Quelles solutions?
De trop nombreuses zônes rouges
Vers un conventionnement vertueux?
_________________CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
Quelles solutions?
De trop nombreuses zônes rouges
Vers un conventionnement vertueux?
___________________Dépenses publiques
__ Chanteuses et IA
__ Percée médicale
__ Sécu et inégalités
__ L'Empire et ses routes
__ Quand Onfray dérape >>
__ Poudre de perlimpinpin?
_______________ Revue de presse ______________________
___ Un tueur sévit toujours!
Même dans les écoles. Mais pas seulement.
Malgré les interdictions tardives en France, c'est encore d'actualité
j___ Attention aux Nounours de Noêl!!
___ Pierre Edouard en difficulté.
Qui l'eût cru? Pierre Edouard Sterin: un projet structuré et offensif. PERICLES est son idole. L'absence lui va bien...
_____________________Il est URGENT de ralentir!
De prendre le temps de la réflexion, du loisir, de la méditation, du rêve... "Hâte-toi lentement!" disait Auguste, prônant l'absence de précipitation dans l'action. Cela pourrait bien avoir encore un sens aujourd'hui, dans une autre temporalité, une autre culture, d'autres modes de vie, d'autres rythmes. Mais cela ne dépend pas toujours tout à fait de nous. Les notion de rentabilité, d'efficacité, de rapidité sont au coeur du système capitaliste dès sa naissance (Time is money) et plus encore dans sa version fordienne, qui s'imposa et se généralisa au début du XX° siècle, finissant par investir même les secteurs non industriels et constituant un saut dans l'automatisation des rythmes et des modes de vie. La rapidité devint la règle et imprègne les comportements d'aujourd'hui jusqu'à la fébrilité. Le manque de temps subjectivement vécu imprègne jusqu'à la quête des dernières nouveautés en matière de modes comme de contenus numériques . Le temps semble nous manquer même en matière de loisirs, générant une insatisfaction rebondissant sans cesse. La frustration tend à devenir norme. On perd sa vie en voulant la gagner...
Lever le pied, d'urgence!
C'est la règle aujourd'hui dans beaucoup de domaines, devenue une partie de nous-mêmes. Depuis le début de l'ère industrielle. Et cette course dont nous sommes victimes et acteurs à la fois est un cercle vicieux qui nous épuise. Victimes d'un système qui nous pousse à la performance d'une infinités de tâches que nous jugeons indispensables, même parfois dans nos loisirs, nous avons oublié ce qu'est la lenteur. Un autre rythme maîtrisé, pour une sagesse des pas comptés est à retrouver, favorable à la santé, aussi bien physique que mentale. Il y a urgence à ralentir. Sortir de la dictature de l'urgence. Changer de rythme. "La lenteur n’est pas un défaut de vitesse, mais bien plutôt le plus haut degré de résistance à un monde qui s’emballe et cherche à enrôler les hommes dans une course sans fin vers l’accélération."
La vitesse est devenue une dimension de plus en plus présente dans la vie quotidienne de nos concitoyens, à des degrés divers, toujours "pressés par le temps", les rythmes imposés par une vie trépidante, vivant montre en main. même dans les loisirs, où l'échappée psychologique hors des contraintes quotidiennes devient problématique, psychologiquement surtout.
Illustration de cette accélération financière et technologique: le trading haute fréquence dans lequel les algorithmes ont remplacé les hommes. « Le marché est un serveur mettant en relation des acheteurs et des vendeurs qui sont désormais des algorithmes, relate Alexandre Laumonier, auteur de 6. Un ordre est exécuté au New York Stock Exchange en 37 microsecondes, soit 1350 fois moins de temps qu’il n’en faut pour cligner de l’œil... » Le rythme est désormais dicté par les machines. « Celui qui compressera le temps le plus rapidement possible gagnera la partie », assène le sociologue Douglas Rushkoff. A moins que les catastrophes écologiques, économiques et sociales annoncées ne prennent les devants...
Rosa ne dit pas autre chose : selon lui, si l’on veut reprendre la main sur le cours de l’histoire individuelle et collective, il faut avant tout se dégager des « ressources temporelles considérables » pour le jeu, l’oisiveté, et réapprendre à « mal » passer le temps, en se désimpliquant de cette logique, où au bout du compte la vie perd sa substance comme le temps perd son poids, sa densité. De s'arrêter souvent au bord du chemin pour se sentir seulement exister.Quand E. Zemmour ose
Pétain, le sauveur et premier résistant de France?
