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lundi 17 octobre 2016

CETA: c'est à (re)voir

 On aime bien le Canada et son très selfie premier ministre, mais...
                                                                                       Dans un traité comme celui-là, il y a bien des non dits, des risques, comme certains gouvernants eux-mêmes s'en rendent compte, en France, en Belgique ou en Allemagne...surtout dans une Europe déjà en souffrance.
 C'est déjà une assez vieille affaire 
                                Les multinationales ne désarment pas.
         Comme le Tafta, même renégocié à la marge, elle n'est pas sans créer des soucis, sauf pour certains décideurs drogués à la mondialisation sans frein, au culte du sacro-saint marché auto-créateur, à la religion de l'OMC..
      Le libre échange, oui, mais à certaines conditions
  Le CETA est un accord libre-échangiste peu acceptable, malgré les prétentions officielles, surtout dans les conditions, souvent obscures, où ce projet a été élaboré:
     "...À l'image de TAFTA, la situation de CETA démontre que les négociateurs n'ont pas su ou pu tirer les leçons du fiasco d'ACTA et entendre les demandes des citoyens. Plutôt que d'être négociées dans l'opacité, ces questions doivent faire l'objet de débats démocratiques et ouverts. Persister dans ces pratiques de contournement des procédures légitimes pour imposer des mesures répressives dans le cadre d'accords commerciaux ne peut que contribuer à nourrir la méfiance des citoyens à l'égard de leurs représentants et des institutions européennes...". 
       Des lignes rouges ne sont pas respectées.
            Beaucoup ne sont pas sûrs que ce soit un traité gagnant-gagnant, comme le dit Manuel Valls.
     L'Europe n'a pas vraiment pas besoin du CETA
                De manière essentielle, l’Accord UE-Canada va à l’encontre de ce que l’Europe, traumatisée par une augmentation sans précédent des inégalités et un retrait manifeste des services publics, a vraiment besoin. Le CETA encourage la libéralisation plutôt que la protection ; il privilégie la dérégulation à la re-régulation. Il fragilise également nos systèmes juridiques et la capacité de nos gouvernements à poursuivre des objectifs de politiques publiques. Quelques exemples : quand les agriculteurs européens demandent davantage de protections sur le marché intérieur, le CETA ouvre de nouveaux contingents d’importation pour le porc et le bœuf canadiens, pour un total de 140 000 tonnes par an. Alors que l’agenda de dérégulation de l’UE s’est révélé être un échec profond, le CETA ouvre à la concurrence tous les services, sauf ceux listés de manière explicite - et restrictive - dans l’accord...
    Tout en maintenant que le CETA revêt un caractère dangereux pour nos démocraties, nos économies, nos normes et l’environnement, nous pensons également qu’il est possible de mieux réguler le commerce, notamment au niveau multilatéral. Nous soutenons les accords commerciaux s’ils contribuent à créer des bénéfices tangibles pour les travailleurs et les consommateurs, s’ils régulent la mondialisation, s’ils s’attaquent à la lutte contre le réchauffement climatique, tout en préservant nos modèles démocratiques. Tout autre type d’accord devra être combattu...
      Pas de CETA chez nous !______________________________
* Que vaut l’accord CETA avec le Canada?  _____(doc)
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