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vendredi 21 janvier 2022

Porno-déferlante

 Le sexe, le fric et l'éducation.

                              Un juteux business.  ____Malgré les récentes alertes et les timides réactions, la porno-industrie est devenue virale. Les modes de diffusion se sont multipliés et de plus en plus de sites sont accessibles à tous les publics et surtout les plus jeunes, immatures et sans recul, tendant à formater dans le pire des sens une sexualité en devenir. La véritable mesure du problème et son ampleur ne sont pas prises en considération, même si le phénomène grandissant commence à inquiéter. Les incidences de la consommation dans ce domaine ne sont pas anodines. Des mesures coercitives tardent à se mettre en place, surtout pour les plus jeunes, au nom de la vie privée.  Le contrôle parental, quand il s'exerce, est souvent défaillant. Les sites de mise en garde ne suffiront pas, tant que des mesures de coercition drastiques et concertées ne seront pas mises en oeuvre, et que l'information ne sera pas davantage diffusée. Il ne suffit pas de contrôler les ordinateurs. Des moyens existent, encore faut-il passer à l'acte.

             "...Pornographie, cyberharcèlement, contenus violents… Pour protéger les enfants sur internet, une proposition de loi, qui sera discutée mardi 18 et mercredi 19 janvier à l’Assemblée nationale, veut contraindre les fabricants d’appareils connectés à inclure un contrôle parental gratuit et facile d’utilisation. Si le texte est adopté, les parents pourront choisir d’activer ou non ce dispositif installé par défaut, lors de la première mise en service de l’appareil. Ordinateurs, smartphones, tablettes, télévisions, montres connectées, consoles de jeu vidéo seraient concernés, mais pas les box des opérateurs télécoms et la domotique.                Les “fonctionnalités minimales” et “caractéristiques techniques” de ce contrôle parental seront précisées par décret : elles pourraient évoluer en fonction des avancées technologiques. Mais il devra être simple à manipuler. “Quatre enfants sur cinq de 10 à 14 ans vont sur internet sans leurs parents. La navigation sur internet commence de plus en plus tôt : les enfants se connecteraient dès l’âge de sept ans pour jouer en ligne ou regarder des vidéos”, indique le texte, qui a le soutien du secrétaire d’État à l’Enfance Adrien Taquet. “L’exposition des mineurs à la pornographie est une préoccupation du président de la République et du gouvernement. Ces images pour des cerveaux trop jeunes, c’est une forme de violence. Cela contribue à la banalisation de l’acte sexuel et n’est pas sans lien avec la progression de la prostitution des mineurs”, a-t-il déclaré à l’AFP.          Alors que les enfants se connectent de plus en plus tôt et qu’avec les fermetures de classes dues à la pandémie, ils passent beaucoup de temps sur les écrans, seuls la moitié des parents indiquent avoir mis en place un contrôle parental. “On estime qu’à 12 ans, un tiers des enfants a déjà été exposé à un contenu pornographique”, indique le texte, qui relève que les enfants sont exposés aussi à “des contenus haineux et violents, voire à l’action de réseaux criminels, terroristes et pédophiles”“Laisser un smartphone sans contrôle parental entre les mains d’un enfant, c’est comme laisser un magazine pornographique traîner dans le salon. Ce n’est pas difficile pour l’enfant de tomber dessus”, estime le député à l’origine du texte, Bruno Studer (REM), qui a été à l’origine de la loi sur les enfants influenceurs...."__________

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