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mercredi 29 octobre 2008

Obamadeception : déjà...


Au-delà du mythe...
Qu'attendre vraiment d'Obama ?

Des progressistes américains s'inquiètent:

"Ces dernières semaines, le candidat démocrate est revenu sur plusieurs de ses promesses pour mieux se rapprocher du centre. Une dérive alarmante", estime The New York Times.

Bien sûr, avec McCain, ce serait pire, mais cela interdit-il de s'interroger ?
N'est-ce pas le système électoral qui est surtout en cause ?
La démocratie américaine n'est-elle pas mal en point?
Certains parlent de mirage démocratique...
Pourquoi ne parle-t-on pas des nombreux "petits candidats"?______________

"A gauche, les défenseurs d'Obama se rassurent à l'idée qu'il "fallait qu'il dise ça pour être élu". C'est faux. Après huit ans de Bush, les Américains sont prêts à réévaluer le rôle impérial de leur pays. Obama préfère ignorer cette occasion"(A.C.)________________

-"Obama : colombe ou faucon ?Comme l'écrit joliment le journaliste Nicholas Lemann, dans le New Yorker, après avoir interrogé les principaux acteurs de l'entourage de politique étrangère du candidat démocrate: «Sa campagne est comme un orchestre symphonique: les cordes jouent la partition de la coopération internationale, les cuivres celle de l'action agressive. Les deux sections jouent toujours ensemble mais, selon les moments, il y en a une qui joue plus fort que l'autre.» Difficile, donc, de prévoir qui jouera le plus fort et quand, si Obama arrive au pouvoir"(MP)_______________________

ÉTATS-UNIS • Barack Obama, ce réactionnaire:

Le coup de gueule d'Alexander Cockburn, l'un des chroniqueurs vedettes de la presse progressiste américaine...
Puisse-t-il faire une erreur d'analyse !

_________"En tant qu'homme de gauche, on pourrait s'attendre à ce que je soutienne Barack Obama. D'ailleurs, ces derniers jours, j'ai raclé les fonds de tiroirs en quête d'une seule bonne raison capable de m'inciter à voter pour lui.
Obama appelle au changement. Pourtant, jamais la lourde main du passé n'a si solidement tenu un candidat "réformateur" par le cou. Est-il possible de faire face aux problèmes de l'Amérique sans parler du budget de l'armement ? Le Pentagone dépense aujourd'hui plus qu'à n'importe quel moment depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En "dollars réels", les 635 milliards de dollars [508 milliards d'euros] alloués à l'exercice 2007 sont supérieurs de 5 % au record précédent, en 1952. Or, Obama veut accroître les effectifs des forces armées de 90 000 hommes. Il jure qu'il va pousser à une escalade dans les opérations militaires américaines en Afghanistan, qu'il attaquera le territoire pakistanais si Islamabad empêche toute opération américaine unilatérale visant à tuer Oussama Ben Laden, et qu'il mènera la guerre contre le terrorisme dans une centaine de pays, qu'il créera une nouvelle infrastructure internationale de renseignement et police afin d'éliminer les réseaux terroristes...
La conséquence la plus immédiate à l'étranger d'une victoire du démocrate sera sans doute une brutale réaffirmation de l'empire. Déjà, Joe Biden [le colistier d'Obama], porte-étendard usé de l'intransigeance israélienne et de l'hystérie propre à l'époque de la Guerre froide, pousse des aboiements stridents sur le fait que le "courage" du nouveau gouvernement sera mis à l'épreuve au cours de ses six premiers mois d'existence par les Russes et leurs sbires. Concernant l'Iran, Obama est beaucoup plus va-t'en guerre que McCain.
Après huit ans d'assaut sans relâche contre les libertés constitutionnelles orchestré par Bush et Cheney, l'enthousiasme de l'opinion et de la justice pour la tyrannie s'est dissipé. Mais Obama a préféré appuyer Bush et Cheney. En février, quand il s'efforçait d'adopter un profil de gauche durant les primaires, il s'était opposé aux écoutes sans mandat. Son engagement en faveur de la liberté n'a pas duré bien longtemps. Cinq mois plus tard, il votait pour, et déclarait que "la capacité à surveiller et suivre la trace d'individus qui veulent attaquer les Etats-Unis est un outil vital de la lutte anti terroriste".
Bon ou méchant, tout politicien est un opportuniste ambitieux. Mais sous cette couche superficielle, ceux qui apposent leur marque constructive sur l'histoire restent fidèles à une idée centrale. Dans le cas d'Obama, cette "idée", c'est la distillation ultime de la politique identitaire : l'idée de sa couleur noire. Ceux qui prétendent qu'il cavalcaderait sans effort jusqu'à la Maison-Blanche s'il était blanc ne comprennent pas que sans sa caractéristique physique la plus saillante, il ne serait considéré que comme un sénateur de second rang au parcours peu impressionnant.
La campagne d'Obama a été la négation de presque tous les principes de la gauche, sans même un bêlement de protestation des progressistes qui pourraient lui demander des comptes. Les Michael Moore de ce monde se taisent. Obama a fait allégeance aux banquiers et à Wall Street, aux compagnies pétrolières, à l'industrie du charbon, au lobby du nucléaire, aux grands groupes agroalimentaires. Il n'a pas craint d'offenser la gauche et s'est montré constant dans sa volonté d'apaiser les puissants...."
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-OBAMA :déception annoncée ?..

