Il a raison Bernard.
Il est des mots inconvenants, des mots qu'on ne saurait entendre.
Des mots qui choquent, qui agressent les oreilles, qui froissent les neurones.

Sauf qu' il faudrait bannir de notre vocabulaire beaucoup d'autres mots.
Par exemple convenance, parce qu'il y a con...pissenlit, pour son début...Comme pétulent, chicane d'ailleurs...
Il y a urgence à aseptiser le langage, à supprimer les mots qui blessent ou créent des associations malheureuses. On ne devrait pas parler de licenciement, par exemple, ou d'austérité. Cherchons des mots moins traumatisants. Il n'en manque pas.
Il serait temps d'adoucir les mots, de procéder à la stérilisation du langage.
Prenons un exemple... si je dis « libéralisation du rail » à un cheminot de la CGT je sais que ce mot « libéralisation » va immédiatement provoquer chez lui une réaction de rejet et qu’il va me dire « grève » !

Nos élites cherchent donc à modifier notre langage pour modifier notre mécanisme de pensée, modifier nos réactions évidemment dans le sens qui les arrange, à savoir celui du « calme ». Nous pouvons multiplier ces exemples à l’infini. Par exemple, on ne dit plus « mouroirs » mais « service d’accompagnement à la fin de vie » ou encore « unité de soins palliatifs »… Comme si on pouvait « pallier » la mort.."
Optimisons donc le vocabulaire!
Sans aller jusqu'à la langue de bois, prenons garde aux mots qui fâchent.

Adoptons la vulgate planétaire.
Il y a les mots, il y a les choses...Quand les choses déplaisent, changeons les mots, pour masquer les maux. Ne parlons pas d'échec, mais de contre-performance, de violence, mais de troubles, d'ouvriers mais de collaborateurs....
Pour le rendre plus lisse et plus acceptable, polissons notre langage!
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