Ce phénomène transitoire, mais destiné à durer encore un moment, peut paraître intéressant à court terme . Des loyers de l'argent si bon marché, parvenant parfois à descendre sous la barre des 0%, voilà qui n'est pas banal et qui semble violer les lois du marché, voire le bon sens.

Pour les Etats comme pour les particuliers, la dette tend à ne plus devenir un souci. Les banques, encouragées par les banques centrales et pour des raisons de marketing, offrant même l'occasion de faire de bonnes affaires.
C'est le monde à l'envers, un phénomène presque surréaliste, qui voit les détenteurs de capitaux de délester d'une partie de leurs revenus, en cette période de déflation.
Pourquoi ce phénomène, qui semble défier le bons sens?
"...Dans la zone euro, l’action de la BCE inscrit les marchés dans un contexte de taux très bas, voire parfois négatifs. Une politique monétaire qui tient au fait que la banque centrale n’a plus beaucoup de marge de manœuvre pour relancer l’économie. Des taux très faibles, voire négatifs, permettent d’exercer une pression à la baisse sur le taux de change et d’inciter les acteurs économiques à faire circuler l’argent dans l’économie réelle plutôt que de le laisser dormir dans un coffre, où il ne rapporte rien"....
Mais rien n'est garanti et les effets pourraient être négatifs:

Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
La politique de quantitative easing porte des fruits ambigüs.
Les épargnants ne sont pas à la fête.
Les Etats, le nez dans le guidon, se font moins de souci pour leurs dettes, mais le risque d'une bulle obligataire n'est pas exclue.
___________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire