Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

lundi 3 mars 2025

Sidération

L'état de choc continue

     Après le traquenard de la maison blanche.  Face à l'état de droit remis en cause de manière brutale. A divers niveaux. Le  capitalisme prédateur se met en place sans vergogne. Une logique prédatrice s'installe au coeur de la première puissance du monde, ralliée au Kremlin. L'incohérence n'est que d'apparence. Le chaos se porte bien. Une nouvelle ère géopolitique commence, une nouvelle période  coloniale ....                   A la tronçonneuse!    Que doit faire l'Europe?

             "...L’indignation est nécessaire. Nous pourrions même considérer qu’elle est saine. Comment ne pas s’indigner lorsqu’Elon Musk fait un salut nazi ? Ou devant l’inaction (complicité) des gouvernements face au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité, etc.?

Mais il est temps de changer de posture. Arrêter de seulement réagir mais aussi construire. Construire pour gagner, avec des victoires politiques. Et pour construire, il faut le plus de personnes possibles et le plus d’instances possibles, à toutes les échelles. 

Avoir un projet politique clair et ne plus se complaire dans une opposition qui n’a vocation qu’à être une opposition de façade. Peut-être que cela passe aussi par imaginer l’avenir autrement que comme une dystopie apocalyptique, se demander ce que nous voulons vraiment pour demain pour agir dans cette direction...."  (Philosophie Magazine)   ___________________

dimanche 2 mars 2025

L'arroseur (bientôt) arrosé?

Les fadas de Washington

              Vont-ils sévir longtemps?

                  Le techo-capitalisme de  copinage peut vite être confronté à des conflits d'intérêt internes et à une opposition montante.

                          
 

_____Grand penseur américain de la démocratie et de la justice, Michael Walzer s’alarme d’une politique états-unienne, extérieure et domestique, menée par les seules boussoles de la loyauté au pouvoir et du retour sur investissement. L’auteur de Sphères de justice estime que Donald Trump exerce “l’autorité d’un maître de maison sur sa communauté domestique”.___" Trump est la figure du patriarche souverain, de l’autorité sans consentement, du pouvoir qui personnalise tout. La loyauté compte plus que la compétence et devient le critère qui distribue seul tous les biens sociaux. Ainsi, les postes dans la fonction publique sont-ils distribués à ceux qui prêtent allégeance au patriarche, alors qu’elle avait précisément été créée au XIXe siècle pour lutter contre la corruption et le népotisme..."    __________________


Petit billet du dimanche

__ Résistance

 __ Censure

__ La chute?

 __ Purges

 __ Missing

 __ Radiotrophie

__ Conversion

__ Embarras

__ Géocalisation

__ Coontournement

__ Le grand déni

__ DOGE en question

__ Pesticides en hausse    

__ Jusqu'à quand? >>

__ Donald et Manu

__ Musk contsté

__ IA en question

__ Vigilance en baisse

__ Enfants et la guerre

__ Noyer le poisson

_________ Début de colère américaine: "Sous les applaudissements, une femme l’a apostrophé : « La tyrannie se lève à la Maison-Blanche, et un homme s’est déclaré notre roi. Alors j’aimerais savoir – plutôt, les gens aimeraient savoir ce que vous, membre du Congrès, et vos collègues membres du Congrès, allez faire pour contenir le mégalomane à la Maison-Blanche. » _____________________

samedi 1 mars 2025

Re(découvrir) l'Audomarois

  A l'approche des jours meilleurs..

     Qui a dit que le Nord était gris et triste?

               Un vrai coup de coeur!

                    On connaît le Marais Poitevin, de Brenne, etc...    La France possède encore un certain nombre de zones humides, exploitées ou non, plus ou moins bien entretenues, plus ou moins investies par l'activité de l'homme.

A Paris, le nom reste encore attaché à un quartier qui autrefois, depuis Charles le Chauve, fut transformé en zône de pâture et de culture, avant de devenir domaine résidentiel.


