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lundi 17 novembre 2014

L'inaction comme principe?

 Moi, Président...
                           Ce que valent les promesses.. 
Mais que pouvait-il?. 
    Beaucoup le reconnaissent: la politique n'est plus ce qu'elle était, ou ce qu'elle prétendait être, même en sachant que, des promesses à l'action, il y a toujours une marge, un hiatus, dus à la confrontation à un réel qui impose ses contraintes, passagères ou durables.
    Par définition, la politique est le domaine de l'action.
          De l'action transformatrice pour le bien commun. 
             Du moins en principe, du moins en démocratie, quand elle fonctionne bien.
 On sait que la politique ne peut pas tout, quel que soit le niveau de décision. Elle est l'art du possible et parfois du compromis. Il ne faut pas en attendre trop.
     Parfois, il arrive qu'il faille ne rien décider ou qu'il faille reporter une décision, car le réel est parfois têtu... Ce n'est pas de l'opportunisme, mais parfois du bon sens.
   Mais une vraie question se pose, assez troublante: que fait vraiment le locataire de l'Elysée, à part quelques mesurettes? A-t-il encore l'initiative des décisions importantes, décisives pour l'avenir du pays? Gouverner, c'est prévoir...
         L'art de la non-décision peut donner l'illusion de l'action.
                                 La politique d'austérité, par exemple, n'est pas un choix. C'est juste l'adaptation aux  conséquences d'une crise mondiale, d'un système qui a failli.
      Depuis depuis 40 ans, les "socialistes"  comme les autres se sont laissés aller aux charmes du tout-marché et des exigences de la finance mondialisée, suivant le sillage du tatcherisme et du blairisme.  L'Etat a reculé sur de nombreux fronts et s'est laissé ligoter par des oukazes financières externes prédatrices. La souveraineté n'est plus que résiduelle.
    L' Etat, renonçant à gérer sa propre monnaie, a été phagocyté avec complaisance, depuis Bérégovoy surtout, par les banques et les lobbies.
    Le diagnostic est assez partagé. Le social-libéralisme a fini par s'imposer.
   Obama aussi est confronté à une situation d'impuissance, pour des raisons spécifiques. Même constat au niveau européen.
         On peut donc mieux comprendre la propagation du sentiment d'impuisance , la perte de confiance dans le politique et la tentation des extrêmes.
                                         On a les impuissances qu'on se choisit...
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