Insoluble question?
_____________HORIZONS ET COUPS DE COEUR (ou de gueule)
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!
lundi 15 décembre 2025
Le robot et la conscience
La robolution est là
La Chine caracole en tête dans ce domaine, notamment pour cause de dénatalité galopante. Dopés à l'IA, les robots deviennent polyvalents, prêts à envahir tous les domaines, de la médecine aux métiers des armes. Pour le meilleur et pour le pire... C'est tout l'ambiguïté de la science et de la technique qui se manifeste là , dans cette mutation d'ampleur jamais vue. Comme pour toute technologie, l'ambivalence est présente, comme elle émerge dans une littérature déjà ancienne ou comme le remarquait déjà Voltaire dans l'Encyclopédie. Que ferons-nous de ces nouvelles conquêtes technologiques? La robotique, qui en est la fine pointe, peut déboucher sur le pire, des applications discutables ou terrifiantes, ou développer le meilleur, comme dans le domaine médical ou la recherche fondamentale...La question, ancienne, banale mais centrale, et toujours d'actualité ne cessera de se poser: pour quoi faire ? au service de quelles valeurs? dans quel type de société?...Sans sombrer dans le pessimisme, il y a lieu de réfléchir. Les robots, même "intelligents", ne répondront pas à notre place. Les moyens ne prescrivent pas les fins. Mais peut-on parler d'intelligence?
"...Nombre de soi-disant experts (comme ici...), séduits par les prouesses de l’IA générative, en viennent à faire croire qu’elle “pense” vraiment. Michel Bitbol invite à tempérer cet enthousiasme : l’IA n’a ni conscience, ni intention. Elle ne pense pas, elle calcule. Elle peut traiter l’information, mais elle ne ressent rien, ne comprend rien et n’a aucune idée de ce qu’elle fait. Elle aligne des réponses sans savoir qu’elle le fait. En clair, un robot peut reconnaître votre voix, mais il ne sait pas interpréter le ton avec lequel vous parlez. Il en va de même pour un sourire ou des larmes : l’IA les identifie sans les comprendre. Elle peut prédire un comportement, mais pas en percevoir le sens ou l’intention. Pour le dire simplement, l’IA agit sans conscience et sans but propre - c’est ce qui fait sa puissance, mais aussi ce qui en trace les limites. Le risque n’est pas que les machines deviennent conscientes. C’est que les entreprises, elles, cessent de l’être. À force de déléguer les décisions à des algorithmes, on oublie que chaque donnée reflète un point de vue, un choix, un biais. Comme le rappelle Michel Bitbol, ce qu’on mesure finit par orienter ce qu’on voit. Autrement dit, une organisation peut devenir aveugle en croyant y voir clair. L’IA amplifie ce qu’on lui donne - efficacité ou erreur. La leçon est simple : il faut croiser la donnée et le ressenti, les indicateurs et le terrain. En entreprise, cela veut dire ne pas tout confier aux modèles, mais garder le contact avec l’expérience humaine – celle des clients, des équipes, des partenaires. Une bonne IA ne pense pas à notre place : elle prolonge notre intelligence, si nous restons aux commandes. Michel Bitbol nous rappelle une évidence que nous avons tendance à oublier : la conscience ne s’automatise pas. Ce n’est pas aux machines d’être humaines, c’est à nous de rester lucides. Le manager de demain ne sera pas celui qui parle le mieux à son IA, mais celui qui saura relier performance et sens, vitesse et discernement. En clair : gardons la technologie pour ce qu’elle est – un outil – et la conscience pour ce qu’elle doit rester - le cœur de nos décisions." ____________________
dimanche 14 décembre 2025
Petit billet du dimanche
__ A pic!
__ Record
__ Lobbying
__ Intégrations
__ Résurrection
__ Cordon sanitaire
__ L'empire Shein >>__ Aveux russes
__ Fractures marocaines
__ Stratégie américaine
__ IA: Cercle vicieux
__ Barrages privatisés?
__ Majorité numérique
__ Guerre des images
__ Choix politique
__ Contrôles défaillants
__ Séisme à Hollywood
__ Obsessions de Tesson
___________________ EDF: nos erreurs industrielles (libres ptopos) _____
samedi 13 décembre 2025
Une politique shadokienne?
