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dimanche 15 mai 2016

La caméra de Ken Loach

 L'enfant terrible et nécessaire du cinéma anglais revient
                                                               Pour faire son baroud d'honneur  à Cannes.
               Il repart comme un jeune, avec talent, colère et humanité,  avec "Moi, Daniel Blake".
          L'anti-Maggie et l'anti-Cameron vient pousser son dernier (?) cri de révolte  sur la Croisette, implacable, sans larmoiements..(*)
                La  révolution  thatchérienne et des successeurs a laissé des traces profondes depuis le début de la révolution industrielle.
      Le Royaume n'est pas le Bangladesh, mais la dégradation du  système social  hante certains films de Loach.  
            Londres exclut les moins fortunés et la pauvreté se privatise (le principe même des aides sociales se trouve désormais mis en cause par l’Etat, qui en a confié la responsabilité et la gestion à des sociétés privées
    C'est l'Etat lui-même qui se privatise, conformément aux thèses de Hayek. Dans l'esprit du lean management ultralibéral, laissant les services publics, ou ce qu'il en reste, en lambeaux ou dans les mains des financiers.
    Malgré une reprise économique claironnée,  la  faim  touche une partie de la population, 
        Les contrats ultra-précaires se généralisent.
     Si les riches sont 64% plus riches, les pauvres sont deux fois plus pauvres.
Une pauvreté qui touche les enfants et qui inquiète beaucoup d'Anglais eux-mêmes.
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KenLoachFilms - YouTube
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