Ça va jazzer

https://www.jazzradio.fr/

samedi 20 mai 2023

Fraude fiscale (encore)

 Enfin dénoncée?

              Ce ne serait pas la première fois...La question est de savoir si la volonté réelle est là, si ce n'est pas qu'un effet d'annonce et si les moyens  annoncés seront à la hauteur, à la mesure d'un problème qui n'est pas anodin. Si on peut parler d'un pas en avant, on peut se demander quel sera l'ampleur de cette avancée et sa continuité. Car on peut y voir uns stratégie ponctuelle, un effet d'annonce lié aux circonstances. Ce que l'on peut appeler un fléau social sera-t-il demain un lointain souvenir, du moins dans ses formes les plus graves? Wait and see..... 


                                         ___ On peut douter que l'agitation présidentielle, tous azimuts, celle des "100 jours", soit capable de redresser la barre dans ce domaine comme dans le domaine de la réindustrialisation, tardivement  prise en compte. Un choix politique s'impose. « ...Faire payer ce qu’ils doivent aux ultrariches et aux multinationales », c’est avec cette promesse que le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé une série de mesures visant à lutter contre la fraude fiscale, dans un entretien au Monde le 8 mai.  Certaines d’entre elles témoignent d’une vraie inflexion dans la politique du gouvernement, comme les moyens humains mis au service du contrôle fiscal, quand d’autres relèvent davantage de la communication politique. Comment distinguer les mesures efficaces des effets d’annonce ? Comment lutter concrètement contre les méthodes sophistiquées mises en place par les grandes fortunes pour échapper au fisc ?   Enfin, le gouvernement lie la fraude fiscale à la fraude sociale dans ses annonces. Les deux phénomènes sont-ils comparables en termes de sommes à recouvrer ? En quoi les lier relève-t-il d’un choix politique ?..."  Il y a, c'est vrai, un gouffre abyssal entre les petits et les gros fraudeurs. C'est bien de le reconnaître enfin: "... celle des plus puissants est impardonnable ..."    Surtout quand il s'agit de groupes bancaires qui ont pignon sur rue ou de multinationales qui ont des stratégies d'évitement sophistiquées, à l'heure où elles affichent des profits hors du commun. Il ne suffit pas de prétendre vouloir durcir la lutte. Les zônes d'ombre restent encore nombreuses...  La vigilance  citoyenne s'impose. L'enjeu n'est pas minime. C'est possible.      _______________________

Aucun commentaire: