Ça va jazzer

https://www.jazzradio.fr/

vendredi 3 février 2023

Ça s'est passé un 3 Février.

1468: Mort de Gutenberg

          Mettant la lecture à la portée de tous. Après les Chinois...

    "...Avant Gutenberg, les livres étaient écrits à la plume d'oie par des copistes professionnels sur des feuilles de parchemin ensuite reliées entre elles.

Au début du Moyen Âge, la confection de ces livres appelés manuscrits (d'après l'expression latine manus scriptus qui veut dire : « écrit à la main ») était le lot exclusif des moines. Des ateliers monastiques appelés scriptoriums s'étaient spécialisés dans la recopie de la Bible, de livres religieux et d'ouvrages hérités de l'Antiquité.
Les monastères vont continuer à dupliquer à la main leur fonds de manuscrits jusqu'à la fin du Moyen Âge et même jusqu'au XIXe siècle en ce qui concerne les monastères grecs du mont Athos. Mais dès le XIIIe siècle, la demande croissante de la bourgeoisie suscite la création d'ateliers laïcs dans les villes.
Les ateliers de copistes se multiplient dans les villes universitaires comme Paris. Ils travaillent pour les clercs laïcs (érudits, professeurs...). Ils vendent aussi des Bibles et des livres d'heures (recueil de prières pour chaque moment et chaque jour de l'année) à des bourgeois et des nobles.
Les clients passent commande à un libraire qui définit avec eux le cahier des charges puis répartit le travail entre différents ateliers spécialisés : à l'atelier des copistes s'ajoute ceux des filigraneurs, des enlumineurs, qui agrémentent les pages de délicates miniatures ou enluminures aux couleurs vives, des relieurs etc. Dans ces ateliers, on travaille souvent en couple et en famille. Ainsi des femmes s'attirent-elles à Paris une solide réputation d'« enlumineuresses ».
« Un bon copiste exécute en général un ou deux feuillets par jour, y compris les réglures sur lesquelles se cale son texte, explique Marie-Hélène Tessière, conservateur en chef à la BNF. Au final, au XIVe siècle, une Bible modeste, sans enluminure, revient environ au même prix qu'une vache ». Notons que le travail de copiste va perdurer jusqu'à l'aube du XVIIIe siècle malgré Gutenberg et l'imprimerie, pour les ouvrages à petit tirage (à moins de cent exemplaires, la copie demeure longtemps plus économique que l'imprimerie)...."    ___________

Aucun commentaire: