Aujourd'hui, rien... notait Louis XVI
Aujourd' hui, c'est un séisme...dit Manuel, ne voyant de solution que dans la poursuite accélérée de la même politique, conforme à l'esprit de la Troïka.
C'est le plus sûr moyen d'entraîner la gauche (ou ce qu'il en reste) par le fond.

Cela explique ceci. Perseverare diabolicum...Claque et cap!
Ce n'est pas un phénomène naturel, comme le serait un séisme, c'est l'effet presque prévisible d'un trou noir démocratique.
La sortie de route (la dé-route) était prévisible vu la cécité des responsables.
Avec le montée des extrêmes, les réformes urgentes, exigeant une renégociation des règles de fonctionnement de l'Union et des règles économiques ordolibérales en vigueur, vont se faire dans les plus mauvaises conditions.
La nouvelles donne européenne risque de ne pas connaître le rebond souhaité.
L'Union a largement sa part dans l'absentéisme massif, qui favorise la surreprésentation des extrêmes.
Le déficit de démocratie produit ses effets.

Roosevelt disait en 1932 : “Nos dirigeants républicains nous expliquent que les lois économiques – sacrées, inviolables, immuables – provoquent des mouvements de panique que nul ne peut prévoir. Mais pendant qu’ils déblatèrent sur ces lois économiques, des hommes et des femmes meurent de faim. Nous devons affirmer fermement que les lois économiques ne sont pas faites par la nature. Elles sont faites par les êtres humains. Lorsque nous en aurons la possibilité, le gouvernement prendra toutes ses responsabilités pour soulager la détresse.” (1)
Si nous voulons rompre le cercle vicieux de la seule austérité et impliquer au mieux les citoyens dans les choix, l’Europe devrait à son tour prendre toutes ses responsabilités.
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-Les raisons de la colère
-Recadrer le phénomène
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