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vendredi 31 mars 2023

Ecrans toxiques

Sur-utilisation et toxicité

                                     C'est pas mal un portable...pour téléphoner.  Mais le sur-usage de ce petit appareil, maintenant dans toutes les poches, n'est pas sans poser des problèmes psychologiques et sociaux, comme le signalent de plus en plus d'études convergentes. Comment résister aux sirènes des plate-formes dont l'usage intensif vous décroche des rapports sociaux normaux et vivants , vous enferme dans une bulle qui fait écran à la réalité, à la vraie vie, et vous enferme dans une virtualité qui isole.  Ceux qu'on a appelé les nouveaux zombies, pas seulement dans la rue. Y a-t-il encore une disponibilité et un pouvoir d'attention possible, quand on se laisse aller aux charmes des portables, qui sont infinis...  Beaucoup d'applications et de jeux sont conçus pour être addictifs.                                                                                                                                     Sabine Duflo connaît tous les pièges présentés par l'usage intensif du portable, surtout quand il est utilisé sans contrôle depuis l'enfance. Une association de parents s'est créée pour militer pour le report à l'âge de quinze ans  du premier smartphone complet. Pas seulement à causes des pièges nombreux rencontrés, mais aussi pour une maturité mieux assumée. L'inventeur de l'appareil lui-même, Martin Cooper, lance un cri d'alarme. Et les pionniers de la Silicon Valley sont les premiers à éviter l'usage précoce de l'appareil portable pour leurs propres enfants... La forme d'hypnotisme crée par une réelle dépendance débouche souvent sur des graves problèmes affectifs et intellectuels. Certains, plus privilégiés, en viennent à abandonner leur doudou  inséparable, leur instrument devenu aliénant.                                                                                                                       Le droit à la déconnection s'imposeAux parents de montrer l'exemple. La plupart de nos contemporains, que ce soit pas nécessité professionnelle ou par mode, sont tenus par une injonction qui est devenue inconsciente parfois un impératif de tous les instants: il faut être joignable, prêt à répondre au moindre appel.   Pour le médecin ou le sauveteur, on comprend. Là où l'urgence vitale, économique ou sociale ne s'impose pas, c'est plus problématique. C'est même devenu souvent une contrainte intériorisée qui nuit au quotidien, qui pollue le rapport à la vie réelle, qui pèse à tel point que s'impose à un moment le désir de se séparer, au moins pour un temps, de l'enchaînement numérique devenu pressant. Le portable n'est plus seulement un outil, mais colle à  l'existence comme une partie de soi-même au point que son absence, même passagère, devient génératrice de mal-être existentiel. Au point que de plus en plus on revendique le droit à la déconnection.          __Selon une dépêche de l'AFP déjà ancienne (Londres) - "Les utilisateurs de téléphones portables peuvent ressentir du stress et de l’anxiété s’ils se trouvent séparés de leur téléphone portable pour une période prolongée, selon une étude britannique 90% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ont affirmé ne pas pouvoir s’empêcher de consulter leur téléphone au moins une fois par heure. Quatre personnes sur cinq disent se sentir mal à l’aise si leur téléphone est hors de portée pour une période prolongée et 84% ne laissent jamais leur portable hors de vue. Perdre son portable est pire que perdre son porte-feuille ou ses clés de maison pour 60% des personnes ayant participé au sondage. Pour une personne sur 7, être séparé de son portable se traduit par un sentiment d’anxiété ."Les gens commencent à considérer leur téléphone portable comme un être humain car il symbolise contact, amitié et attention", a commenté le docteur David Nott, spécialiste des addictions au Priory hospital de Southampton (sud de l’Angleterre), consulté dans le cadre de cette enquête".]

                                Pour un oui, pour un non. Du plus futile au plus sérieux. En toutes occasions. On comprend que cela ait un sens pour l'urgentiste et le dirigeant, pour le grand randonneur qui prend des risques comme pour la mère qui doit garder un contact précieux avec un enfant éloigné.. La rapidité de la communication et de la réaction fait partie de l'efficacité.  Mais tout est question de dosage. Pas seulement.  Que de messages envoyés, inutiles ou sans véritable contenu, sans valeur utilitaire réelle!.. Les réseaux bruissent de rumeurs, dont la vacuité ne sautent toujours pas aux yeux, des communiquants faisant chauffer inutilement les immenses centres de data. 

