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samedi 12 septembre 2009

D'un 11 septembre à l'autre


Ce que nous savons et ce que nous savons moins...

-L'implication des politiques et des services secrets US au Chili est maintenant bien établie




-La participation de certains services américains sous une forme ou sous une autre-cela reste à établir- est encore à déterminer pour les événements du 11/9.
_________Beaucoup de faits accumulés ne sont pas expliqués ou même signalés dans un rapport officiel bâclé à moindre frais, dont les silences, les omissions, les contradictions, les mensonges frappent le lecteur.Malgré les demandes multiples et anciennes -des familles de victimes notamment- de réouvrir l'enquête, c'est toujours une fin de non recevoir. Une obstination dont on peut supposer qu'elle cache quelque chose d'importantQuoi exactement?
Beaucoup d'hypothèses plus ou moins sérieuses on été émises. D'autres sont le résultat d'un travail patient de recherche , compromis souvent par la rétention d'informations au plus haut niveau, le conformisme et la peur de certains medias, l'effet de sidération qu'a provoqué l'événement sur le grand public

Le manque d'accès à des pièces essentielles du dossier peut donner lieu à des dérapages dits "conspirationnistes"
Le scepticisme prudent est de rigueur, Mais la poursuite de l'investigation, nécessaire.
[-
11 septembre 2001 : la parole aux experts | Mediapart]
- La commission d’enquête sur le 11 septembre soupçonnait le Pentagone d’avoir menti -
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Doutes:

"Même les membres de la commission d’enquête ont des doutes :Le Sénateur Max Cleland, qui a démissionné de la Commission du 9/11 après avoir dénoncé un scandale national", a déclaré dans un entretien avec PBS en 2003,"Je dis que c’est délibéré. Je dis que le retard du rapport au public américain de ces informations sur une audition …sur la série d’auditions, que plusieurs membres de Congrès connaissaient depuis huit ou dix mois, y compris Bob Graham et d’autres, cela a été délibérément voulu … la Commission du 9/11 était délibérément ralentie, parce que la politique de l’Administration avait une priorité qui était, nous allons èjecter Saddam Hussein."Cleland, parlant sur Démocraty Now, a dit, "Un jour ou l’autre nous devrons obtenir l’histoire complète parce que la question du 9-11 est si importante en Amérique. Mais la Maison Blanche veut le dissimuler".En 2006 le « Washington Post » a annoncé que plusieurs membres de la Commission du 9/11 soupçonnaient une tromperie de la part du Pentagone. Comme reporté :Certains membres et commissaires du jury du11 septembre ont conclu que l’histoire initiale du Pentagone sur la façon dont il a réagi aux attaques terroristes de 2001 peut avoir fait partie d’un effort délibéré d’induire en erreur la commission et le public plutôt qu’un reflet exact de l’ensemble des événements de ce jour, selon des sources impliquées dans le débat."Le Commissaire Bob Kerry a aussi des questions sans réponse. Comme reporté par le Salon, il croit qu’il y a des raisons légitimes de croire à une version alternative à l’histoire officielle.« Il y a des raisons suffisantes de soupçonner qu’il peut y avoir une certaine alternative à ce que nous avons décrit dans notre version, » a dit Kerry. La commission avait limité le temps et avait limité des ressources pour poursuivre l’enquête et ses accès à des documents et des témoins ont été bloqué par l’administration.Le Commissaire Tim Roemer, sur CNN, a déclaré que les membres de Commission considéraient la possibilité d’une investigation criminelle sur de fausses déclarations.Citation : « Nous avons été extrêmement frustrés avec les déclarations erronées que nous obtenions, » a dit Roemer à CNN. « Nous n’étions pas sûrs des mobiles , s’il s’agissait de tromper la commission ou simplement des maladresses de la bureaucratie . »
[http://www.prisonplanet.com/911-commission-members-doubt-official-story.html]

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-L’autre 11 Septembre:
"...En son temps — celui de la guerre froide — c’est ce que voulait faire, toutes choses égales par ailleurs, Salvador Allende. Elu le 4 septembre 1970, partisan d’un socialisme démocratique, il nationalise les banques, la grande industrie et… les mines de cuivre (propriété des multinationales américaines). On sait ce qu’il en advint. Le président Richard Nixon et son secrétaire d’Etat Henry Kissinger donnent des instructions directes à la Central Intelligence Agency (CIA) pour « faire craquer l’économie chilienne » (« Make the economy scream »). Grèves (en particulier des camionneurs) et manifestations se succèdent sur la droite du gouvernement de l’Union patriotique (UP), occupations de terres et d’usines se multiplient sur sa gauche, ne facilitant pas son action. Tandis qu’une campagne médiatique haineuse et souvent mensongère, menée par le quotidien El Mercurio, prépare le terrain, l’état-major de l’insurrection regroupe l’organisation fasciste Patrie et Liberté, le Parti national, les officiers putschistes. L’ambassadeur américain Harry Schlaudeman – qui a participé à l’invasion de la République dominicaine en 1965 – assure la coordination entre les militaires chiliens et la CIA.
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Salvador Allende (au centre) et Augusto Olivares (à droite), notamment.

