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jeudi 20 février 2025

La pacte

 Offensive et Novlangue d'aujourd'hui

                L'Ukraine en jeu.   Le retour

Le                      " Le Père Ubu est de retour, en vrai – et ce n’est pas une bonne nouvelle. À l’instar du personnage créé il y a cent trente ans par Alfred Jarry dans Ubu roi, cette farce aussi grotesque que visionnaire sur le délire du pouvoir, il ne connaît pas de limite à son avidité. Et, comme dans la pièce de théâtre, toute réalité qui entrave sa soif de conquête, de domination et de possession, il la jette « dans la trappe », son expression favorite, la faisant disparaître, avalée par son estomac d’ogre insatiable.

En l’espace d’une semaine, sous nos yeux, deux peuples sont ainsi passés à la trappe du Père Ubu qui préside les États-Unis d’Amérique depuis le 20 janvier. Dans la trappe, les Palestinien·nes ! Dans la trappe, les Ukrainien·nes !

Le 4 février, Donald Trump appelait au nettoyage ethnique de la bande de Gaza, débarrassée de sa population palestinienne dont il souhaite l’expulsion, sans possibilité de retour, en Jordanie et en Égypte. Une semaine plus tard, le 12 février, à l’issue d’une interminable conversation téléphonique de quatre-vingt-dix minutes avec Vladimir Poutine, il annonçait l’imminente conclusion d’un accord russo-américain mettant fin à la guerre d’agression de Moscou contre l’Ukraine, auquel ni les dirigeants ukrainiens ni les gouvernants européens n’ont été associés.

Ces deux dates, où furent jetés dans un même trou noir les droits des peuples palestinien et ukrainien, resteront comme le double coup de gong signalant la bascule du monde dans une ère radicalement nouvelle. Ce moment de cristallisation s’est accompagné, ces derniers jours, d’une violente offensive idéologique du nouveau pouvoir nord-américain contre l’Europe, attaquant explicitement sa fragile cohésion pour donner la main aux extrêmes droites du continent, nationalistes et xénophobes.


  Plutôt que sa réalité institutionnelle, l’Europe est ici visée en tant que symbole des valeurs démocratiques dont elle se réclame, vaille que vaille, imparfaitement à coup sûr, depuis sa prise de conscience, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de la catastrophe qu’avaient produite pour toute l’humanité ses délires de domination colonialiste et impérialiste dont le capitalisme est l’inépuisable moteur..... "

Serpent de mer

Rebelote!   

       Une nouvelle réforme des retraites s'annoncerait à bas bruit. Une de plus!...Une nouvelle "brique" dans l'édifice?  Avec un certain flou entretenu. Sans tabou... Vraiment? On sait que les partisans trés intéressés par le système de la retraite par capitalisation, au moins partielle,  sont toujours prêts à se mobliliser.  Un certain flou est sciemment  entretenu. On sait pourtant ce qu'il en a coûté, à nombre d' épargnants anglais et américains, lors de la crise financière de 2008...  Une hyper-dramatisation?                                                                                                                             Il faudrait réécouter la parole d'un" sage":   ""... Tant qu'on n'a pas réglé le problème du chômage, dans notre pays, franchement, ce serait assez hypocrite de décaler l'âge légal. Quand, aujourd'hui, on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on est soi-même en difficulté, qu'on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver déjà à 62 ans...Mais on va dire: "Maintenant il faut passer à 64 ans?...Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans. Les gens vous disent: les emplois ne sont plus bons pour vous. C'est ça la réalité.. ...On doit alors gagner ce combat avant d'aller expliquer aux gens: "Mes bons amis, travaillez plus longtemps." Ce serait hypocrite...." (E.Macron, conf. de presse, 25 avril 2019)

