Dans la ville dite sainte, l'atmosphère est lourde. Pas seulement au sein des communautés qui la revendiquent comme lieu de culte privilégié, produit d'une histoire réelle et mythique complexe.

On est en droit de contester la notion de "ville sainte", de même que celle de "terre sainte" en soi, comme le faisait remarquer un historien israëlien..
Les anciennes et plus récentes guerres de religion servent d'alibi.
Mais cette cité est et reste une ville juste hautement symbolique, dont seulement de longues négociations pourront peut-être un jour modifier le statut. Tout passage en force y reste possiblement explosif, régionalement et au-delà, pas seulement pour des raisons religieuses, qui peuvent paraître secondaires ou archaïques. C'est un réveil de conflits armés trop connus qui peut surgir à tout moment, tant est grande la colère à Jérusalem .
Depuis l'annonce trumpienne, le fragile statut de la ville, capitale impossible, issue de l'histoire et de la guerre, est en péril
Ce ne sont pas seulement les plus hautes autorités religieuses qui s'inquiètent, comme le pape, qui demande « la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre sainte » et pour que les acteurs en présence parviennent à une « solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux Etats à l’intérieur de frontières définies entre eux et reconnues internationalement " C'est aussi l' ONU qui lance un nouvel avertissement.

Une erreur fondamentale , comme dit Charles Enderlin, qui peut être chère payée.
La guerre des mots risque de ne pas rester seulement verbale. Certains Israëliens le rappellent régulièrement.
Le noeud gordien qu'est Jérusalem risque de vivre d'autres Noël de la colère.
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