Mais qui connaît Le Marais de St Omer?
                                                                Mis en valeur depuis des siècles par l'homme, qui sut  tirer le meilleur parti de ces terres riches en limon charrié par l'Aa et ses affluents, il a des parentés avec les hortillonnages d'Amiens, mais sur une surface plus importante.
Il mérite le détour. Je l'ai souvent parcouru, à pied, à vélo ou en barque. 
  Non loin de Thérouanne, l'antique cité disparue, anéantie par Charles Quint, d'Aire-sur-la-Lys, où l'on peut encore admirer les traces d'anciennes fortifications de Vauban, tout près de Saint-Omer, la belle endormie, qui  renaît d'un passé prestigieux (elle fut une des grandes villes drapantes d'Europe au 12°siècle), s'étalent  plus de 3000 hectares d'un marais encore exploité. Une activité agricole, surtout maraîchère, qui s'est cependant réduite, surtout depuis les années 60. L'activité monastique fut déterminante pour rendre habitable une zône autrefois inhospitalière.
        Toute une histoire, depuis que le roi Dagobert commanda à l’évêque Audomar de coloniser les terres de Morinie – des tourbes inhospitalières, délayées dans les eaux indomptées de l’Aa ....
 ... Le marais audomarois perdure. Posé en marge de l’Artois et des grandes plaines de Flandre, il est même le dernier marais maraîcher de France, alignant, sur des centaines d’hectares, ses étroites parcelles de cultures, rubans verts et blonds, bordés de chemins d’eau que l’on nomme ici watergangs.
Le 28 mai dernier, avec les 24 communes attenantes, il a décroché le label MAB de l’Unesco. MAB, pour Man and biosphère – homme et biodiversité –, autrement traduisible comme la reconnaissance d’une symbiose entre les deux entités. Car il en est ainsi : le marais audomarois est une nature culturelle, façonnée par l’homme au fil d’une histoire qui enjambe les siècles.
Elle démarre au VIIe, avec l’arrivée de moines à Saint-Momelin..."
        Le problème aujourd'hui est celui de la survie d'une économie maraîchère, qui nécessite beaucoup de main d'oeuvre, de temps, d'efforts... Un équilibre difficile, dont le touriste, 
au fil de l'eau, admiratif de ce lieu de sérénité,  ne se rend pas toujours compte:
"... Jusqu’à la fin des années 1960, la vie mène.. les Audomarois en bateau. L’escute conduit les hommes, les bacôves, plus grandes, plus lourdes, charrient les marchandises. L’imagerie ton sépia est superbe. Mais le boulot est rude, et l’économie difficile. Un coup d’eau, et une récolte se noie. Mouches ou rats musqués : les nuisibles attaquent dur. Quant aux prix agricoles, ils ne suivent pas. « Le travail dans le marais, c’est quatre fois plus long, tout ça pour le même prix », explique Sylvain Dewall, maraîcher de Clairemarais..." 
     Un effort exceptionnel de sauvegarde a été entrepris depuis plus d'une dizaine d'années.
                    Il reste encore un peu de beau temps estival pour visiter ce riche écosystème, ce site exceptionnel et plein de charmes, dans les meilleures conditions,et pour repartir avec quelques produits locaux: le chou-fleur, notamment, qui y prospère.
     A Salperwick ou à Clairmarais vous trouverez dépaysement et sérénité, points de départ pour des circuits aquatiques pleins de surprises.
Pas besoin d'aller sur les rives du Mississipi.
           Le bonheur est au marais....
Vous pourrez laisser votre carte postale au facteur, glissant silencieusement sur un watergang. 
Bonne visite!
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Attention et concentration: qualités humaines et citoyennes

 En  voie de régression?

                                Aux yeux de beaucoup et pas seulement d'enseignants, l'attention devient un problème. Elle serait même en péril., au coeur de nos sociétés sans cesse sollicitées notamment par l'exigence de la vitesse et les impératifs des réseaux sociaux misant sur une captation permanente d'attention  à des fins indirectement commerciales ou idéologiques. C'est un problème multifactoriel qui affecte notre perception du réel, sa juste compréhension , la capacité de le changer éventuellement, perturbant nos capacités de concentration, comme le remarquent de plus en plus d'enseignants, même à un niveau supérieur. Attention et concentration se conditionnent mutuellement.                                                                L'attention, stimulée depuis notre plus jeune âge, notamment en milieu scolaire, à l'origine de nos différents apprentissages, joue un rôle fondamental dans notre rapport au monde en général. L'attention est cette qualité, qui ne va pas de soi, qui nous rend curieux à ce qui se passe dans notre environnement pour en comprendre le sens, la logique, stimulant le désir de s'impliquer  dans le cours des choses, contre toutes formes d'indifférence, de distance hautaine ou de rejet. L'attention semble aujourd'hui une qualité bien compromise, à l'heure de la vitesse, de la superficialité, de l'indifférence, du repli sur soi dans le consumérisme et la dé-responsabilité, encouragée par un système qui nous pousse à privilégier la sphère privée, le tout à l'ego...                                                                                                                    La multiplication anarchique des écrans et leur utilisation anarchique dès le plus jeune âge ne facilite pas le développement de l'attention, loin de là. Le "temps de cerveau disponible", selon la formule de Patrick Le Lay, est un objectif des principaux medias qui sollicite, de manière souvent intéressée, notre temps et notre attention/fascination. La préservation d' l'attention maîtrisée et dirigée se trouve souvent compromise, dans le monde où la passivité favorise certains pouvoirs, pas seulement mercantiles. Préserver et cultiver notre attention, c'est donner à notre liberté une capacité de pouvoir toujours exister, toujours rebondir. 