                                C'est la fièvre du portable, qui porte un nom: nomophobie. Jusque sous la couette. Dès le réveil. Le temps personnel s'épuise dans des échanges sans fin. "Etre sans" est vécu comme une frustration intolérable. Sans réseau, nous sommes comme Robinson, abandonnés. Vivre loin du e-contact permanent devient une souffrance. Vivre pour soi-même n'affleure plus l'esprit dans certains cas. Se taire et parler de vive voix tendent à devenir rares, même en proximité physique, de plus en plus tôt. Laisser un temps l'objet communicant tend à devenir inenvisageable, comme le doudou des petits. Le temps plein, vivant, intensément vécu, aux contacts réels s'amenuise. Les quartiers se vident de présences puisque on échange sur les réseaux sociaux avec trop d'"amis", de "followers"" en veux-tu en voilà. Pour quels bénéfices? La disponibilité devient peau de chagrin, même à l'intérieur des familles, même au cours d'un repas, même dans un couple. Et la vie dans tout ça?....                               Question de dosage, sans céder à l'addiction. Prendre le temps de vivre réellement...Débrancher, comme certains le font. Ne pas être toujours joignable comme un cadre toujours disponible, dont les heures ne sont plus comptées..

_________ Comment s'en passer...ou moins en dépendre?
                                     Un fil à la patte qu'on ne remarque plus.
Pour le cadre censé être constamment joignable même le dimanche et l'adolescent esseulé jusque dans sa classe.
               Que faire sans mon smartphone?
               C'est le vide, le désert, la désolation....
               Allo, maman, bobo!...♫♪♫ 
   Smart: chic, astucieux, intelligent... et tout ce qu'on voudra. Mon smart, c'est moi...Jamais sans mon smart.
      On ne parle pas des usage utiles de ce morceau de plastique à puces, ce couteau suisse de la communication tous azimuts.
        Très bien pour l'urgentiste, le professionnel pressé, le blessé isolé...
   Tout est question de dosage, comme certains produits toxiques, qui peuvent guérir ou tuer.
  Pour le reste...
                     Coupezconseille un sage un peu technophobe.
Pour échapper à la tyrannie de l'appareil à puce.
..Pour que  le petit colifichet pour adultes inconséquents et immatures retourne à sa place : celle d'un simple outil occasionnel
    Il n'a pas tout à fait tort quand il parle de merveilleux gadget de la vacuité, désignant cet appareil comme le paradigme de notre folie actuelle. Il a bouleversé nos relations, brisé notre faculté d'aller vers l'autre et de l'écouter ; il a transformé notre rapport au temps et à l'espace, faisant de son utilisateur une abeille butineuse, incapable de rester en place, de fixer son attention sur un moment unique....
      Il est vrai qu'il crée une dépendance très problématique, qu'il constitue un  fléau scolaire, allant jusqu'à une certaine  robotisation des esprits, à une dépendance consentie,  à un totalitarisme mou.
   "... Le téléphone portable, Facebook participent de l’érosion de l’institution scolaire, parce qu’ils en sont exactement l’antithèse. Mélanges des domaines public et privé, ils s’opposent à l’exigence que l’élève, en entrant dans l’enceinte scolaire, quitte son monde privé pour l’espace public, abandonne ses goûts personnels et adopte les règles communes, mette de côté ses opinions pour acquérir des savoirs. Le portable qui vibre en cours, l’élève qui y jette un œil ou tape sur son clavier posé sur ses genoux en faisant semblant d’écouter signifient que la coupure institutionnelle n’existe plus, que l’élève est devant son professeur un individu à part entière, dont la vie est plus urgente et importante que tout ce qui pourra lui être enseigné. De même, quand les élèves passent jusqu’à 3 heures par jour sur Facebook et deux heures devant la télévision, mais lisent au mieux 2 heures par semaine et travaillent chaque soir moins d’une heure, c’est que le savoir est démonétisé, que le narcissisme et le divertisse- ment l’ont emporté sur la constitution de soi par la culture..."
    L' usage intensifs des sms n'est pas sans conséquences.
         Twitter devient une activité chronophage et une béquille aux  manques de relations réelles.
   L'exacerbation du narcissisme s'y exerce sans frein.
        Voici qu'arrivent la I-watch et les lunettes Google...
Prêt pour une traçabilité  maximale, pour le plus grand bonheur des sites marchands.
      Il serait temps de se déconnecter pour respirer. 
Pour vivre...

