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lundi 8 septembre 2025

Gaza ; clap de fin?

La tragédie  s'éternise

                 A moins qu'il n'y ait pas de fin à ce qui vit le peuple de Gaza, avec le déchainement aveugle ou ciblé de l'artillerie dans la capitale, il est vain d'espérer maintenant la suspension d'un tsunami dévastateur sur cette terre promise par Trump aux agent immobiliers voulant reconstruire un paradis touristique pour fortunés. Ne parlons pas du patrimoine historique...Un cynisme sans nom. Il faut lire Jean Pierre Filiu, qui connaît parfaitement les lieux et le problème jusqu'à sa racine, pour comprendre  qui arrive. L'innommable, dans cette fuite en avant      ... Terrible!


                              Le jour d'après se prépare à Washington. Quand les bulldozers auront fini leur travail. Tabula rasa. La population, ou ce qu'il en reste, préfère aujourd'hui mourir plutôt que partir. La Palestine toute entière s'apprête à être rayée de la carte, à disparaître dans la trappe de l'histoire. Depuis Golda Meir, on en rêvait secrètement ou publiquement. Une terre sans peuple, disait-elle déjà...Un impossible Etat.....                                     Après l'immense lassitude, la famine. Une cruauté sans nom. Selon Gidéon Levy, de Harretz, c'est le moment des cagoules noires.



Les plus sombres périodes bibliques semblent revenir en écho...Josué s'y reconnaîtrait

  Le suprémacisme exulte.   "...« Josué battit tout le pays (…) il ne laissa aucun survivant. Il frappa d’anathème tout ce qui respirait », et le clou est d’autant plus enfoncé par l’affirmation « comme l’avait ordonné le Seigneur, le Dieu d’Israël » (Jos 10:40).       Le Pentateuque dépeint en termes durs la manière dont Dieu va, ou Israël doit, traiter les nations en Canaan. Elles seront effacées (khd Ex 23:23), chassées (grs Ex 23:28-31; Dt 7:1), expulsées (nsl Dt 7:1), repoussées (hdp Dt 9:4), retranchées (krt Dt 12:29), détruites (smd Dt 12:29), ou dépossédées (yrs Dt 9:5, 12:29)1. Le verbe le plus dur est heherîm (hrm) d’où est dérivé le nom herem. Deux lois deutéronomiques prescrivent cette sanction pour les sept nations de Canaan: « Tu les voueras à l’interdit » ou, traduit autrement, « tu les frapperas d’anathème » (Dt 7:2, 20:17)2. C’est d’abord en Transjordanie, selon les récits de guerre en Deutéronome 2 et 3, et puis en Cisjordanie, d’après Josué 6 à 12, où l’anathème est appliqué3. La politique d’anathème, selon les sommaires des campagnes militaires majeures (Jos 10:40, 11:20), semble s’étendre sur la majorité sinon toutes les villes dont les Israélites ont pu s’emparer.  Dans les récapitulatifs de batailles individuelles où le herem a été appliqué se trouvent également les expressions dures comme « ils les passèrent au fil de l’épée », ou « il ne resta rien de ce qui respirait », rendues parfois plus poignantes par le rajout « hommes, femmes et enfants » (Dt 2:34, 3:6; Jos 6:21, 10:40, 11:11, 14, 12:40).  Comment donc ne pas tirer la conclusion qu’Israël était bénéficiaire d’un pays donné en héritage découlant de lait et de miel au prix du sang coulé des populations vaincues? Quel meilleur mot choisir pour qualifier ces impressions si ce n’est le génocide? Et ne peut-on pas, comme A. de Pury, sérieusement se demander: « Si le dieu d’Israël est vraiment… un dieu sanguinaire qui appelle son peuple au combat et qui ordonne des massacres, comment confesser que ce dieu est le même que le dieu du NT, le Père de Jésus-Christ? »4Croire en l’extermination des Cananéens sur l’ordre de Dieu pose un problème de taille d’ordre éthique et théologique..."

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