Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

dimanche 18 janvier 2015

Gourou de chez nous

Il est connu, archiconnu.
                                  Il est partout!
       Encore (relativement) jeune, mais déjà une longue carrière...
  Il aura tout fait: économiste (?), écrivain (ou écrivant), banquier(?), conseiller du prince, musicien, coureur de studios et d'hebdos, visionnaire(?), etc...Un phare de la pensée!
         Mondialiste affirmé, d'esprit transnational, bohème incarné, mille projets dans la tête, un peu piqueur d'idées, Attila Attali passe toutes les frontières, survole tous les sujets, écrit sans relâche. 
Notre Pic de la Mirandole tutoie parfois les sommets...
Mais quand prend-il le temps de dormir?
      Il est pourtant loin d'être indispensable...disent des mauvaises langues.
Ce présumé de gauche fut sarkozien d'occasion. Tous les rateliers lui conviennent.
          Comme dans un auberge espagnole, on trouve de tout chez cet homme pressé, toujours entre deux avions: le meilleur (mais il faut bien chercher...) et le pire.
   Comme dit J. Gadrey: la trajectoire intellectuelle de Jacques Attali (50 livres depuis les années 1970) est un exemple sans équivalent de zapping entre des idées et propositions aussi « positives » que contradictoires, entre son rapport sur la « libération » de la croissance française, qui était un hymne à la libéralisation compétitive, jusqu’à des idées humanistes, critiques des marchés, voire altermondialistes comme on va le voir. Sans parler des idées plagiées, ou des idées bisounours (comme celle-ci, dans le rapport : « chacun a intérêt au bonheur de l’autre. »
  ______________   Il lui vient parfois, reconnaissons le, quelques lueurs, comme lorsqu'il disait qu' un économiste est une personne capable d'expliquer rationnellement le lendemain ce qu'elle avait été incapable de prévoir la veille.
  Belle autocritique! 
             Ou, à propos de la grand messe des puissants de Davos: 
,Le Forum économique mondial n'est qu'un "café du commerce"..."les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage. [...] Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont". "Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères", ajoutait jacques Attali, précisant cependant saluer "le génie" de son fondateur Klaus Schwab."
    Ou, plus osé: « Les Anglo-Saxons n'ont pas supprimé les paradis fiscaux, ils ont éliminé leurs concurrents »
     Mais comment a-t-il trouvé ça?.
_________________

samedi 17 janvier 2015

Au fil du net

Fukushima (suite)

Des intellectuels de confession musulmane appellent à une révolution dans l'islam

*  L'espace éclairé 

*  Vers un rapprochement franco-russe?

St Trop' n'est plus ce qu'il était...

*  Un vaccin contre l'intolérance? : Voltaire

*  L'effet Piketty aux USA

*  Qui est Pegida?

*  Ils étaient pourtant à la manif dimanche...

_________
- Photos 
- Revue de presse
______________________

vendredi 16 janvier 2015

"Union sacrée"?