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mardi 26 septembre 2023

Ecrans toxiques

 Y revenir. Quitte se répéter

                                     Car le problème n'est pas anodin. Il n'est pas seulement psychologique, il est aussi culturel. Et il est mondial. Le portable n'est pas qu'un outil souvent utile au quotidien, même si la plupart de ses usages relèvent de l'inutile ou du ludique, il est aussi une entrée (trop) facile sur des domaines discutables ou pervers. Des sites non régulés, laissés à des marchands sans scrupules, qui marchent au nombre de clics, mus par le seul business. Ne parlons pas du pire.  Les efforts difficiles de quelques parents militants pour la maîtrise de l'objet tant convoité restent très marginaux.                                                                                C'est plus que le conformisme qui est stimulé dès le plus jeune âge, c'est l'accès sans frein à des données compromettant les capacités d'attention, l'accès graduel à la maturité affective, l'élévation à la lecture en général, à l'exercice de la pensée maîtrisée, diversifiée et nuancée, contre des prêts-à-penser offerts sans réserve. Il n'y a que des inconvénients à exposer aux écrans les plus jeunes, qui sont surexposés, de manière souvent jugée ludique. L'excès en ce domaine se paiera cash. Les jeunes enfants sont les premières victimes.Cela finit par se savoir et par faire consensus: trop d'écrans nuisent à leur santé, pas seulement psychique, non seulement à cause de leur aspect chronophage et de la captation d'attention qu'ils engendrent, mais aussi par leurs contenus, souvent d'une violence banalisée. Le danger n'est pas toujours mesuré de l'usage non maitrisé des écrans de toutes sortes de certains outils numériques.


         Trop d' écrans font écran.    On ne le répétera jamais assez. Leur usage immodéré fait trop souvent obstacle à la réalité, à la perception correcte du monde, forme un filtre par rapport au monde que nous vivons, un frein à la réflexion sur celui-ci, sur nous-mêmes et nos potentialités.  Le virtuel tend à prendre le pas sur le réel.  Utilisés à haute dose, les écrans nuisent à notre capacité d'attention, à notre rapport à la vie réelle et à notre santé aussi, quand ils deviennent chronophages, quand ils se font toxiques. A conseiller avec modération. Pour les enfants surtout.       Les leaders de la Silicon Valley  le savent bien, qui éloignent les leurs le plus possible de ce qui ne remplace pas la présence humaine, la pédagogie vivante, les relations concrètes. Il y a lieu dans bien des cas de s'inquiéter de l'omniprésence des écrans de toutes sortes, de leur envahissement non contrôlé, de la fascination qu'ils procurent très tôt, de la dépendance qu'ils entrainent, de la passivité qu'ils créent, surtout quand la pratique n'est pas encadrée. Et l'on s'étonne que la concentration des enfants pose problème, que son enfermement passif devienne problématique quand la boulimie s'installe...Si rien n'est fait, on prépare (déjà) une génération de zombies, de caractériels et de diabétiques par manque de mouvement.                                                 "....Télé allumée en permanence, dessins animés pour mieux faire avaler les repas, jeux sur appli pour calmer les cris, parents rivés sur leurs téléphones, il en faut peu pour rendre son enfant accro aux écrans. Les Centres médicaux psychologiques sont assaillis de très jeunes enfants, surexposés aux écrans dès le berceau, qui présentent des symptômes en tout point semblables à ceux des enfants autistes, ou avec des troubles massifs de l'attention. Retards important de langage, grande agitation, absence de coopération, manque de concentration, comportements violents et addictifs, isolement, à travers la présentation de nombreux cas de patients, Sabine Duflo, psychologue clinicienne, pousse un cri d'alerte : les écrans sont des retardateurs puissants du développement des compétences cognitives et relationnelles Mais en supprimant ou en régulant fortement leur usage, il est possible de modifier très rapidement et profondément les symptômes de troubles d'allure autistique ou de TDAH. Elle propose ainsi des solutions simples, applicables et déjà testées avec les familles, notamment la méthode des 4 temps sans écrans (smartphone/tablette/TV/Jeux vidéos/ordinateur) : Pas d'écran le matin, Pas pendant les repas, Pas avant de se coucher, Pas dans la chambre de l'enfant..."                                            _____La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquementJusqu'à la nomophobie.                                       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.
Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....

          « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents.."
      Un constat sévère, mais sans doute nécessaire  dans l'emploi anarchique de ce qui ne peut que proliférer. Des études incomplètes et encore discutées sur certains points, mais qui semblent bien corroborées par le simple constat empirique. Comme l'usage abusif des tablettes dans le domaine scolaire.
                    __Un décrochage inquiétant.__________

vendredi 3 mai 2013

Petits et grands jouets

 S'il te plaît, achète-moi un fusil!
___________Il n'y pas d'âge pour faire un carton...
A Rifle as soon as possible!
Ce n'est pas encore un cadeau de naissance, mais cela ne saurait tarder...
__Au pays de la  bible et du fusil, où on peut faire son marché des armes un peu partout (on ne parle pas de fusils de chasse), en conformité avec les 2° amendement, il est logique que les enfants participent de cette longue tradition faisant partie intégrante  de l'histoire violente du pays. Cette culture mortifère fait partie de l'identité de chaque citoyen américain, dans certains Etats plus que dans d'autres, malgré les associations demandant une modification de la Constitution, encouragée par un puissant lobby, malgré les larmes, les drames réguliers, les timides initiatives présidentielles vouées à l'échec. Un business florissant, qui arrose les élus.
__Parents, dès quatre ans, votre enfant a droit à son premier jouet, en bleu ou en rose. Pas un faux pistolet de foire, non! un vrai, avec de vraies balles...Comme dit un père: "J'ai récemment acheté un de vos fusils Davey Crickett de la collection "My first rifle" pour ma fille de 7ans, et je ne peux qu'en dire du bien. Elle l'adore. Elle est toujours enthousiaste à l'idée de venir faire quelques cartons avec moi."
Peut importe si le petit garçon tue accidentellement sa petite soeur. La vie est pleine de risques, n'est-ce pas? 
Il fut un temps où l'on offrait une montre pour signifier à l'enfant son début d'intégration dans le monde des adultes. Aujourd'hui, au Texas, le fusil arrive avant le portable.
"...Le fusil, un .22 long rifle spécialement conçu pour les enfants, était un cadeau que le petit garçon avait reçu l'année dernière. Il était stocké dans le coin d'une pièce et les parents ne savaient pas qu'il restait une munition à l'intérieur, a affirmé le médecin légiste. "C'est un petit fusil pour enfant, de marque Crickett. Le petit garçon avait l'habitude de tirer avec", a-t-il confié au Lexington Herald-Leader.
Sur le site, la marque propose une ligne spécialement conçue pour les enfants appelée "Mon premier fusil", destinée aux enfants de 4 à 10 ans. Les fusils, qui sont également commercialisés dans des grandes surfaces de la chaîne "Walmart", sont de taille adaptée aux mains des enfants. Il existe un modèle rose spécialement pour les petites filles. Le fabriquant y propose également des livres sur le tir, des vestes de chasse, des casquettes ou encore des boucles de ceinture "Mon premier fusil".
Aux Etats-Unis, 851 personnes sont mortes en 2011 victimes d'une balle perdue tirée par accident. Sur la même période, ces accidents ont fait quelque 14.675 blessés dont 7.991 mineures et 3.569 âgées de moins de 13 ans, toujours selon la même source. Des textes de lois pour une réglementation plus stricte sur les armes à feu, déposées dans la foulée du massacre commis dans une école de Newtown fin 2012, ont été repoussées il y a deux semaines au Congrès.
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 -Un culte effrayant
 -Loi sur les armes aux Etats-Unis: un fiasco qui en dit long
 -Echec de la réforme sur les armes : furieux, Obama parle d'un "jour de honte pour Washington"   
-"Aux Etats-Unis, les armes sont toujours sûres de gagner"  
-Armes aux Etats-Unis: le fiasco politique
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Paru dans Agoravox 

lundi 4 décembre 2023

Catastrophe éducative?


Ça peut l'être, trop souvent

                Malgré les récentes réglementations, plus ou moins respectées, on constate que le portable continue à exercer son emprise de manière excessive et souvent toxique sur une bonne partie de la population scolaire, dés le plus jeune âge, malgré les efforts de certaines associations de parents responsables. On ne parlera pas des adultes, victimes du même phénomène d'addiction. l'Unesco y va de ses recommandations. Le ministre y va de ses "innovations".... 


