Pourquoi pas?
Il n'y a rien là de dégradant.
Et il n'y a aucune indignité à s' inscrire à Pole emploi, comme tant d'autres.
Même quand on fut ancien ministre. Même sans voiture de fonction, comme vous et moi.

Etre pizzaïolo, un vrai, exige une maîtrise élaborée; cela ne s'improvise pas.
Il y a même une école pour ça. Tandis qu'il n'y a pas d'école de futur ministre.
Il y a tant de pizzas qui ont un goût de carton, pour ne pas parler des infâmes pizzas de Carrefour et autres Leclerc, qui n'ont de pizzas que de nom. Le produit s'est dénaturé avec la cuisine (?) industrielle et la commercialisation mondialisée de le malbouffe.
Et puis la concurrence est rude, dans les villes, les bords de routes et les plages d'été. Le "produit", qui n'a plus rien de vénitien ou de napolitain, fait maintenant partie de la (ne)fast-food, avec son fond de tomates chinoises et ses ingrédients douteux. Il faut sauver le nouveau patrimoine de l'Unesco!
Mais, si on est bien formé, sans forcément savoir chanter O sole mio en napolitain devant son four à bois, on peut tout de même bien vivre dans la branche. Et honnêtement.

Une vitrine de Pizza Mama ou de Pizza Vesuvio peut cacher quelque chose...
Une Pizza Connection, ça peut être une tentation pour blanchir un produit illicite et faire de juteux profits dans le domaine des finances douteuses. La poudre blanche et la farine peuvent faire bon ménage. On peut blanchir plus que sa table de travail et son tablier.
Mais on peut être ministre et parfois aussi obscur en matière de finances propres. Ça s'est vu.
Comme dirait ma tante Ursule, mieux vaut être un pizzaïolo honnête et modeste qu'un ministre douteux et (trop) riche.
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