Il y a 20 ans
Un tel anniversaire ne pouvait être passé sous silence. Le débats furent passionnés. Vers quelle Europe allions-nous? Rien n'était clair au coeur des promesses propres à susciter l'adhésion. ...On peut (aussi) poser un diagnostic sans tabous sur la construction européenne et ses points faibles, en vue d’en tirer un protocole de soins salvateur. C’est une approche « pessimiste » mais constructive. Engageons-nous donc dans cette voie et demandons-nous quels sont les malentendus à l’origine de la crise européenne. Nous en avons distingué sept, comme les péchés capitaux du catéchisme d’antan : (1) l'Europe a été créée pour faire la guerre (froide), (2) elle s'est soumise à Washington, (3) elle prétend effacer les nations, (4) elle n'a généré aucune solidarité entre les citoyens des différents États, (5) elle s'est construite sur une idéologie (néo)libérale, (6) elle tourne le dos à sa diversité culturelle, (7) elle privilégie l'accessoire à l'essentiel...."
Des promesses qui ne furent que partiellement tenues. Ce fut une période très clivante. De nettes fractures se firent jour, qui durent, annonçant de futurs blocages. . Des critiques qui ne furent pas sans fondement. La notion de peuple européen pose toujours problème. Il s'agit, encore et toujours de sauver l'Europe de ses propres faiblesses, de ses propres dérives. Parfois des plus" croyants", comme Jean Quatremer, ne ménagent pas le fouet. La question revient, encore et toujours: QUELLE Europe? Au coeur des tourmentes actuelles, des incertitudes de demain, l'horizon est on ne plus bouché... ________________
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