Opinions
               C'était prévisible:
                                       Les jours d' après s'annoncent difficiles, même si nous ne pouvons préjuger de rien, si nous faisons face à de grandes incertitudes.
__Le patriotisme de circonstance n'est qu'un feu de paille et doit laisser place à l'action, la reconstruction, à une laïcité réaffirmée et réaffermie. Plus que jamais.
__ On peut se méfier à bon droit des pièges de l'union nationale.
__ Le  jour de gloire n'est pas fait pour durer...             
__ L'émotion n'est qu'un temps rassurante…   
__ Charlie à tout prix ?    
__ Le désir d'union ne doit pas nous empêcher d'affronter la réalité:
               "... Les événements tragiques que connaît notre pays sont une cruelle épreuve du retour de la réalité après des années de déni ou d'édulcoration de phénomènes comme la montée du communautarisme et de l'intégrisme, les nouvelles formes de banditisme, le développement de l'antisémitisme et de l'islamisme radical…, dont les acteurs de terrain ont une conscience aigüe depuis longtemps. Les travailleurs sociaux dans les quartiers, les enseignants dans des classes difficiles, les magistrats, les policiers et les gendarmes, les services de renseignements… n'ont cessé d'alerter les pouvoirs publics. On n'en a pas moins laissé s'accumuler les tensions et les points de fractures en les recouvrant d'une langue de bois sociologisante, de rapports et d'«outils» d'évaluation en tout genre qui se sont montrés globalement impuissants à contrer ces phénomènes délétères. Le chômage de masse n'a rien arrangé. Affronter ces réalités sans pour autant se sentir désarmé n'a rien d'évident. Dans ce domaine comme dans les autres, le travail de reconstruction ne se fera pas en un jour. Mais encore s'agit-il de cesser de dénigrer nos idéaux républicains au nom d'un «multiculturalisme» invertébré, d'un communautarisme et d'un individualisme victimaires qui laminent la confiance en nous-mêmes. Nous ne pouvons plus en rester à un relativisme culturel et politique qui élude constamment la question de savoir ce qui nous spécifie comme pays et comme civilisation. Un pays qui rend insignifiant son passé se condamne à ne plus inventer un avenir discernable porteur des espérances d'émancipation ; un pays qui ne croit plus en lui-même est ouvert à toutes les servitudes.
       Nous ne manquons pas de ressources. Le peuple français et ses représentants ont su relever les défis et surmonter les épreuves tout au long de l'histoire. Aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement de manifester une compassion envers les victimes et leur rendre hommage, mais d'affirmer avec force ce à quoi nous tenons dans notre héritage politique et culturel, français et européen. En ce sens, le mouvement qui s'est affirmé dans tout le pays peut être un levier d'un renouveau démocratique face au terrorisme islamiste, aux barbaries et aux désordres du nouveau monde. Tel est du moins mon souhait. En l'affaire, rien n'est joué d'avance, mais la France et l'Europe n'ont pas dit leur dernier mot."
_____
__ Certains s'interrogent sur la participation d'étranges défenseurs de la libertéde la presse à la manifestation pour Charlie Hebdo
           D'autres, comme Frédéric Lordon, invite à ouvrir les yeux pour sortir d'un consensus largement imaginaire et instrumentalisé.
  Etre ou ne pas être Charlie:  Points de vue (pas toujours conciliables)
__________________