Le 11 septembre 1973, la flotte entre à Valparaiso et l’armée attaque le palais présidentiel de la Moneda. C’est de là qu’Allende émet son dernier discours, transmis par Radio Magallanes : « Ils vont sûrement faire taire Radio Magallanes et vous ne pourrez plus entendre le son métallique de ma voix tranquille. Peu importe, vous continuerez à m’écouter, je serai toujours près de vous, vous aurez au moins le souvenir d’un homme digne qui fut loyal avec la patrie. Le peuple doit se défendre et non pas se sacrifier, il ne doit pas se laisser exterminer et humilier. (…) Allez de l’avant, sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues où passera l’homme libre pour construire une société meilleure. (…) Vive le Chili ! Vive le peuple ! Vive les travailleurs ! Ce sont mes dernières paroles, j’ai la certitude que le sacrifice ne sera pas vain et qu’au moins ce sera une punition morale pour la lâcheté et la trahison. »...


-11-Septembre : Ce que nous savons - Agoravox:
[-"Comment dissiper cette confusion et poser les bases d’une histoire commune ? Pour ce faire, il faudrait rompre avec la culture du secret et du mensonge qui fut celle de l’administration Bush, cadenassant la fabrication du rapport de la Commission d’enquête en 2004, au point que John Farmer, conseiller juridique à la Commission, dut reconnaître, dans un livre paru cette année, qu’"à un certain niveau du gouvernement, à un certain moment… il y a eu un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui est arrivé".
Témoignage corroboré par la contre-enquête du journaliste au New York Times Philip Shenon sur le travail de la Commission, publiée l’an dernier, et chroniquée le 28 août 2009 dans le supplément Il Venerdi de La Repubblica par Carlo Bonini : "Au lendemain du 11/9, écrit le journaliste, le problème (...) n’était pas la recherche de la vérité. Mais plutôt la recherche d’une vérité « compatible ». Qui, à la différence de toute autre vérité, ne ferait de mal à personne. Qui coïnciderait avec les intérêts d’une administration sur le point de demander un second mandat à ses électeurs. Qui ne franchirait pas le seuil de tolérance à la douleur de la bureaucratie en charge de la sécurité intérieure (FBI) et extérieure (CIA) et des hommes qui les dirigeaient à l’époque (Robert Mueller et George Tenet). Qui garderait intact le secret inavouable du régime saoudien et de ses liens avec les pirates de l’air du 11/9. Une vérité, en somme, qui permettrait d’accompagner, sans les faire dérailler, les politiques, les stratégies, les priorités d’intervention contre la violence de l’islamisme radical baptisée par la Maison-Blanche de George W.Bush et Dick Cheney."]

________"... Le 11-Septembre étant devenu l’un des présupposés majeurs à toute réflexion sur le monde contemporain, il est évident qu’une telle division entre les tenants de la version officielle et les autres pose un très sérieux problème. "Nous" ne vivons plus vraiment sur la même planète, selon que l’on croit en la culpabilité d’Al-Qaïda, en celle du gouvernement américain, ou d’un autre, en celle de plusieurs acteurs... ou si l’on ne parvient à croire en rien.
Il faut commencer par prendre conscience de cette divergence de points de vue, somme toute préoccupante... et rappeler, juste en passant, que le géopoliticien Aymeric Chauprade fut viré par Hervé Morin de son poste d’enseignant à l’Ecole militaire pour avoir justement pris acte de cette réalité contrastée, et osé "mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l’humanité pense que les attentats du 11 Septembre sont le fruit d’un tel complot [américain et/ou israélien]" (le ministre de la Défense pourrait d’ailleurs un jour "se mordre les doigts" de cette décision, selon le criminologue Xavier Raufer, qui exprimait, le 30 juillet dernier dans Valeurs actuelles, ses propres doutes sur le 11-Septembre...)...
-Articles de Taïké E-
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-Ben Laden: ennemi utile?
-11/9 et rapport officiel: la question



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