Eric s'embrouille un peu...Pas à une "approximation" près...😕
Néofascismes montants
A l'heure où des droites extrêmes montent partout en Europe, en Amérique latine et ailleurs, que beaucoup s'interrogent sur un phénomène qui tend à devenir mondial, effet entre autres de la faillite d'une mondialisation ultralibérale, Il n'est pas le premier à l'affirmer. A sa manière. Hugues Jallon est formel, : « C’est le temps où le fascisme commence à exister vraiment. Jusqu’alors, il n’était pas seulement contenu, il était seul. Et en politique, on n’y arrive jamais seul. Désormais, il faut se rendre à l’évidence : l’extrême droite n’est plus seule, elle est bien entourée. » Il ajoute, en reprenant une phrase de H.de Montherlant::« Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » L'extrême droite n'est pas seule. Elle sait se trouver des alliés, susciter l'intérêt, constituer des réseaux. Elle joue sur l'ambivalence et manie l'ambiguïté, pariant sur l'érosion démocratique et la confusion des esprits, en brouillant les repères, appuyée sur des moyens d'information de plus en plus diversifiés et puissants. "...En France, ...les idées du Front national dominent dans une population dont il n'est plus pris soin depuis longtemps et qui souffre massivement d'un manque d'attention : qui est négligée, et qui se néglige elle-même, qui, face à l'incurie généralisée du laisser faire n'importe quoi et laisser tout passer, se laisse aller. Cette population se laisse aller parce que les conditions de formation et d'exercice de sa propre attention ne sont plus réunies en tant que population adulte, et moins encore en tant que population infantile ou juvénile. N'ayant plus les moyens de se porter mutuellement attention à travers la succession des générations qui la composent, n'ayant plus les moyens ni pour les adultes, de former, l'attention des plus jeunes, ni, pour les adultes et pour les plus jeunes, de faire attention aux vieux, n'ayant plus les moyens de prendre soin d'elle-même et des autres, cette population et sa jeunesse n'ont plus le sentiment d'avoir un avenir. Ne croyant plus en personne ni en elles-mêmes... elles abandonnent leur sort aux bonimenteurs du ressentiment.... À l'origine de cette situation, se trouve une idéologie, le néo-libéralisme , qui a inspiré la Révolution conservatrice et qui a causé une immense souffrance. Ce sont les effets de cette idéologie qui ont participé à faire émerger les idées du Front national. Cette idéologie a progressivement laissé place à une forme nouvelle, où l'État est désormais employé dans le maintien du libéralisme économique, qui est incarnée depuis 2017 dans la politique d'Emmanuel Macron. En poursuivant ainsi avec une brutalité inédite la dégradation du symbolique, dont peut-être en premier lieu le langage, en faisant de Marine Le Pen l'opposante politique principale à chaque élection, en déstructurant les services publics et les corps d'État, en mettant l'État même au service des systèmes financiers et du marché quel qu'en soit le prix, ce dernier a créé les conditions pour que l'extrême-droite soit propulsée au niveau que l'on connaît aujourd'hui. "L'ultralibéralisme aura consisté avant tout à détruire les systèmes de protection sociale et les législations, à prôner la délocalisation des appareils de production et la mise en concurrence des territoires, à susciter la haine entre les peuples plutôt que la convergence de leurs intérêts, et à liquider les cohésions sociales d'abord en discréditant, puis en privatisant toute forme d'attention publique – c'est-à-dire les processus sociaux de reconnaissance mutuelle hors desquels ne peut pas se produire le sentiment d'exister. Car, faute d'avoir le sentiment d'exister, c'est-à-dire aussi d'être l'objet de l'attention des autres (et notamment de ceux qui en ont revendiqué la responsabilité publique), il n'est pas possible d'être soi-même attentif aux autres, y compris aux siens. Souffrant de cette incapacité à s'occuper des siens comme on voudrait pouvoir le faire, ce sont les autres qui deviennent les souffre-douleur expiatoires du manque de soin subi, et parmi les autres, eux, c'est-à-dire : un groupe d'autres désigné comme bouc émissaire – comme pharmakos." La gauche, en abandonnant la critique de la société de consommation et de la spéculation financière, a désorienté une partie de la population et accru le sentiment d'abandon. La défaite de la présidence de François Hollande a causé un ultime sentiment de déception avant une catastrophe que nous percevons