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mardi 16 juin 2009

Energie et géopolitique      

Hypothèses et prospectives

L'énergie,base de tout...
Notre plus grande épreuve








Le Pic pétrolier de nouveau en question
Le compte à rebours a-t-il déjà commencé?
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-"Le 11 février 2006, Kenneth Deffeyes, professeur à l'Université de Princeton et expert pétrolier ayant travaillé entre autres pour Shell, annonce[35] que pour lui le pic pétrolier a été atteint le 16 décembre 2005 avec 1006,5 milliards de barils produits depuis le début de l'ère du pétrole.
Le saoudien Sadad Al-Husseini, ancien responsable de l'exploration à la Saudi Aramco, a apporté [36] son propre point de vue : pour lui la production de pétrole a atteint son maximum, et jusqu'en 2020 environ la production restera à peu près stable. Il s'agit donc plus d'un plateau de production que d'un pic. Après cette date, il pronostique une baisse assez forte de la production. Il estime également que les réserves mondiales sont surestimées d'environ 300 milliards de barils (soit dix ans de production) et que les grands gisements du moyen orient ont déjà livré 41% de leurs réserves initiales (jusque mi-2007). Ces estimations sont proches de celles fournies depuis plusieurs années par l'ASPO mais leur confirmation par une personnalité ayant exercé des fonctions dirigeantes au sein de la compagnie nationale saoudienne constitue une première."(Wiki)
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Le futur énergétique dessine la géopolitique de demain:
"Après l’Agence Internationale de l’Energie, c’est au tour de l’EIA, l’agence américaine chargée de la prospective en la matière, de réviser elle aussi drastiquement à la baisse ses prévision de production pétrolière pour les années qui viennent. Alors que son rapport 2007 tablait sur 107 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en 2030, l’édition 2009 ne prévoit plus qu’une production de 93 mb/j, en diminution de 14 mb/j. Même si le terme de « pic pétrolier » est soigneusement évité par les agences, le consensus semble désormais établi : la production ne dépassera pas les 100 Mb/j. Ce nouveau paysage de rareté croissante désormais admise implique que nous allons devoir négocier une porte fort étroite, délimitée par les capacités de montée en puissance des liquides non conventionnels, la réduction de l’intensité énergétique, mais d’abord et avant tout par la compétition des émergents, à commencer par la Chine, qui selon l’agence US de l’énergie deviendra le premier consommateur mondial dans les cinq ans. Si l’équation énergétique n’est pas maîtrisée rapidement - mais quel est le problème planétaire qui aujourd’hui ne présente pas un caractère d’urgence ? - le monde risque de subir des chocs dévastateurs, de l’alimentation mondiale à l’économie, sur fond de tensions stratégiques pour s’assurer les quelques nouvelles ressources disponibles, avertit Michael T. Klare qui propose ici son analyse du dernier rapport de l’EIA....
Pour la première fois, la très respectée Energy Information Administration semble rejoindre l’avis des experts qui affirment depuis longtemps que l’ère de l’abondance du pétrole bon marché tire à sa fin. Nouvelle presque aussi remarquable, le rapport 2009 souligne la demande insatiable en énergie de l’Asie et suggère que la Chine se rapproche de plus en plus du point où elle dépassera les Etats-Unis en tant que numéro un mondial de la consommation d’énergie. Manifestement, une nouvelle ère de concurrence énergétique féroce va s’ouvrir.Le pic pétrolier devient la nouvelle norme.Très récemment, en 2007, l’IEO prévoyait que la production mondiale de pétrole conventionnel (celui qui jaillit du sol sous forme liquide) devrait atteindre 107,2 millions de barils par jour en 2030, soit une augmentation substantielle par rapport aux 81,5 millions de barils produits en 2006. Aujourd’hui, la dernière édition 2009 du rapport révise drastiquement à la baisse les projections pour 2030, les chiffrant à seulement 93,1 millions de barils par jour (mb/j). Cela représente un déclin surprenant de 14,1 mb/j...
Cela indique que les analystes, pourtant généralement optimistes du ministère de l’Énergie, estiment désormais que l’approvisionnement en combustible mondial ne sera pas en mesure de suivre le rythme de l’augmentation de la demande mondiale. Depuis des années, plusieurs géologues spécialistes du pétrole et des autres types d’énergie ont mis en garde sur le fait que la production mondiale quotidienne approchait d’un niveau maximal - un pic - puis allait par la suite décliner, ce qui pouvait déclencher un chaos économique mondial. Quel que soit le moment de l’arrivée réelle du pic pétrolier, il existe un consensus de plus en plus large sur le fait que nous sommes au minimum entrés dans la zone du pic pétrolier, si ce n’est dans celle du déclin irréversible...
En tant que leader mondial de la consommation d’énergie, Pékin jouera sans aucun doute jouer un rôle beaucoup plus critique dans la définition des prix et des politiques internationales énergétiques, contestant la place centrale qu’occupait depuis longtemps Washington. Il n’est donc pas difficile d’imaginer que les principaux producteurs de pétrole au Moyen-Orient et en Afrique trouveront dans leur intérêt d’approfondir les liens politiques et économiques avec la Chine au détriment des États-Unis. La Chine peut également s’attendre à entretenir des liens étroits avec des fournisseurs de pétrole comme l’Iran et le Soudan, sans se préoccuper du fait que cela entre en conflit avec les objectifs de la politique étrangère américaine..."

-Pic pétrolier - Wikipédia
-ASPO France - Le pic de production de pétrole
-Accueil : énergie
-Oleocene.org | Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
-La Chine place ses pions! | PIC PÉTROLIER .net
-Dick Cheney, le pic pétrolier et le compte à rebours final
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- Energie: base de tout

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