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mercredi 21 février 2024

Assange: vers le pire?

Le destin tragique d'un lanceur d'alerte. 

                Un acharnement mortifère. Julien Assange reste la victime d'un Etat qui veut sa peau. Juste pour avoir été un lanceur d'alerte.  Le premier qui dit la vérité...♪♫♪   Il ne fait pas bon  traquer la vérité qui dérange, notamment Outre- Atlantique. Julien l'apprend à ses dépens, mais il n'est pas le premier. Après une traque ahurissante, est-ce le dernier recours pour lui? Plus d'une centaine d'années de prison (!), voila ce qu'il risque, alors que sa santé est déjà très précaire. On le dit même complètement épuisé, au bord de la rupture psychologique et physique. Serait-ce une fin de partie?  L'acharnement et le calvaire continue.


    Il y a toujours un risque pour soi-même d'être trop curieux, comme journaliste d'investigation, par exemple; En France ou ailleurs, dans certaines affaires d'Etat que l'on voudrait garder secrètes, au nom de certains intérêts, qui regardent pourtant tout le monde. C'est la liberté de la presse qui est en question.     _____  "La démocratie meut dans l'obscurité. Ce slogan aux accents d’appel à la vigilance adopté par le Washington Post en 2017 lors de la présidence de Donald Trump devrait résonner fortement aux oreilles de Joe Biden ces jours-ci. A fortiori depuis le décès, en Russie, d’Alexeï Navalny, le célèbre opposant politique à Vladimir Poutine dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans de prison.cAlors que l’ultime recours en droit britannique de Julian Assange doit être examiné, mardi 20 et mercredi 21 février, pour empêcher son extradition aux États-Unis, où il encourt une peine allant jusqu’à 175 ans de prison, il faut rappeler inlassablement que le supplice du fondateur de WikiLeaks, enfermé depuis douze années, est aussi celui d’un double principe, le droit d’informer et le droit d’être informé·e.   Ce supplice tient à la durée de la procédure judiciaire, à la lourdeur des charges retenues contre lui et à la dureté des conditions d’enfermement auxquelles il est soumis. Le piège se referme sur Julian Assange quatre ans après la création en 2006 de WikiLeaks, organisation non gouvernementale à but non lucratif dont la mission était de rendre publics, de manière anonyme et sécurisée pour leurs sources, des documents d’intérêt général n’ayant initialement pas vocation à être révélés.  La publication en 2010 d’une vidéo et de près de 400 000 rapports militaires documentant les exactions américaines en Irak et en Afghanistan fait l’effet d’un coup de tonnerre. S’y ajoute la diffusion de 251 000 dépêches diplomatiques envoyées au siège du Département d’État racontant cinquante ans de relations diplomatiques des États-Unis entretenues à travers le monde.  De quoi susciter la fureur de la Maison-Blanche : non seulement ces fuites massives révèlent les défaillances technologiques de la première puissance mondiale, incapable de protéger ses données sensibles, mais elle met aussi la lumière sur ses mensonges, ses petits arrangements et ses violations du droit international. Furieuses d’être ainsi mises à nu, les autorités américaines lancent aussitôt une enquête pour « espionnage » contre WikiLeaks et recherchent activement son fondateur, désigné comme ennemi public numéro un.... _________________

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