                                                                      Notre degré d'attention s'est émoussé d'autant plus que nous sommes sans cesse sollicités, au niveau de la consommation matérielle et informationnelle, par une logique quasi imparable de séduction,de  détournement d'attention, de vitesse obligée, de stress, voire de décervelage. Nous y pensons et nous oublions...Cela se vérifie dans les salles de classe où la captation d'attention devient de jour en jour plus problématique et dans la société en général, où le repli sur soi, sur les seuls problèmes domestiques, tend à devenir la norme, où l'homme finit par devenir un atome centré sur lui-même et ses propres jouissances et souffrances.  __IL existe une économie politique de l'attention qui fait partie d'une citoyenneté exigeante. Un esprit non inséré consciemment dans la sphère publique peut-il avoir de bons instruments d'analyse et des capacités d'action et de réaction à la hauteur des événements qu'il vit?... "En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre, c'est ce qui se passe sous nos yeux" [A.de Tocqueville]                                                                                                         ___ « L’économie politique de l’attention » qui est à construire exige une activité critique collective qui doit viser avant tout à empêcher toute forme de captivité irrémédiable. La nécessité de ralentir les processus de décision comme les mécanismes de circulation constitue un objectif général qui entre en résonance avec la critique de la vitesse de Virilio, même si elle part de présupposés différents. Chacun aura remarqué à ce sujet que toute activité qui relève du care au sens traditionnel de soin ou d’assistance est plutôt considérée socialement comme une perte de temps parce qu’elle prend le temps et qu’elle prend le risque de le perdre et ce faisant d’opérer selon un principe de bien-veillance. A l’inverse, le modèle de la performance de l’économie financière a poussé à ses limites celui de la productivité capitaliste puisque cette « nouvelle économie » (et il n’y en a pas d’autre que financière) fonde ses mécanismes de profit sur cette vitesse de circulation, sur l’accélération générale des échanges, favorisés par le numérique en réseau et par la réduction de tous les phénomènes à un statut de données traduites en bits. Le modèle attentionnel de l’alerte qui génère ce stress généralisé (Sloterdijk) est parfaitement réalisé dans les desks des courtiers qui jouissent de cette accélération et de la désorientation que cela crée pour les non experts qui perdent leur mise pour cette seule raison..."[Merci à Dominique Boullier_Mediapart]

