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jeudi 10 juillet 2025

N'est pas Mozart qui veut

 Ça se discute...

               Et ça se vérifie

                                      A approfondir... en attendant un rapport complet et objectif

" Souvenez vous en 2017, quand l'intégralité des médias de masse faisait la campagne de Macron : il était présenté comme un «Mozart de la finance», jeune et talentueux. Huit ans plus tard, non seulement les finances du pays sont au rouge comme elles ne l'ont jamais été, mais surtout, la pauvreté atteint des niveaux alarmants.
- Lundi 7 juillet l'Insee, l'institut national de statistiques, publiait un rapport révélant que le taux de pauvreté avait grimpé à 15,4% en 2023, contre 14,4% l’année précédente. Une hausse brutale, qui représente 650.000 personnes considérées comme pauvres de plus qu’en 2022, pour un total atteignant 9,8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le bond de la pauvreté a touché plus particulièrement les familles monoparentales, une sur trois atteignant le seuil de pauvreté.
- Les 20% les plus riches ont des revenus 4,5 fois supérieurs aux 20% les plus pauvres, un écart historique. L’Insee constate une augmentation du niveau de vie des ménages les plus aisés, avec une hausse de 2,1% du niveau de vie pour les 10% les plus aisés. «Il faudrait remonter aux débuts des années 1970 pour constater des inégalités un peu plus fortes», explique l’Insee. Le niveau de vie des 10% les plus riches a progressé de 2,1% en euros constants, tandis que les 30% des plus modestes ont connu une baisse de leur niveau de vie.
- L'augmentation de la pauvreté est particulièrement forte chez les chômeur-ses, une situation provoquée par les réformes qui ont diminué l'allocation chômage, et les mères célibataires, liée aux sous-indexations de prestations sociales comme les APL. Macron a imposé des mesures qui rendent les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. Et dans les jours à venir, le gouvernement compte annoncer un gel des prestations sociales dans le prochain budget ainsi qu' un nouveau plan d'austérité.
- Un autre rappel : en 2017, face au nombre de sans abris, Emmanuel Macron déclarait qu’il ne voulait voir «plus personne dans les rues d’ici à la fin de l’année» et que sa première bataille serait de «loger tout le monde dignement». Huit ans plus tard, il n’y a jamais eu autant de sans abris, et jamais autant de morts dans la rue. Le nombre de décès de sans-abris a battu un record l'an dernier selon le recensement du collectif Les Morts de la Rue.
- Autre constat peu connu mais alarmant : en France le taux de mortalité infantile ne fait qu'augmenter, atteignant le chiffre de 4,1 pour 1000 naissances selon les derniers chiffres disponibles. La mortalité infantile est un indicateur du développement d’un pays et de son système de soin. La France se situait à la troisième place en Europe jusque dans les années 2000. Elle est désormais au 20e rang des pays européens. Deux décennies de politiques néolibérales sont passées par là.
- La France dégringole aussi dans le domaine de la corruption. «Une dégradation alarmante et inédite de la situation française» selon Transparency International. L'ONG vient de classer la France à la 25e place de son indice de perception de la corruption. Elle pointe notamment «une absence de volonté, tous bords politiques confondus, de lutter contre les atteintes à la probité». La France est désormais 10 places derrière l’Allemagne et le Danemark, et au même niveau que la Qatar, monarchie gazière, ou les Bahamas, paradis fiscal situé au large de la Floride. Elle entre même pour la première fois dans la catégorie des pays «risquant de perdre le contrôle de la corruption».
- Résultat du macronisme : plus de pauvreté, plus de mortalité infantile, plus de corruption, plus de SDF… mais on pourrait se dire qu'en échange, en bon néolibéral, Macron aurait «redressé les comptes publics» et qu'il s'agitait d'un «mal nécessaire», pour arriver à «l'équilibre budgétaire» comme disent les économistes de droite. Même pas.
- La dette de la France a atteint 3.345,8 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2025. Ce qui représente 114% du PIB. Macron a creusé la dette française de 1.089 milliards d'euros depuis son élection. Le taux d’emprunt de la France à 5 ans est maintenant plus élevé que celui du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie. Comment est-ce possible ? Par un pillage généralisé des ressources publique au profit des plus riches, notamment par des baisses d’impôts gigantesques pour les privilégiés...."
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