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samedi 4 mai 2019

Menace à bas bruit

On n'a pas fini d'en parler
                                  Jusqu'au jour où...on n'en parlera plus.
          Ce ne sont pas les insectes qui sont une menace, mais leur disparition rapide, trop rapide.
    Même si certains sont considérés, parfois à tort, comme  véhicules de maladies ou de désagrément.
 Certains disent: il faut en finir avec les insectes. Enfin ceux qui restent.... Ces bestioles qui piquent, qui grignotent, qui puent, qui grimpent...les cafards et autres nuisibles.
    Nous ne les voyons trop souvent, sauf exception, comme inutiles ou dangereux.
 Même si leurs fonctions ne sont pas toujours claires, nous les connaissons mal. La plupart ont un rôle positif dans la biodiversité.

   Notre rapport aux insectes, dont nous ne comprenons pas souvent la fonction ou l'utilité est le plus souvent à revoir. 
   Il n'y a pas que les "gentilles" abeilles...ou la commune fourmi.
 En tous cas la plupart des espèces disparaissent à grande vitesse pour des raisons aujourd'hui mieux connues
  Les conséquences sont redoutables et le seront de plus en plus.
          Le déclin alarmant des insectes dans le monde, mis en évidence par plusieurs études récentes, a trouvé un écho considérable dans les médias et suscité l’émotion du public. Mais les espèces d’insectes généralement choisies pour illustrer cette extinction de masse sont principalement « esthétiques » (libellules, papillons, etc.) ou d’utilité reconnue (pollinisateurs ou coccinelles par exemple).  Bref, des espèces qui disposent d’un fort capital de sympathie, et qui restent à leur place, c’est-à-dire dehors : nous sommes prêts à leur offrir l’hôtel, mais dans le jardin, pas à la maison.  Cette prise de conscience de l’insecte comme ayant droit de la biodiversité ne s’accompagne pas d’un changement de son statut. Le moins que l’on puisse dire est que notre perception des « arthropodes » – très grand groupe qui contient notamment les insectes, les araignées, les scorpions et les scolopendres – est ambiguë.
  Les campagnes de sensibilisation arrivent bien tard. Les alertes ne manquent pas, qui font le lien avec la raréfaction de oiseaux, en mal de nourriture.
  La culture intensive et ses produits phyto-sanitaires avec l'appauvrissement des sols qui l'accompagne est évidemment montrée du doigt.
            "...Quelque 86 % de papillons monarques en moins en Californie et 76 % d'insectes volants en moins au cours des trois décennies écoulées en Allemagne. Des abeilles en difficulté. Depuis quelques années, les observations scientifiques pouvaient laisser craindre le pire. Aujourd'hui, un rapport confirme le déclin généralisé des populations d'insectes à travers le monde. Selon ces chercheurs qui ont compilé 73 études menées sur 40 ans, plus de 40 % des espèces d'insectes sont en déclin dans le monde et un tiers des espèces sont en voie de disparition« Cela se passe à une vitesse incroyable. Dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète, s'inquiète Francisco Sanchez-Bayo, biologiste à l'université de Sydney (Australie). Si ce déclin ne peut pas être enrayé, cela aura des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l'humanité. »    Car les insectes, s'ils ont toujours un peu mauvaise presse, apparaissent pourtant indispensables à la pollinisation des plantes. Ils savent aussi recycler les nutriments. Et ils servent de nourriture de base à un certain nombre d'autres animaux comme les oiseaux, les reptiles, les amphibiens ou encore les poissons..."
  Une espèce sur huit est directement menacée...
               Nous ne le savons pas assez: nous sommes tous dans le même bateau...___________________________

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