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vendredi 29 octobre 2021

Ecrans toxiques

Surtout pour les jeunes enfants, les premières victimes.

                                Cela finit par se savoir et par faire consensus: trop d'écrans nuisent à leur santé, pas seulement psychique, non seulement à cause de leur aspect chronophage et de la captation d'attention qu'ils engendrent, mais aussi par leurs contenus, souvent d'une violence banalisée. Le danger n'est pas toujours mesuré de l'usage non maitrisé des écrans de toutes sortes de certains outils numériques.
         Trop d' écrans font écran.    On ne le répétera jamais assez. Leur usage immodéré fait trop souvent obstacle à la réalité, à la perception correcte du monde, forme un filtre par rapport au monde que nous vivons, un frein à la réflexion sur celui-ci, sur nous-mêmes et nos potentialités.  Le virtuel tend à prendre le pas sur le réel.  Utilisés à haute dose, les écrans nuisent à notre capacité d'attention, à notre rapport à la vie réelle et à notre santé aussi, quand ils deviennent chronophages, quand ils se font toxiques. A conseiller avec modération. Pour les enfants surtout.       Les leaders de la Silicon Valley  le savent bien, qui éloignent les leurs le plus possible de ce qui ne remplace pas la présence humaine, la pédagogie vivante, les relations concrètes. Il y a lieu dans bien des cas de s'inquiéter de l'omniprésence des écrans de toutes sortes, de leur envahissement non contrôlé, de la fascination qu'ils procurent très tôt, de la dépendance qu'ils entrainent, de la passivité qu'ils créent, surtout quand la pratique n'est pas encadrée. Et l'on s'étonne que la concentration des enfants pose problème, que son enfermement passif devienne problématique quand la boulimie s'installe...Si rien n'est fait, on prépare (déjà) une génération de zombies, de caractériels et de diabétiques par manque de mouvement.                                                 "....Télé allumée en permanence, dessins animés pour mieux faire avaler les repas, jeux sur appli pour calmer les cris, parents rivés sur leurs téléphones, il en faut peu pour rendre son enfant accro aux écrans. Les Centres médicaux psychologiques sont assaillis de très jeunes enfants, surexposés aux écrans dès le berceau, qui présentent des symptômes en tout point semblables à ceux des enfants autistes, ou avec des troubles massifs de l'attention. Retards important de langage, grande agitation, absence de coopération, manque de concentration, comportements violents et addictifs, isolement, à travers la présentation de nombreux cas de patients, Sabine Duflo, psychologue clinicienne, pousse un cri d'alerte : les écrans sont des retardateurs puissants du développement des compétences cognitives et relationnelles Mais en supprimant ou en régulant fortement leur usage, il est possible de modifier très rapidement et profondément les symptômes de troubles d'allure autistique ou de TDAH. Elle propose ainsi des solutions simples, applicables et déjà testées avec les familles, notamment la méthode des 4 temps sans écrans (smartphone/tablette/TV/Jeux vidéos/ordinateur) : Pas d'écran le matin, Pas pendant les repas, Pas avant de se coucher, Pas dans la chambre de l'enfant..."                                            _____La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquementJusqu'à la nomophobie

       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.

Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....

          « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents.."
      Un constat sévère, mais sans doute nécessaire  dans l'emploi anarchique de ce qui ne peut que proliférer. Des études incomplètes et encore discutées sur certains points, mais qui semblent bien corroborées par le simple constat empirique. Comme l'usage abusif des tablettes dans le domaine scolaire.__________

mardi 26 septembre 2023

Ecrans toxiques

 Y revenir. Quitte se répéter

                                     Car le problème n'est pas anodin. Il n'est pas seulement psychologique, il est aussi culturel. Et il est mondial. Le portable n'est pas qu'un outil souvent utile au quotidien, même si la plupart de ses usages relèvent de l'inutile ou du ludique, il est aussi une entrée (trop) facile sur des domaines discutables ou pervers. Des sites non régulés, laissés à des marchands sans scrupules, qui marchent au nombre de clics, mus par le seul business. Ne parlons pas du pire.  Les efforts difficiles de quelques parents militants pour la maîtrise de l'objet tant convoité restent très marginaux.                                                                                C'est plus que le conformisme qui est stimulé dès le plus jeune âge, c'est l'accès sans frein à des données compromettant les capacités d'attention, l'accès graduel à la maturité affective, l'élévation à la lecture en général, à l'exercice de la pensée maîtrisée, diversifiée et nuancée, contre des prêts-à-penser offerts sans réserve. Il n'y a que des inconvénients à exposer aux écrans les plus jeunes, qui sont surexposés, de manière souvent jugée ludique. L'excès en ce domaine se paiera cash. Les jeunes enfants sont les premières victimes.Cela finit par se savoir et par faire consensus: trop d'écrans nuisent à leur santé, pas seulement psychique, non seulement à cause de leur aspect chronophage et de la captation d'attention qu'ils engendrent, mais aussi par leurs contenus, souvent d'une violence banalisée. Le danger n'est pas toujours mesuré de l'usage non maitrisé des écrans de toutes sortes de certains outils numériques.