                                                      On peut considérer certains usages des écrans comme un "cancer";  les  écrans toxiques continuent à sévir, de manière mimétique. La fréquentation de certains réseaux sociaux ne faiblit pas, au contraire, parfois de la pire des manières. Sans parler des plate formes les plus perverses. Le problème est (aussi) politique: "...Après des années de controverse sur la surexposition des enfants aux écrans, Emmanuel Macron s’apprête à hausser le ton. Un tournant déjà amorcé dans d’autres pays, de la Chine à la Suède, où des décisions sur la prévention des plus jeunes face au numérique sont prises au sommet de l’État. Aux États-Unis, Joe Biden en personne a accusé les géants de la tech de «proposer aux enfants des contenus qui menacent leur santé mentale et leur sécurité», dans une tribune parue dans le Wall Street Journal...'                                     Un fléau? Oui, pour certains parents impuissants. Les effets délétères de la surexposition aux écrans ne sont plus à à à démontrer. Il ne s'agit pas seulement des portables...   ______________

Avertissement de responsables sur le terrain:

Nous ne pouvons que constater ces derniers mois la place grandissante que prennent le téléphone portable et les réseaux sociaux dans la vie de nos collégiens. Snapchat, TikTok, Instagram, Whatsapp ou autres; toutes ces plateformes amènent des dérives qui nous inquiètent : cyberharcèlement, accès à des contenus inappropriés ou violents, diffamation, injures... sans parler des risques de dépendances...
L'expérience et les relations que nous entretenons avec les forces de gendarmerie nous montrent que vous devez être très vigilants si votre enfant a accès à un téléphone portable et à un réseau social, quel qu’il soit. Voici quelques conseils à suivre pour limiter les risques
Discuter des risques des réseaux sociaux avec lui.
Fixer des limites en terme de temps
Surveiller l'activité de vos enfants (qui suivent-ils, quelles photos envoient-ils, que reçoivent-ils?)
Par ailleurs, nous souhaitons vous rappeler quelques informations très importantes
  • L'usage du téléphone est interdit dans l'enceinte des écoles et collèges depuis la loi du 3 août 2018. Tout usage non autorisé est sanctionné.
  • Il n'y a absolument pas besoin de créer ou de faire partie des groupes Whatsapp de classes pour échanger des devoirs, des leçons... Les élèves et les enseignants peuvent communiquer sur l'ENT. Il en va de même pour les élèves. C'est un réseau parfaitement sécurisé et stable.
En cas de problème, c'est donc votre responsabilité de parents qui est engagée devant la justice.Enfin, la plupart des réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans. Whatsapp est interdit aux moins de seize ans.
Sachez que le collège met beaucoup de choses en œuvre pour éduquer aux réseaux sociaux et lutter contre ses risques (intervention de e-enfance et éducation aux média et l’information en sixième, interventions en 5ème et 4ème de la gendarmerie), sans compter l'intervention des professeurs principaux.
Néanmoins, c'est ensemble que nous parviendrons à limiter les effets néfastes des réseaux dits sociaux.
Nous vous remercions pour l'attention que vous porterez à ce message.
Bien cordialement,
La direction et les équipes pédagogiques et éducatives de l'établissement"

lundi 19 septembre 2022

Métier à risques

 Où va l'école?

