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jeudi 25 juin 2020

Vertueuse Allemagne?

Pendant ce temps-là les affaires continuent...
                                                  Depuis que le pays d'Angela a adopté le modèle anglo-saxon de développement ultra-libéral et financier, il y a bien des dysfonctionnements qui se sont introduits dans ce que certains continuent d' appeler le "modèle allemand" et son mercantilisme discutable.
        Après l' affaire de la Grèce où Schaüble s'est impliqué à fond pour faire un exemple, après les "déboires" de la Deutsche Bank, qui continuent, celle de VW...une nouvelle affaire met Berlin en émoi. Et pas une petite. Elle risque d'ébranler un moment le monde des affaires. Comme si rien n'avait été retenu de certains scandales retentissants de la dernière crise. Une maison si "sérieuse..."
     On se souvient de l'affaire à peine croyable de Enron aux USA et de ses conséquences.
Un "désastres complet" disent certains experts, qui ont cru sans doute naïvement que le ménage avait été fait dans le monde des groupes bancaires et assuranciels, après les constats amers de 2008
       "...S'ajoutant aux affaires du Dieselgate chez Volkswagen ou de malversations chez Deutsche Bank, la chute de ce prestataire de services financiers sur le segment en plein boom des paiements électroniques - concurrent d'entreprises comme le français Worldline, le néerlandais Adyen ou l'américain Square - jette une ombre sur la réputation de sérieux et de solidité économique de l'Allemagne.    Cette affaire est "un désastre complet", s'est exclamé lundi Felix Hufeld, président du gendarme financier du secteur, la BaFin...."
   Une enquête est menée. C'est bien le moins. Ce sont les clients modestes qui risquent d'en subir les conséquences redoutées.
     Cela jette une ombre sur la réputation de sérieux et de solidité économique de l'Allemagne.
C'est l'autorité de supervision financière qui est surtout dans le viseur. Il ne suffit pas de dire que c'est une "honte" après coup. Ce n'est pas une affaire morale. c'est d'une autre nature....et cela interroge encore plus sur la réalité ou la solidité des mécanismes de contrôle voulus, du moins officiellement, dans les années qui suivirent le choc de 2008.
       Plus jamais ça, disait Nicolas. Mais quel pays est à l'abri, si l'on fait confiance ainsi aux marchés financiers et à leur supposée  fonction régulatrice?
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