         Trop d' écrans font écran.    On ne le répétera jamais assez. Leur usage immodéré fait trop souvent obstacle à la réalité, à la perception correcte du monde, forme un filtre par rapport au monde que nous vivons, un frein à la réflexion sur celui-ci, sur nous-mêmes et nos potentialités.  Le virtuel tend à prendre le pas sur le réel.  Utilisés à haute dose, les écrans nuisent à notre capacité d'attention, à notre rapport à la vie réelle et à notre santé aussi, quand ils deviennent chronophages, quand ils se font toxiques. A conseiller avec modération. Pour les enfants surtout.       Les leaders de la Silicon Valley  le savent bien, qui éloignent les leurs le plus possible de ce qui ne remplace pas la présence humaine, la pédagogie vivante, les relations concrètes. Il y a lieu dans bien des cas de s'inquiéter de l'omniprésence des écrans de toutes sortes, de leur envahissement non contrôlé, de la fascination qu'ils procurent très tôt, de la dépendance qu'ils entrainent, de la passivité qu'ils créent, surtout quand la pratique n'est pas encadrée. Et l'on s'étonne que la concentration des enfants pose problème, que son enfermement passif devienne problématique quand la boulimie s'installe...Si rien n'est fait, on prépare (déjà) une génération de zombies, de caractériels et de diabétiques par manque de mouvement.                                                 "....Télé allumée en permanence, dessins animés pour mieux faire avaler les repas, jeux sur appli pour calmer les cris, parents rivés sur leurs téléphones, il en faut peu pour rendre son enfant accro aux écrans. Les Centres médicaux psychologiques sont assaillis de très jeunes enfants, surexposés aux écrans dès le berceau, qui présentent des symptômes en tout point semblables à ceux des enfants autistes, ou avec des troubles massifs de l'attention. Retards important de langage, grande agitation, absence de coopération, manque de concentration, comportements violents et addictifs, isolement, à travers la présentation de nombreux cas de patients, Sabine Duflo, psychologue clinicienne, pousse un cri d'alerte : les écrans sont des retardateurs puissants du développement des compétences cognitives et relationnelles Mais en supprimant ou en régulant fortement leur usage, il est possible de modifier très rapidement et profondément les symptômes de troubles d'allure autistique ou de TDAH. Elle propose ainsi des solutions simples, applicables et déjà testées avec les familles, notamment la méthode des 4 temps sans écrans (smartphone/tablette/TV/Jeux vidéos/ordinateur) : Pas d'écran le matin, Pas pendant les repas, Pas avant de se coucher, Pas dans la chambre de l'enfant..."                                            _____La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquementJusqu'à la nomophobie.                                       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.
Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....

          « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents.."
      Un constat sévère, mais sans doute nécessaire  dans l'emploi anarchique de ce qui ne peut que proliférer. Des études incomplètes et encore discutées sur certains points, mais qui semblent bien corroborées par le simple constat empirique. Comme l'usage abusif des tablettes dans le domaine scolaire.
                    __Un décrochage inquiétant.__________

mardi 6 avril 2021

Trop d' écrans font écran

 On ne le répétera jamais assez.

