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samedi 14 janvier 2017

OTAN partir

Quitter la Sainte Alliance ou la changer?
                       Mais peut-on encore changer une organisation qui a perdu son sens et qui sert souvent des intérêts qui ne sont pas les nôtres?
          A Varsovie, il va en être bientôt question.
    Depuis la réintégration de la France dans l'Otan, des doutes s'expriment toujours à haute voix sur ses orientations et ses actions.
    La guerre froide, que certains pays voudraient rejouer, est terminée. Il est temps d'adopter d'autres rapports diplomatiques avec les voisins russes, dans notre intérêt bien compris et dans le leur.     
      L'Armée rouge ne campe plus aux frontières, à l'époque où  L’OTAN couvrait la zone nord atlantique de l’Europe ; elle veut jouer désormais les gendarmes du monde – malgré ses déboires hors zone en Irak,    
                La France a désappris à dire non à des entreprises diplomatiques et guerrières qui ne sont plus que celles d'intérêts étrangers.
            Mais d'autres expriment plus que des doutes, vis à vis du  jeu de l'OTAN. Pas seulement en France.
     La France doit revenir à une indépendance perdue et oeuvrer à la constitution d'une force européenne, qui reste à mettre en place, contre les résistances internes et externes:
           La menace soviétique et le pacte de Varsovie étaient à la base de l'existence de l'OTAN. Avec l'éclatement de l'URSS et la disparition du pacte, le problème de la défense collective de l'espace euro-atlantique, sans que soient écartées toutes menaces, perdit de son acuité. A l'initiative américaine, l'OTAN décida de s'intéresser en outre à des problèmes hors sa zone initiale. Elle devint peu à peu une sorte de Sainte Alliance occidentale face à un monde qui lui apparaît étranger et largement conflictuel.
A partir de 2007 et des présidences Sarkozy et Hollande, la France a mené une politique délibérément atlantiste et décidé de rejoindre l'organisation militaire intégrée de l'OTAN. Les conséquences négatives de cette décision l'emportent nettement sur les avantages escomptés. Mais aujourd'hui, les choses étant ce qu'elles sont, il y aurait beaucoup plus de désavantages que de bénéfices à sortir de cette organisation militaire intégrée. En revanche un changement radical de nos comportements au sein de l'OTAN atténuerait significativement les inconvénients de notre participation. Rester dans l'OTAN et l'organisation militaire intégrée, soit! Mais en y affirmant et défendant résolument nos propres positions, en refusant de nouvelles extensions - que ce soit par élargissement ou, sauf de façon exceptionnelle, par de nouvelles opérations hors zone -, et en s'opposant à toute provocation à l'égard de la Russie...
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