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lundi 13 décembre 2010

Deutschland über euro ?

Vers un nouveau Zollverein?

La dernière bataille?__-Das letzte Gefecht-__

Moment de vérité....




Ce que l'on redoutait est en train de se produire, dans la plus parfaite indifférence d'une Europe sans ressort : l'euroscepticisme gagne du terrain dans l'opinion allemande et s'exprime de plus en plus publiquement, au plus haut niveau.
"Hans-Olaf Henkel, ancien patron des patrons, et europhile convaincu, prêche désormais pour l'éclatement de la zone euro et l'émergence de deux euros, un pour le Nord, un pour le Sud. Ce sentiment grandit outre-Rhin et explique nombre de choix de la chancelière."
« Sauvez notre argent, l’Allemagne est bradée »
, écrit-il -"tout un programme- il ne propose rien moins que de liquider l’euro.
Sa thèse ? La solution à la crise européenne passe par la fin de la monnaie unique. Du moins sous sa forme actuelle, puisque y est prônée la séparation la zone euro en deux devises : une pour les pays du Nord, incluant l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-bas, et la Finlande et une autre pour les pays du Sud, dont la France."

Selon lui,,"l'Allemagne ne pourra pas financer d'autres maillons faibles"
Comme dans le fameux jeu télévisé, faudrait-il éliminer les états les moins favorisés économiquement, en partie du fait de la politique rigoriste de l'Allemagne, qui a bloqué ses salaires depuis dix ans?
Les divergences s'approfondissent, notamment entre la France et l'Allemagne
:
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé.
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé. Vous voyez, il y a une vision radicalement différente.
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé

Est-on sur la voie d'une crise majeure?

L'ex-chancelier Helmut Schmidt avait récemment exprimé son inquiétude concernant certaines tendances en oeuvre dans son pays , en remettant en cause les règles du jeu européen, responsables des dérives d'aujourd'hui, dans une crise qui fait apparaître et renforce les divisions.

-Angela Merkel révèle les vices cachés de l'euro

« Cessons de nous agenouiller devant l’Allemagne »
-Vers un isolement de la Chancelière ?

"...L’Allemagne, qui sous son impulsion et avec la bénédiction de Gerhard Schröder a mis en place une politique d’hyper compétitivité dont elle retire aujourd’hui les fruits, ne veut plus payer pour les "dilettantes ", les « oisifs » et pire les « impécunieux » de la zone euro. En cela il partage un sentiment largement répandu, d’abord dans la sphère patronale, puis dans la sphère politique, et qui gagne, au final l'opinion publique. Quel est ce sentiment ? Primo les autres pays de la zone euro n’ont pas fait les « ajustements structurels » (blocage du pouvoir d'achat, augmentation des horaires) que l’Allemagne a opérés. Secundo, les politiques « non conventionnelles » mises en place par la BCE (prêts entre pays, monétisation des dettes publiques, et éventualité de l’eurobond) sont dangereuses. Bref, l’économie allemande se porterait on ne peut mieux sans l’euro. Ce qui se traduit en une phrase par Hanz-Olaf Henkel par « En Allemagne nous avons une expression qui dit: nous préférons avoir une fin difficile que des difficultés sans fin. »
Outre le repli sur elle-même, le manque de solidarité, l'Allemagne risque de jouer contre son propre intérêt car "... la croissance ne résulte pas seulement de la lutte entre la rigueur et le gaspillage ou entre la vertu et le mal. Elle découle aussi de la demande. Or, si les voisins de l'Allemagne vont d'un même pas plus loin sur la voix de la rigueur, elle en paiera un prix douloureux : en 2007 avant la crise, l'excédent commercial allemand sur les pays de l'Union représentait 127 milliards, 65% du total des exportations allemandes !
Le rebond récent de la croissance allemande s'est effectuée au détriment des Européens, la rigueur généralisée à laquelle l'Allemagne appelle se ferait forcément au détriment de l'Allemagne."
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