jeudi 15 janvier 2015

Barbaries

Vous avez dit barbares?
                                         Les enfants islamofous du chaos
    Un mot qui peut servir de cache sexe.
 Qualifier de "barbare" le massacre de l'équipe de Charlie, on le peut, faute de termes plus appropriés, adaptés à l'horreur, à l'inqualifiable.
Mais quel terme employer pour ce qui se déroule depuis trop longtemps en Syrie, en Irak, au Nigéria?.. Notre arbre ne doit pas cacher la forêt, si proche.
   Ce mot passe-partout, produit de la sidération, peut éviter de poser certaines questions, difficiles mais nécessaires qui nous reviennent comme des boomerangs.
            Union sacrée contre la barbarie, a-t-on dit de la journée exceptionnelle de dimanche.
La guerre de 14 et ses mâles accents, c'est fini. Le conflit est d'une autre nature. Parlons plutôt de sursaut républicain, solidarité, oui. Mais cela ne suffira pas.
   Il faut analyser les causes proches et moins proches des désordres dont nous sommes à l'origine, sans lesquels une telle folie n'aurait pas déferlé jusqu' à nous. 
         De l'Afghanistan à l' Irak, jusqu'à Libye et la Syrie, nous avons créé ou contribué à créer, par naïveté ou intérêts à court terme (pétroliers entre autres), un terreau favorable au développement et à l'expansion de mouvements radicaux, bien présents mais plus ou moins contenus.
 La complicité avec des puissances moyen-âgeuses  a renforcé ces dérives. Le wahhabisme saoudien notamment a enfanté Ben Laden et ses sous-produits. Le désordre irakien institué a généré Daech. Le  double jeu de l'Arabie Saoudite a piégé même les USA.
    Il ne s'agit pas de déresponsabiliser les meurtriers, mais de comprendre de quoi ils héritent, sur quel terrain se sont développées ces pousses sauvages.
Il est nécessaire de remonter à la source. sortir de la morale pour la géopolitique.
    Rien n'excuse des massacres ou des meurtres de masse, mais il serait bon de comprendre... un peu. Même si c'est compliqué, trés compliqué...Cette horreur, au nom de la religion, ne vient pas ex nihilo.
   Il faut être faussement naïf comme Fillon pour faire semblant de découvrir qu' "un certain nombre de pays du Golfe financent le terrorisme"
        Il y a une fausse bonne conscience de l'Occident face au terrorisme, notamment face au problème syrien.
    Il faudrait des volumes pour parler des erreurs, des compromissions, des incitations, des appêtits pétroliers, du machiavélisme de l'Occident, d'abord historiquement des USA, flirtant avec les pétromonarchies, aidant les Talibans à s'armer dès l'invasion russe en Afghanistan, pulvérisant l'Irak (que Rumsfeld, Cheney et les Texans néo-conservateurs voulaient ramener à l' âge de pierre)... Le coup de pied dans la fourmilière pour créer un nouvel ordre s'est soldé par la pire des désordres, porte ouverte à toutes le tyrannies, démultipliées aujourd'hui. Tout ça essentiellement pour du pétrole.
 Et il eu la désastreuse  opération libyenne, qui a projeté la violence dans le Sahel, les erreurs syriennes, que F. Pichon décrit si bien dans un récent ouvrage.
  On a ouvert plein de boites de Pandore, par naïveté ou par intérêt. La démocratie aéroportée ne marche pas...
  On pourrait faire la genèse des choses, remonter, si on voulait, à la division du Moyen Orient, 
grosse déjà de conflits futurs, mais il faut en rester aux causes prochaines, et d'abord l'intervention américaine dans le conflit afghan et irakien,  mère de toutes les dérives.
  On a pu dire, pour faire bref et simple, que les frères Kouachi sont un pur produit de la politique étrangère de l'OTAN (Charlie Hebdo)
    Les assassins ne paraissent aussi forts  que parce que nous sommes faibles, et oublieux des principes dont nous sommes porteurs. Nous les avons laissé monter sur nos épaules...
       Ce n'est pas un porte-avion et les accents martiaux d'un nouveau Clémenceau qui résoudront le choc des barbaries...
                  Qu'est ce qui a tué Charlie ? Ou plutôt qu'est ce qui a amené le fait qu'on s'en prenne à Charlie de la sorte ? Qui en est ou quels en sont les facteurs responsables ? Si nous ne souhaitons plus que de tels événements se réitèrent, il va bien nous falloir en trouver les raisons.
L'Arabie Saoudite est le principal client de la France en terme de vente d'armes (1,9 milliards d'€ de contrats en 2013). La France vend des armes au Qatar. Deux centres avérés de financement et de formations de terroristes. Pour la France, 40% des prises de commandes en armement sont issues du Moyen-Orient. Et comme dirait Howard Zinn : "Il y a une réserve de terroristes potentiels parmi tous ces gens, partout sur la planète, qui ont souffert de la politique étrangère des États-Unis.", remplacer par "France" ! L'ingérence et la vente d'armes sont une combinaison qui nourrit le terrorisme. Pour aller plus loin, un article de Noam Chomsky, intitulé "Terrorisme, l'arme des puissants"
    .... la barbarie majeure étant l’intervention occidentale, et surtout le comportement des Etats-Unis dans cette région. C’est ce qui a provoqué une contre-barbarie, qui reste mineure par rapport à la barbarie principale, mais qui constitue néanmoins une barbarie. Ce qui vient de se passer est une nouvelle illustration de ce processus et fait partie intégrante de ce choc des barbaries. Il est important de le comprendre. Ce carnage meurtrier, tout à fait choquant et épouvantable, fait partie des carnages perpétrés pour des raisons liées à la religion, de l’assassinat islamophobe (en 2011) qui a fait 77 morts et 151 blessés en Norvège (par Anders Breivik), au carnage perpétré par Baruch Goldstein, l’extrémiste ultra-sioniste qui a tué plus de 29 personnes en février 1994 en Palestine (à Hébron, dans le Caveau des Patriarches).
....il faut mettre tous ces événements dans leur contexte et comprendre l’origine de ces actes épouvantables. Or cette origine réside avant tout dans les actions de l’Occident, c’est l’Occident et en particulier des Etats-Unis qui en portent la responsabilité, dans la mesure où ils ont nourri la source idéologique de tout ce processus, en soutenant le royaume saoudien avec son interprétation la plus fanatique, la plus réactionnaire de l’Islam. Les Etats-Unis ont en effet parrainé le royaume saoudien pratiquement depuis le début, ou disons depuis dix ans après sa création, lorsque le pétrole a été découvert dans ce pays. Ce pays a été l’allié le plus ancien des Etats-Unis dans cette partie du monde, un allié bien plus ancien qu’Israël et les autres Etats. Il a aussi été d’une certaine manière leur meilleur allié, dans la mesure où il a beaucoup de connexions et procure bien sûr beaucoup de gains économiques aux Etats-Unis…»
_____
Le djihadisme, dommage collatéral des guerres occidentales
________________