       "...À la différence du système par répartition de base de la Sécurité sociale qui garantit un certain niveau de pension, en fonction des rémunérations perçues au cours de la carrière, la retraite par capitalisation verse des pensions en fonction de la rentabilité du capital épargné par le retraité, sans aucune garantie quant au montant final de la pension. L’arnaque de la retraite par capitalisation consiste par ailleurs à faire croire qu’elle ne couterait rien aux travailleurs en activité puisqu’elle serait financée par une épargne accumulée individuellement par les retraités. Or, les sommes capitalisées ne dorment pas. Elles sont investies sur les marchés et valorisées par les retours sur investissement, sous la forme d’intérêts, de dividendes et de plus-values. Pour reprendre les mots de Macron, il n’y a pas « d’argent magique ». Les retraites par capitalisation sont financées par les entreprises et les travailleurs qui y sont exploités. Là où le patronat y trouve son intérêt, c’est que contrairement à un régime national de Sécurité sociale, la capitalisation permet d’investir partout dans le monde et de réduire la part du financement assumée in fine par le patronat français."___________

mercredi 19 février 2025

Pour une redéfinition de la maladie mentale

 C'est une urgence

             


   Dans ce secteur sinistré




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mardi 18 février 2025

Un outil fiable?

  Pas si démocratique que ça

                           Un outil à revoir

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Allemagne: le choc

 Une situation préoccupante  [Notes de lecture]  

           L'Allemagne n'est plus actuellement le " modèle" que l'on prétendait, la locomotive de l'Europe. Elle est en voie de redevenir "l'homme malade", comme autrefois. A moins que...Des observateurs l'avaient annoncé, souligné depuis des années, la jugeant comme une puissance économique aux pieds d'argile. Le retournement de  lasituation actuelle le met de plus en plus en évidence. Berlin est à la peine.           Une récession sévère.     La campagne électorale est tumultueuse.


   

Les élections fédérales allemandes du 23 février 2025 prennent place dans un contexte économique extrêmement lourd. À la fin du mois de janvier, Destatis, l’office fédéral des statistiques, a confirmé que le PIB du pays s’était contracté de 0,2 % en 2024. Cette baisse poursuit le recul de 0,3 % enregistré en 2023.

Deux ans de contraction du PIB, c’est un phénomène extrêmement rare : à l’exception de 2002 et 2003, où le PIB avait reculé de 0,2 %, puis de 0,5 %, il n’est jamais survenu dans l’histoire économique de la République fédérale de l’après-guerre.

