive après la France ! Nicolas Sarkozy ou ses ministres ont ainsi récemment cité en exemple l'Allemagne sur plusieurs dossiers .Le contrôle des déficits publics___L'investissement (la France doit « rattraper son retard » par rapport aux Allemands)_Le taux de prélèvement obligatoires (« En 2007, la dépense publique représentait 52% du PIB contre 43 % en Allemagne… voilà la situation dont j'ai hérité »)
  • A tort, la mise en place du bouclier fiscal que Nicolas Sarkozy n'a pas « inventé »
  • La baisse de la TVA sur les restaurants (à tort encore : elle est encore à 19% en Allemagne)
  • La création des « campus universitaires d'excellence » inspirée de l'exemple allemand, selon Valérie Pécresse
  • Tantôt l'Allemagne devient celle qu'on a « battue ». Le 1er décembre 2009, à Toulon, Sarkozy se félicitait ainsi d'avoir une baisse de l'activité moins prononcée que celle de l'Allemagne :« Quant à nos amis Allemands, c'est très simple : la récession est deux fois plus importante qu'en France. »Dans le même discours, il revenait ainsi sur la création du « médiateur du Crédit » :« Cela ne devait pas être une si mauvaise idée puisque Madame Merkel vient de décider aujourd'hui même de doter l'Allemagne d'un médiateur du Crédit. Je me réjouis que l'Allemagne prenne la même décision que nous, mais nous l'avions prise l'année dernière. »__________Un problème personnel avec l'Allemagne ?Sarkozy va bien plus loin que ses prédécesseurs dans l'insistance sur une rivalité avec l'Allemagne. Pendant la campagne électorale, il avait déjà affiché un esprit bien peu amical, lorsqu'il avait déclaré dans un discours prononcé à Nice, à l'adresse des « adeptes de la repentance » :« Je suis de ceux qui pensent que la France n'a pas à rougir de son histoire. Elle n'a pas commis de génocide. Elle n'a pas inventé la solution finale. Elle a inventé les droits de l'homme et elle est le pays du monde qui s'est le plus battu pour la liberté. »
-Nicolas Sarkozy, une obsession allemande | Mediapart:
"C'est à croire que le fantôme d'Angela Merkel hante ses nuits de président. A l'Elysée, ce lundi 14 décembre, lors d'une conférence de presse pourtant dédiée au grand emprunt (initiative franco-française s'il en est), Nicolas Sarkozy n'a cessé de faire référence... à l'Allemagne, «notre plus grand ami et concurrent».


Cette fois, c'est sûr : crise oblige, Nicolas Sarkozy a cessé son flirt avec le Royaume-Uni et ne jure plus que par le pays d'Angela, qu'il a évoqué au moins cinq fois en une heure. A tel point que la Süddeutsche Zeitung ironisait ce lundi sur son site internet (photo) : «Sarkozy découvre l'Allemagne», pour moquer ce président qui semble enfin se rendre compte que l'Allemagne existe après l'avoir longtemps ignorée
-Entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, c'est pas la fête!...
Quand Gérard Leclerc, patron de La Chaîne Parlementaire, lui demande s'il a l'intention de revenir sur le fameux bouclier fiscal (c'est-à-dire le plafonnement des impôts à 50% des revenus), Nicolas Sarkozy s'énerve. Et ressort son pare-feu favori: le prétendu bouclier fiscal... allemand. «L'Allemagne a un bouclier fiscal et le bouclier fiscal est inscrit dans la Constitution.»Bruxelles et à Saint-Quentin), puis encore en mai (à Nîmes)....
pour justifier le serrage de ceinture à venir, c'est une nouvelle fois... vers l'Allemagne que Nicolas Sarkozy s'est tourné. En prenant, encore une fois, quelques libertés avec la réalité : «L'Allemagne ramènera ses déficits à zéro en 2016. C'est même inscrit dans la Constitution», a-t-il dit.__En réalité, l'Allemagne s'est engagée à ramener son déficit fédéral, non pas à zéro, mais à 0,35% de son produit intérieur brut en 2016 – ce qui représente tout de même «entre 9 et 10 milliards d'euros» selon l'agence de presse DPA. Objectif: repasser en 2013 sous la barre des 3%, seuil des critères de Maastricht auxquels l'Allemagne, championne de l'orthodoxie budgétaire, est très attachée._A partir de 2020, les déficits dans les Etats régionaux seront également proscrits, sauf catastrophe naturelle ou récession. La loi a été adoptée par le Parlement en mai 2009, et le principe de “freinage de l'endettement” («Schuldenbremse») est inscrit dans la Constitution.Mais Nicolas Sarkozy, qui vante le chemin pris par l'Allemagne, s'en déroute largement.
C'est absolument faux, mais le chef de l'Etat raffole de ce mensonge,déjà servi à trois reprises..."

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