mercredi 14 janvier 2015

Les jours d'après...

 Points de vue et interrogations
                                                    Et après?
Question dépassée: fallait-il, fallait-il pas (y aller).
         Une manifestation inédite, nécessaire mais ambiguë:  les raisons d'un boycott.
                Des dessinateurs de "Charlie Hebdo" avaient dénoncé les récupérations.
                       Et certains s'étaient posé la question: manifester ou pas?
                              Que dire?
*   Un succès certain, mais rien n'est réglé.  Les défis sont devant nous.
        Ne pas céder à l'effroi, aux amalgames et aux risques d'un Patriot Act à la française.
*  Eviter les faux débats sur sécurité et liberté et faire barrage aux régressions. 
              [ Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” [Benjamin Franklin]
       __  Eviter le piège du 11 septembre, les dérives en tous genres: Janvier 2015 n’a rien à voir avec septembre 2001.
________      *  La question reste posée: que faisaient certains chefs d'Etat dans ce défilé républicain? Orban, Erdogan, Netanyahou, et d'autres...La venue de ce dernier était pourtant contestée par Paris, et même par certains Juif de France.
  La presse isréëlienne est divisée sur la question du retour. Pas vraiment un miracle...L' hyperdramatisation ne sert pas le monde juif.  La judéomanie à la française se porte bien.
_________*  Cerains se sont sentis transformés.
*   Al Jazeera:  est entre deux chaises...
*  Un problème avec le QATAR? Non, vous n'y pensez pas?
Une énorme question, la mère de toutes: comment éduquer?  Ne rien céder sur la laïcité. Pas un pouce!
*  On a caché les femmes...
*  Charb aurait aimé: Et si on en profitait pour réfléchir à l'indépendance de la presse
_______________
 ____  Les leçons d’un massacre 
                            Transcender les clivages religieux archaïques:
                Et en plus, s'il n'y a personne... ♪♫♪
_____________________

mardi 13 janvier 2015

Au revoir, Bernard Maris

 Cher oncle Bernard

               Parti tragiquement avec vos amis de Charlie.
    Vous allez nous manquer.
Vous fûtes tout le contraire d'un économiste à gage ou d'un économiste myope et dogmatique comme il en existe tant, ayant pignon sur medias.
   Un esprit libre. Un humour désarmant et décapant.
Un chercheur modeste et un passeur, critique inconditionnel du monde de la finance.
  Un brin provocateur, iconoclaste quand il le fallait, n'hésitant à mettre le pieds dans le plat et à s'aventurer sur des chemins inédits.
Beaucoup d'économistes médiatiques se sont fourvoyés dans une discipline close sur ses propres présupposés, non soumise à l'autocritique, alimentant la crise qu'ils n'avaient pas vu venir.
Selon Paul Jorion,  Bernard dénonçait  les ravages de la mondialisation financière actuelle, mais aussi les différentes formes de terrorisme, pétries de la haine de l’autre. Un courage et une lucidité totale
  Un énorme gâchis!
S'il était encore parmi nous, il aurait pu dire sans doute, à la suite de J Stoltenberg