       Trop d'écrans font trop souvent obstacle à la réalité, forment un filtre au monde que nous vivons, un frein à la réflexion sur celui-ci, à nous-mêmes et à nos potentialités, si le virtuel prend le pas sur le réel.  A haute dose, ils nuisent à notre capacité d'attention, à notre rapport à la vie réelle et à notre santé aussi, quand ils deviennent chronophages, quand ils se font toxiques. A conseiller avec modération. Pour les enfants surtout. Les leaders de la Silicon Valley  le savent bien, qui éloignent les leurs le plus possible de ce qui ne remplace pas la présence humaine, la pédagogie vivante, les relations concrètes. Il y a lieu dans bien des cas de s'inquiéter de l'omniprésence des écrans de toutes sortes, de leur envahissement non contrôlé, de la fascination qu'ils procurent très tôt, de la dépendance qu'ils entrainent, de la passivité qu'ils créent, surtout quand la pratique n'est pas encadrée. Et l'on s'étonne que la concentration des enfants pose problème, que son enfermement passif devienne problématique quand la boulimie s'installe...Si rien n'est fait, on prépare (déjà) une génération de zombies et de caractériels.                                         "....Télé allumée en permanence, dessins animés pour mieux faire avaler les repas, jeux sur appli pour calmer les cris, parents rivés sur leurs téléphones, il en faut peu pour rendre son enfant accro aux écrans. Les Centres médicaux psychologiques sont assaillis de très jeunes enfants, surexposés aux écrans dès le berceau, qui présentent des symptômes en tout point semblables à ceux des enfants autistes, ou avec des troubles massifs de l'attention. Retards important de langage, grande agitation, absence de coopération, manque de concentration, comportements violents et addictifs, isolement, à travers la présentation de nombreux cas de patients, Sabine Duflo, psychologue clinicienne, pousse un cri d'alerte : les écrans sont des retardateurs puissants du développement des compétences cognitives et relationnelles Mais en supprimant ou en régulant fortement leur usage, il est possible de modifier très rapidement et profondément les symptômes de troubles d'allure autistique ou de TDAH. Elle propose ainsi des solutions simples, applicables et déjà testées avec les familles, notamment la méthode des 4 temps sans écrans (smartphone/tablette/TV/Jeux vidéos/ordinateur) : Pas d'écran le matin, Pas pendant les repas, Pas avant de se coucher, Pas dans la chambre de l'enfant..."                                            _____La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquement. Jusqu'à la nomophobie

       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.

Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....___________________

lundi 4 décembre 2023

Catastrophe éducative?


Ça peut l'être, trop souvent

                Malgré les récentes réglementations, plus ou moins respectées, on constate que le portable continue à exercer son emprise de manière excessive et souvent toxique sur une bonne partie de la population scolaire, dés le plus jeune âge, malgré les efforts de certaines associations de parents responsables. On ne parlera pas des adultes, victimes du même phénomène d'addiction. l'Unesco y va de ses recommandations. Le ministre y va de ses "innovations".... 


                                                      On peut considérer certains usages des écrans comme un "cancer";  les  écrans toxiques continuent à sévir, de manière mimétique. La fréquentation de certains réseaux sociaux ne faiblit pas, au contraire, parfois de la pire des manières. Sans parler des plate formes les plus perverses. Le problème est (aussi) politique: "...Après des années de controverse sur la surexposition des enfants aux écrans, Emmanuel Macron s’apprête à hausser le ton. Un tournant déjà amorcé dans d’autres pays, de la Chine à la Suède, où des décisions sur la prévention des plus jeunes face au numérique sont prises au sommet de l’État. Aux États-Unis, Joe Biden en personne a accusé les géants de la tech de «proposer aux enfants des contenus qui menacent leur santé mentale et leur sécurité», dans une tribune parue dans le Wall Street Journal...'                                     Un fléau? Oui, pour certains parents impuissants. Les effets délétères de la surexposition aux écrans ne sont plus à à à démontrer. Il ne s'agit pas seulement des portables...   ______________

Avertissement de responsables sur le terrain:

Nous ne pouvons que constater ces derniers mois la place grandissante que prennent le téléphone portable et les réseaux sociaux dans la vie de nos collégiens. Snapchat, TikTok, Instagram, Whatsapp ou autres; toutes ces plateformes amènent des dérives qui nous inquiètent : cyberharcèlement, accès à des contenus inappropriés ou violents, diffamation, injures... sans parler des risques de dépendances...
L'expérience et les relations que nous entretenons avec les forces de gendarmerie nous montrent que vous devez être très vigilants si votre enfant a accès à un téléphone portable et à un réseau social, quel qu’il soit. Voici quelques conseils à suivre pour limiter les risques
Discuter des risques des réseaux sociaux avec lui.
Fixer des limites en terme de temps
Surveiller l'activité de vos enfants (qui suivent-ils, quelles photos envoient-ils, que reçoivent-ils?)
Par ailleurs, nous souhaitons vous rappeler quelques informations très importantes
  • L'usage du téléphone est interdit dans l'enceinte des écoles et collèges depuis la loi du 3 août 2018. Tout usage non autorisé est sanctionné.
  • Il n'y a absolument pas besoin de créer ou de faire partie des groupes Whatsapp de classes pour échanger des devoirs, des leçons... Les élèves et les enseignants peuvent communiquer sur l'ENT. Il en va de même pour les élèves. C'est un réseau parfaitement sécurisé et stable.
En cas de problème, c'est donc votre responsabilité de parents qui est engagée devant la justice.Enfin, la plupart des réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans. Whatsapp est interdit aux moins de seize ans.
Sachez que le collège met beaucoup de choses en œuvre pour éduquer aux réseaux sociaux et lutter contre ses risques (intervention de e-enfance et éducation aux média et l’information en sixième, interventions en 5ème et 4ème de la gendarmerie), sans compter l'intervention des professeurs principaux.
Néanmoins, c'est ensemble que nous parviendrons à limiter les effets néfastes des réseaux dits sociaux.
Nous vous remercions pour l'attention que vous porterez à ce message.
Bien cordialement,
La direction et les équipes pédagogiques et éducatives de l'établissement"

