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mardi 16 juillet 2024

Trump et Dieu

Ils se connaissent bien.

             Ils sont même copains comme cochons. Si l'on en croit celui qui se voit déjà une nouvelle fois Président. L' Elu a été sauvé. Le Seigneur a dévié, dans sa sollicitude, la balle qui pouvait être mortelle. Alleluia!                        Grâce à qui? Au Dieu tout puissant, indeed! Avec lequel Donald est en relation directe et qui nourrit à son égard de grandes ambitions, pas seulement nationale . Comme Moïse, Donald veut amener son peuple en terre promise. Believe and pry! And God bless America! et la destinée manifeste se poursuivra. Déjà Bush entretenait déjà des relations privilégiées avec les croyants de la Bible Belt, le évangélistes fervents. Aujourd'hui, le sauveur choisi par Dieu est devenu martyr, encore mieux assuré de sa victoire future. Les armes finalement ont du bon; le glaive a bien joué un rôle majeur dans la conquête de la Terre promise par Josué...Le miraculé va se retrouver du coup innocenté, vierge de toute accusation. Ceux qui l'appelaient Demolition Man en seront pout leurs frais. America first! La démocratie est malade, mais Dieu va la sauver, c'est sûr...Ce sont les histoires que se racontent les trumpistes les plus fervents, dépolitisés et aveuglés depuis longtemps. Ceux de l'Amérique profonde, les descendants les plus fervents des  Pères fondateurs.                                                                                                            Maintenant, le pire n'est plus impensable.   En politique intérieure, comme extérieure, dans une démocratie déjà mal en point, un système à repenser et à reconstruire. La démocratie US est malade, mais quelle ploutocratie démocratie? 


                                                             "...Un second mandat de Trump plongerait instantanément le pays dans une crise constitutionnelle plus terrible que tout ce que la guerre de Sécession a pu produire. Même au plus fort de la Guerre froide, même pendant la Grande Dépression, le pays disposait d’un gouvernement en état de marche avec un président à sa tête. Mais l’exécutif ne peut pas fonctionner sous les ordres d’un criminel, présumé ou condamné. Devenu hors-la-loi ou en passe de le devenir, ce président-là devra démanteler l'État de droit pour survivre.                                                                                     Grâce à l’intéressé et son entourage, nous avons déjà une idée assez claire des priorités d’un futur gouvernement Trump:

  1. Faire cesser toutes les poursuites contre Trump, pénales ou civiles, au niveau fédéral ou des Etats constitués.

  2. Gracier et protéger ceux qui ont tenté de renverser le cours de l'élection de 2020 au profit de Trump.

  3. Traquer les adversaires et détracteurs de Trump via le département de la Justice.

  4. Mettre fin à l'indépendance de la fonction publique et licencier les fonctionnaires fédéraux qui refusent d'exécuter les ordres de Trump.

  5. Au cas où ces décisions sans foi ni loi susciteraient des manifestations dans les grandes villes, employer l'armée pour écraser toute protestation populaire.

              Un retour de Trump entraînerait les Etats-Unis dans un maquis de scénarios jusque-là impensables. Le Sénat confirmera-t-il les candidats nommés par Trump à des postes à responsabilités, choisis pour assister le président dans son coup d'État? Les agents du ministère de la Justice vont-ils démissionner en masse? Les citoyens vont-ils descendre dans la rue pour protester? Les militaires accepteront-ils de réprimer les manifestations?  Le système politique actuel n’est pas conçu pour résister aux manœuvres subversives d’un criminel en chef à Washington. Un président peut se gracier lui-même pour des crimes fédéraux, et c’est sans doute ce que Trump prévoit de faire. Qu’est-ce qui l’empêcherait, dans ces conditions, de rédiger sa propre grâce présidentielle à l'avance avant de tirer sur les visiteurs de la Maison-Blanche? Soit dit en passant, dans la même logique, la vice-présidente pourrait assassiner le président dans le bureau ovale et se gracier dans la foulée…Si un président peut ordonner au procureur général d'abandonner une procédure fédérale contre lui – on voit mal Trump résister à cette tentation –, l'obstruction de la justice pourrait devenir de facto une prérogative usuelle de la Maison-Blanche. Si Trump devient président, les États-Unis doivent leurs plus plates excuses à Richard Nixon, lequel aurait été dans son droit d'ordonner au ministère de la Justice d’abandonner l’enquête sur l’affaire du Watergate. Il aurait d’ailleurs pu se gracier lui-même, ainsi que toutes les personnes impliquées dans le cambriolage de l’immeuble du Watergate et la dissimulation des preuves à la justice...."  (Trad. française: click droit)                                            Nous sommes tous concernés: "...Les poids lourds républicains n’ont pas osé défier leur base électorale en prenant des mesures pour stopper Trump en amont. Ils ont ainsi refusé de le destituer après sa tentative de putsch, puis de coopérer avec les démocrates lors de la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur le sac du Capitole...."        _______________________

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