-OBAMA m' inquiète déjà

-Le miracle n’aura pas lieu | AgoraVox:
"...Depuis la fin des primaires démocrates, les milliers de supporters de Barack Obama assistent abasourdis à sa volte-face sur des sujets qui l’ont rendu populaire auprès de l’électorat de gauche et même au-delà. « Serait-il plus conservateur qu’il ne l’a laissé paraître ? Assurément. », enfonce l’une des analystes politiques de CNN, tant la remise en cause de certains de ses engagements étonnent les « légions » de jeunes qui l’ont transformé en véritable phénomène politique. Mais ce revirement de Barack Obama ne semble guère surprendre les stratèges républicains. « Il n’avait pas le choix ». « Barack Obama à l’épreuve du cynisme politique », voilà résumé en une expression le nouveau discours de celui que l’on présentait encore il y a quelques semaines comme le John Kennedy noir. En un rien de temps, le candidat démocrate est passé maître dans l’art du flip-flopping. ...
Dans la bataille pour le centre, Barack Obama est entrain de perdre son âme, surtout ses convictions qui ont fortement convaincu des millions d’américains. Il voulait changer la politique, la transformer, il joue désormais selon les règles traditionnelles. Il ne marche plus sur les eaux, Barack Obama, il commence à boire « la tasse ». L’Irak, qui lui a apporté tellement de sympathie, est en train de devenir son « bourbier ». Les certitudes ont fait place à l’indécision..."

-Pêche aux évangélistes
-Ce que les médias français ne vous disent pas sur Obama
-La méthode Obama : faire payer les entreprises

- Elections USA : jeu de dupes ?
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-Obama est aussi le produit d’une démocratie à bout de souffle
S’il pouvait lire son compatriote R.M.Arthur...
« Une caste américaine, les élections aux Etats-Unis expliquées aux Français »
John R. MacArthur.
"Dans « Une caste américaine, les élections aux Etats-Unis expliquées aux Français » (Les Arènes),John R.MacArthur , directeur du « Harper’s magazine », dépèce méthodiquement le cadavre de la démocratie américaine. L’auteur du livre explique en quoi la démocratie états-unienne est une illusion, soigneusement entretenue par les médias. Pour ceux qui en douteraient encore, aux États-Unis, illustre patrie des libertés, la souveraineté populaire sombre doucement dans les eaux troubles du néolibéralisme et de la grande consommation. Tel est le message qu’adresse MacArthur au lecteur effaré par la longue revue de détails d’une démocratie en perdition. Tout passe sous le scalpel de l’écrivain-journaliste averti: l’impasse concertée du duel démocrate-républicain, les tricheries électorales, l’argent puissant des lobbyistes, les amours vénales entre politiques et grands industriels, l’hyperconsommation, et la mollesse servile des médias. .." [ Propos du directeur du Chicago Tribune, James Warren: « Je ne suis pas le rédacteur en chef d’un journal ; je suis le patron d’une entreprise de contenu »]
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Démocratie US : mirage ?> Un bon show
- Rick Shenkman: "L’Amérique est une démocratie mal en point"
- Journalistes à tout faire de la presse américaine

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