               Certes,on  n'est pas aux USA ou  à O.K.Corral.
                                                 Ni même à la journée de la jupe.
      Mais le fait, que l'on appelle divers, a tout de même de quoi inquiéter.
    Même si la question n'est pas nouvelle. Mais elle prend de nouvelles formes.
       Certes, l'enfant a des droits, cela va maintenant de soi. Mais on insiste peu sur la notion de devoir et dans de  nombreux cas celle de travail semble s'être s'évanouie.
      Oui, notre système solaire est malade et à force de valoriser la" tolérance", d'ouvrir l'école au monde, de privilégier le ludique, les dérives se sont faites de plus en plus nombreuses, à l'image aussi de la société. La bienveillance n'est pas la fausse tolérance et l'abandon des règles nécessaires à la vie en commun.
    On en est arrivé à une silence et à une chape de plomb où la notion même d'enseigner finit bien souvent par perdre son sens.
  Les témoignages ne sont pas rares d'enseignants, impuissants et isolés, qui ne peuvent plus exprimer leur vécu difficile, l'administration minimisant les faits selon une loi du silence qui doit beaucoup au carriérisme et à la myopie. Une administration qui réagit toujours trop tard et partiellement.
     Pas de vague! devient trop souvent le mot d'ordre tacite.
        La médecin refuse de voir le malade en face, les dérives quotidiennes ne peuvent que perdurer.
La question des normes et des valeurs  est souvent éludée et l'intimidation est courante.
  Le tout sécuritaire ne sera pas le remède aux dérives, car une grande partie du problème se trouve en dehors de la classe, trop peu souvent soulignée.
   Les valeurs sociétales dominantes semblent s’éloigner toujours davantage de celles portées par l’École. Pour que l’élève accède au savoir, il lui faut contrôler ses pulsions a minima, accepter au moins temporairement une discipline qui permet la réflexion et l’entrée dans le travail, s’engager dans une démarche active s’inscrivant dans la durée et réclamant sens de l’effort. Il en est tout autrement dans notre société dominée par un individualisme devenu la valeur de référence, où l’univers de la consommation donne à voir – et permet à ceux qui en ont les moyens – d’accéder au plaisir le plus vite possible, sans effort et apparemment sans limites. Ce « capitalisme pulsionnel » (Stiegler, 2006) devient le moteur de notre économie et imprègne en profondeur les comportements individuels. Il cible en particulier les jeunes, cherchant à capter leur attention à travers l’image et le son (de télévision, d’ordinateur, de téléphone portable). Langage privilégié de cette pulsion, la publicité ne cesse d’user de l’inversion des places générationnelles (Marcelli, 2003), présentant l’enfant comme tout-puissant et omniscient, l’adulte comme inconsistant, faible, ignorant et sans intérêt. Quant à la télévision, elle produit chez les élèves une attention plus fragmentée, difficilement capable d'intégrer la continuité. Plus généralement, elle cherche à garder le téléspectateur sous emprise par toutes les formes d’effets possibles et imaginables, avant de lui permettre de réfléchir et de penser (Meirieu, 2007). Un tel contexte rend l’action éducative et pédagogique paradoxale, puisqu’on reproche aux enseignants de ne plus jouer leur rôle alors même qu’une action de leur part irait à contre- courant des valeurs que notre société promeut.
        L'école républicaine  perd ses valeurs et la question des normes et la question de l'autorité et du respect est au coeur du débat.
     Les renoncements et les complaisances accumulées ne doivent plus nous étonner.
         C'est le règne quasi généralisé de l'enfants roi et des parents consommateurs plus que citoyens.
  Comme disait déjà Platon dans la République:
        « Lorsque les parents s’habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est en toute justesse, le début de la tyrannie. Oui ! La jeunesse n’a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s’abaissent à la suivre au lieu de la guider. »   ________________________

jeudi 22 octobre 2020

Métier à risque

 Où va l'école?

