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samedi 17 septembre 2011

Afrique de "Papa": la fin?


Ils avait dit que c'était fini, bien fini.


La Françafrique avait vécu. Plus jamais ça!

Mais la Françafrique, ça marche encore.
La rupture est toujours différée...


__L'affaire Bourgi vient nous remettre en mémoire ce feuilleton sans fin .
On en apprend de belles... Cela pourrait être pire que les diamants de Bokassa sous Giscard
_Mais pour qui roule Bourgi, devenu soudain très bavard, voulant faire
un malheur?...
Certains font mine de ne pas savoir...

"...L'«opération Robert Bourgi»(a été )lancée dans l'hebdomadaire d'Arnaud Lagardère, Le Journal du dimanche, en marge de la publication, mercredi, du livre de Pierre Péan, La République des mallettes, aux éditions Fayard. Voilà cet avocat, proche de feu Omar Bongo (qu'il appelait «Papa») et devenu conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, soudain avide de confesser ces diverses turpitudes. De 1995 à 2005, il dit avoir transporté des dizaines de millions de francs, d'euros, de dollars en espèces, «contributions» de plusieurs chefs d'Etat africains aux frais divers et aux campagnes politiques des ténors de la Chiraquie. On savait Robert Bourgi loquace et aimant être au centre de la photo. Le voici soudainement précis et soucieux du détail, quand ses bavardages étaient jusqu'alors flous et approximatifs, pour raconter ces remises «de plusieurs dizaines de millions de francs par an, davantage pendant les périodes électorales». «À l'approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m'a carrément demandé "la marche à suivre". Il s'est même inquiété. C'est sa nature d'être méfiant (...) Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d'État africains – Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso(Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002», raconte-t-il. En tout, il dit évaluer à «20 millions de dollars» les sommes qu'il dit avoir remises à Chirac et Villepin de 1997 à 2005 (lire ici l'article du JDD et voir sous l'onglet "Prolonger" son entretien, lundi matin, sur Europe1).
Cette confession de Robert Bourgi est minutieusement ciblée puisqu'elle vise nommément trois hommes : Chirac, Villepin et Juppé (dont le Club 89 aurait été financé par Omar Bongo de 1981 à 1992, affirme Bourgi). Et qu'elle en épargne explicitement deux : Sarkozy et Guéant.L'opération est aussi soigneusement chronométrée. Puisque le livre de Pierre Péan a pour personnage principal le sulfureux homme d'affaires Alexandre Djouhri, passé lui aussi avec armes, bagages et argent de Villepin à Sarkozy, c'est Robert Bourgi qui est ainsi lancé sur le devant de la scène..."
(F.Bonnet)
_Un pilier s'effondre , mais les affaires continuent...entretenant la corruption de certains chefs d'Etats africains et les ambitions d'une certaine classe politique française.
La colonisation continuera-t-elle encore longtemps?

__La belle époque , inaugurée sous De Gaulle avec J.Foccart est peut-être sur le déclin
Bongo n'est plus, mais le système n'est pas mort. Il respire encore.
Les liaisons dangereuses perdurent.

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