Le MILLION de visites est atteint. Merci de vos visites et de votre indulgence. En route pour la suite...si Dieu me prête vie!

jeudi 20 novembre 2025

Déserts médicaux

 Quelles solutions?

            De trop nombreuses zônes rouges

                                 Vers un conventionnement vertueux?

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Varia



__ Menaces

__ Colère

__ Rareté

__ Ingérences  

__  Boulevard                       

__ Maréchalisme

__ Compromettant

__Dépenses publiques

__ Chanteuses et IA

__  Percée médicale

__  Sécu et inégalités

__ L'Empire et ses routes

__     Quand Onfray dérape >>

__  Poudre de perlimpinpin

                       _______________    Revue de presse   ______________________  

mercredi 19 novembre 2025

A-hu-ri!

 ___     Un tueur sévit toujours!

                    Même dans les écoles. Mais pas seulement.   

                         Malgré les interdictions tardives en France, c'est encore d'actualité


j___   Attention aux Nounours de Noêl!!

___    Pierre Edouard en difficulté. 

                                 Qui l'eût cru?         Pierre Edouard Sterin: un projet structuré  et offensif.                                                                                                          PERICLES est son idole. L'absence lui va bien... 

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Tyrannie de l'urgence

Il est URGENT de ralentir!

      De prendre le temps de la réflexion, du loisir, de la méditation, du rêve...                                                                                                                                    "Hâte-toi lentement!" disait Auguste, prônant l'absence de précipitation dans l'action.  Cela pourrait bien avoir encore un sens aujourd'hui, dans une autre temporalité, une autre culture, d'autres modes de vie, d'autres rythmes. Mais cela ne dépend pas toujours tout à fait de nous.   Les notion  de  rentabilité, d'efficacité, de rapidité sont au coeur  du système capitaliste dès sa naissance (Time is money)   et plus encore dans sa version fordienne, qui s'imposa et se généralisa au début du XX° siècle, finissant par investir même les secteurs non industriels et constituant  un saut dans l'automatisation des rythmes et des modes de vie. La rapidité devint la règle et imprègne les comportements d'aujourd'hui jusqu'à la fébrilité. Le manque de temps subjectivement vécu imprègne jusqu'à la quête des dernières nouveautés en matière de modes comme de contenus numériques . Le temps semble nous manquer même en matière de loisirs, générant une insatisfaction rebondissant sans cesse.  La frustration tend à devenir norme. On perd sa vie en voulant la gagner...                                                                                                                                                 


          Le modèle de la hâte tend à s'imposer dans le monde professionnel. Les exigences d'intensité, de réactivité, d'adaptabilité dessinent un faisceau de contraintes pesant sur les temps du travail. Cet ouvrage rend compte d'histoires de travail cumulées lors d'études menées dans de multiples secteurs : ouvriers de l'automobile, de la sidérurgie ou du BTP, pâtissiers, horticulteurs, infirmières et aides-soignantes, agents administratifs et encadrants, etc. Ces femmes et ces hommes vivent des expériences communes relatives aux injonctions contradictoires de faire "vite et bien", à l'impossibilité de prendre le temps nécessaire pour acquérir et faire circuler des savoirs professionnels... tout en ayant le sentiment que les difficultés qu'ils éprouvent leur sont personnelles. Les auteurs décrivent les rouages de ce modèle de la hâte, ses méfaits, mais aussi les stratégies et les ruses déployées dans l'activité quotidienne, individuelle et collective, pour le contrer. De ces histoires se dégagent les temps essentiels, ceux grâce auxquels on peut faire vivre son expérience, défendre sa santé et redonner au travail tout son sens : le temps pour transmettre, pour construire avec les autres, pour créer. En partageant ces tranches de vie, les auteurs veulent susciter une réflexion collective sur les manières d'agir autrement, plaidant pour une " écologie des temps du travail ".                                                                                                                      Un éloge de la lenteur s'impose. Halte à la vitesse! La vitesse qui nous emporte. Celle qui nous agite, nous  conditionne, nous stresse, nous enfièvre. Celle qui compromet notre rapport pacifié au présent. à nous- mêmes. L'injonction à la rapidité, au coeur de nos sociétés où aucun instant ne doit se perdre, finit par devenir toxique. Elle rompt le relatif équilibre avec nous-mêmes, comme source d'insatisfaction permanente. "Rien ne sert de courir"...Il importe de se déconditionner à tout prix, au coeur de la frénésie ambiante, si nous tenons à quelques valeurs intimes. La lenteur fait gagner du temps.                                         "Une sage lenteur a raison de la hâte" (Th. de Mégare)

             "Les seules vérités qui vaillent sont des vérités lentes" (E.Orsenna)
   -"Tout ce qui doit durer est lent à croître" (L. De Bonald)      Montaigne(Essais) : « Le monde n’est qu’une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d’Egypte, et du branle public et du leur. La constance même n’est autre chose qu’un branle plus languissant. Je ne puis assurer mon objet. Il va trouble et chancelant, d’une ivresse naturelle. Je le prends en ce point, comme il est, en l’instant que je m’amuse à lui, je ne peins pas l’être, je peins le passage. »

               Lever le pied, d'urgence!    

                                                       C'est la règle aujourd'hui dans beaucoup de domaines, devenue une partie de nous-mêmes. Depuis le début de l'ère industrielle. Et cette course dont nous sommes victimes et acteurs à la fois est un cercle vicieux qui nous épuise. Victimes d'un système qui nous pousse à la performance d'une infinités de tâches que nous jugeons indispensables, même parfois dans nos loisirs, nous avons oublié ce qu'est la lenteur. Un autre rythme maîtrisé, pour une sagesse des pas comptés est à retrouver, favorable à la santé, aussi bien physique que mentale.                                                                Il y a urgence à ralentir. Sortir de la dictature de l'urgence. Changer de rythme.    "La lenteur n’est pas un défaut de vitesse, mais bien plutôt le plus haut degré de résistance à un monde qui s’emballe et cherche à enrôler les hommes dans une course sans fin vers l’accélération."                                                                                            