               Certes,on  n'est pas aux USA ou  à O.K.Corral.
                                                 Ni même à la journée de la jupe.
      Mais le fait, que l'on appelle divers, a tout de même de quoi inquiéter.
    Même si la question n'est pas nouvelle. Mais elle prend de nouvelles formes.
       Certes, l'enfant a des droits, cela va maintenant de soi. Mais on insiste peu sur la notion de devoir et dans de  nombreux cas celle de travail semble s'être s'évanouie.
      Oui, notre système solaire est malade et à force de valoriser la" tolérance", d'ouvrir l'école au monde, de privilégier le ludique, les dérives se sont faites de plus en plus nombreuses, à l'image aussi de la société. La bienveillance n'est pas la fausse tolérance et l'abandon des règles nécessaires à la vie en commun.
    On en est arrivé à une silence et à une chape de plomb où la notion même d'enseigner finit bien souvent par perdre son sens.
  Les témoignages ne sont pas rares d'enseignants, impuissants et isolés, qui ne peuvent plus exprimer leur vécu difficile, l'administration minimisant les faits selon une loi du silence qui doit beaucoup au carriérisme et à la myopie. Une administration qui réagit toujours trop tard et partiellement.
     Pas de vague! devient trop souvent le mot d'ordre tacite.
        La médecin refuse de voit le malade en face, les dérives quotidiennes ne peuvent que perdurer.
La question des normes et des valeurs  est souvent éludée et l'intimidation est courante.
  Le tout sécuritaire ne sera pas le remède aux dérives, car une grande partie du problème se trouve en dehors de la classe, trop peu souvent soulignée.
   Les valeurs sociétales dominantes semblent s’éloigner toujours davantage de celles portées par l’École. Pour que l’élève accède au savoir, il lui faut contrôler ses pulsions a minima, accepter au moins temporairement une discipline qui permet la réflexion et l’entrée dans le travail, s’engager dans une démarche active s’inscrivant dans la durée et réclamant sens de l’effort. Il en est tout autrement dans notre société dominée par un individualisme devenu la valeur de référence, où l’univers de la consommation donne à voir – et permet à ceux qui en ont les moyens – d’accéder au plaisir le plus vite possible, sans effort et apparemment sans limites. Ce « capitalisme pulsionnel » (Stiegler, 2006) devient le moteur de notre économie et imprègne en profondeur les comportements individuels. Il cible en particulier les jeunes, cherchant à capter leur attention à travers l’image et le son (de télévision, d’ordinateur, de téléphone portable). Langage privilégié de cette pulsion, la publicité ne cesse d’user de l’inversion des places générationnelles (Marcelli, 2003), présentant l’enfant comme tout-puissant et omniscient, l’adulte comme inconsistant, faible, ignorant et sans intérêt. Quant à la télévision, elle produit chez les élèves une attention plus fragmentée, difficilement capable d'intégrer la continuité. Plus généralement, elle cherche à garder le téléspectateur sous emprise par toutes les formes d’effets possibles et imaginables, avant de lui permettre de réfléchir et de penser (Meirieu, 2007). Un tel contexte rend l’action éducative et pédagogique paradoxale, puisqu’on reproche aux enseignants de ne plus jouer leur rôle alors même qu’une action de leur part irait à contre- courant des valeurs que notre société promeut.
        L'école républicaine  perd ses valeurs et la question des normes et la question de l'autorité et du respect est au coeur du débat.
     Les renoncements et les complaisances accumulées ne doivent plus nous étonner.
         C'est le règne quasi généralisé de l'enfants roi et des parents consommateurs plus que citoyens.
  Comme disait déjà Platon dans la République:
        « Lorsque les parents s’habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est en toute justesse, le début de la tyrannie. Oui ! La jeunesse n’a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s’abaissent à la suivre au lieu de la guider. »   ________________________

mardi 14 septembre 2021

En passant...

 A la suite de....

                  Trouvé sur FB (Merci à l'auteur anonyme):

Je suis vacciné et non je ne sais pas ce qu'il y a dans ce vaccin. Ni dans celui-ci, ni dans celui que j'ai eu enfant. Et je ne sais pas non plus ce qu'il y a dans beaucoup d'autres traitements... que ce soit pour le cancer, le sida, la polyarthrite, etc. Mais je fais confiance à mon médecin quand elle dit que c'est nécessaire.

Je ne sais pas non plus ce qu'il y a dans l'Ibuprofène, le tylenol ou d'autres médicaments vendus en vente libre.
Je les utilise parce qu'ils guérissent mes maux de tête et mes douleurs...
Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'encre pour les tatouages, les vapes, les hot-dogs et le chocolat ou quels sont tous les ingrédients utilisés dans mon savon, shampoing ou déodorant.
Je ne sais pas l'effet à long terme de l'utilisation du téléphone portable ou si ce restaurant où je viens de manger a VRAIMENT utilisé des aliments propres et si le personnel s'est lavé les mains.
Bref...
Il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et que je ne connaitrai jamais...
Je sais juste une chose : la vie est courte, très courte, et je veux pouvoir faire autre chose que d'aller travailler tous les jours ou de rester enfermé chez moi. Je veux pouvoir voyager et embrasser les gens sans crainte et retrouver un petit sentiment de vie comme avant.
Enfant et adulte, j'ai été vacciné contre les oreillons, la rougeole, la rubéole, la polio et pas mal d'autres maladies. Mes parents et moi avons fait confiance à la science et nous n'avons jamais eu à souffrir ou à transmettre l'une de ces maladies susmentionnées.
Je suis vacciné, pas pour plaire au gouvernement mais pour:
* NE PAS mourir du Covid-19.
* NE PAS encombrer un lit d'hôpital si je tombe malade.
* Pour embrasser mes proches
* Ne pas avoir à faire de test PCR ou antigénique pour sortir danser, aller au restaurant, partir en vacances et bien d'autres choses à venir...
* Pour vivre ma vie.
* Pour que les enfants / petits-enfants de mes amis retournent à l'école et fassent du sport.
* Pour que Covid-19 soit un vieux souvenir.
* Pour nous protéger.
_____________________Texte copié, vous pouvez aussi, merci._________

lundi 29 octobre 2018

Métier à risques?