À cela s’ajoute un élément encore plus inquiétant : depuis 2018, l’économie allemande est quasi stagnante. Entre le dernier trimestre de 2018 et celui de 2024, en six ans donc, le PIB trimestriel a progressé de 0,7 %. Autrement dit, l’Allemagne ne connaît plus de croissance depuis plus d’une demi-décennie et le pays est redevenu, comme voici un quart de siècle, « l’homme malade de l’Europe »....                                                                                                              La production industrielle a reculé, en 2024, de 4,5 %. En décembre, son niveau se situait 10 % en deçà de la moyenne de 2021, avec un niveau mensuel équivalent à celui de mai 2020, à la sortie de la crise sanitaire. Les biens d’investissement, qui constituaient le point fort de l’industrie allemande, notamment avec les machines-outils, affichent une production en baisse de 5,2 % sur un an en décembre, et de 7,6 % par rapport à décembre 2019. Mais les biens durables, qui incluent la puissante industrie automobile, accusent aussi un recul de la production de 2,9 % sur un an, et de 4,4 % sur cinq ans......                                                                                                                                                          En résumé, la situation allemande est extrêmement préoccupante. À la différence de la crise du début des années 2000, la République fédérale manque de relais de croissance. À cette époque, deux phénomènes conjoints avaient permis le retour de la croissance. La mise en place de l’euro, doublée de la modération salariale, avait donné un avantage compétitif à l’industrie allemande au regard de ses concurrentes européennes. Parallèlement, l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et sa forte croissance avaient ouvert des marchés aux industriels allemands.             Aucun de ces deux phénomènes n’existe aujourd’hui. Les relais de croissance sont faibles et la Chine est désormais plus concurrente que cliente. Les menaces protectionnistes provenant des États-Unis, l’absence de source d’énergie bon marché et le retard pris par le secteur industriel semblent autant de facteurs pour une crise longue et structurelle.                 L’Allemagne aura bien du mal à basculer vers un régime centré sur la consommation des ménages et les services, alors qu’elle est spécialisée dans les services bas de gamme et que sa productivité est désormais trop faible pour soutenir une hausse durable des salaires. Bref, le capitalisme allemand est dans l’impasse.             ...Ce qui est frappant, au regard de cette situation, c’est la faiblesse des propositions des partis politiques. La campagne électorale a surtout été une campagne de déni. La crise économique est considérée par tous les partis susceptibles d’entrer au Bundestag comme une crise conjoncturelle et passagère. Tout le monde semble certain que la croissance des années 2000 et 2010 reviendra. Ce déni du caractère structurel de la crise s’explique par une habitude de voir l’Allemagne comme un modèle en Europe et par l’expérience du rebond après la crise de 2002-2003.              La droite, que ce soit la CDU-CSU ou les libéraux du FDP, estime que cette crise est le produit des normes fixées par les Verts et les sociaux-démocrates. Contre la « récession verte », ils proposent donc une « réduction de la bureaucratie » et de nouvelles baisses d’impôts, reprenant le discours patronal. Il est pourtant peu crédible que, subitement, entre 2018 et 2024, la bureaucratie allemande ait conduit à un effondrement de la production industrielle d’une telle ampleur.          En face, le SPD et les Verts défendent une politique de soutien public direct aux industriels, autrement dit à ceux-là mêmes qui ont fait les mauvais choix ayant mené à la situation actuelle. Aucune planification sérieuse n’est proposée, elle est remplacée par un transfert d’aides et de subventions au secteur privé.            L’extrême droite de l’AfD, de son côté, défend des positions confuses, qui vont de la protection des services publics et des transferts sociaux (pour les seuls nationaux, bien sûr) à des positions libertariennes à la Elon Musk ou d’ordolibéralisme archaïque reposant sur la sortie de l’euro. Aucun changement radical du modèle n’est sérieusement envisagé.       À gauche, les « conservateurs » du BSW de Sahra Wagenknecht proposent aussi un plan de soutien aux Mittelstand, les grosses PME allemandes, alors que Die Linke propose un plan de redistribution sans réellement réfléchir à une remise en cause des conditions de production.            Globalement, la politique allemande est donc dans le déni face à la crise. On en est réduit à rejouer les martingales de jadis. La CDU-CSU propose ainsi un « Agenda 2030 », pour se revendiquer de l’« Agenda 2020 » de Gerhard Schröder voici un quart de siècle. Le tout, évidemment, dans une volonté affirmée, et assez générale, de réduire le déficit et de baisser les impôts.            Le débat sur le « frein à l’endettement » constitutionnel n’a même pas été mené réellement pendant la campagne. Verts et SPD veulent le réviser pour augmenter les investissements publics. Le candidat de la CDU avait, en début de campagne, ouvert la voie à cette position. Mais les rangs conservateurs ont depuis refusé toute remise en cause de cette disposition. Quoi qu’il en soit, il n’est pas certain qu’un assouplissement suffise à sortir de l’ornière, alors qu’aucun projet de modèle économique alternatif n’existe réellement.                                  Face à une telle offre, il n’est pas étonnant que la population allemande soit désabusée de la politique ou se tourne vers l’extrême droite. La situation des électeurs et électrices n’est, en cela, pas très éloignée de celles de l’électorat états-unien de 2024. Même si la croissance formelle est forte outre-Atlantique et inexistante en Allemagne, le monde du travail subit, dans son niveau de vie, le contrecoup de la crise globale du capitalisme. " [Romaric Godin]  _________________


lundi 17 février 2025

Homo siliconus

 Un "visionnaire" pur jus 

        Ou un prophète trumpien?