                                                                 La vitesse est devenue une dimension de plus en plus présente dans la vie quotidienne de nos concitoyens, à des degrés divers, toujours "pressés par le temps", les rythmes imposés par une vie trépidante, vivant montre en main. même dans les loisirs, où l'échappée psychologique hors des contraintes quotidiennes devient problématique, psychologiquement surtout.
   Cette propension/pression tend à envahir tous les aspects de la vie quotidienne et devient une nouvelle manière d'exister. Jusque dans nos rêves. Le domaine du sport n'échappe pas à la règle: toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut...
    Prendre son temps apparaît parfois comme culpabilisant. Pas seulement dans l'atelier de confection pakistanais ou l'usine de montage japonais... Nous sommes asservis à une logique de production et de ses dérivés, qui retentit sur tout le reste de la vie. Les nouveau modes de management vont dans ce sens, parfois brutaux, souvent source de souffrances.
      Dans la production de masse depuis le fordisme, le temps est devenu de plus en plus un facteur de productivité, donc de richesse, un aspect de l'organisation du travail et, partant, des loisirs, un mode de vie. C'est les Temps Modernes.
  Nous sommes devenus  prisonniers et malades de la vitesse même devant notre smartphone.
           Gagner du temps, même la finance s'y met: pour le trading haute fréquence, cette guerre 2.0, la milliseconde compte et il n'y a nul repos pour le jeu des algorithmes. Un jeu dangereux, comme dit Krugman.
   Il serait temps de trouver les conditions de rephasage entre notre vie et nos activités. Nos esprits qui tendent à s'emballer, devenant moins disponibles pour l'essentiel. Le  problème est global, économique, civilisationnel.
         Pourtant, l'ébauche de la nécessité d'un autre monde commence à s'esquisser, du moins en pensée, contre cette compression du temps qui n'est pas sans conséquences sur la vie psychologique, sociale et économique, cette " course effrénée aux profits ­immédiats et ses conséquences sur la planète et sur la ­société tout entière. Un monde soumis aux serveurs informatiques et aux algorithmes, qui échappent à tout contrôle, dont l’espace temps n’est plus celui des hommes mais celui des ordinateurs. Un secteur financier qui ne bénéficie qu’à quelques personnes dans le monde. A l'image de l'Américain Thomas Peterffy, fondateur et président d'Interactive Brokers, une entreprise située dans le Connecticut. Ce malin, milliardaire et cynique programmeur informatique, pour qui « le capitalisme reflète la nature intrinsèque de l’Homme », est persuadé que ce modèle ne s’écroulera jamais. « Celui qui aura les meilleurs logiciels aura les meilleures chances de l’emporter sur les autres. »
         L'immédiat et la vitesse sont devenus la norme. L’accélération, notre rythme quotidien. « Mais à quel prix ? Et jusqu’à quand ? » interroge le réalisateur Philippe Borrel  dans son dernier film, L’urgence de ralentir« Ce que nous vivons, appuie l’économiste Geneviève Azam, c’est vraiment la colonisation du temps humain dans toutes ses dimensions – biologique, social, écologique – par le temps économique. C’est un temps vide, sans racine, sans histoire, seulement occupé par la circulation des capitaux ». Directement pointés du doigt, les milieux financiers et la logique d’actionnaires en attente d’une rentabilité immédiate. 
  Parfois jusqu'à la frénésie...    
   Illustration de cette accélération financière et technologique: le trading haute fréquence dans lequel les algorithmes ont remplacé les hommes. « Le marché est un serveur mettant en relation des acheteurs et des vendeurs qui sont désormais des algorithmes, relate Alexandre Laumonier, auteur de 6Un ordre est exécuté au New York Stock Exchange en 37 microsecondes, soit 1350 fois moins de temps qu’il n’en faut pour cligner de l’œil... » Le rythme est désormais dicté par les machines. « Celui qui compressera le temps le plus rapidement possible gagnera la partie », assène le sociologue Douglas Rushkoff. A moins que les catastrophes écologiques, économiques et sociales annoncées ne prennent les devants...
    Le court-termisme et la financiarisation de l'économie sont potentiellement destructeurs des fondamentaux de l'économie elle-même.
         La logique de rentabilité et de compétitivité, propre à l’activité économique (« la concurrence ne dort jamais »), s’étend à tous les domaines de la vie. Le temps libre, d’autant plus précieux qu’il a été "gagné", doit lui aussi être géré efficacement ; mais cette réticence à courir le risque de le dilapider a de lourdes conséquences. Il en résulte un handicap qui, pour le coup, est également partagé du haut en bas de l’échelle sociale : « Pas plus que l’exploiteur, l’exploité n’a guère la chance de se vouer sans réserve aux délices de la paresse », écrit Raoul Vaneigem. Or, « sous l’apparente langueur du songe s’éveille une conscience que le martèlement quotidien du travail exclut de sa réalité rentable » . 
   Rosa ne dit pas autre chose : selon lui, si l’on veut reprendre la main sur le cours de l’histoire individuelle et collective, il faut avant tout se dégager des « ressources temporelles considérables » pour le jeu, l’oisiveté, et réapprendre à « mal » passer le temps, en se désimpliquant de cette logique, où au bout du compte la vie perd sa substance comme le temps perd son poids, sa densité. De s'arrêter souvent au bord du chemin pour se sentir seulement exister.
     Ce qui est en cause, ajoute-t-il, c’est la possibilité de « s’approprier le monde », faute de quoi celui-ci devient « silencieux, froid, indifférent et même hostile » ; il parle d’un « désastre de la résonance dans la modernité tardive ». La chercheuse Alice Médigue, elle aussi, identifie un « phénomène de désappropriation » qui maintient le sujet contemporain dans un état d’étrangeté au monde et à sa propre existence . Avant le règne de l’horloge — que les paysans kabyles des années 1950, rapporte Pierre Bourdieu, appelaient « le moulin du diable » —, les manières de mesurer le temps reliaient d’ailleurs naturellement les êtres humains à leur corps et à leur environnement concret. Les moines birmans, raconte Thompson, se levaient à l’heure où « il y a assez de lumière pour voir les veines de la main » ; à Madagascar, un instant se comptait à l’aune de la « friture d’une sauterelle »
      Parce qu’elle plonge ses racines très profondément dans l’histoire de la modernité, la crise du temps ne se satisfera pas de solutions superficielles. D’où la prudence avec laquelle il faut considérer des initiatives comme le mouvement européen slow — « lent » : Slow Food pour la gastronomie , Slow Media pour le journalisme, Cityslow pour l’urbanisme… 
    Aux Etats-Unis, le penseur Stewart Brand supervise dans le désert du Texas la construction d’une « Horloge du Long Maintenant » censée fonctionner pendant dix mille ans et redonner ainsi à l’humanité le sens du long terme. Le projet perd toutefois de sa poésie lorsqu’on sait qu’il est financé par M. Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon : on doute que ses employés, obligés de cavaler toute la journée dans des entrepôts surchauffés, y puisent un grand réconfort existentiel..."      
    Immense défi que celui qui consiste à s'abstraire de la tyrannie du court-terme, qui est un aspect de la crise que nous vivons, anthropologique autant qu'économique. 
                                                           Est-ce ainsi que les hommes vivent? ♪♫♪

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mardi 18 novembre 2025

Premier résistant?

  Quand E. Zemmour ose

     Pétain, le sauveur et premier résistant de France?

          Eric s'embrouille un peu...Pas à une "approximation" près...😕




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Les pieds dans le plat

 Néofascismes montants

                                                                                       A l'heure où des droites extrêmes montent partout en Europe, en Amérique latine et ailleurs,  que beaucoup s'interrogent  sur un phénomène qui tend à devenir mondial, effet  entre autres de la faillite d'une mondialisation ultralibérale,                                                                                                     Il n'est pas le premier à l'affirmer. A sa manière. Hugues Jallon est formel,  : « C’est le temps où le fascisme commence à exister vraiment. Jusqu’alors, il n’était pas seulement contenu, il était seul. Et en politique, on n’y arrive jamais seul. Désormais, il faut se rendre à l’évidence : l’extrême droite n’est plus seule, elle est bien entourée. »    Il ajoute, en reprenant une phrase de H.de Montherlant::« Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. »                                                                                                                           L'extrême droite n'est  pas seule.    Elle sait se trouver des alliés, susciter l'intérêt, constituer des réseaux.    Elle joue sur l'ambivalence et manie l'ambiguïté, pariant sur l'érosion démocratique et la confusion des esprits, en brouillant les repères, appuyée sur des moyens d'information de plus en plus diversifiés et puissants.                                                                                                       "...En France, ...les idées du Front national dominent dans une population dont il n'est plus pris soin depuis longtemps et qui souffre massivement d'un manque d'attention : qui est négligée, et qui se néglige elle-même, qui, face à l'incurie généralisée du laisser faire n'importe quoi et laisser tout passer, se laisse aller. Cette population se laisse aller parce que les conditions de formation et d'exercice de sa propre attention ne sont plus réunies en tant que population adulte, et moins encore en tant que population infantile ou juvénile. N'ayant plus les moyens de se porter mutuellement attention à travers la succession des générations qui la composent, n'ayant plus les moyens ni pour les adultes, de former, l'attention des plus jeunes, ni, pour les adultes et pour les plus jeunes, de faire attention aux vieux, n'ayant plus les moyens de prendre soin d'elle-même et des autres, cette population et sa jeunesse n'ont plus le sentiment d'avoir un avenir. Ne croyant plus en personne ni en elles-mêmes...                         elles abandonnent leur sort aux bonimenteurs du ressentiment....                                       À l'origine de cette situation, se trouve une idéologie, le néo-libéralisme , qui a inspiré la Révolution conservatrice et qui a causé une immense souffrance. Ce sont les effets de cette idéologie qui ont participé à faire émerger les idées du Front national. Cette idéologie a progressivement laissé place à une forme nouvelle, où l'État est désormais employé dans le maintien du libéralisme économique, qui est incarnée depuis 2017 dans la politique d'Emmanuel Macron. En poursuivant ainsi avec une brutalité inédite la dégradation du symbolique, dont peut-être en premier lieu le langage, en faisant de Marine Le Pen l'opposante politique principale à chaque élection, en déstructurant les services publics et les corps d'État, en mettant l'État même au service des systèmes financiers et du marché quel qu'en soit le prix, ce dernier a créé les conditions pour que l'extrême-droite soit propulsée au niveau que l'on connaît aujourd'hui.  "L'ultralibéralisme aura consisté avant tout à détruire les systèmes de protection sociale et les législations, à prôner la délocalisation des appareils de production et la mise en concurrence des territoires, à susciter la haine entre les peuples plutôt que la convergence de leurs intérêts, et à liquider les cohésions sociales d'abord en discréditant, puis en privatisant toute forme d'attention publique – c'est-à-dire les processus sociaux de reconnaissance mutuelle hors desquels ne peut pas se produire le sentiment d'exister. Car, faute d'avoir le sentiment d'exister, c'est-à-dire aussi d'être l'objet de l'attention des autres (et notamment de ceux qui en ont revendiqué la responsabilité publique), il n'est pas possible d'être soi-même attentif aux autres, y compris aux siens. Souffrant de cette incapacité à s'occuper des siens comme on voudrait pouvoir le faire, ce sont les autres qui deviennent les souffre-douleur expiatoires du manque de soin subi, et parmi les autres, eux, c'est-à-dire : un groupe d'autres désigné comme bouc émissaire – comme pharmakos."                  La gauche, en abandonnant la critique de la société de consommation et de la spéculation financière, a désorienté une partie de la population et accru le sentiment d'abandon. La défaite de la présidence de François Hollande a causé un ultime sentiment de déception avant une catastrophe que nous percevons aujourd'hui, largement confortée par de nombreux responsables de tout bord politique, et par de nombreux médias (comme CNews, Paris Match, Europe 1 ou plus récemment Le Journal du dimanche appartenant à Vincent Bolloré qui exacerbent le ressentiment).               "Le principal résultat "anthropologique" de la Révolution conservatrice aura été d'avoir détruit la culture, la politique et l'économie d'une véritable attention et d'y avoir substitué une industrie de la captation destructrice de l'attention, ce qui aura abouti à une irrésistible régression de l'attention et aux immenses souffrances que celle-ci a engendrées partout dans le monde – physiques, mentales, cognitives, morales et spirituelles. Si les idées du Front national sont les plus largement partagées par les français, c'est parce que, faute d'avoir appréhendé les véritables enjeux de la Révolution conservatrice, la bataille idéologique qui s'était engagée après la seconde guerre mondiale en Europe occidentale et en particulier en France a été perdue. Cette défaite, dans une lutte qui se présentait comme celle des "forces du capital" et des "forces du travail" a d'autant plus désorienté les esprits de chacun qu'elle a été déniée et dissimulée. C'est parce que le "monde du travail" n'a plus vu en quoi les idées que défendaient ses représentants pourraient être aptes à lutter contre l'idéologie du capital devenu massivement spéculatif et non plus entrepreneurial et d'investissement, que les producteurs (salariés aussi bien que petits artisans, petits patrons, petits commerçant et désormais agriculteurs) ont fini, pour une grande part d'entre eux, par se rallier aux idées du Front national au lieu de se rassembler pour lutter contre les effets de cette idéologie et de son hégémonie exercée à travers les technologies de captation de l'attention. […] Cette défaite idéologique de la pensée de gauche aura consisté à abandonner toute capacité à critiquer la société de consommation et à ne pas voir comment le consumérisme est devenu par lui-même et en quelque sorte par intégration fonctionnelle une machine de guerre idéologique coïncidant point par point et fonctionnellement avec la machine de guerre économique […]." 