Où va l'école?
               Certes,on n'est pas aux USA ou  à O.K.Corral.
                                                 Ni même à la journée de la jupe.
      Mais le fait, que l'on appelle divers, a tout de même de quoi inquiéter.
    Même si la question n'est pas nouvelle. Mais elle prend de nouvelles formes.
       Certes, l'enfant a des droits, cela va maintenant de soi. Mais on insiste peu sur la notion de devoir et dans de  nombreux cas celle de travail semble s'être s'évanouie.
      Oui, notre système solaire est malade et à force de valoriser la" tolérance", d'ouvrir l'école au monde, de privilégier le ludique, les dérives se sont faites de plus en plus nombreuses, à l'image aussi de la société. La bienveillance n'est pas la fausse tolérance et l'abandon des règles nécessaires à la vie en commun.
    On en est arrivé à une silence et à une chape de plomb où la notion même d'enseigner finit bien souvent par perdre son sens.
  Les témoignages ne sont pas rares d'enseignants, impuissants et isolés, qui ne peuvent plus exprimer leur vécu difficile, l'administration minimisant les faits selon une loi du silence qui doit beaucoup au carriérisme et à la myopie. Une administration qui réagit toujours trop tard et partiellement.
     Pas de vague! devient trop souvent le mot d'ordre tacite.
        La médecin refuse de voit le malade en face, les dérives quotidiennes ne peuvent que perdurer.
La question des normes et des valeurs  est souvent éludée et l'intimidation est courante.
  Le tout sécuritaire ne sera pas le remède aux dérives, car une grande partie du problème se trouve en dehors de la classe, trop peu souvent soulignée.
   Les valeurs sociétales dominantes semblent s’éloigner toujours davantage de celles portées par l’École. Pour que l’élève accède au savoir, il lui faut contrôler ses pulsions a minima, accepter au moins temporairement une discipline qui permet la réflexion et l’entrée dans le travail, s’engager dans une démarche active s’inscrivant dans la durée et réclamant sens de l’effort. Il en est tout autrement dans notre société dominée par un individualisme devenu la valeur de référence, où l’univers de la consommation donne à voir – et permet à ceux qui en ont les moyens – d’accéder au plaisir le plus vite possible, sans effort et apparemment sans limites. Ce « capitalisme pulsionnel » (Stiegler, 2006) devient le moteur de notre économie et imprègne en profondeur les comportements individuels. Il cible en particulier les jeunes, cherchant à capter leur attention à travers l’image et le son (de télévision, d’ordinateur, de téléphone portable). Langage privilégié de cette pulsion, la publicité ne cesse d’user de l’inversion des places générationnelles (Marcelli, 2003), présentant l’enfant comme tout-puissant et omniscient, l’adulte comme inconsistant, faible, ignorant et sans intérêt. Quant à la télévision, elle produit chez les élèves une attention plus fragmentée, difficilement capable d'intégrer la continuité. Plus généralement, elle cherche à garder le téléspectateur sous emprise par toutes les formes d’effets possibles et imaginables, avant de lui permettre de réfléchir et de penser (Meirieu, 2007). Un tel contexte rend l’action éducative et pédagogique paradoxale, puisqu’on reproche aux enseignants de ne plus jouer leur rôle alors même qu’une action de leur part irait à contre- courant des valeurs que notre société promeut.
        L'école républicaine  perd ses valeurs et la question des normes et la question de l'autorité et du respect est au coeur du débat.
     Les renoncements et les complaisances accumulées ne doivent plus nous étonner.
         C'est le règne quasi généralisé de l'enfants roi et des parents consommateurs plus que citoyens.
  Comme disait déjà Platon dans la République:
        « Lorsque les parents s’habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est en toute justesse, le début de la tyrannie. Oui ! La jeunesse n’a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s’abaissent à la suivre au lieu de la guider. »
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