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dimanche 28 avril 2019

Billet dominical

- Vidéosurveillance: une technologie limitée.

Travailleurs (vraiment) indépendants?

- Subventions au chateau.

- Niche fiscale masquée.

- Autoroutes: irrégularités.

-  Affaire Assange:
                             Le paradoxe – et même le scandale – de l’affaire Assange est qu’au départ, le fondateur de Wikileaks révèle des faits scandaleux, immoraux, illégaux commis par les Etats-Unis (par exemple la tuerie gratuite de plusieurs personnes, en Irak, par des pilotes d’un hélicoptère). C’est un scandale du même type que celui qui voit le dénonciateur d’une fraude fiscale être poursuivi par les banques ou les officines qui aident à dissimuler cet argent : on ne punit pas le malfaiteur mais celui qui dénonce le méfait ! Cela me rappelle le tableau qui m’avait tant frappé lorsque, adolescent, je l’avais vu pour la première fois : Les porteurs de mauvaises nouvelles, de Lecomte du Nouÿ (1871). On y voit, sous un auvent, un pharaon à l’air sombre, le regard rivé sur l’horizon, et, à ses pieds, trois corps dénudés et inertes, baignant dans leur sang. Le pharaon a châtié les messagers…
    Mais souvent, les États coupables de ces méfaits ont conscience de l’irrégularité de leur action : ils la nient ou la dissimulent. Toutefois un saut juridique a eu lieu avec le vote, par les États-Unis, de lois extra-territoriales (comme les lois Helms-Burton ou d’Amato-Kennedy, votées en 1996, sous la présidence Clinton). Ces lois permettent, entre autres, de sanctionner tous les États, toutes les entreprises ou tous les individus qui commercent avec des États-parias (Iran, Cuba, Corée du Nord, Venezuela…), et qui, dans leurs transactions, utilisent le dollar ou vendent des produits qui ne comprennent ne serait-ce qu’un boulon ou une ligne de programme issus des États-Unis...

- Brexit:  facile à comprendre...
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