                   _____Comme le remarque l'historien J. Chapoutot, on peut faire un parallèle avec la situation de l'Allemagne dans les années 1932/1933, même si comparaison n'est pas raison, si l'histoire ne repasse pas les plats, si rien n'est joué. Mais une certain parallélisme ne manque pas de troubler.  Un certain fatalisme finit parfois à gagner les esprits. les petits arrangements deviennent courants, comme les débauchages, les relations lucratives, de solides relations... La banalisation l'emporte, notamment grâce aux énormes moyens mis à disposition.                                                                     Ecouter Mark Bray...

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lundi 17 novembre 2025

Fin du monde?

     Toujours à la mode...

            Le temps du survivalisme?

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Trump et les femmes

Une révolution masculiniste 

                Back to the Past!       ___ Si le patron de la Maison Blanche entretient de très bonnes relations avec Dieu, qu'il a mobilisé pour sa propre cause, pour sa croisade, avec l'aide très active des nouveaux évangélistes, il en a de plus ambiguës avec la gente féminine, qui, selon lui, échapperait trop à la loi masculiniste, qu'il veut restaurer à sa manière. Il n'est pas le seul et s'inscrit dans un mouvement plus global en cours. Ce n'est pas le slogan les femmes à la maison du système nazi, mais on s'en approche par certains aspects. Sus aux mouvements féministes émancipateurs et militants, au wokisme  qu'ils suscitent, notion fourre-tout bien commode.!   Le masculinisme offensif devient le nouveau flambeau d'une droite décomplexée, qui trouve chez certaines femmes un appui assuré, des collaboratrices zêlées.  "...Trump représente (par ailleurs) « la "masculinité hégémonique", celle qui exalte les hommes dominants (…) Trump s’est entouré d’hommes qui véhiculent le stéréotype de l’homme alpha, rabaissent les femmes qui  qui n’ont pas d’enfants et font l’éloge des valeurs familiales au détriment de l’émancipation des femmes »estime la chercheuse américaine Ashley Morgan... "     


                                                                                                                 
Un retour à une longue tradition biblique où, comme disait St Paul, la femme devait être soumise à son mari  La femme Maga est d'un nouveau genre, parfaitement adaptée  aux stéréotypes et aux valeurs marchandes de son temps. Sois belle et consomme!  La grande féminisation est de retour."...la NatCon a su se positionner comme une institution-événement au croisement des différents courants du conservatisme américain et, dans une moindre mesure, européen ; elle fait le lien avec des courants plus radicaux d’extrême droite comme la American Renaissance de Jared Taylor et ses théories sur la suprématie blanche...»     

                                                                                        "... Il y a quelques jours, Mark Zukerberg 
a prétendu que les entreprises privées étaient « émasculées » et a suggéré de revaloriser l’« énergie masculine », associée à la « compétitivité » et l’« agressivité ». Cette victime de l’« énergie féminine » n’est, après tout, que la troisième fortune mondiale…Selon sa conception de l’être humain, relevant du sens commun, la masculinité et la féminité détermineraient des attitudes et des compétences physiques, cognitives et mêmes morales fondamentalement différentes selon le genre, et même mutuellement exclusives..."                                                                                                La guerre des sexes est déclarée. Au secours, Simone
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dimanche 16 novembre 2025

PLaton réactualisé

La caverne revisitée  

              Ombres et illusions                                                                                                                                                                           Interprétations ouvertes.

                 Ombres de la télé

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Petit billet du dimanche

__ Doutes

__ Corruption

__ Népotisme

__ Lobbyisme

__ Capitulation?

__ Complexité

__ Espoir médical

__ IA et industrie

__ Fermer boutique

__ Le club des 10%

__ Voies romaines

__ Vigilance bafouée

__ Déléguer sa pensée?

__ Mirages et virages

__ Fraudes scientifiques

__ Survivalisme danois

__ USA et Amérique latine

                  ______  Les oliviers de la guerre en Palestine.  Sous la menace des colons armés. Depuis des années.                                                Malgré le soutien de certains Israëliens.   _______


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