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samedi 8 juin 2019

Urgence!

Aux urgences....
                     Le problème, depuis longtemps signalé, tend à se généraliser et à s'aggraver.
           C'est dans l'air a eu la bonne idée de remettre sur la table le dossier brûlant des urgences dans les hôpitaux.
    C'est confirmé; ça urge, dans beaucoup d'hôpitaux, dont la gestion pose problème. C'est l'avenir de l'hôpital français qui est en jeu, mis en péril par une gestion étroitement financière et technocratique justement critiquée. 
  Et pourtant, nous nous sommes bien loin d'atteindre les 17% de coût des soins de santé comme aux USA. La ministre revient sur ses propos d'abord critiques et veut s'engager pour changer le système des urgences. Mais quand et jusqu'où? C'est toute l'organisation des soins qui est à repenser. Une nouvelle logique s'impose ainsi qu'une prévention trop négligée.,
      ...Au Vsiècle avant Jésus-Christ, Hippocrate, dans son Serment,évoquait déjà l’urgence en ces termes : « Il faut profiter de l’occasion de porter secours avant qu’elle n’échappe et on sauvera ainsi le malade pour avoir su en profiter. » Il conseillait aux médecins d’avoir en permanence une trousse de secours. La réaction du gouvernement face aux détresses des services d’urgence est insuffisante..."          Pour l’heure, c’est trop peu et bien tard....
   A Lons-le-Saunier ou à Lariboisière, les situations sont comparables. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, mettant parfois malades et personnels soignants dans des situations ingérables et dangereuses.
    Aux urgences, rien ne va plus (*)
 Le Sénat avait déjà lui-même pointé les dysfonctionnements. Mais un diagnostic ne suffit pas.
   Dans les urgences, les choses se dégradent rapidement.
 Un pas vers des réformes structurelles du système de santé dans son ensemble s'impose, car tout se tient.
         Soigner l'hôpital est la première urgence.
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(*)     « Il faut le voir pour le croire…, écrit un jeune médecin interne, jeudi 30 mai, en revenant d’une garde aux urgences de Lons-Le-Saunier. Les patients s'entassent dans les couloirs : 
des enfants avec leur plaie au doigt, 
des papys venus de la maison de retraite et qui ont du mal à respirer, 
des cinquantenaires avec une douleur thoracique, donc possiblement un infarctus... 
Et tout ce petit monde cohabite des heures et des heures, et se demande quand ils verront le médecin. Le personnel est à bout de souffle. Vraiment. 
Ils ont les yeux rouges et sont à deux doigts de craquer de nouveau. Ils tiennent à peine debout. Certains membres du personnel ont été amenés par la police. »
    La page Facebook du Collectif de défense des urgences donne la mesure de la « panique » qui y règne en ce week-end de l’Ascension.
    70 % des personnels paramédicaux – infirmières et infirmiers, aides-soignantes et aides-soignants – sont en arrêt maladie, ainsi que huit médecins sur quinze. « Et d’autres m’ont prévenu qu’ils allaient aussi s’arrêter », assure Éric Loupiac, médecin aux urgences et délégué de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).
Le maire de Saint-Claude, Jean-Louis Millet, dénonçant la fin des services publics lors du congrès des maires de France. © Public Sénat           La situation est si tendue que seuls les syndicalistes osent parler en leur nom. Elle est si grave que les deux services mobiles d’urgence et de réanimation (Smur), dont les équipes sont fusionnées avec celles des urgences, fonctionnent de manière intermittente : « Il n’y avait pas de Smur mardi, mercredi et vendredi », assure un infirmier. En cas d’accident de la route, de détresse vitale sur la voie publique ou à domicile, de transfert urgent d’un hôpital à un autre, seuls les pompiers et l’hélicoptère situé à Besançon peuvent se porter au secours des malades...."__________________________

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