aujourd'hui, largement confortée par de nombreux responsables de tout bord politique, et par de nombreux médias (comme CNews, Paris Match, Europe 1 ou plus récemment Le Journal du dimanche appartenant à Vincent Bolloré qui exacerbent le ressentiment). "Le principal résultat "anthropologique" de la Révolution conservatrice aura été d'avoir détruit la culture, la politique et l'économie d'une véritable attention et d'y avoir substitué une industrie de la captation destructrice de l'attention, ce qui aura abouti à une irrésistible régression de l'attention et aux immenses souffrances que celle-ci a engendrées partout dans le monde – physiques, mentales, cognitives, morales et spirituelles. Si les idées du Front national sont les plus largement partagées par les français, c'est parce que, faute d'avoir appréhendé les véritables enjeux de la Révolution conservatrice, la bataille idéologique qui s'était engagée après la seconde guerre mondiale en Europe occidentale et en particulier en France a été perdue. Cette défaite, dans une lutte qui se présentait comme celle des "forces du capital" et des "forces du travail" a d'autant plus désorienté les esprits de chacun qu'elle a été déniée et dissimulée. C'est parce que le "monde du travail" n'a plus vu en quoi les idées que défendaient ses représentants pourraient être aptes à lutter contre l'idéologie du capital devenu massivement spéculatif et non plus entrepreneurial et d'investissement, que les producteurs (salariés aussi bien que petits artisans, petits patrons, petits commerçant et désormais agriculteurs) ont fini, pour une grande part d'entre eux, par se rallier aux idées du Front national au lieu de se rassembler pour lutter contre les effets de cette idéologie et de son hégémonie exercée à travers les technologies de captation de l'attention. […] Cette défaite idéologique de la pensée de gauche aura consisté à abandonner toute capacité à critiquer la société de consommation et à ne pas voir comment le consumérisme est devenu par lui-même et en quelque sorte par intégration fonctionnelle une machine de guerre idéologique coïncidant point par point et fonctionnellement avec la machine de guerre économique […]."
_____Comme le remarque l'historien J. Chapoutot, on peut faire un parallèle avec la situation de l'Allemagne dans les années 1932/1933, même si comparaison n'est pas raison, si l'histoire ne repasse pas les plats, si rien n'est joué. Mais une certain parallélisme ne manque pas de troubler. Un certain fatalisme finit parfois à gagner les esprits. les petits arrangements deviennent courants, comme les débauchages, les relations lucratives, de solides relations... La banalisation l'emporte, notamment grâce aux énormes moyens mis à disposition. Ecouter Mark Bray...
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Une révolution masculiniste
Back to the Past! ___ Si le patron de la Maison Blanche entretient de très bonnes relations avec Dieu, qu'il a mobilisé pour sa propre cause, pour sa croisade, avec l'aide très active des nouveaux évangélistes, il en a de plus ambiguës avec la gente féminine, qui, selon lui, échapperait trop à la loi masculiniste, qu'il veut restaurer à sa manière. Il n'est pas le seul et s'inscrit dans un mouvement plus global en cours. Ce n'est pas le slogan les femmes à la maison du système nazi, mais on s'en approche par certains aspects. Sus aux mouvements féministes émancipateurs et militants, au wokisme qu'ils suscitent, notion fourre-tout bien commode.! Le masculinisme offensif devient le nouveau flambeau d'une droite décomplexée, qui trouve chez certaines femmes un appui assuré, des collaboratrices zêlées. "...Trump représente (par ailleurs) « la "masculinité hégémonique", celle qui exalte les hommes dominants (…) Trump s’est entouré d’hommes qui véhiculent le stéréotype de l’homme alpha, rabaissent les femmes qui qui n’ont pas d’enfants et font l’éloge des valeurs familiales au détriment de l’émancipation des femmes », estime la chercheuse américaine Ashley Morgan... "
__ Doutes
__ Corruption
__ Népotisme
__ Lobbyisme
__ Capitulation?
__ Complexité
__ Espoir médical
__ IA et industrie
__ Fermer boutique
__ Le club des 10%
__ Voies romaines
__ Vigilance bafouée
__ Déléguer sa pensée?
__ Mirages et virages
__ Fraudes scientifiques
__ Survivalisme danois
__ USA et Amérique latine
______ Les oliviers de la guerre en Palestine. Sous la menace des colons armés. Depuis des années. Malgré le soutien de certains Israëliens. _______
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