                   Point de vue: "....Les problèmes d’inattention sont le fléau du siècle. Pas seulement pour la nouvelle génération, les enfants hyperactifs incapables de se concentrer plus de quelques minutes sur les propos du professeur. Nous perdons tous nos facultés de concentration, notre capacité à vivre l’instant présent, et notre inattention s’aggrave. Il suffit d’observer les visiteurs qui vont voir la Joconde au Louvre : autrefois, ils passaient plusieurs minutes à admirer son sourire. Aujourd’hui, quelle que soit leur nationalité, ils ne restent devant le tableau de Leonard de Vinci que le temps d’un selfie. Les étudiants ne se concentrent plus sur une tache que pendant 65 secondes en moyenne, et les employés de bureau pendant 3 minutes, selon les statistiques de l’américain Johann Hari, auteur d’une enquête sur les raisons de la perte de nos capacités de concentration.                                                                                            Pourquoi avons-nous des problèmes d’inattention ? Ce n’est pas tout à fait notre faute, du moins pas individuellement. Comme l’obésité, qui est liée à l’alimentation industrielle, trop transformée, et au manque de marche à pied, les problèmes d’inattention ne sont pas « une épidémie médicale, mais une épidémie sociale. »                                                                              Le phénomène provient en réalité de plusieurs causes. Parmi elles, il y a l’épuisement physique et mental provoqué par un temps de sommeil insuffisant. Depuis 1942, la durée moyenne du sommeil a reculé d’une heure par nuit et sur un siècle, les enfants ont perdu 85 minutes de sommeil par jour. Or quand les humains sont privés de sommeil, leur capacité d’attention met à clignoter.                                                                                                                                                                Il y a aussi la « perturbation de l’errance de la pensée » : contrairement à ce qu’on imagine, laisser vagabonder son cerveau est très propice à la créativité. L’enfant « surbooké », qui n’a plus le temps de « s’ennuyer » entre les cours de judo, le violon et les réseaux sociaux, sera moins imaginatif et moins attentif.                                                                                                                             L’excès d’informations est également très nocif. Plus on injecte d’informations, plus le temps de concentration sur chaque information diminue. C’est un peu comme si l’eau que vous buviez provenait d’une lance à eau... En 1986, si vous additionniez toutes les informations bombardées sur un être humain moyen – TV, radio, presse – vous obteniez un total  équivalent à 40 journaux par jour. Vingt ans après, cette masse d’informations représentait 174 journaux par jour, et cela continue d’augmenter. ...                                                                                                                                                .                Mais la première cause de nos soucis de concentration est l’émergence de technologies capables de nous manipuler. L’objectif étant de nous faire rester le plus longtemps possible sur les plate-formes, qu’il s’agisse de Facebook, Tik Tok ou Instagram, les sollicitations sont sans cesse renouvelées. L’invention du « scroll infini » (le fait qu’on n’arrive jamais en bas d’une page) a augmenté de moitié le temps passé, en moyenne, sur X-Twitter.                                                                   La crise de l’attention est un problème de société. Ce n’est pas par hasard qu’elle a accompagné, un peu partout en Occident, la pire crise démocratique depuis les années 1930, celle qui porte au pouvoir de plus en plus de dirigeant populistes. Les individus incapables de se concentrer sont plus attirés par les solutions autoritaires simplistes – et moins en mesure de se rendre compte qu’elles ne fonctionnent pas. Un monde rempli de citoyens souffrant de troubles d’inattention, passant son temps à scroller sur les réseaux sociaux, sera un monde sujet à des crises en chaîne, sur lesquelles nous n’aurons aucun pouvoir."               ___________________


vendredi 28 février 2025

La parade

 No comment...

              

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Monde déboussolé

 Esprits désemparés

    Au creux de la vague? Difficile à dire, quand notre temp devient si illisible, quand l'ordre du monde connaît de tels soubresauts, prenant de court toute analyse rationnelle. Quand la brutalité est contagieuse, face aux déferlement de la haine. Attendre anxieusement ou céder à la désespérance? Ou entrer en résistance?  Au moins par un surcroît de  raison  pour sortir de la  sidération.  Que faire par gros temps?                                                                                                                                                              Passer en mode survie ou rester les yeux ouverts? Comment trouver le chemin?

    

           "Aujourd’hui, la menace porte un autre visage, celui du fascisme incarné par Trump et Musk ou le despotisme de Poutine. Elle affiche des intentions et des références claires, dont elle ne s’est d’ailleurs jamais cachée, et adopte un vocabulaire guerrier qui rend paradoxalement la résistance plus évidente. En neurosciences, la survie relève d’une activité cérébrale modifiée afin de répondre à une situation de stress aigu. Des hormones sont alors sécrétées pour aiguiser notre attention et notre capacité de veille, nous rendant ainsi plus alertes.

La “survie” que j’ai pu observer autour de moi prend ainsi des allures de fête organisée, parfois de coupure avec l’actualité, mais pour mieux prendre soin de ses proches, d’agitation intense pour trouver des espaces de réflexion et de résistance, tant qu’il est encore temps. Ce n’est ni le repli au jardin d’Épicure, ni l’ataraxie cultivée sous le portique des stoïciens, qui mettent à distance le monde en se concentrant sur la régulation des désirs et des besoins – sans parler de la fuite et de l’exil de Hobbes, qui le mènent à penser l’exercice de la politique sous le régime de la violence, nous n’en sommes pas encore là. Alors que l’ennemi mitraille d’initiatives, d’annonces et d’informations, il s’agit de trouver les marges dans lesquelles l’hystérisation du rythme ne prend pas. De retrouver des bulles, mais pas d’anesthésie cotonneuse : plutôt de rêverie et de création, puis d’action. Comme le remarquait Pierre Zaoui dans son bel essai Beautés de l’éphémère. Apologie des bulles de savon (Seuil, 2024), nous sommes tous capables de nous émerveiller d’un simple flacon à bulles, enfants comme adultes, pauvres comme bourgeois. La fragilité rassemble." [Philosophie Magazine__Merci à Victorine de Oliveira ]   ____________________________






jeudi 27 février 2025

Un "philosophe" populaire?