   ___________       
Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.” [Sören Kierkegaard]
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” [Benjamin Franklin]
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” [Martin Luther-King]
_______________

lundi 12 janvier 2015

Cette liberté de caricaturer

      La plume est plus forte que l'épée.
                                       Comme la parole l'est plus que la force brutale.
   Le rire et l'intégrisme ne font pas bon ménage.
       Pour Charb, Cabu et les autres, qui ne se prétendaient pas journalistes, mais plutôt joyeux lurons iconoclastes avant tout et souvent talentueux, quand la religion devenait thème de dessins, ce n'était pas le religion en tant que telle qui était objet de risée, mais toutes les formes d'intégrismes religieux, toutes les perversions de religion, bafouant la libre pensée et ligotant les libertés. Aussi bien les intégrismes islamistes, les traditionalistes catholiques , les  fondamentalistes ultra-orthodoxes en Israël, le sectarisme des évangélistes américains  de le Bible Belt.
   Ces formes d'expression de vie religieuse dénaturée, qui se marient avec toutes les formes de régressions politiques...
          On pouvait ne pas aimer certaines de leurs productions, pour des raisons esthétiques (la morale n'a rien à voir dans les productions de création), mais la caricature est chose si ancienne et si ancrée dans notre tradition républicaine, qu'on imagine plus devoir s'en passer.
  Le dessin dit beaucoup, donne beaucoup à penser, parfois de manière provocatrice, pour produire plus d'effets sur la pensée critique, pour choquer en imposant du recul.
C'est le droit à la critique, qui est en question, même si elle peut être parfois de mauvais goût. Un dessin, malgré sa force incroyable, peut-être loupé.
  Que ce soit à Paris ou à Tunis, en Egypte ou en Algérie....
  La caricature , c'est la charge, étymologiquement, ce qui suppose une distance critique et ironique. Dérision et autodérision.
______Elle ne date pas d'aujourd'hui. Elle a toute une histoire. 
Depuis le Moyen-Age en passant par Daumier...jusqu'à aujourd'hui.
 La   caricature de presse est assez récente. Au  XIXe siècle, elle prend son envol dès la Monarchie de Juillet. 
    Aujourd'hui, les caricatures de Mahomet, ou plutôt de ce qu'on en fait, provoquent des réactions souvent violentes.
 _ Dans l'Islam, surtout depuis le développement du wahhabisme, "maladie de l'islam", comme disent certains musulmans, le rapport à la distance critique et même à l'image est devenu problématique; surtout dans les tendances fondamentalistes radicales d' aujourd'hui, même si le  Hezbollah minimise... 
__Beaucoup de musulmans sont dans le déni quant à la signification et la portée du drame. Certains sont indignés.
__On trouve encore certaines consignes comme celle-là: trop lire corrompt le coeur!  
Il faut réprimer certaines expressions du corps, au nom de la pureté, etc... Toujours cette notion de  pureté mythique et mortifère.

__Déjà régnait la querelle des images à Byzance.
L' iconoclasme  existe depuis la plus haute antiquité, sous des formes diverses, comme s'il y avait un rapport magique entre la représentation et la chose représentée. L'Ancien Régime s'accomodait d'une certaine irrévérence, mais limitée dans le temps, codée et encadrée.
Dans la chrétienté, le dessin, comme le rire, a pu  être jugé diabolique, comme on le voit dans le Nom de la Rose.
_______-
- Histoire de la caricature
-L'image ne tue pas
-Une lettre d'un musulman au monde musulman
-La caricature sans caricature


____________

dimanche 11 janvier 2015

Au fil du web

*  Comment les routes  ont transformé les villes américaines

*  Le traité transatlantique risque de faire baisser les salaires en Europe

*   PDG: salaires et performances 

*  La Russie et les USA: vu de Washington 

* Coups de fouets dans  un pays ami

Naufrage de la plus vieille usine de France
           On achève bien une usine

*   Qu'est-ce-que Pegida, le mouvement anti-islam ?

*   L'Espagne diminue le nombre de ses chômeurs... en les exportant !

*  Un mort trop pressé:la vitesse tue...   