Larges horizons
__ Qu'est-ce que le miléisme?
Homo destructor__
__ Alexandre Douguine: "philosophe" poutinien Les "mages" du Kremlin
__ Quelques principes machiavéliens Pour maintenir un peuple dans l’obéissance et le silence, faites-le par la peur, inventez lui un ennemi. Et dénoncez ceux qui comprennent et résistent comme naïfs et lâches. Les leaders faibles se rêvent en va-t’en- guerre pour rebondir. ___ La Boétie: Ils ne sont forts que parce que nous sommes à genoux ___
__ EDF: nos erreurs industrielles (libres propos)
__ Trump/Maduro: Guerre ou Deal?
__ Frontières et sa stratégie
__ Un prophète américain: Musk, l'incomparable Les compères américains. Un drôle de citoyen. Un divorce d'apparence
__ USA: déclin des démocrates?
La diplomatie du gourdin
>> __ Trump veut la peau de l'Europe ______<<
Un continent à "corriger". La grande détestation
Sidération à Bruxelles. Entre déni et peur
Quel nouveau modèle économique?
Vers le business for peace?
Point de vue " L'Europe démocratique et l’Union européenne ne sont plus les alliées des États-Unis : elles sont désormais un continent à “corriger”, aussi de l’intérieur. Pour ceux et celles qui doutaient du revirement total de l’Amérique de Trump et de sa volonté de mettre fin aux liens transatlantiques nés de la Seconde Guerre mondiale, un document officiel l’affiche désormais noir sur blanc [le texte de 33 pages redéfinissant la “stratégie de sécurité nationale” a été publié dans la nuit du 4 au 5 décembre]. Il n’y avait ce week-end que la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, pour se voiler la face dans une réaction d’une extrême faiblesse. Si c’est cela, la réaction de l’Union, alors oui, les démocraties européennes et “Bruxelles” peuvent trembler. Dans leur “stratégie de sécurité nationale”, Donald Trump et ses idéologues exposent leur intention d’intervenir sur le continent européen pour lutter en fait activement contre les gouvernements élus, en soutenant “les partis patriotiques européens”. L’objectif ? “Aider l’Europe à corriger sa trajectoire actuelle” via la promotion du “renouveau spirituel”, de “l’essor” des partis patriotiques, de “la démocratie authentique, la liberté d’expression ..."
_________________________vendredi 12 décembre 2025
Retour sur la laïcité
Y revenir encore...
Trop de confusions encore sur cette question parfois inflammable. Des polémiques reviennent régulièrement avec leur lot d'approximations, de confusions, parfois de bêtises. La loi de 1905 semble chez nous parfois oubliée. Garder la mémoire n'est pas un luxe. Il s'agit d'abord de vivre ensemble, sans partir dans de nouvelles croisades, attisées par l'ignorance, le parti pris ou la haine. En évitant les ambiguités et les idéologies récurrentes. En regardant du côté des USA et surtout de certains pays d' Islam, on voit ce qu'il y à gagner, en termes de libertés. Le principe de laïcité ne représente pas une contrainte, bien au contraire. C'est toujours un combat...Malgré le flou de certaines exigences...
Comme toutes les valeurs, toujours imparfaites et instables, la laïcité est loin d'être solidement établie et universelle, même si on reste dans le cadre des sociétés occidentales comparables. Un valeur qui n'a pas une si longue histoire et qui tarda à s'imposer, même en Europe.
Cela semble difficile à croire, mais être athée aux USA n'est pas facile à vivre et peut apporter bien des désagréments. Cela peut même compromettre une élection. Les athées là-bas essaient de faire prévaloir leur point de vue, mais avec beaucoup de difficultés, surtout dans certains Etats. En Caroline du Nord, dont la Constitution oblige les gens à croire en Dieu s’ils veulent se présenter aux élections ou accéder à une haute charge administrative...Aux Etats-Unis, le pire n’est pas d’être un fanatique religieux. Non, le pire est de n’avoir aucune religion, ou plutôt, de ne croire en aucun Dieu.... La Pennsylvanie exige : « Nul ne peut être empêché d’accéder à un poste public à cause de sa religion – aussi longtemps qu’il croit en Dieu, au paradis et à l’enfer."
Pourtant d'illustres Américains se sont exprimés assez nettement sur ce sujet:
* G.Washington disait: "Tous possèdent également la liberté de conscience et les protections de la citoyenneté. Le gouvernement des États-Unis n’apporte aucun soutien au sectarisme, ni aucune assistance à la persécution, et requiert seulement que tous ceux vivant sous sa protection se conduisent en bons citoyens […] Les croyances religieuses d’un homme ne le priveront pas de la protection des lois, ni du droit d’obtenir et d’exercer les plus hautes fonctions publiques existantes aux États-Unis."
* James Madison: « Le gouvernement n’a pas l’ombre d’un droit de se mêler de religion. Sa plus petite interférence serait une usurpation flagrante. »
* John Adams: « Le gouvernement des États-Unis n’est en aucune manière fondé sur la religion chrétienne ; il n’a aucune inimitié envers la loi, la religion ou la tranquillité des musulmans. »* Thomas Paine: « De toutes les tyrannies qui frappent l’humanité, la pire est la tyrannie en matière de religion."