Pour certains, un peu 

     Faut voir...

              “Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.”

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Varia

__  Musk

__ Slalom

__ Lâchage

__ BRUTALIST

__ Banalisation

__ Contradiction

__ Manipulation

__ Pantouflage

__ Rétropédalage

__ La "chouchoute"     

__ Le cas Bannon >>

__ Steve et Jordan

__ Victoire symbolique

__ Casser le thermomètre

__ Bye bye USA ?

__ Peut faire mieux

__ Feu le New Deal

__ Journalistes empêchés    _________________________

mercredi 26 février 2025

La bourse et la vie (algorithmique)

A fond la caisse

        Il est déjà oublié le temps où la bourse était un lieu vivant, plein de bruits et de clameurs, où s'échangeaient en permanence ordres  et cris dans un brouhaha que personne ne comprenait de l'extérieur. Les téléphones étaient brandis, par lesquels s'échangeaient bruyamment des ordres et des contre-ordres, seuls connus des initiés, sur fond de spéculations fiévreuses. Aujourd'hui, la bourses de papa est un musée, les échanges financiers ne se faisant plus que par voie informatique, IA et algorithmes de plus en plus sophistiqués, fonctionnant 24/24 heures, 365 jours par an.  Actuellement, sur le devant de la sophistication, règne Aladdin,  une sorte Big Brother géant , qui fonctionne à la vitesse de la lumière, sous le contrôle distant  de traders devant leurs multi-écrans . La moindre nonaseconde peut être décisive. pour enlever le jackpot .   


                        C'est comme "... une super-intelligence artificielle créée par BlackRock, le plus grand gestionnaire d'argent au monde. Ce robot surveille et manipule plus de 21 600 milliards de dollars, soit près de dix fois tout l'argent liquide qui circule sur Terre. C'est plus que la richesse produite en un an par les Etats-Unis . Depuis les gratte-ciel de New York jusqu'à ses centres de données répartis aux quatre coins des Etats-Unis, Aladdin ne s'arrête jamais. L'intelligence artificielle analyse sans relâche les moindres soubresauts de l'économie mondiale. Comme un espion ultrasophistiqué, il observe tout : les actualités mondiales, la météo, les messages sur les réseaux sociaux, les guerres, les catastrophes naturelles. Rien ne lui échappe. Chaque jour, il réalise plus de 250 000 opérations financières...."                                                                                                   Le trading en ligne est en plein développement, à l'échelle mondiale, toujouts plus sophistiqué. Les courtiers tiennent le haut du pavé, a l'affût de toutes les variations des cours. Le système n'est pas sans inconvénients, n'est pas sans risques, pouvant potentiellement créer de grands désordres sur les marchés. Depuis la crise de 2008, on sait mieux que certaines décisions humaines, bancaires, peuvent engendrer de violents désordres financiers préjudiciables pour tous et surtout les plus faibles.

La spéculation robotisée peut être risquée.

Le livre qui enflamme Wall St.

                                             "Après le scandale des subprimes, du Libor, des changes, du pétrole – la liste est non exhaustive –, celui du trading haute fréquence est en train de secouer à nouveau Wall Street. Fin mars dernier, le FBI a reconnu publiquement avoir ouvert une enquête depuis un an sur les agissements de certaines sociétés de trading haute fréquence, ces échanges par ordinateurs, reposant sur des algorithmes et réalisés à la nanoseconde. Il les soupçonne d’avoir commis des délits d’initié et des manipulations de marché. Le FBI a appelé les traders à témoigner, leur demandant de venir dénoncer les pratiques frauduleuses qu’ils auraient pu avoir à connaître.
De son côté, le département américain de la justice a annoncé avoir ouvert une enquête pour faire la lumière sur les agissements des sociétés de trading haute fréquence et mesurer si celles-ci bénéficient d’avantages et de données qui ne sont pas accessibles aux régulateurs. La Securities and Exchange Commission (SEC), qui était restée jusqu’alors très discrète sur le sujet, s’est fendue de plusieurs communiqués à la suite annonçant des poursuites contre des courtiers ou des traders accusés de manipulation de marché et de délits d’initié, par l’intermédiaire du trading haute fréquence.
Cela fait plusieurs années que des spécialistes ou des journalistes (voir ici ou ) dénoncent les dangers du trading haute fréquence. La multiplicité des flash crash est la preuve la plus évidente de ces dysfonctionnements ( « Que s’est-il passé le 27 décembre, à la Bourse de Paris ? »)..."   _______________