Des dessinateurs de "Charlie Hebdo" dénoncent les récupérations
                      Charlie: manifester ou pas?
___

   Au lendemain de l'attentat, la bourse parisienne a fait un bond de +3, 59%, après un premier "redressement", le jour même, de +0,75% !
Un cynisme qui choque même le chroniqueur boursier du journal "Le Monde"...
"Une euphorie si déplacée, que, dans certaines salles de marché, elle semblait frôler l’indécence – fait rare dans l’univers austère et calculateur de la planète finance.
« J’ai du mal à l’expliquer : il n’y a même pas eu de réaction épidermique de la Bourse dans la journée, comme cela se passe en général lorsque survient ce type d’événement » s’étonnait Jean-Louis Mourier, économiste chez le courtier parisien Aurel BGC.
« En un sens, il est un peu triste de constater que les marchés ne réagissent absolument pas à cette horreur », osait même, depuis New York, Gregori Volokhine, président du gérant Meeschaert aux Etats-Unis." 
              Mais, on le savait, la bourse en fait pas de sentiment...
_______________________ 
- Revue de presse
- Photos 
- Not afraid
____________ 

samedi 10 janvier 2015

Merkel: "assainir" la Grèce

Elle a osé
                Ce que la chancelière se refusait absolument à faire, voilà que maintenant cela devient possible.
      L'euro déclaré irrévocable devient à ses yeux réversible.
A quel jeu joue-t-elle?
    On sent le piège,  le chantage,  à l'approche d' élections grecques, quatre semaines sous haute tension, qui risquent de faire basculer le rapport des forces en présence, dont l'enjeu est  européen.
   Le chiffon rouge est agité, , la pression se fait sur les électeurs grecs, alors que le parti risquant d'être majoritaire n'a rien de révolutionnaire. Il est juste pragmatique. Mais il veut revoir la logique du fonctionnement des institutions européennes.
Là est la faute. Il perturbe le jeu de la droite et l'exercice de la Troïka...
     Les masques tombent.
  Derrière toute cette mascarade, on craint que le laboratoire grec  n'implose et peut-être l'euro  lui-même.
  C'est la fin probable d'un cycle  qui s'annonce, peut-être la fin d'un système qui se débat dans ses contradictions. Démonstration sera faite que les marchés n'ont pas tout pouvoir.
  L'affaire n'est pas économique. Elle est d'abord politique.
La chancelière et la droite quelle représente peuvent-elles encore « écouter »?
   Comme dit Paul Jorion:
        Mme Merkel, Alexis Tsipras, en Grèce, vous dit qu’il faut faire l’Europe autrement. Vous lui répondez, en compagnie de M. Wolfgang Schäuble, votre ministre des Finances, que l’Allemagne n’est plus opposée à ce que la Grèce quitte la zone euro.
Mme Merkel, vous êtes une femme intelligente, et penser que vous ne comprenez pas ce que dit M. Tsipras serait vous insulter : il dit qu’il faut faire l’Europe autrement. Personnellement je comprends très bien ce que dit M. Tsipras : cela me paraît très clair, et il se fait par ailleurs que je suis d’accord avec lui.
  En répondant, comme vous le faites, que la Grèce peut quitter la zone euro, vous dites que l’Europe se fera de la manière dont VOUS l’entendez et pas autrement.
   C’est George Soros qui a affirmé il y a quelques années que si l’Allemagne n’aimait pas la zone euro, elle pouvait la quitter. « Love it or leave it! », comme disent les Américains. Comme vous faites semblant de ne pas comprendre, le moment est peut-être venu de vous le rappeler.
 Il y a une alternative cependant, Mme Merkel, à faire semblant de ne pas comprendre, cela s’appelle « écouter », et cela vaut non seulement pour vous mais également pour M. Schäuble.." 
__Samaras: Moi ou le chaos?

_________________

vendredi 9 janvier 2015

Tous millionnaires!

 Enfin, un idéal exaltant pour notre jeunesse!
     Tous millionnaires!
           Et même milliardaires
 Non, pas au grattage...
Impossible n'est pas français.
    Surtout pour les précaires.

 Il y a trop peu de millionnaires... et le plus souvent que des vieux!    Il faut que ça change!
_  Aux USA, pas de problèmes, ça va même de mieux en  mieux...si on néglige la masse de ceux qui profitent des bons de survie.
    N'ont qu'à travailler! ou attendre le ruissellement de la richesse des vrais travailleurs(?) Le ruissellement, certains en profitent déjà sous les bâches, certains jours de pluie...
_  En France, on est déjà bon, on progresse, mais on peut faire mieux..
    Macronisez-vous!
        Suivez le nouveau french dream! 

 Consternant, dites-vous ?
_____________