Par delà les déclarations officielles parfois ambiguës, dans les faits, le poids de la religion et la référence à la divinité sont omniprésentes et parfois pesantes, même au niveau officiel: lors de son investiture, le nouveau Président prête serment sur la Bible, beaucoup de réunions, même de haut niveau, commencent souvent par une prière, sur le billet d'un dollar, on lit: in God we trust, etc...
Bref, le Siècle des Lumières et la Révolution ne sont pas passés par le Nouveau Monde et la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'a jamais été clairement explicitée.
Tout porte encore la marque de la religiosité des Pères fondateurs et de la multitude des courants religieux issus du protestantisme, plus ou moins militants. L'évangélisme, parfois de combat, est lié profondément au politique, aux partis les plus conservateurs, surtout dans le Sud. On l'a vu surtout sous l'ère de Bush II, avec le retour de l'idée de croisade.
Dans le rêve américain, l'idée de destinée manifeste est toujours bien présente, même si elle a pris quelques coups..
L' héritage religieux est tellement prégnant que, à l'issue de la Première Guerre mondiale, le président Wilson affirmait : « L'Amérique est la seule nation idéale dans le monde [...]. L'Amérique a eu l'infini privilège de respecter sa destinée et de sauver le monde [...]. Nous sommes venus pour racheter le monde en lui donnant liberté et justice." Nabil Shaas, ancien ministre des affaires étrangères rapportait : "le Président Bush nous a dit à tous : "Je suis investi d’une mission par Dieu"
La tolérance religieuse n'est donc pas ancrée dans la société américaine, surtout dans certains Etats.
Chez nous, la laïcité n'est pas exempte de malentendus.
Même sans évoquer les régulières offensives sectaires, chez nous ou à Bruxelles. On l'a vu naguère quand est apparue la notion étrange de laïcité positive.
La laïcité n'est ni positive, ni négative. Elle est. Fondée sur quelques principes simples.Mais elle va mal comme le rappelle H. Pena-Ruiz, ancien membre de la Commission Stasi sur l’application du principe de laïcité dans la République:
"La laïcité va mal. Naguère, la droite au pouvoir la malmenait par la bouche de Monsieur Sarkozy. Aujourd’hui certains élus de gauche ne la traitent pas mieux. Tout se passe comme si les vrais ennemis de la laïcité et ses faux amis semblaient d’accord pour l’encenser en principe et la violer en pratique...
D’abord un vocabulaire polémique brouille les choses à loisir. Il est trop facile, par exemple, d’inventer une opposition artificielle entre la laïcité dite “ouverte” et la laïcité dite “de combat”. La première expression est usuelle chez les adversaires de la laïcité qui insinuent ainsi que la laïcité tout court serait fermée. Une calomnie travestie en signe d’ouverture. La seconde est fréquente chez ceux qui par électoralisme refusent de défendre la laïcité et en édulcorent le sens. Une trahison déguisée en réalisme. Un tel vocabulaire est d'ailleurs absurde. Parle-t-on de la « liberté ouverte » ou des « droits humains de combat » ? Bref, on adjective la laïcité soit parce qu’on en rejette les exigences soit parce qu’on manque de courage politique pour les faire valoir.
Les vrais ennemis de la laïcité rêvent de rétablir les privilèges publics des religions: c'est ce qu'ils appellent “laïcité ouverte”. Ils parlent de “liberté religieuse” plus que de liberté de conscience. Faudra-t-il parler aussi de “liberté athée”? Ses faux amis répugnent à la défendre par peur de perdre des voix et inventent l'expression polémique “laïcité de combat” pour qualifier une telle défense. C’est ce qui ouvre tout grand un chemin à une contrefaçon de laïcité par la droite extrême. Celle-ci feint de défendre la laïcité alors qu’elle la caricature en la tournant contre un groupe particulier de citoyennes et de citoyens. Ce qui est alors en jeu, c’est une conception discriminatoire travestie en laïcité. Tout le contraire de celle-ci.