mercredi 24 février 2021

Ecrans toxiques?

Du bon usage des écrans

                 La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquement. Jusqu'à la nomophobie

       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.

       Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....___________________

mercredi 25 mai 2011

Piraterie toxique

Pourquoi se gêner?...

Il y a de la place ailleurs et c'est moins cher


"Au niveau mondial, on compte deux milliards de tonnes de déchets industriels, dont quatre cents millions de déchets dangereux. Dix pour cent du fret maritime seraient composés de déchets illégaux et dangereux. Le coût de revient d'une tonne de recyclage de déchets toxiques en Europe ou aux États-Unis est de 250 dollars... contre 2,50 en Afrique. Le calcul est vite fait et la manne financière considérable"

___Hier soir, Arte nous offrait un voyage édifiant en Somalie.
Un document intitulé «Toxic Somalia : l'autre piraterie», dans lequel
Paul Moreira déterre le scandale des déchets toxiques en Somalie et fait apparaître que l' Afrique est devenue la poubelle de l'Europe, et plus généralement de l’Occident.
IL n'y a pas que la Somalie qui est concernée. L'Ethiopie, la Côte d'Ivoire, comme le Nigéria et bien d'autres pays sont dans le même cas. Le désordre politique, la corruption, le poids de la dette sont autant de facteurs qui facilitent ce "commerce" inique.

"Au moment où les pays du Nord signent des conventions (Convention de Rotterdam qui régit le commerce des produits chimiques dangereux et des pesticides, Convention de Stockholm sur les polluants organiques en mai 2001), ils négocient avec les pays du Sud pour que ceux-ci enfouissent chez eux des produits dangereux. Ainsi 29 millions de tonnes étaient en négociation avec une dizaine de pays d'Afrique, moyennant une compensation financière. Jusqu'ici la mobilisation des populations concernées a empêché ces enfouissements, comme en Angola, au Bénin, au Congo. Mais les pressions financières sur ces pays surendettés continuent."
___L'affaire des déchets toxiques d'Abidjan est encore dans les mémoires, de même que celle du Probo Koala.
__"À l'origine de cet échange Nord-Sud d'un genre particulier, l'inextricable problème des rejets chimiques ou autres que les pays industrialisés produisent en quantité chaque année plus importante. Le corset des réglementations occidentales et internationales, la vigilance et les pressions des mouvements écologistes destinées à protéger l'environnement rendent très onéreuse - parfois insupportable - une élimination propre. Et suscitent des vocations de trafiquants. Pour soigner davantage leur marge de manœuvre financière, des grosses firmes industrielles ou chimiques n'hésitent pas à solliciter des filières d'exportation de moins en moins avouables.
Résultat: pour une société, un armateur, le raisonnement parfaitement amoral et simple est évident même quand le pays ciblé s'appelle la Côte d'Ivoire et qu'il se débat depuis quatre ans dans une crise politico-militair
re : pourquoi payer très cher pour se débarrasser de produits dangereux quand on peut les entreposer quelque part, dans un pays du Tiers Monde, pour trois fois rien, transport compris ? Mais pendant combien de temps encore des bateaux comme le Probo Koala pourront-ils continuer, avec la complicité de sociétés écrans et d'autorités locales vénales, à mettre le cap sur le continent au risque d'en faire une poubelle géante pour des pollueurs venus discrètement du Nord" ?
Le "droit à polluer" s'exerce encore sauvagement aux dépens de plus faibles, en leur transmettant un héritage toxique.
Certaines régions françaises sont aussi concernées par ce problème, quoique dans une moindre mesure. Beaucoup reste à faire...