                       Un oligarque qui  murmure à l'oreille de Donald



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Merci les microbes!

 Enfin, pas tous!

      Dans mon enfance, les microbes n'étaient pas considérés comme les bienvenus, toujours vus comme des intrus, voire des dangers. Sans nuances. On y voyaient des menaces invisibles, suscitant la crainte de contagions, de maladies, voire de mort. Mais ils ne sont pas tous dangereux, loin de là. Dans leur variété infinie, certains sont de  précieux alliés, de véritables partenaires. Si certains parfois jouent contre nous, d'autres conditionnent tout simplement la vie. cela fait un moment que la recherche bio-médicale le confirme.


                     __ De récentes recherches, dont nous fait part Marie-Monique Robin, l'illustrent bien.  Le microbiote qui nous habite, pas seulement intestinal, est un allié incontournable, un monde complexe, qui joue en notre faveur de manière silencieuse et permanente. Même dans nos intestins, qui jouent le rôle de "deuxième cerveau". On sait maintenant que le microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans notre vie physique et psychique.__ A visionner sur Arte.



______ "Depuis cinquante ans, le taux d'incidence de l'asthme et des allergies a explosé dans les pays industrialisés : il était de moins de 5 % dans les années 1970 ; il est aujourd'hui de 35 %. Si rien n'est fait pour endiguer cette tendance, il pourrait atteindre les 50 % avant 2050 d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les causes de cette augmentation spectaculaire, encore largement ignorées des responsables de la santé publique, ont été élucidées par les scientifiques qui témoignent dans ce livre, après de longues recherches en Europe, en Asie, en Afrique et aux États-Unis. Leurs travaux ont montré que l'absence d'exposition précoce à une grande diversité microbienne (bactéries, virus et parasites, comme les vers intestinaux), liée à l'aseptisation des aliments et l'artificialisation des lieux de vie, a des conséquences dramatiques : elle appauvrit le microbiote intestinal des enfants, ce qui contribue à l'affaiblissement de leur système immunitaire et fait le lit des pathologies inflammatoires, y compris l'obésité, le diabète, la maladie de Crohn et même des troubles psychiatriques comme la dépression. À l'inverse, leurs études démontrent que les enfants nés dans des milieux ruraux traditionnels ne souffrent guère de ces maladies. Or celles-ci constituent les facteurs de comorbidité de la Covid-19, ce qui explique pourquoi les victimes du Sars-CoV-2 sont massivement plus nombreuses dans les milieux urbains des pays du Nord que parmi les populations rurales africaines et asiatiques. Un constat – étayé scientifiquement – qui a d'énormes incidences politiques.
Grâce à cette nouvelle enquête, aussi limpide que documentée, Marie-Monique Robin confirme l'importance de la biodiversité végétale, animale et microbienne. Sa protection constitue un indispensable outil de santé publique." 
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dimanche 16 février 2025

Entre force et ruse

   Un marché de dupes 

             Un jeu de puissance entre deux larrons et leurs copains

                         Relire Rousseau et Machiavel ne leur ferait pas de mal...

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Petit billet de dimanche

__  Kivu

__ Crush

__ Rengaine

__ Corruption

__ Précarité >>                         

__ Vengeance

__ Retombées

__ Vassalisation

__ Sabordement

__ Inacceptable

__ Catastrophe

__ Surenchères 

__ Soleil artificiel

__ Vietnam er Pékin

__ Pouvoir financier

__ Questions éthiques

__ Fukushima (suite)

__ Sur le dos de Kiev?

__ Démocratie coopérative

     ___________ Revue de presse  ____________

samedi 15 février 2025

Chat GPT

 Un outil prometteur

      Mais un gouffre énergétique 

          Et un risque pour l' esprit critique

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