Un premier exemple d’attaque contre la laïcité par la droite puis de refus de la défendre par la gauche au pouvoir. Comme on sait, la loi Carle votée sous la présidence de Monsieur Sarkozy met à la charge des communes la scolarisation d’enfants dans des écoles privées de communes voisines. Quand les laïques contestent cette loi et en demandent l’abrogation, les vrais ennemis et les faux amis de la laïcité, tout uniment, les accusent de vouloir rallumer la guerre scolaire ! Une accusation ridicule qui dissimule mal la volonté de faire entériner une violation de la laïcité. Aujourd’hui, que fait le gouvernement dit socialiste contre cet héritage de l’ère antérieure qui renforce les privilèges des écoles privées religieuses, affranchies de surcroît de l’obligation d’appliquer la réforme des rythmes scolaires ? Rien. C’est triste. Pire. Monsieur Peillon, précédent ministre de l’Education Nationale, a rédigé une charte de la laïcité. Mais il a étendu le financement public des activités périscolaires aux écoles privées, alors que la Loi Debré ne le prévoyait que pour les disciplines d'enseignement. Comprenne qui pourra...
... A Paris, tout en s’affirmant fidèle à la laïcité, la mairie continue à subventionner des crèches confessionnelles et des fêtes religieuses comme celle qui a été organisée l’été dernier pour le ramadan. Ainsi des contribuables athées ou agnostiques sont obligés de subventionner à hauteur de 70 000 euros une fête religieuse. A quand une grande fête de l’humanisme athée financée sur fonds publics, à Paris et ailleurs ? Invoquer la culture, en l'occurrence, est peu rigoureux et néfaste. Confondre la culture arabe et le culte musulman c'est offrir un cadeau inespéré aux extrêmistes religieux qui persécutent les arabes athées, accusés de “trahir leur culture..Dans le Limousin, on a financé sur fonds publics des processions religieuses catholiques, en présentant ces dernières comme des « manifestations culturelles ». Heureusement, dans ce dernier cas, les tribunaux ont condamné ce subterfuge....
Quant au récent voyage officiel à Rome du Premier Ministre de la République, aux frais de l’Etat, il enfreint aussi la laïcité. Lorsque François Fillon s'était rendu à Rome en 2011 pour y assister à la béatification de Jean Paul II, le Parti socialiste avait à juste titre protesté, au nom de la laïcité. Quand trois ans trois ans plus tard Manuel Valls s'y rend pour sa canonisation, le PS approuve. Comprenne qui pourra! On marche au pas sur les principes. On ne peut justifier la chose au nom des relations entre Etats. Manuel Valls n’a rien négocié à Rome. Il ne s’y trouvait pas pour évoquer des problèmes diplomatiques. Des cérémonies de canonisation n’ont de sens que religieux. Entendons-nous. Si Manuel Valls le voulait, il avait tout à fait le droit d’assister à un tel événement, mais à titre privé et sur ses deniers propres...
Le pape est venu haranguer le parlement de Strasbourg. Pourquoi un tel privilège conçu par Martin Schulz ? A quand une invitation du même type à un représentant de la Franc-Maçonnerie ou de la Libre-Pensée ? En fait, il y a erreur de destination. Un parlement démocratique n'est pas un lieu de prêche, ni de propagande athée. Quant aux racines chrétiennes de l’Europe, elles relèvent d'une conception très partisane de l'histoire. Que fait-on des racines que sont l’humanisme antique, la médiation arabe qui en a sauvé l'héritage, le rationalisme des Lumières, la pensée sociale du dix-neuvième siècle, les droits humains conquis souvent contre l’Eglise ou malgré elle? Et qui les représente? Le souci de l’humain, au demeurant, est venu bien tardivement à l’Eglise institutionnelle, qui n’a pas répugné à user des deux glaives chers à Bernard de Clairvaux, canonisé par l'Eglise, ni à lancer l’Inquisition contre les hérétiques prétendus, les juifs ou les musulmans mal convertis, les athées ou les francs-maçons..."
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- Le régime canadien désire protéger les religions
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jeudi 11 décembre 2025
L' archipel du Goulag?
Non! Mémoire d'un prisonnier
C'est moins tragique, mais c'est assez insoutenable quand même😰 ( Sans les copains, c'eût été pire...)
Malgré un storytelling bien conduit.
Le critique littéraire Pascal Praud réagit : "J'ai lu le livre de Sarkozy, "Il est extrêmement sensible, émouvant et il raconte jour après jour, ses moments en prison avec l'injustice qu'il a subie !"
Un prisonnier redevenu heureux...après de terribles souffrances. Qui a trouvé une éditrice pleine de sollicitude.
Déterminé à reprendre le combat et à casser la baraque
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Varia
__ TFA
__ Drogues
__ Réparation
__ Convergences
__ Choc social
__ Apocalypse__ Gaza: amputation >>
__ Europe incertaine
__ Musk et l'Europe
__ LVMH et la presse
__ Peurs et assurances
__ Business not War...
__ Total (ment) américain?
__ La grande transmission
__ Ukraine: avis partagés
__ Certains l'appellent Pascal
____________ Point de vue: un film déjà vu?... ___________
